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Comment diagnostiquer un système d'Entreprise Complexe ? Propositions de repères méthodologiques
International audienceLes recherches en cours sur les systèmes complexes constituent une voie de renouvellement et d'enrichissement de nos manières de diagnostiquer le système de l'entreprise de façon globale et permanente. En effet, la conception du diagnostic a long terme est remise en question par le changement que vit l'entreprise en tant que système complexe, en changement permanent. Chercher a promouvoir la modélisation de cette complexité dans la pratique du diagnostic d'entreprise implique la remise en cause des acquis conceptuels, méthodologiques et techniques. Il ne s'agit plus d'indiquer la bonne solution, la bonne trajectoire en se référant a des lois externes au système de l'entreprise, mais d'explorer des pistes de solutions a partir du système lui-même. Tel est l'objectif de cette communication : - Elaborer un diagnostic dans la complexité en vue d'apporter un nouvel éclairage sur la globalisation et la permanence en diagnostic ; - Promouvoir une autre manière de concevoir le système de l'entreprise, une manière qui permettrait de mettre en évidence les compétences des acteurs de l'entreprise en matière de diagnostic
Comment diagnostiquer un système d'Entreprise Complexe ? Propositions de repères méthodologiques
Les recherches en cours sur les systèmes complexes constituent une voie de renouvellement et d'enrichissement de nos manières de diagnostiquer le système de l'entreprise de façon globale et permanente. En effet, la conception du diagnostic a long terme est remise en question par le changement que vit l'entreprise en tant que système complexe, en changement permanent. Chercher a promouvoir la modélisation de cette complexité dans la pratique du diagnostic d'entreprise implique la remise en cause des acquis conceptuels, méthodologiques et techniques. Il ne s'agit plus d'indiquer la bonne solution, la bonne trajectoire en se référant a des lois externes au système de l'entreprise, mais d'explorer des pistes de solutions a partir du système lui-même. Tel est l'objectif de cette communication : - Elaborer un diagnostic dans la complexité en vue d'apporter un nouvel éclairage sur la globalisation et la permanence en diagnostic ; - Promouvoir une autre manière de concevoir le système de l'entreprise, une manière qui permettrait de mettre en évidence les compétences des acteurs de l'entreprise en matière de diagnostic.Complexité; diagnostic global et permanent; acteur; entreprise en phase de création; repère méthodologique
Evaluation du transfert aux enseignants universitaires des programmes internationaux de sensibilisation Ă Â l'entrepreneuriat
Il est indubitable que partout dans le monde, les nouvelles missions d'insertion professionnelle qui incombent aux Universités rendent vitale la sensibilisation à  l'esprit d'entreprendre. Inscrites dans cette mouvance, plusieurs Universités du Sud bénéficient, dans le cadre de la coopération internationale, des formations des enseignants à  de bonnes pratiques internationales en entrepreneuriat (Watkins, 2006).
Certes, cette coopération est supposée contribuer à  la compensation du déficit de formation des enseignants dans ce domaine (Bouzaouache, 2009). Or, peu de travaux de recherche traite l'évaluation de l'impact de ces programmes sur la pratique des enseignants. Des discussions réellement scientifiques sont donc à  engager sur l'impact de ces formations.
La présente communication fait partie d'un travail de recherche qui se veut une contribution à  l'amélioration de l'évaluation liée au transfert de ces bonnes pratiques. Le cas de la méthode « Compétences Economiques, Formation à  l'Esprit entrepreneurial » (CEFE) en est le premier support
Contribution au développement d’un apprentissage pédagogique en entrepreneuriat international
Afin de comprendre et de décrire le comportement d’internationalisation des entreprises, les premières recherches menées avant les années 70 se sont concentrées sur les grandes multinationales dont les stratégies d’internationalisation étaient rendues possibles par de lourds investissements.
D’autres recherches concernant l’internationalisation des PME, menées aux Etats Unies et en Europe au début des années 80, ont donné lieu à des modèles comportementaux par étapes où la taille est une barrière à l’internationalisation.
Or, on constate que de toute petites entreprises (TPE), nouvellement créées, inexpérimentées et avec des ressources limitées, s’internationalisent et déjouent les modèles classiques d’internationalisation en brulant les étapes. L’âge, la taille et les ressources ne sont plus des obstacles à l’internationalisation. Cela fait dire à Cavusgil (1980) que l’internationalisation graduelle des entreprises est devenue caduque. Veilleux et Ferro (2010), confirment que de nos jours, entre 1 et 2% des nouvelles entreprises sont internationales dès leur création et 76% ont des perspectives d’exportation dans les deux premières années.
Et la majorité des travaux de recherche menées depuis les années 90 traite la précocité et la rapidité de cette internationalisation d’un point de vue facteurs externes à l’entreprise telle que la saturation des marchés locaux et/ou nationaux, la libéralisation des marchés internationaux ou encore les aides apportées par les gouvernements, la pression concurrentielle ; et d’un point de vue facteurs internes tel que le rôle du dirigeant et ses diverses expériences, l’appui de ses réseaux sociaux, le recours à des nouvelles technologies de communication et de production, les caractéristiques du produit.
Cependant, rares sont donc les travaux qui abordent l’internationalisation de ces TPE à travers un apprentissage pédagogique en entrepreneuriat international ; apprentissage médiatisé par l’Université, permettant rapidement à ces entreprises de se positionner sur un marché international.
L’objet de cette recherche est justement le questionnement de la pertinence de cet apprentissage ; et ce, à travers notre participation à la formation "Entrepreneuriat International et Développement de l’Entreprise Globale" initié par le "College of Business" de l’Université de l’Indiana (ISU).
Il s’agit d’un programme de formation, proposé par le "College of Business" de l’ISU, associant des Universités appartenant aux quatre autres continents : l'Europe, l'Amérique, l'Asie, l'Afrique & l'Océanie. Un groupe mixte d’enseignants-chercheurs et de chercheurs appartenant à ces différentes Universités a bénéficié de ce programme de formation
Essaie de mesure de l’utilité de l’audit dans la gouvernance des organisations publiques
Auditing is an essential practice to ensure the proper control of operations, activities and functions within public organizations, and in result, contribute to the achievement of short, medium and long-term objectives. However, a few years ago, auditing was still a marginal practice in the Moroccan public sector, a practice that has gradually expanded following the law number 62-99 forming the financial jurisdictions code, the new constitution of 2011 and other recent managerial reforms. This article seeks to assess the usefulness of auditing in the governance of public organizations through a qualitative approach based on the Court of Accounts reports, as the main audit and control institution in the public sector. To do this, we chose to carry out a documentary study of the audit reports published following thematic audit missions done by the Court of Accounts in four ministerial departments. The results showed the importance of this audit in the transparency and governance of the public administrations studied, through the improvement of the internal control system, risks detection and the implementation of the necessary corrective actions. However, we were also able to observe that the audit alone does not resolve all the shortcomings excellently identified, which could be a logical reason to introduce a new practice in the public sector, which is more appropriate in terms of analyzing and resolving problems, notably the global diagnosis.
Keywords: Audit, public sector, management of public organizations, governance, performance.
JEL Classification: M42
Paper type : Empirical researchL’audit est considéré actuellement comme une pratique indispensable pour assurer la bonne maitrise des opérations, des activités et des fonctions au sein de toute organisation notamment du secteur public, et contribuer par conséquent à la réalisation des objectifs à court, moyen et long terme. Cependant, il y a quelques années, l’audit était encore une pratique marginale dans le secteur public marocain, pratique qui s’est progressivement étendu à la suite de la loi n° 62-99 formant code des juridictions financières, de la nouvelle constitution de 2011 et des autres dernières réformes managériales. Cet article cherche à évaluer l’utilité de l’audit dans la gouvernance des organisations publiques à travers une approche qualitative sur la base des rapports de la Cour des comptes qui constitue l’organe principal de contrôle et d’audit dans le secteur public. Pour ce faire, nous avons choisi de procéder par une étude documentaire des rapports d’audit publiés à l’issue des missions d’audit thématique effectuées par la Cour des comptes auprès de quatre départements ministériels. Les résultats ont montré l’importance de cet audit dans la transparence et la gouvernance des administrations publiques étudiées par le biais de l’amélioration du dispositif de contrôle interne, l’identification des risques et la mise en place des actions correctives nécessaires. Toutefois, nous avons pu constater également que l’audit à lui seul ne permet pas la résolution de l’ensemble des insuffisances excellement identifiés, ce qui pourra être une raison logique pour l’introduction dans le secteur public d’une nouvelle pratique plus adéquate en termes d’analyse et de résolution des problèmes, notamment le diagnostic global.
Mots-clés : Audit, secteur public, management des organisations publiques, gouvernance, performance.
Classification JEL : M42
Type de l’article : Article empiriqu
Ecopreneuriat : Un empowerment entrepreneurial au service du développement durable
Recent years mark the era of liberalization and regulation at the ecological level with the emergence of new areas of activity, notably that of sustainable development and corporate responsibility. Ecopreneurship is considered an important source of innovation and wealth, it plays a decisive role as drivers of change in the market economy (Schaper, 2002). And represents a formidable machine for knowledge valorization and technology transfer. “The existence of Ecopreneurs results from changes in behavioral habits and social institutions concerned with environmental protection” (Nguyen & Boberg, 2010, p.2). This research aims to study not only the aspects of ecological empowerment, but also the motivations towards the creation of ecologically responsible businesses, while seeking to know what are the elements that differentiate the sustainable entrepreneur from the ecopreneur, in theory and in practice, and how ecopreneurship can serve sustainable development in one way or another. The methodology chosen is qualitative, exploring the field; The results show that both approaches (ecopreneurship and sustainable entrepreneurship) are two business approaches focused on environmental responsibility, but they have important nuances in terms of aspects and motivations. Green entrepreneurship primarily focuses on reducing environmental impact through specific products and services, while sustainable entrepreneurship encompasses a broader spectrum by including economic and social considerations.
Keyworlds : ecopreneurship-sustainable - entrepreneurship- entrepreneurial empowrment- sustainable development.
JEL classification : Q57
Paper type : Empirical researchCes dernières années marquent l’ère d’une libéralisation et d’une réglementation au niveau écologique avec l’émergence de nouveaux domaines d’activités, notamment celui du développement durable et de la responsabilité d’entreprise. L’écopreneuriat est considéré comme un vivier important d’innovations et de richesses, il joue un rôle décisif en tant que moteurs du changement dans l'économie de marché (Schaper, 2002). Et représente une formidable machine de valorisation de connaissances et de transfert de technologies. « L'existence des Ecopreneurs résulte de changements dans les habitudes de comportement et les institutions sociales concernées par la protection de l'environnement » (Nguyen &Boberg, 2010, p.2). Cette recherche vise à étudier non seulement les aspects de l’empowerment de type écologique, mais aussi les motivations envers la création d’entreprises écologiquement responsable, tout en cherchant de savoir quelles sont les éléments qui différencie l’ED (Entrepreneuriat durable) de l’écopreneur, en théorie et en pratique, et comment l’écoprenriat peut être au service du développement durable d’une façon ou d’une autre. La méthodologie choisie est de type qualitatif explorateur du terrain ; les résultats montrent que les deux approches (l'écopreneuriat et l'entrepreneuriat durable) sont deux approches commerciales axées sur la responsabilité environnementale, mais ils ont des nuances importantes en termes d'aspects et de motivations. L'entrepreneuriat écologique se concentre principalement sur la réduction de l'impact environnemental à travers des produits et services spécifiques, tandis que l'entrepreneuriat durable englobe un spectre plus large en incluant des considérations économiques et sociales.
Mots clés : Ecopreneuriat- Entrepreneuriat durable- Empowerment entrepreneurial –développement durable.
Classification JEL : Q57
Type de l’article : article empirique