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    Ecologie et biologie de l'émissole lisse Mustelus mustelus (Linné, 1758) sur les côtes de Mauritanie

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    Les eaux océaniques mauritaniennes sont au carrefour d'eaux froides et salées provenant du Nord, et d'autres chaudes et moins salées du Sud. L'interaction de ces eaux est à l'origine d'un régime hydrologique à 4 saisons: une saison froide de janvier à mai, une saison de transition froide-chaude de juin à juillet, une saison chaude d'août à octobre et enfin une saison de transition chaude froide de novembre à décembre. La présente étude met en relation ces variations hydrologiques saisonnières, la distribution et la biologie de Mustelus mustelus. La distribution spatiale et temporelle de M. mustelus sur le plateau continental mauritanien a été suivie en analysant les données récoltées au cours de 20 campagnes de prospections scientifiques, 13 hauturières et 7 côtières, réparties sur les 4 saisons hydrologiques qui caractérisent cette zone géographique. La population d'émissoles est concentrée au Nord du Cap Timiris. L'espèce ne semble pas effectuer de migration latitudinale, mais un déplacement côte - large et inversement a été mis en évidence. Durant la saison froide, cette espèce à affinité tropicale est repoussée vers la côte, dans la Baie du Lévrier et le Nord Est du Banc d'Arguin par les basses températures venant du Nord qui persistent sur le plateau continental mauritanien de janvier à mai. Ce sont surtout les mâles matures qui rejoignent alors, pour l'accouplement, les femelles, de distribution plus côtière. Entre juin et octobre, avec le réchauffement des eaux, les mâles commencent à se déplacer vers des eaux plus profondes. Mais dès le début du refroidissement, un nouveau mouvement vers la côte s'amorce. Un échantillonnage mensuel des débarquements de la Pêche Artisanale a permis de collecter, en 2 ans, 2510 séries de données individuelles exploitées pour les études de l'alimentation, de la reproduction et de la croissance. L'étude des contenus stomacaux n'a pas montré de différence significative entre les femelles et les mâles, l'analyse a été faite sans distinction des sexes. Le nombre d'estomacs vides est de 10,3 % des estomacs examinés. La distribution Nord de M. mustelus pourrait être liée à l'abondance des principales proies de l'espèce, les bernard-l'hermites (Anomoures). En effet, ces proies qui seraient abondantes dans sa zone de répartition sont dominantes aussi bien en termes de nombre que de poids et d'occurrence dans les contenus des estomacs examinés. Les proies secondaires sont des Poissons, des Mollusques et des Annélides. Ainsi, l'émissole serait une espèce opportuniste qui se nourrit principalement de proies les plus vulnérables et accessoirement de proies de capture plus difficiles. L'étude du régime alimentaire chez l'émissole lisse en Mauritanie témoigne d'un comportement en rapport étroit avec le fond. La distribution différentielle des deux sexes influence le sex ratio qui est en faveur des femelles dans la zone côtière et des mâles dans la zone hauturière. La taille de première maturité sexuelle de M. mustelus en Mauritanie est de 67 cm pour les mâles et 72 cm pour les femelles. Chez les femelles, l'activité vitellogénique est continue et dure toute l'année chez les femelles matures (y compris gestantes) sauf en période de fécondation, période pendant laquelle elle est arrêtée. Le nombre d'ovocytes vitellogèniques de grand diamètre (supérieur ou égal à 10 mm) atteint un maximum en mai dans l'unique ovaire droit présent chez les émissoles lisses. La chute de leur nombre dans l'ovaire en juin et juillet annonce l'ovulation. Les mâles s'accouplent avec les femelles entre janvier et mai; les spermatozoïdes sont alors stockés dans le tiers inférieur des glandes nidamentaires jusqu'à la période de fécondation (juillet-août). L'organogenèse dure jusqu'aux mois d'octobre novembre; elle aboutit alors à des embryons qui ressemblent morphologiquement aux adultes, au-delà de ces mois, le développement embryonnaire se limite à une augmentation de taille et de poids. Les embryons sortent de leurs capsules, les réserves vitellines se résorbent et sont remplacées par le placenta. Chez les femelles, la durée de la gestation est de 7 à 10 mois. Les femelles commencent à mettre bas à partir de février, la parturition se poursuit jusqu'en juin, mois pendant lequel les rares femelles encore gestantes mettent bas. A la naissance les juvéniles ont des tailles comprises entre 240 et 320 mm. La fécondité utérine maximale observée au cours de cette étude est 13 embryons; la moyenne est de 4 embryons par portée. Les bandes de croissances observées dans des coupes de vertèbres de femelles de 45 à 99 cm et de mâles de 50 à 85 cm de longueur totale ont été utilisées pour l'estimation de l'âge des poissons. Les données d'âge et de longueur ont permis d'établir les équations de croissances selon les modèles de Von Bertalanffy et de Holden. Ces modèles conduisant à des résultats différents; celui de Von Bertalanffy a été retenu en raison de sa flexibilité qui rend son application plus courante dans les pêcheries. Les paramètres de ce modèle sont, pour les femelles K=0,21, L=113,4 et t0=-2,03, pour les mâles K=0,26; L=91,3 et t0= -2,43. Les femelles ont donc des croissances plus rapides que les mâles et les âges à la première maturité sexuelle sont de 2,6 ans pour les mâles et de 2,8 pour les femellesBREST-BU Droit-Sciences-Sports (290192103) / SudocPLOUZANE-Bibl.La Pérouse (290195209) / SudocSudocFranceF

    Cinétique de l'ovogenèse et stratégie de ponte chez la limande,

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    Pour décrire la cinétique de l'ovogenèse et la stratégie de ponte chez la limande, Limanda limanda (L., 1758) les ovaires de 74 femelles capturées en baie de Douarnenez et en baie de Seine en 1990 et 1991 ont fait l'objet de prélèvements. Une échelle de développement ovocytaire en six stades a été utilisée pour classer les ovocytes. L'apparition d'alvéoles corticaux à la périphérie du cytoplasme est le premier signe de la vitellogenèse. Ils sont visibles dans les ovocytes dont le diamètre est de 120 μm, taille limite à utiliser lors d'études de la fécondité. Chez les femelles à ponte précoce un hiatus existe avant les pontes entre les ovocytes prévitellogéniques et vitellogéniques. Ceci permet de classer la limande parmi les espèces à fécondité déterminée. Chez ces femelles l'intensité de l'atrésie est faible et leur fécondité annuelle est proche de la fécondité potentielle. Par contre chez les femelles à ponte tardive tous les ovocytes vitellogéniques ne parviendront pas à maturité et ceux non encore émis à la fin du printemps dégénèreront

    Détermination du coefficient de corrélation entre antennes pour caméra sans fil HD dans un contexte MIMO

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    International audienceCette communication présente létude de la mise enplace dun système MIMO 4*4 sur une caméra hautedéfinition, pour la transmission dimages en mobilité. Le contexte dintégration implique une proximité entre les différentes antennes, ce qui a pour effet de générer des perturbations nuisibles au bon fonctionnement du système. On se focalise ici sur létude de la corrélation entre antennes et la possibilité de réduire cette dernière en sappuyant sur des techniques de diversité spatiale et de polarisation. La solution finale est validée en calculant le coefficient de corrélation entre antennes pour chaque solution antennaire et pour différents scénarios

    Silicon photonics phase and intensity modulators for flat frequency comb generation

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    International audienceFlat electro-optical frequency combs play an important role in a wide range of applications, such as metrology, spectroscopy, or microwave photonics. As a key technology for the integration of optical circuits, silicon photonics could benefit from on-chip, tunable, flat frequency comb generators. In this article, two different architectures based on silicon modulators are studied for this purpose. They rely on a time to frequency conversion principle to shape the comb envelope. Using a numerical model of the silicon traveling-wave phase modulators, their driving schemes are optimized before their performances are simulated and compared. A total of nine lines could be obtained within a 2 dB flatness, with a line-spacing ranging from 0.1 to 7 GHz. Since this tunability is a major asset of electro-optical frequency combs, the effect of segmenting the phase modulators is finally investigated, showing that the flat lines spacing could be extended up to 39 GHz by this method

    High-speed silicon photonic electro-optic Kerr modulation

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    International audienceSilicon-based electro-optic modulators contribute to easing the integration of high-speed and low-power consumption circuits for classical optical communications and data computations. Beyond the plasma dispersion modulation, an alternative solution in silicon is to exploit the DC Kerr effect, which generates an equivalent linear electro-optical effect enabled by applying a large DC electric field. Although some theoretical and experimental studies have shown its existence in silicon, limited contributions relative to plasma dispersion have been achieved in high-speed modulation so far. This paper presents high-speed optical modulation based on the DC Kerr effect in silicon PIN waveguides. The contributions of both plasma dispersion and Kerr effects have been analyzed in different waveguide configurations, and we demonstrated that the Kerr induced modulation is dominant when a high external DC electric field is applied in PIN waveguides. High-speed optical modulation response is analyzed, and eye diagrams up to 80 Gbit/s in NRZ format are obtained under a d.c. voltage of 30 V. This work paves the way to exploit the Kerr effect to generate high-speed Pockels-like optical modulation
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