11 research outputs found

    Saura Erotica

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    Le plus profond des éroticiens Et maintenant, voici en quelle fortune Éros se trouve placé, en tant que fils de Poros et de Pénia. En premier lieu, toujours il est pauvre, et il s’en faut de beaucoup qu’il soit délicat et beau comme la plupart des gens se l’imaginent ; mais, bien plutôt, il est rude, malpropre, un va-nu-pieds qui n’a point de domicile, toujours couchant à même la terre et sans couvertures, dormant à la belle étoile sur le pas des portes ou dans les chemins ; tout cela, parce ..

    Lire l'hétérogénéité romanesque

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    Lire l’hétérogénéité romanesque, troisième volume de la collection « Approches interdisciplinaires de la lecture », rassemble les communications présentées dans le cadre du séminaire AIL tenu à Reims en 2007-2008. La catégorie de l’hétérogène, comme celle de l’autre, objet du séminaire de l’an passé, traverse toutes les disciplines. De la simple différence d’éléments composant un tout selon une unification que certains qualifieront de dialectique, à la dissemblance plus accusée mettant en péril la belle unité du tout ainsi formé, se laisse déjà entrevoir l’ambivalence de l’hétérogénéité. La première partie de ce volume s’attache à en étudier les effets dans le cadre spécial de « L’expérience de lecture romanesque ». La seconde, « Lire la peinture par le roman ou le roman par la peinture ? », s’intéresse aux problèmes posés par l’association entre écriture romanesque et expression picturale. Complémentarité ? Coprésence dérangeante ? Deux formes encore de l'hétérogénéité

    Écriture du mal, véridiction et « reduplication » de la vie

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    Jean-Michel Devésa : Il me semble que l’un et l’autre, en tant qu’écrivains et en tant que critiques, vous entretenez une parenté : vous êtes de ces romanciers « qui ne trichent pas », pour reprendre le mot de Pascal Boulanger lequel, en préface à Faire la vie (Seuil, 2013), affirme qu’« un écrivain quand il refuse de tricher, révèle avec précision le déferlement du négatif qui le ronge et ronge le monde ». S’il en est ainsi, n’est-ce pas parce que l’un et l’autre vous êtes des écrivains du m..

    Cy Twombly : Oeuvres de 1973-1983

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    Archées : roman / Jacques Henric

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    Collection : Tel quelContient une table des matièresAvec mode text

    Où va la vidéo ?

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    Littérature du moi, autofiction et hétérographie dans la littérature française et en français du xxe et du xxie siècles

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    L’ensemble des contributions réunies dans cet ouvrage part de l’hypothèse selon laquelle, au xxe et au xxie siècles, la littérature française présente quatre moments décisifs dans une évolution articulant une critique de l’écriture comme miroir de la réalité et du réel à un questionnement du langage et à un dépassement tendanciel des genres et de leur cloisonnement, avec pour perspective l’émergence de livres qui subsument l’opposition du vécu et de la fiction, de la prose et de la poésie, et redéfinissent « en actes » les catégories de récit, de roman et d’autofiction. Ces scansions correspondent au surréalisme, au Nouveau Roman, à Tel Quel et, dans la dernière période, à l’essor de la littérature à caractère autobiographique au sein de laquelle émerge en particulier une « hétérographie » ou un « roman du Je », selon la terminologie suggérée par Philippe Forest. Récuser le réalisme du xixe siècle n’a pas en effet pour corollaire de se détourner du réel et de la réalité dont on peut essayer de s’approcher en mariant l’appris avec le vécu, les potentialités de notre appareil psychique avec les ressources de la virtualité. Si le langage a été « donné » aux humains pour qu’ils en fassent un usage surréaliste (André Breton), les mots et les phrases font alors l’amour, et « s’enfilent » les uns les autres et les uns aux autres. Néanmoins le spectacle auxquels ils nous convient est d’autant plus renversant s’il demeure étranger à celui que l’on goûte derrière une glace sans tain, nous invitant au contraire à nous départir du cliché et de « l’universel reportage » (Stéphane Mallarmé). Revivifier la langue et une narration exténuées par le positivisme et le naturalisme d’une communication « marchandisée » suppose de mettre en relation les phénomènes par le truchement de l’association et de mobiliser ce que l’on sait du monde, en envisageant ses représentations sous le prisme de la physique et de la technologie, lesquelles remodèlent notre champ sensible et les modalités de notre intellection. Écrire impose donc de (nous) rendre visibles les tangentes (ou les sutures) réunissant les pièces constitutives du réel et de la réalité
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