27 research outputs found

    Effets du développement des ONOP (Organisations Non Orientées vers le Profit) sur le marché des facteurs de production

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    International audienceThe growing importance of non-profit oriented in economic activity is not indicative of a profound transformation of capitalism but of strengthening it. The tools 'classical' economic analysis shows that by establishing an easy 2-speed economy in terms of remuneration of production factors it allows for concentrating investment always more profitable in terms of labor as capital in the capitalist sector with accepting lower wages offset by the expected membership value s in ONOP (Non-Oriented Organizations, Profit).Le poids croissant du secteur non orienté vers le profit dans l'activité économique n'est pas le signe d'une transformation en profondeur du capitalisme mais d'un renforcement de ce dernier. Les outils "classiques" de l'analyse économique montrent aisément qu'en instituant une économie à 2 vitesses en termes de rémunération des facteurs de production il permet en effet de concentrer les investissements toujours plus rentables en termes de travail comme de capital dans le secteur capitaliste grâce à l'acceptation de rémunérations plus faibles censées compensées par l'adhésion à des valeurs dans les ONOP (Organisations Non Orientées vers le Profit

    Du marché des services au marché des bénévoles : un rôle nouveau pour les entreprises associatives

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    International audienceThe growing importance of non-profit-oriented in economic activity is not indicative of a profound transformation of capitalism but of strengthening it. In establishing a 2-speed economy in terms of remuneration of labor factor of production it makes it possible to maintain high profitability of labor in the capitalist sphere by accepting lower wages expected to be offset by the membership values in ONOP (Non-Oriented Profit Organizations).Le poids croissant du secteur non orienté vers le profit dans l'activité économique n'est pas le signe d'une transformation en profondeur du capitalisme mais d'un renforcement de ce dernier. En instituant une économie à 2 vitesses en termes de rémunération du facteur de production travail il permet en effet de maintenir une rentabilité élevée du travail dans la sphère capitaliste grâce à l'acceptation de rémunérations plus faibles censées être compensées par l'adhésion à des valeurs dans les ONOP (Organisations Non Orientées vers le Profit)

    Le service civique volontaire : un cadeau empoisonné pour les associations ?

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    International audienceCe travail explore les conséquences, sur le travail associatif, de la mise en place du " service civique volontaire ". Il s'agit de discuter les recompositions et réorganisations que suppose une telle hybridation des ressources humaines dans un cadre de travail atypique soumis par ailleurs à une problématique de réduction de moyens

    Du bénévole militant à l'usager consommateur : transformations des modes d'engagement sous l'effet du développement d'une association

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    National audienceLe monde associatif et particulièrement celui de l'éducation populaire est un terrain très fécond pour étudier les organisations et la façon dont les individus s'y impliquent. L'absence de but lucratif complexifie les modes de régulation qui sont en œuvre car les décisions convoquent à la fois les finalités et les valeurs de l'organisation, tout en étant influencées par des contextes politiques et économiques. La coexistence à l'intérieur des associations de plusieurs types d'acteurs bénévoles, salariés, administrateurs renforce cette complexité. À l'image des changements des modes d'engagement bénévoles qui ont été pointés à l'échelle sociétale , il existe de fortes fluctuations des modalités d'implication des différents acteurs dans une association au cours de la vie de celle-ci. Nous postulons que les modes d'engagement des membres d'une association sont en constante interaction avec la façon dont elle se développe, et que ce sont notamment ces changements qui font que la coexistence entre bénévoles et salariés est souvent empreinte de tensions . L'objectif de ce travail est de montrer comment les différentes phases que traverse une association influencent la nature et la force de l'engagement de ses bénévoles. La transformation sociale qui résulte de la naissance d'une association est généralement portée par une grande énergie résultant des engagements individuels. En effet, le projet associatif résulte de l'identification d'un manque, qui constitue pour les individus une opportunité d'exercer leur agentivité personnelle au service de valeurs et de buts qui sont fortement investis, avec l'attente de résultats visibles qui ont une forte valeur incitative. De plus, le fait que des individus co-élaborent un projet pour satisfaire un besoin nouveau (ou le faire émerger) produit du sens, et donc une adhésion à des valeurs qui entraînent une fort engagement militant. L'action librement mise au service de ces valeurs renforce les attitudes et croyances qui la sous-tendent, et ce de manière favorable au développement de l'action de l'association. L'activité de l'association qui résulte de cet engagement collectif a pour conséquence un besoin de structuration et/ou d'expertise, auquel la plupart des associations répondent par ce qu'elles appellent communément la professionnalisation plutôt que par l'externalisation. Cette professionnalisation influence l'implication bénévole et réorganise l'investissement des administrateurs dans la gouvernance associative, de par la technicité supplémentaire qu'elle requiert. La professionnalisation se traduit aussi par des contraintes plus fortes en termes de financements et de sécurisation de ceux-ci : Les salariés vont être ainsi amenés à générer de l'activité supplémentaire. L'augmentation du volume d'activité de l'association et sa plus grande prise en charge par les salariés amènent à une diminution pour les bénévoles de la visibilité de leur action à l'intérieur de l'association, du sentiment d'agentivité qui en résulte, et modifie ainsi leur engagement. Ces modifications du rapport des bénévoles à l'activité peuvent aller jusqu'à les mettre dans une situation de simples usagers venant consommer une part de leur temps libre auprès d'associations offrant des " services ". Le propos de cette communication utilisera principalement l'analyse de la trajectoire d'une association d'action culturelle agréée d'éducation populaire (et se revendiquant héritière de celle-ci), que viendront conforter divers exemples d'autres associations culturelles. À partir des témoignages recueillis à l'occasion d'un séminaire de réflexion sur le projet associatif parmi les différents types d'acteurs impliqués dans la vie de cette association ('simples' bénévoles, administrateurs, salariés, artistes partenaires, élus du territoire d'action) nous analysons les contributions respectives des différents acteurs dans la gouvernance de l'association, autant dans les décisions concernant l'administration que dans l'évolution du projet associatif lui-même. Cette analyse permet d'esquisser un modèle des changements des modes d'engagement avec la trajectoire de développement des associations qui permet de prédire les lieux potentiels de conflits et de tension. Ce modèle sera remis en perspective vis-à-vis de problématiques qui traversent le champ associatif et particulièrement celui de l'Éducation Populaire, celles de l'engagement, de la militance, et du renouvellement des instances dirigeantes

    Inversion du sens, nouveau référentiel ou confusion des objectifs et des moyens dans le champ de l'animation ?

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    International audienceComme les crises sont toujours l’occasion de remettre en question les modes de régulation du travail, on peut s’interroger sur le sens qu’ont ou qu’auraient les modifications relatives au statut des animateurs-animatrices travaillant en accueils de loisirs, dans le contexte socio-économique actuel. Dans le monde de l’animation, depuis la substitution du contrat d’engagement éducatif (CEE) à l’annexe II à la Convention collective, on ne peut que souligner la volonté des représentant.e.s des fédérations de maintenir une distinction entre occasionnel.le.s, de plus en plus souvent nommés « volontaires », et professionnel.le.s. Cette volonté est néanmoins freinée dans sa mise en œuvre par le droit du travail national mais surtout européen. Le bénévolat ou le volontariat à l’origine du travail social (ION, 2005 : 150) constituent les figures en opposition desquelles s’est amorcé le processus de professionnalisation des métiers de l’animation, puisqu’il n’était plus possible aux animateurs-animatrices d’être le jour enseignant.e.s à l’école, par exemple, et animateurs-animatrices bénévoles le soir, le week-end ou durant les congés (MIGNON, 1999 : 11). Alors quel sens donner aujourd’hui à l’appel des fédérations en faveur d’un statut de volontaire dans les accueils collectifs à caractère éducatif de mineurs ? L’analyse des discours recueillis autour de cet appel révèle une rhétorique normative proche de celle utilisée pour le dispositif du service civique volontaire (SCV). Tous deux concernent les jeunes et on retrouve les mêmes valeurs, l’idée d’engagement et d’intérêt général ; puis, dans les deux cas, le volontariat s’inscrirait dans le courant de l’éducation populaire et de l’économie sociale et solidaire. Il s’agirait de laisser la possibilité à des jeunes de s’engager dans l’animation. L’absence de rémunération, remplacée par une indemnisation inférieure au seuil de pauvreté, est presque explicitement présentée comme le corollaire de cet engagement éducatif. Pourtant, les résultats de recherche obtenus par une étude sur les animateurs-animatrices en accueils de loisirs, à partir de plus de 70 entretiens, d’une série d’observations participantes, d’une étude quantitative (N=296), montrent que la majorité des animateurs et animatrices (occasionnel.le.s et professionnel.le.s) souhaite une amélioration de leurs conditions d’emploi et de travail qu’ils/elles jugent insatisfaisantes, notamment par la faiblesse des rémunérations (BACOU, 2010). De surcroît, ils révèlent le contournement de la règlementation du CEE (censé être réservé aux occasionnel.le.s) qui limite le temps de travail et le niveau de rémunération (Ibid.). Dès lors, quel sens aurait un statut de volontaire qui serait déconnecté des besoins du terrain, des pratiques et parcours professionnels ? Le statut de volontaire dans l’animation n’existe pas encore, mais les discours qui lui sont favorables sont proches de ceux plébiscitant le dispositif du SCV. De plus, selon une étude que nous menons auprès de jeunes en SCV, un tiers a travaillé dans l’animation. Pour éclairer les enjeux actuels et l’évolution en cours dans l’animation, nous proposons donc une analyse croisée des discours, des valeurs et des logiques prévalents du côté des fédérations ainsi que des discours, parcours et pratiques des animateurs-animatrices et des jeunes en SCV

    Inflation et récession transitionnelles : l'exemple des programmes de stabilisation de la Pologne et de la Hongrie

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    Inflation and transformational recession : The example of stabilisation programs in Poland and Hungary. During the initial phases of the economic transition, all of the formerly centrally planned economies have carried out adjustment programs advocated by the IMF. Directly based on the business cycle hypothesis, the models used have had two main aims : to lower the initially high inflation rate and then lay the foundations for stable growth in the middle run. About six years after the adoption of these programs, liberal economists tend to consider Poland and Hungary to be "stabilized". But many problems persist. In particular, inflation has not stopped ; and economic growth is shaky. Beyond the debate about exogenous shocks, the reliability of statistical indicators of economic growth, and the impossibility of applying alternative strategies, the major problem has to do with the absence of an initial diagnosis of behaviors at the microecono- mic level. Such a diagnosis was assumed to be superfluous since the market, once introduced, would modify behaviors and make liberal precepts work. Given that the structures inherited from the Communist system were but partly abolished, the emergence of market-oriented behavior has set off complex processes that the business cycle theory did not foresee and cannot easily explain.Les ex-Economies à Planification Centralisée ont eu massivement recours aux programmes de stabilisation préconisés par le FMI durant les premières étapes de leur transformation économique. Les modèles utilisés reposaient directement sur des hypothèses relevant de la théorie des cycles économiques et les comportements prêtés aux agents. Ils avaient deux buts principaux. Il s'agissait, d'une part, de stopper le niveau initialement élevé d'inflation et, d'autre part, de poser les bases d'une croissance stable à moyen terme. Environ six ans après l'adoption de ces programmes, les économistes libéraux tendent à qualifier la Pologne et la Hongrie de "pays stabilisés". Cependant de nombreux problèmes persistent. Ainsi l'inflation n'a pas été stoppée et la croissance économique est toujours précaire. Au-delà du débat sur les effets des chocs exogènes, la difficulté de déterminer des statistiques fiables de la croissance économique ou l'impossibilité de mener une stratégie alternative, le principal problème concerne l'absence de diagnostic initial spécifique en matière de comportements micro-économiques. Celui-ci était supposé superflu car le (r)établissement des mécanismes de marché devait modifier les comportements et rendre les préceptes libéraux efficients. Dans les faits, l'émergence de comportements "orientés vers le marché", alors que les structures héritées du système socialiste n'ont été que partiellement abolies, a débouché sur des dynamiques complexes non anticipées et mal expliquées par la théorie des cycles.Gontier Patricia. Inflation et récession transitionnelles : l'exemple des programmes de stabilisation de la Pologne et de la Hongrie. In: Revue d'études comparatives Est-Ouest, vol. 28, 1997, n°1. pp. 81-100

    DE L'INSTRUMENTALISATION DES AGENCES DE MOYENS AU SERVICE DU LIEN SOCIAL À LA « DÉ-PROFESSIONNALISATION » DE L'ANIMATION ?

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    International audienceRésumé Dans le paysage social et socioculturel français, comme dans bien d'autres parties du monde, les associations occupent une place importante. Véritable force utilisée par la puissance publique pour masquer des défaillances imputées au secteur marchand, l'action associative est mise en danger : baisse des financements publics, complexification des procédures et changement des modes d'investissement des bénévoles sont régulièrement évoqués comme sources de leur fragilité (cf.Tchernonog, 2007). Le contexte socioéconomique, qui justifie l'entrée dans la culture de la responsabilisation comptable des politiques publiques, a favorisé des mesures bousculant les critères d'employabilité des vocations associatives. Deux tendances soutenues notamment par des politiques européennes seront ici analysées : le développement du volontariat et la valorisation du bénévolat (tant sur le plan de la communication, par l'instauration de l'année européenne du bénévolat, que sur le plan comptable ou de la formation). Le contexte global a ainsi favorisé l'apparition d'une nouvelle forme d'associations qui visent à organiser, avec des méthodes proches de celles des agences d'intérim, l'engagement bénévole ou le volontariat au service d'actions impactant le champ social, socioculturel ou environnemental. A travers deux analyses de cas, cette communication explore les conséquences de la mise en place de telles agences sur la dynamique des associations et de leurs actions, de l'engagement, ainsi que sur le champ de l'animation professionnelle

    Hybridation de la ressource humaine dans les associations : déterminants et effets.

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    International audienceÀ l’image de la multiplicité des rôles que peuvent tenir les associations et autres organisations non orientées vers le profit dans nos sociétés, les ressources humaines impliquées dans les associations ou autres organisations non orientées vers le profit sont multiples. Dans leurs motivations, leurs compétences, et leurs parcours, les individus qui contribuent à ces organisations sont très différents. Parmi les bénévoles, on peut ainsi dissocier ceux qui administrent ces organisations et ceux qui participent à ce qu’elles produisent, les ‘bénévoles de terrain’. Dans ces deux groupes (se recouvrant parfois) on retrouve des figures variées, allant du retraité tentant de conserver une utilité sociale au jeune visant à augmenter son utilité économique. En ce qui concerne les salariés, ceux qui ont des compétences spécifiques au domaine d’activité (ex. les travailleurs sociaux) se différencient de ceux qui ont des compétences génériques (ex. Gestion des Ressources Humaines, management, communication). Parmi ces derniers, on peut trouver des salariés d’entreprises extérieures délégués dans l’organisation au titre du bénévolat de compétences. Enfin aux côtés des bénévoles et des salariés, on peut désormais (de plus en plus souvent) trouver une troisième catégorie, celle des volontaires (en service civique). Ici encore, la variété des parcours et des motivations est marquée (Simonet 2010). Il existe une claire différenciation entre des jeunes diplômés hautement qualifiés, et des jeunes de niveaux de formation plus modestes.Ainsi, on peut voir se côtoyer dans de mêmes activités opérationnelles des personnes liées à l’organisation par des ‘contrats’ très divers, du simple contrat moral à la charte du bénévole, du contrat de travail à durée indéterminée au contrat d’engagement temporaire, en passant par les conventions de mise à disposition (concernent les volontaires comme les salariés).La manière dont ces différentes ressources humaines se combinent varie elle-même selon la taille et la nature des organisations (Hély 2009) et les secteurs d’activité. Par exemple (au moins en France), le secteur médico-social est fortement règlementé, utilise assez peu de bénévoles exécutants et privilégie des administrateurs spécialisés dans le domaine d’action (collègues) et/ou localement influents (décideurs politiques). À l’inverse, le domaine socioéducatif révèle un mélange de bénévolat administratif militant et de bénévolat opérationnel, ceux-ci pouvant être offerts par des jeunes comme par des personnes retraitées. Il s’y ajoute de la ressource opérationnelle grâce à diverses formes de volontariat (Lebon et Simonet 2012). Dans les secteurs de la culture et des loisirs on trouve une configuration encore différente, où les bénévoles opérationnels sont souvent aussi bénéficiaires et les administrateurs peuvent venir d’horizons multiples. La technicité et l’expertise des salariés n’y sont d’ailleurs pas forcément attestées par des diplômes spécifiques. Toutefois, il semblerait que tous les secteurs ont en commun de recruter (quand la taille de l’organisation le justifie) des professionnels du management qui sont le plus souvent formés de manière générique. Dans certains secteurs, ils amènent une culture organisationnelle différente de celle des ‘professionnels du champ’, menant parfois à des conflits avec ces derniers.L’hybridité de ces ressources modifie les fonctionnements associatifs et complexifie les rapports au travail. Les espaces de décision et de délibération de l’association sont recomposés, de nouvelles modalités d’échanges entre membres se mettent en place. De nouvelles configurations de la répartition des tâches et des pouvoirs naissent de la complexité de la gestion de cette ressource humaine plurielle. Ces configurations rendent l’organisation plus diffuse, ses contours étant troublés par les multiples appartenances de ceux qui s’y impliquent. Sans prétendre à l’exhaustivité du recensement des causes et des conséquences de cette hybridation, cette communication tentera d’esquisser une caractérisation des dimensions d’hybridité, et des problématiques qui en résultent. Pour cela, elle s’appuiera sur une revue de la littérature et sur 15 entretiens semi-directifs de nature exploratoire menés auprès de salariés, de bénévoles et de volontaires, dans des associations caractérisées par cette hybridation des ressources. Elle tentera aussi de resituer ces phénomènes dans les tendances qui marquent le monde associatif et ses relations avec l’état et ses politiques. L’analyse des forces à l’œuvre dans le secteur associatif montre que nombre d’entre elles convergent vers un fonctionnement de ce secteur à moindre coût : les intérêts individuels, la volonté de survie et/ou de développement des associations, les pressions du mouvement associatif organisé, les objectifs de gestion des ressources humaines et de communication des entreprises capitalistes, et les choix faits par l’État. Une modélisation de nature macro-économique tentera de mettre en évidence les conséquences de ce fonctionnement sur le mode de production des richesses et sur la modification qui en découle quant à leur répartition entre rémunération du travail et du capital

    Translation sémantique ou changement de modèle économique : bienscommuns et mode de gouvernance. Le cas des associations du spectacle vivant

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    International audienceA fundamental reflection on cultural rights has been going on for a few years. Recognized for a long time in several international texts, cultural rights have recently been incorporated into French legislation (NOTRe law and LCAP law). This concept of cultural rights is based on the presupposition that culture would constitute a common good, the use of which should be non-exclusive (accessible to all) and would involve goods that could at least partly result in a form of additionality. The development of non-profit associative structures for the diffusion of cultural production would concretize the establishment of an intermediate mode of governance between the market and the State (Laville et al., 2015) which could organize a shared diffusion and a co-construction of cultural production among the largest number. Our observation centered on the functioning of non-profit performing arts organizations makes it possible to highlight a great diversity of situations in relation to the characteristics and modes of intervention of various stakeholders, in contrast to this simplifying speech.Une réflexion de fond sur les droits culturels est en cours depuis quelques années. Reconnus depuis longtemps dans plusieurs textes internationaux, ils ont été récemment intégrés dans la législation française (loi NOTRe et loi LCAP). Cette notion de droits culturels repose sur le pré-supposé que la culture constituerait un bien commun, dont l'usage devrait être non exclusif (accessible à tous) et concernerait des biens pouvant donner lieu au moins partiellement à une forme d'additionnalité. Le développement des structures associatives de diffusion de la production culturelle concrétiserait la mise en place d'un mode de gouvernance intermédiaire entre le marché et l'Etat (Laville et al., 2015) susceptible d'organiser une diffusion-partagée et une co-construction de la production culturelle entre le plus grand nombre. Notre observation centrée sur le fonctionnement des associations du spectacle vivant permet de mettre en évidence une grande diversité des situations en lien avec les caractéristiques et modes d'intervention des différentes parties prenantes de l'association, à l'opposé de ce discours simplificateur

    Peut-on accompagner le renouvellement de la gouvernance dans les associations d’éducation populaire ?

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    En France, il existe une tradition associative qui a toujours permis à des bénévoles de s’investir et de donner du temps pour défendre une cause ou développer des espaces culturels, socioculturels, sportifs. Le développement du secteur associatif par ses bénévoles a largement soutenu sa professionnalisation, qui a bénéficié notamment aux animateurs. Certains se sont interrogés sur le lien pouvant exister entre cette professionnalisation et le désengagement des bénévoles alors que nombre de di..
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