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    Influence d'une coupe forestière et du reboisement sur le fonctionnement hydrologique du bassin versant de la Latte (Mont-Lozère, France)

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    16 pages, 14 figures, 10 photographiesNational audienceUne étude précédente (C. MARTIN et al., 2003) avait conclu que la coupe des épicéas réalisée en 1987-89 sur 80 % de la surface du bassin versant de la Latte, avait provoqué un accroissement des écoulements annuels, en lien avec une augmentation des débits de moyennes et basses eaux, tout particulièrement en étiage. Les données acquises à la suite de ce travail ne confirment pas les premiers résultats. En effet les doubles cumuls comparant les écoulements du bassin de la Latte, soit aux précipitations sur le bassin versant, soit aux écoulements d'un bassin versant voisin, celui des Cloutasses, ne mettent pas clairement en évidence l'effet attendu de la revégétalisation et de la reforestation du bassin de la Latte. Ainsi faut-il s'interroger, d'une part, sur la réalité de l'impact de la coupe et, d'autre part, sur la fiabilité de l'approche hydrologique pour aborder la question du rôle de la forêt sur le fonctionnement hydrique des sols

    Fonctionnement hydrochimique des bassins versants expérimentaux du Mont-Lozère (France) et conséquences d'une coupe forestière

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    7 tableaux ; 4 figuresInternational audienceLes travaux de reboisement engagés dès la fin du XIXème siècle dans le haut bassin granitique du Tarn ont modifié les paysages et stabilisé les versants. Le passage d'une pelouse d'altitude broutée à des plantations d'épicéas a entraîné une modification des cycles biogéochimiques et donc une modification de la composition chimique des eaux. Les bilans hydrochimiques établis pour trois bassins versants couverts d'une pessière, d'une pelouse et d'une hêtraie non aménagée, mettent en évidence les différences de fonctionnement de ces milieux. La coupe à blanc des épicéas permet de préciser les pertes supplémentaires en produits dissous induites par cette perturbation. Enfin, les conséquences d'une exploitation du milieu en pessière ou en hêtraie sont interprétées en fonction des perspectives d'évolution de la fertilité des sols

    Saturation des sols et genèse des crues sur le bassin versant de la Latte (Mont-Lozère)

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    10 pages, 1 tableau, 5 figures, 4 photographies.National audienceDe 2001 à 2003, le dispositif de mesure du bassin versant de la Latte (0,195 km2), instrumenté depuis 1981, a été complété par un limnigraphe sur un drain intermittent et par trois piézographes. Les données acquises lors de plusieurs épisodes permettent de discuter l'hypothèse de la genèse des crues de type cévenol par l'extension vers le bas de zones actives apparaissant en haut de versant, où les sols sont les plus minces. Dans le cas du bassin de la Latte, cette hypothèse n'est pas vérifiée

    Les crues de type cévenol sur le versant sud du Mont-Lozère

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    L'analyse d'épisodes hydrologiques permet de préciser les conditions de genèse des crues sur les bassins versants granitiques du Mont­Lozère. Dans ce secteur qui reçoit des pluies très abondantes (2000 mm/an en moyenne), mais où les sols sont très perméables, les crues les plus violentes se produisent lors d'épisodes particulièrement pluvieux – de type cévenol – qui provoquent le débordement des nappes. Sauf conditions exceptionnelles, l'intensité de la pluie joue sur le débit de pointe de crue, mais pas sur le déclenchement de la montée de crue. Les crues se développent après la remontée des nappes aquifères et l'établissement de connexions entre celles­ci et le réseau hydrographique. La saturation du bassin versant garde cependant un caractère hétérogène

    Influence d'une tourbière de moyenne montagne sur les écoulements : le cas de la tourbière des Sagnes sur le Mont-Lozère

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    2 tableaux ; 11 figuresNational audienceTrois années de suivis hydrologiques sur deux cours d'eau du secteur des Sagnes, sur le Mont-Lozère, mettent en évidence le rôle d'une grande tourbière de fond de dépression (plus de 0,5 km2) dans le fonctionnement hydrologique du bassin versant du Peschio (2,39 km2), par comparaison avec les mesures sur le bassin du Samouse (1,38 km2), référence sans tourbière de ce type. La présence de la tourbière des Sagnes produit les effets suivants : 1 / Les crues les plus fortes sont atténuées par lamination ; 2 / Les débits de crue journaliers sont accrus en période de basses eaux ; 3 / Les temps de réponse sont allongés ; 4 / Les écoulements en basses eaux sont diminués, ce qui indique que la tourbière des Sagnes n'est pas un facteur favorable au soutien des débits d'étiage

    Etude des mécanismes de l'écoulement sur un bassin forestier du Mont-Lozère pendant la période de recharge post-estivale

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    3 tableaux ; 9 figuresLes processus de formation des crues ont été étudiés sur un petit bassin versant forestier des Cévennes granitiques à l'aide du traçage chimique et isotopique des eaux. L'étude s'est déroulée pendant l'automne 1996 qui a vu se succéder trois crues d'ampleurs différentes. La reprise de l'écoulement après l'étiage estival est une période opportune pour mettre en évidence l'impact de l'état hydrique des sols sur la réponse du bassin. Un schéma dynamique du comportement hydrologique du bassin est obtenu. L'utilisation conjointe de plusieurs traceurs a révélé la rapidité du transfert de l'eau du versant jusqu'à l'exutoire, ainsi que la prédominance dans l'écoulement d'une eau à faible temps de résidence (épisode pluvieux et pluies précédentes). En conformité avec la forte conductivité hydraulique des sols, l'écoulement de sub-surface est reconnu comme l'un des processus dominant dans la formation des crues. La décomposition des hydrogrammes a montré que l'eau préexistante était la composante principale du débit. Cependant l'augmentation avec le temps de la participation de l'épisode pluvieux souligne le rôle croissant de l'humidification des sols sur la célérité du transfert de l'eau et sur l'expansion des zones contributives. Ainsi le volume écoulé au cours de la dernière crue (13 au 15 octobre) provient pour un tiers de l'épisode pluvieux et pour 50 % de la première pluie de l'automne (19 septembre). Les zones contributives ont atteint 14 % de la surface totale du bassin. Une simulation du comportement isotopique de l'eau dans l'écoulement de sub-surface a été entreprise à l'échelle de la parcelle. Les résultats indiquent que cette eau est marquée par un mélange des fractions successives de l'épisode pluvieux, sans influence d'une eau préexistante potentiellement stockée dans les horizons de surface. Pour cette période de reprise automnale, le fonctionnement du bassin peut être décrit par un système à deux réservoirs, chacun d'eux étant géochimiquement distinct. Le réservoir superficiel reçoit l'épisode pluvieux et s'écoule latéralement et verticalement vers un réservoir sous-jacent contenant l'eau préexistante formée par les pluies précédentes. La contribution d'une eau profonde à long temps de résidence est absente ou négligeable

    Réflexion sur le rôle hydrologique des aménagements anciens des versants et des talwegs : l'exemple des Cévennes

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    3 tableaux ; 6 figures ; 2 photographies. Une version très proche de cet article a été publiée dans les Actes de les jornades sobre terrasses i prevencio de riscos naturals (Majorque, 2006), 2007, p. 141-148.National audienceLes anciennes terrasses de culture, aujourd'hui colonisées par la forêt, n'ont plus de rôle hydrologique notable. Les nombreux ouvrages qui barrent les talwegs (tancats), construits pour lutter contre l'érosion, sont susceptibles de réguler les débits d'étiage. Mais, sans coupe de la ripisylve, leur impact apparaît essentiellement négatif

    Fonctionnement hydrologique d'une tourbière drainée: la plaine de la Sénégrière (Lozère)

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    6 tableaux ; 18 figures ; 3 photosNational audienceLa tourbière de fond de dépression de la Plaine de la Sénégrière a subi des travaux de drainage en 1976, afin d'en améliorer la gestion pastorale (bovins). Le Parc national des Cévennes a entrepris de la réhabiliter à partir de 2002 en posant des barrages-seuils sur les drains. Cette opération s'est accompagnée d'une étude hydrologique (piézomètres, piézographes, limnigraphe). L'effet des barrages-seuils sur le niveau des nappes dans la tourbière apparaît très faible ; la réhabilitation de la tourbière demandera donc beaucoup de temps. Sur le plan hydrologique, la comparaison des débits à l'exutoire de la tourbière avec ceux d'un bassin versant voisin sans tourbière montre que la tourbière drainée réagit très vite et violemment aux précipitations, et qu'elle apporte un soutien efficace aux débits d'étiage. Son comportement diffère donc de celui d'une autre tourbière du même type, mais non drainée, celle des Sagnes, étudiée précédemment sur le Mont-Lozère. Enfin, il s'avère que les débits de pointe des fortes crues suivent la saturation totale des matériaux tourbeux

    Le fonctionnement hydrologique des petits bassins versants granitiques du Mont-Lozère : influence du couvert végétal sur les crues et les étiages

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    4 tableaux, 32 figuresL'article dresse la synthèse des observations hydrologiques réalisées sur trois petits bassins granitiques, situés entre 1100 et 1500 m d'altitude, qui sont suivis depuis 1981 sur le Bassin Versant de Recherche et Expérimental (BVRE) du Mont­Lozère. Les recherches ont porté sur des bassins couverts de hêtres (Sapine : 0,54 km2), d'épicéas (Latte : 0,195 km2) ou d'une pelouse pâturée (Cloutasses : 0,81 km2). Le climat présente des caractères méditerranéens, mais il subit des influences montagnardes : précipitations annuelles moyennes voisines de 2000 mm ; température moyenne de l'ordre de 7 °C à 1300 m d'altitude ; chutes de neige représentant chaque année entre 10 et 40 % des précipitations totales. Entre 1987 et 1989, le bassin de la Latte a fait l'objet d'une coupe à blanc des épicéas. Cette perturbation a permis d'étudier le rôle de la forêt sur les écoulements. La démarche repose en partie sur la comparaison des lames d'eau écoulées journalières du bassin de la Latte avec celles des deux autres bassins, en distinguant la période avant la coupe, la période immédiatement après la coupe, et une période après revégétalisation du bassin versant (lande à genêt au sein de laquelle les résineux plantés en 1989 gardent un développement modeste). La coupe des épicéas a provoqué un accroissement des écoulements que l'on peut estimer à 5,5 % (comparaison avec la Sapine) ou à 9,8 % (comparaison avec les Cloutasses) sur la période juillet 1987 ­ juin 2002. En dépit de la mise à nu des sols, les écoulements de crue n'ont pas subi d'augmentation perceptible, car la perméabilité des sols est suffisamment forte pour gêner le développement d'un ruissellement superficiel généralisé sur les versants. Celui-ci ne peut se déclencher que pour des pluies extrêmement abondantes pendant lesquelles l'interception d'eau par le couvert végétal ne peut jouer qu'un rôle relativement modeste. En ce qui concerne les écoulements journaliers moyennement abondants et faibles, les résultats obtenus se révèlent contradictoires : augmentation sensible (12 %) d'après la comparaison avec le bassin des Cloutasses, mais aucune modification d'après la comparaison avec le bassin de la Sapine. Enfin, le développement de la végétation arbustive ne semble pas avoir réduit l'impact de la coupe tel qu'il est perçu à travers la comparaison avec le bassin des Cloutasses, mais ce dernier est lui­même partiellement envahi par une lande à genêt

    Les Ă©tiages dans le bassin versant du Gardon de Saint-Jean (commune de Peyrolles, Gard)

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    46 pagesCe rapport fait le point sur les suivis hydrologiques menés depuis 2003 dans la Vallée Obscure, et tout particulièrement ceux concernant les étiages. Depuis 2009, aux 5 stations stations hydrométriques initiales (pour des bassins de 0,27 à 3,93 km2 sur granite et gneiss), ont été ajoutées une station à une source et une autre sur le Gardon de Saint-Jean (bassin de 138 km2). La représentativité des mesures effectuées est discutées à partir de la chronique pluviométrique de la station météorologique de Saint-Jean-du-Gard (1888-2010)
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