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    Le problème de l’allure dans les charges de cavalerie du XVIe au XVIIIe siècle

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    La charge de cavalerie constitue sans doute un angle d’étude essentiel pour envisager l’emploi du cheval dans le cadre militaire à l’époque Moderne. Or l’allure est un des principes fondamentaux de la charge. Parce qu’il s’agit tout d’abord d’un facteur qui intervient pour une part importante dans le succès ou l’échec. Parce qu’elle est d’autre part déterminée par des éléments complexes et multiples, extérieurs à la simple capacité physique des chevaux. L’entraînement des hommes et des montures, le poids des armes défensives, le choix des armes à feu ou des armes blanches sont autant d’éléments qui expliquent que les cuirassiers du début de la guerre de Trente Ans allaient au trot et que les cavaliers de Charles XII chargeaient au galop. Au-delà de la simple estimation de la vitesse, l’analyse des mécanismes qui déterminent le choix de l’allure et expliquent la préférence pour l’une ou l’autre à un moment donné permet de mieux comprendre le déroulement des charges de cavalerie.‘Riding hell for leather’: the problem of speed in the cavalry charges from the 16thCentury to 18th. The cavalry charge constitutes, without a doubt, an essential aspect that needs to be studied in considering the military uses of horses in the modern era. Speed is one of the fundamental principles of any charge. It is important because, for one thing, it plays a vital part in determining whether the outcome will be a success or a failure. And for another thing, the speed of the charge is a function of a multiplicity of complex elements above the simple physical capacity of the horses involved. The training of the men and their mounts, the weight of the defensive protection they were wearing, the choice to be made between firearms or the sabre feature among the elements that explain why the cuirassiers at the beginning of the Thirty Years War advanced at the trot whereas the horsemen of Charles XII charged at the gallop. Beyond the simple estimation of speed, the analysis of the mechanisms that decided the choice of speeds and which explain the preference for one or another at a given moment enables us to gain a better historical understanding of how cavalry charges unfolded

    La Maison du Roi sous Louis XIV, une troupe d’élite

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    Louis IV, dont le règne et la conception même de la souveraineté furent si marqués par la guerre, aurait-il pu ne pas accorder à la cavalerie de sa Maison militaire une place éminente au sein de son armée ? Ces unités anciennes, que le roi a regroupé en un corps autonome, brillent bien sûr à la cour, mais qu’en est-il de leur rôle effectif sur les champs de bataille ? Pour envisager une réponse exhaustive à cette question, il faudrait tout d’abord étudier la Maison du Roi d’un point de vue organique, à la recherche des éléments intrinsèques – dont la volonté royale n’est pas le moindre – qui font une troupe d’élite. C’est ce que nous tenterons d’analyser dans le présent article en nous attachant d’abord aux éléments extérieurs et matériels (équipements, armement, organisation en escadron) puis à ceux qui déterminent véritablement la capacité au combat d’une troupe : la discipline, la formation et l’exercice.The house of the king under Louis fourteenth a crack regiment.Louis XIV’s reigns, and his overall conception of sovereigty, were heavily marked by the waging of war. How could Louis not, therefore, have accorded a place of distinction within the Royal army to the cavalry of his military household? The ancient units of the military household stood out at court, to be sure; but can one say the same of their practical role on the battlefield? To answer the question comprehensively, a study of the monarch’s household from the standpoint of its organic composition would be required. It is essential to identify the elements intrinsic to the household – not the least important being the will of the king – that generated an elite body of troops. This article attempts such an analysis, paying attention first to the external and material constituent elements (equipment, weapons, organisation into squadrons), and then to those factors that decisively shape the fighting capacity of a military unit: discipline, recruitment, and training

    La Maison du Roi sous Louis XIV, une troupe d’élite

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    Louis IV, dont le règne et la conception même de la souveraineté furent si marqués par la guerre, aurait-il pu ne pas accorder à la cavalerie de sa Maison militaire une place éminente au sein de son armée ? Ces unités anciennes, que le roi a regroupé en un corps autonome, brillent bien sûr à la cour, mais qu’en est-il de leur rôle effectif sur les champs de bataille ? Pour envisager une réponse exhaustive à cette question, il faudrait tout d’abord étudier la Maison du Roi d’un point de vue organique, à la recherche des éléments intrinsèques – dont la volonté royale n’est pas le moindre – qui font une troupe d’élite. C’est ce que nous tenterons d’analyser dans le présent article en nous attachant d’abord aux éléments extérieurs et matériels (équipements, armement, organisation en escadron) puis à ceux qui déterminent véritablement la capacité au combat d’une troupe : la discipline, la formation et l’exercice.The house of the king under Louis fourteenth a crack regiment.Louis XIV’s reigns, and his overall conception of sovereigty, were heavily marked by the waging of war. How could Louis not, therefore, have accorded a place of distinction within the Royal army to the cavalry of his military household? The ancient units of the military household stood out at court, to be sure; but can one say the same of their practical role on the battlefield? To answer the question comprehensively, a study of the monarch’s household from the standpoint of its organic composition would be required. It is essential to identify the elements intrinsic to the household – not the least important being the will of the king – that generated an elite body of troops. This article attempts such an analysis, paying attention first to the external and material constituent elements (equipment, weapons, organisation into squadrons), and then to those factors that decisively shape the fighting capacity of a military unit: discipline, recruitment, and training

    La Maison du Roi sous Louis XIV, une troupe d’élite. Étude tactique

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    La Maison du roi constitue le corps le plus prestigieux de l’armée royale. Mais c’est aussi une troupe d’élite, redoutée sur tous les champs de bataille. Sa supériorité tactique trouve son origine dans la singularité de sa doctrine de combat. Beaucoup plus manœuvrière que les régiments ordinaires, elle s’en distingue également par sa conduite de la charge : choix de l’arme blanche, adoption d’une allure élevée et recherche du choc. Les qualités de cette troupe expliquent que Louis XIV ait voulut en faire l’instrument privilégié de sa gloire. Dans les grandes batailles ou dans les combats, la Maison est systématiquement engagée à la pointe du dispositif tactique. Cette doctrine d’emploi résolument offensive et audacieuse se paie cependant parfois au prix fort.The Royal Household under Louis XIV, a troop of elite. Tactical Study.The Royal Household is the most prestigious unit of the royal army. But it is also a troop of the elite, feared on all battlefields. Its tactical superiority stems from the singularity of its combat doctrine.  More maneuverable than regular regiments, it is also distinguished by the conduct of its charge: the choice of bladed weapons, the use of a quick gait, and the pursuit of shock. The qualities of this group explain why Louis XIV wanted to make it the privileged instrument of his glory. In large battles or combat, the [Royal] Household was systematically engaged at the point of the tactical formation. This doctrine of resolutely aggressive and bold employment, however, sometimes cost a high price

    La Maison du Roi sous Louis XIV, une troupe d’élite. Étude tactique

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    La Maison du roi constitue le corps le plus prestigieux de l’armée royale. Mais c’est aussi une troupe d’élite, redoutée sur tous les champs de bataille. Sa supériorité tactique trouve son origine dans la singularité de sa doctrine de combat. Beaucoup plus manœuvrière que les régiments ordinaires, elle s’en distingue également par sa conduite de la charge : choix de l’arme blanche, adoption d’une allure élevée et recherche du choc. Les qualités de cette troupe expliquent que Louis XIV ait voulut en faire l’instrument privilégié de sa gloire. Dans les grandes batailles ou dans les combats, la Maison est systématiquement engagée à la pointe du dispositif tactique. Cette doctrine d’emploi résolument offensive et audacieuse se paie cependant parfois au prix fort.The Royal Household under Louis XIV, a troop of elite. Tactical Study.The Royal Household is the most prestigious unit of the royal army. But it is also a troop of the elite, feared on all battlefields. Its tactical superiority stems from the singularity of its combat doctrine.  More maneuverable than regular regiments, it is also distinguished by the conduct of its charge: the choice of bladed weapons, the use of a quick gait, and the pursuit of shock. The qualities of this group explain why Louis XIV wanted to make it the privileged instrument of his glory. In large battles or combat, the [Royal] Household was systematically engaged at the point of the tactical formation. This doctrine of resolutely aggressive and bold employment, however, sometimes cost a high price

    Réconcilier le « technique » et « l’affectif » : la charge de cavalerie au XVIIIe siècle

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    Par ses recherches propres et celles qu’il a dirigées, le professeur Bois a largement contribué au rayonnement de l’histoire militaire, histoire pensée comme une analyse des armées, des institutions et des hommes qui les animent, de leurs rapports avec la société qui les produit. Il a notamment participé à la renaissance de l’histoire bataille, autrefois disqualifiée par les Annales. Attaché à mettre en exergue les structures révélées par l’histoire bataille, il fait aussi une large part à l’..

    : New palaeoenvironmental data from southern France at ca. 30000 14C yr BP: The case of the Marie cave (Hérault)

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    Abridged English version includedInternational audienceThe Marie cave, discovered to the north of Montpellier, Hérault (France), has yielded a fauna of 28 vertebrates, out of which 23 are small to large mammals, notably Mammuthus primigenius . The few discovered artefacts have been attributed to the Upper Palaeolithic, which is in agreement with the two radiocarbon dates (31450 14C yr BP for the low level, and 28680 14C yr BP near the caveʼs entrance). The palynological study shows the existence (i ) of a wooded steppe on the plateau, and (ii ) of a riverine forest with alders in the valleys, associated with Mediterranean taxa. These data confirm the presence in Languedoc of Mediterranean species around 30000yr BP, which qualifies the hypothesis of exclusively Spanish and Italian refuges during glacial periods.La grotte Marie, découverte au nord de Montpellier (Hérault), a livré une faune de 28 vertébrés, dont 23 mammifères de petite à très grande taille, notamment Mammuthus primigenius . Les quelques artefacts découverts ont été attribués au Paléolithique supérieur, ce qui est en accord avec les deux datations 14C (31450 ans BP pour le niveau bas et 28680 ans BP près de l'entrée de la grotte). L'étude palynologique montre l'existence (i ) d'une steppe arborée sur le plateau et (ii ) d'une ripisylve à aulnes dans les vallées, associée à des taxons méditerranéens. Ces données confirment la présence en Languedoc d'espèces méditerranéennes autour de 30000 ans BP, ce qui module l'hypothèse de refuges exclusivement espagnols et italiens durant les périodes glaciaires
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