132 research outputs found
Music and Song in Persia. The Art of Avaz, Richmond, Curzon, 1999, 360Â p., notations musicales, 12Â pl. de photos, glossaire, biblio.
Lâouvrage se compose de deux parties Ă peu prĂšs Ă©gales : un essai sur la musique vocale, suivi de nombreux appendices comprenant les traductions de poĂšmes, leur mĂštre et leur symbolique, des notations musicales, des tableaux synoptiques des modes, la description des instruments de musique, etc. Ces annexes complĂštent le chapitre de la premiĂšre partie donnant notamment la liste des sections du rĂ©pertoire (radÄ«f) et la transcription en latin de tous les poĂšmes dâun radÄ«f de chant. Cette premiĂšr..
AlpamyĆĄ (dostondan parÄalar). PrĂ©face de Tura Hoǧi Mirza, introduction de Fajzulla M. Karomatli, Tachkent, Sanâat ĆŸurnali tahririjati, 1999, 256 p.
Ces extraits de lâĂ©popĂ©e dâAlpamyĆĄ sont tirĂ©s de la tradition karakalpak oĂč de larges extraits en sont encore cantillĂ©s par un ou deux bardes (ĆŸirau) sâaccompagnant Ă la viĂšle monoxyle qobuz. La version transcrite est celle enregistrĂ©e par le fameux barde Qijos Qajratdinov (1903-1974) en 1965 Ă lâinitiative de M. Afzalov et K. Alimboeva. Ce barde dĂ©tenait huit variantes de ce rĂ©pertoire. Celle-ci est la meilleure, tant du point de vue du texte que de la mĂ©lodie. La notation musicale est due Ă ..
Theodore LEVIN : The Hundred Thousand Fools of God : Musical Travels in Central Asia (and Queens, New York)
Voici enfin le livre quâattendaient depuis des annĂ©es tous ceux qui ont commencĂ© Ă dĂ©couvrir les cultures musicales de lâAsie Centrale ou, du moins, de lâOuzbĂ©kistan et du Tadjikistan du Nord qui forment une entitĂ© culturelle distincte. Si les russophones pouvaient se rĂ©fĂ©rer aux publications soviĂ©tiques, innombrables mais difficile Ă trouver, les autres ne disposaient que de quelques articles de J. Spector et Mark Slobin (les pionniers), ou dâauteurs ouzbeks, publiant trop rarement en langue..
Lâautre oreille
« Dans le santÄâ, les soufis Ă©coutent un autre son qui vient du trĂŽne divin... Toi tu Ă©coutes la forme de la musique, mais eux, ils ont une autre oreille ! »MowlÄnÄ JalÄloddÄ«n RĆ«mÄ« Dans la culture islamique, la rĂ©flexion sur la musique est dominĂ©e par la question de son pouvoir sur le corps et lâĂąme. Ce pouvoir est au centre des discussions et des mythes, en particulier dans la pensĂ©e soufie. En dehors des ouvrages scientifiques, la plupart des traitĂ©s consacrĂ©s Ă la musique commencent dâun c..
Hand Made. Pour une anthropologie du geste musical
Les diverses modalitĂ©s du geste sont passĂ©es ici en revue dans le cadre des cultures de lâAsie intĂ©rieure : la posture ou position (le point immobile comme condition du mouvement), le toucher et ses secrets, le rapport au corps et la valeur sĂ©mantique du mouvement physique, la rĂ©duction des mouvements des cinq doigts Ă un systĂšme binaire de coups de plectre, la grammaire rythmique des luths Ă deux cordes, etc. De ce survol se dessinent quelques lignes de partage : au niveau conceptuel, entre instruments hĂ©tĂ©rogĂšnes et homogĂšnes, entre temps lisse et temps striĂ©, entre esthĂ©tique de lâasymĂ©trie et de la symĂ©trie, ainsi quâune esquisse de catĂ© gorisation : geste qui affecte le timbres, qui produit du flux, du rythme ou des formules rythmiques (engendrant la danse), geste expressif qui souligne la ligne mĂ©lodique, enfin geste autonome, hĂ©roĂŻque, acrobatique du barde Ă©pique, suggestif ou simplement chorĂ©graphique du joueur de luth. Les musiciens de tous horizons partagent les mĂȘmes dispositions physiques et les mĂȘmes prĂ©occupations techniques, comme le suggĂšrent de frĂ©quentes rĂ©fĂ©rences Ă la culture musicale de lâOccident. Toutefois, leurs choix esthĂ©tiques se traduisent par de profonds contrastes entre, par exemple, lâimage du corps durant la performance (statique ou dynamique), le contact avec lâinstrument (faisant corps avec soi, tenu Ă distance, en rapport de cavalier et de monture), les formes rythmiques (issues directement du geste) et le sens du temps qui en dĂ©coule, la technique de jeu, lâagencement de lâinstrument, etc. Au terme dâune Ă©tude comparative couvrant les pratiques musicales de ce quâon appelle lâAsie intĂ©rieure, on dĂ©gage clairement deux modĂšles bien distincts susceptibles dâĂȘtre affinĂ©s par les donnĂ©es de lâanthropologie culturelle : nomade et turcique dâun cĂŽtĂ©, sĂ©dentaire et iranien de lâautre
Tradition musicale, identité et nationalisme en Asie centrale
La musique est un puissant marqueur identitaire, notamment dans les nouveaux Ătats dâAsie centrale. Les empereurs chinois marquaient leur accĂšs au trĂŽne par un changement de diapason, Ă une Ă©poque oĂč les Pythagoriciens considĂ©raient que les changements affectant les modes avaient nĂ©cessairement des rĂ©percussions sur les lois de lâĂtat. Cet article examine les pratiques musicales collectives instrumentalisĂ©es par le pouvoir dans le but dâexalter un sentiment dâappartenance nationale en absorbant les particularismes rĂ©gionaux et en promouvant la patrimonialisation selon des stratĂ©gies habiles.Music is a powerful identity marker, especially in the new Central Asian states. The Chinese emperors celebrated their access to the throne by a general change of pitches at a time when the Pythagoreans were convinced that modifying the modes would necessarily have an impact on the laws of the state. This article examines how governments use collective musical practices in order to exalt a sense of national allegiance in absorbing regional idiosyncrasy and promoting the patrimony process according to clever strategies
Conservation et transmission dans les traditions musicales du Moyen-Orient
La conservation du patrimoine musical est sans doute le point le plus vulnĂ©rable des cultures traditionnelles : une mĂ©lodie oubliĂ©e ou abandonnĂ©e ne peut ĂȘtre redĂ©couverte ou restaurĂ©e, elle rejoint le silence Ă jamais. Depuis sa fondation il y a prĂšs dâun siĂšcle, la musicologie comparĂ©e a Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă ce problĂšme ; on aurait tort cependant de croire quâil sâagit lĂ dâun mal du siĂšcle engendrĂ© par la modernitĂ© ou le choc de la rencontre avec lâOccident. Un rapide coup dâĆil sur les musiqu..
AlpamyĆĄ (dostondan parÄalar). PrĂ©face de Tura Hoǧi Mirza, introduction de Fajzulla M. Karomatli, Tachkent, Sanâat ĆŸurnali tahririjati, 1999, 256 p.
Ces extraits de lâĂ©popĂ©e dâAlpamyĆĄ sont tirĂ©s de la tradition karakalpak oĂč de larges extraits en sont encore cantillĂ©s par un ou deux bardes (ĆŸirau) sâaccompagnant Ă la viĂšle monoxyle qobuz. La version transcrite est celle enregistrĂ©e par le fameux barde Qijos Qajratdinov (1903-1974) en 1965 Ă lâinitiative de M. Afzalov et K. Alimboeva. Ce barde dĂ©tenait huit variantes de ce rĂ©pertoire. Celle-ci est la meilleure, tant du point de vue du texte que de la mĂ©lodie. La notation musicale est due Ă ..
John BAILY. Music of Afghanistan. Professional Musicians in the City of Herat
Cette monographie achĂšve le tableau gĂ©nĂ©ral de la musique dâAfghanistan dont deux autres ouvrages (Slobin 1976, Sakata 1983) avaient dĂ©jĂ brossĂ© certaines parties. En dehors de ces derniers, les sources Ă©crites sont rares et pour lâessentiel, John Baily prĂ©sente des matĂ©riaux de premiĂšre main, recueillis au cours de plusieurs sĂ©jours Ă HerĂąt, dans les annĂ©es 1970, durant lesquels lâauteur sâest profondĂ©ment immergĂ© dans la culture afghane. Cet accord personnel entre le chercheur et son terrai..
Lâautre oreille
« Dans le santÄâ, les soufis Ă©coutent un autre son qui vient du trĂŽne divin... Toi tu Ă©coutes la forme de la musique, mais eux, ils ont une autre oreille ! »MowlÄnÄ JalÄloddÄ«n RĆ«mÄ« Dans la culture islamique, la rĂ©flexion sur la musique est dominĂ©e par la question de son pouvoir sur le corps et lâĂąme. Ce pouvoir est au centre des discussions et des mythes, en particulier dans la pensĂ©e soufie. En dehors des ouvrages scientifiques, la plupart des traitĂ©s consacrĂ©s Ă la musique commencent dâun c..
- âŠ