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AntropologĂa social e historia local
[Abstract] In arder to understand the existence of any local group in the present, we lT1USt
study either its history as the position it occupies inside more global unities (tribes,
states or world systeIns). The author pleads for a kind of «ethnohistory», an inter...
disciplinary approach that should take profit of the theoretical and methodological
fralneworks of social sciences. This assert will be illustrated by refering to a variety
of exan1ples: New Guinea's Baruya, the communities of Oaxaca's valley (Mexico),
or SaIne peasant villages in Maoist China.[Resumen] Para estudiar cualquier grupo local en el presente es preciso analizarlo también
como producto de una historia, y contextualizarlo dentro de unidades mayores (tri...
bus, estados, o sistelnas mundiales). El autor plantea asĂ la necesidad imperiosa de
una colaboraciĂłn estrecha entre las ciencias sociales, de una puesta en COlnĂșn de sus
aparatos teĂłricos y lnetodolĂłgicos, que en el extremo permitirĂa hablar de una
«etnohistoria». La argumentación se sustantiva en diversos ejemplos: los Baruya de
Nueva Guinea, comunidades indĂgenas del valle de Oaxaca (MĂ©xico), o aldeas de la
China maoista
Death of a few celebrated truths and others still worth re-stating
Firth produced a great work but he was also a great man. Having set out to study political economics in New Zealand, Raymond Firth encountered Malinowski and decided to become an anthropologist. The fieldwork and books followed, on subjects ranging from Polynesia to the housing projects of London. Some of these were masterpiece, likeWe, The Tikopia (1936) or TheWork of the Gods in Tikopia(1940). An immensely rich store of ethnographic material, laid out precisely and clearly but also theoretical works on key areas: religion, symbols, etc. in which, well before the postmodernists, Firth voiced his skepticism about «grand theories», Marxism, Structuralism, etc. The author of the lecture next asks the question: Why should we celebrate a great anthropologist if anthropology is nothing more than a bunch of narrative fictions written by Europeans with the complicity of their native informants (Marcus) and is therefore a dying literary genre? He replies that there are two ways of deconstructing a discipline: one that leads to its dissolution and the other that leads to its reconstruction on a more rigorous and analytically more effective basis. The author opts for the second way and analyses several issues: the distinction between the imaginary and the symbolic, and their respective roles in producing social relations. He then seeks to identify among all social relations, those that have the capacity to bind a certain number of human groups into a Whole that endows them with an overarching shared identity and makes them into a society. He shows that the only relations that have this capacity are political-religious relations, not kinship relations or economic relations. Lastly, considering the trade of the anthropologist, he sets out a number of conditions that must be fulfilled in order for this job to constitute a scientific, critical approach more necessary than ever for analyzing and understanding the new world order that sprang up with the fall of the BerlinWall and the Twin Towers attack on 9/11/2001.Firth, une grande oeuvre mais aussi un grand homme. Ayant commencĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande des Ă©tudes dâĂ©conomie politique, Firth rencontre Malinowski et choisit de devenir anthropologue. De la PolynĂ©sie Ă la banlieue de Londres en passant par la Malaisie, les terrains et les livres se succĂšdent et sâaccumulent parmi lesquels des chefs-dâĆuvre We, The Tikopia(1936) ou TheWork of the Gods in Tikopia(1940). Un matĂ©riel ethnographique dâune immense richesse exposĂ© avec prĂ©cision et clartĂ© mais aussi des ouvrages thĂ©oriques sur des domaines clĂ©s : la religion, les symboles, etc. oĂč Firth manifestait bien avant les critiques des post-modernistes un scepticisme vis-Ă -vis des « grandes thĂ©ories », le marxisme, le structuralisme, etc. Lâauteur pose alors la question : Pourquoi cĂ©lĂ©brer un grand anthropologue si lâanthropologie nâest quâune suite de rĂ©cits-fictions Ă©crits par des EuropĂ©ens « avec la complicitĂ© de leurs informateurs-indigĂšnes » (Marcus) et est donc un genre littĂ©raire en voie de disparition ? Il rĂ©pond en montrant quâil y a deux façons de dĂ©construire une discipline, lâune qui aboutit Ă la dissoudre, lâautre Ă la reconstruire sur une base plus rigoureuse et analytiquement plus efficace. Empruntant cette seconde voie, il analyse successivement plusieurs problĂšmes : la distinction entre lâimaginaire et le symbolique et leurs rĂŽles respectifs dans la production des rapports sociaux. Il cherche ensuite quels sont parmi tous les rapports sociaux, ceux qui ont la capacitĂ© de lier un certain nombre de groupes humains en un Tout qui leur confĂšre une identitĂ© globale partagĂ©e, qui en fasse une sociĂ©tĂ©. Il montre que seuls des rapports politico-religieux ont une telle capacitĂ© dont sont privĂ©s les rapports de parentĂ© et les rapports Ă©conomiques. Enfin rĂ©flĂ©chissant sur le mĂ©tier dâanthropologue, lâauteur dĂ©gage un certain nombre de conditions Ă remplir pour que ce mĂ©tier constitue une dĂ©marche scientifique et critique plus nĂ©cessaire que jamais pour analyser et comprendre le nouvel ordre mondial nĂ© avec la chute du mur de Berlin (1989) et les attentats du 11 septembre 2001
Au cĆur des rapports sociaux : lâimaginaire dont les archĂ©ologues ne perçoivent que les restes symboliques
LâintĂ©rĂȘt que je porte Ă lâarchĂ©ologie remonte Ă ma jeunesse, lorsque jâespĂ©rais â comme beaucoup â trouver le secret de la genĂšse de formes nouvelles de sociĂ©tĂ©s et de modes de pensĂ©e. Je mâintĂ©ressais particuliĂšrement Ă la genĂšse des sociĂ©tĂ©s Ă castes et Ă classes et Ă lâapparition des premiĂšres formes dâĂtat, etc. LâarchĂ©ologie mâattirait pour des raisons Ă la fois scientifiques et enfantines, puisque jâen attendais obscurĂ©ment la rĂ©solution dâĂ©nigmes, voire de mystĂšres. Il y a dâailleurs ..
Figures du pouvoir, rapports de parenté et sexualité
Maurice Godelier, directeur dâĂ©tudes Mythes et rites associĂ©s Ă lâexercice du pouvoir Le sĂ©minaire a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă lâexploration de lâhypothĂšse qui avait servi de fil conducteur en 2005-2006, Ă savoir que les rapports sociaux, qui ont la capacitĂ© de rassembler un certain nombre de groupes humains et dâindividus en un tout qui forme une sociĂ©tĂ©, sont ce quâen Occident on appelle des rapports politico-religieux. Ă partir dâun certain nombre dâexemples de sociĂ©tĂ©s mĂ©lanĂ©siennes, polynĂ©siennes e..
Comunidad, sociedad, cultura. Tres claves para comprender las identidades en conflicto
Conferencia dictada en el Royal Anthropological Institute, Londres. Huxley Memorial Lecture 2008. © CNRS Ăditions, Paris, 2009. TraducciĂłn: Carolina Ciordia. RevisiĂłn: MarĂa InĂ©s FernĂĄndez Ălvarez y MarĂa Josefina MartĂne
Figures du pouvoir, rapports de parenté et sexualité
Maurice Godelier, directeur dâĂ©tudes Mythes et rites associĂ©s Ă lâexercice du pouvoir Le sĂ©minaire a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă lâexploration de lâhypothĂšse qui avait servi de fil conducteur en 2005-2006, Ă savoir que les rapports sociaux, qui ont la capacitĂ© de rassembler un certain nombre de groupes humains et dâindividus en un tout qui forme une sociĂ©tĂ©, sont ce quâen Occident on appelle des rapports politico-religieux. Ă partir dâun certain nombre dâexemples de sociĂ©tĂ©s mĂ©lanĂ©siennes, polynĂ©siennes e..
Figures du pouvoir, rapports de parenté et sexualité
Maurice Godelier, directeur dâĂ©tudes Figures du pouvoir, rapports de parentĂ© et sexualitĂ©. Autour de la notion de souverainetĂ© Le sĂ©minaire a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă analyser plusieurs ensembles de donnĂ©es tirĂ©es de lâarchĂ©ologie ou de lâethnologie dans le but dâisoler les divers processus sociaux qui furent Ă lâorigine de la genĂšse de plusieurs formes dâĂtat. La conclusion gĂ©nĂ©rale de cette Ă©tude peut se rĂ©sumer de la façon suivante. Ă lâorigine de toutes les formes dâĂtats comparĂ©es les unes relevan..
Figures du pouvoir, rapports de parenté et sexualité
Maurice Godelier, directeur dâĂ©tudes Figures du pouvoir, rapports de parentĂ© et sexualitĂ©. Mythes et rites associĂ©s Ă lâexercice du pouvoir Le sĂ©minaire a Ă©tĂ© en partie consacrĂ© Ă la relecture et au commentaire des ouvrages de Max Weber concernant lâhindouisme, le bouddhisme et le judaĂŻsme antique. Ă partir de ce dernier ouvrage, une sĂ©rie de sĂ©minaires a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă lâanalyse de la naissance du monothĂ©isme juif. Ă partir des travaux de lâarchĂ©ologue IsraĂ«l Finkelstein et des ouvrages dâA..
Figures du pouvoir, rapports de parenté et le corps sexué
Maurice Godelier, directeur dâĂ©tudes Pouvoir, rites et parentĂ© Lâenseignement sâest dĂ©veloppĂ© le long de plusieurs thĂšmes. Le premier concernait la notion de « kin-based societies », de sociĂ©tĂ©s fondĂ©es sur la parentĂ©, qui est un axiome courant parmi les anthropologues et dĂ©signerait lâensemble des sociĂ©tĂ©s oĂč nâexistent ni castes, ni classes, ni Ătat. Du fait de ces absences, les anthropologues ont Ă©tĂ© portĂ©s Ă avancer lâidĂ©e que ces sociĂ©tĂ©s sont fondĂ©es sur des rapports de parentĂ© et sur l..
Sur la notion de civilisation
Peutâon faire un enseignement de civilisation sans interroger les acceptions du mot « civilisation » ? Yâaâtâil une « mĂ©thode » dâĂ©tude propre aux civilisationnistes et quelles approches utiliser pour aborder les faits et problĂšmes de civilisation ? Pour faire avancer le dĂ©bat que sousâtendent ces interrogations, nous avons demandĂ© Ă Maurice Godelier, anthropologue, Directeur dâEtudes Ă lâEcole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de nous donner son point de vue. Cet entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©..
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