3 research outputs found

    Non traumatic cataract dislocation: when to seek an etiology?

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    A 27 years old woman without medical or surgical records, consults for a bilateral low vision since her childhood, the exam found a visual acuity of 3/10 on the right and left eye. The slit lamp exam found a bilateral cataract. After a dilatation with tropicamid; we discovered a superior-temporal lens dislocation in both eyes. The three major etiologies of non traumatic lens dislocation with or without a cataract are: Marfan syndrome, Weill Marchesani syndrome and Homocystinury. The Marfan syndrome is the most frequent and represents 40% of all congenital lens dislocation. It's a general disease that affects the metabolism of the collagen of all the body that is weak. This can manifest with lens dislocation in young patient generally in superior and temporal side due of the weakness of the zonula that brokes .It can be accompanied with physical abnormalities like tallness; hail members and ligamentar over laxity. Cardiovascular associated abnormalities like aortal aneurysm represents the major danger of this disease because it can evolve to an aortic dissection of and lead to sudden death. In our case, the length of our patient was 172 cm. The cardiovascular exam didn't show any abnormalities. The patient went under surgery and benefit from a phacophagia of both cataracts

    Rougeur oculaire: penser à la rosacée

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    Patiente est âgée de 50 ans sans antécédents particulier qui consulte pour rougeur oculaire + baisse de l'acuité visuelle inaugurale sans douleur oculaire. L'examen retrouve en OD une meïbomite, une rougeur oculaire conjonctivale, une opacité cornéenne proche du limbe avec un appel vasculaire cornéen, une infiltration limbique collectée, une kératite ponctuée superficielle. L'examen cutané du visage retrouve une légère éruption vésiculopustuleuse (flèche noir) prenant la partie supérieure de l'hémiface droite et le nez. Trois diagnostiques on été évoqué: rosacée, zona et abcès cornéen. La patiente a été mise sous Cyclines oral associé à l'azythromycine, relayé par une corticothérapie. Devant la réponse positive au traitement, la diagnostic de rosacée oculaire a été retenue. La rosacée est une infection chronique d'étiologie mal connu qui peut prêter à tort avec des infections bactérienne ou virale Les signes cliniques évocateurs sont généralement une meibomite avec télangiectasies du bord libre de la paupière, une blépharite, des chalazions à répétitions, une rougeur oculaire avec des lésions cornéennes inflammatoires proche du limbe (flèche blanche) ...La présence d'un appel vasculaire cornéen (flèche jaune) témoigne de l'évolutivité de la maladie Le traitement associe un lavage au sérum physiologique et des larmes artificielles, des cyclines orales et de l'azytromicine topique. Le traitement corticoïde est efficaces pour réduire l'inflammation et les appels vasculaires.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Maladie de Whipple, polymorphisme insidieux

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    La maladie de Whipple (MW) est une infection bactérienne multisystémique, chronique due au Trophyeryma Whipplei, touchant souvent l’homme d’âge moyen, et curable. Ses manifestations cliniques sont très variables. Dans sa forme historique, elle associe amaigrissement et diarrhée, précédés dans trois quarts des cas par une atteinte articulaire évoluant depuis six ans. La présentation articulaire est stéréotypée, il s'agit d’une oligo ou d’une polyarthrite chronique, intermittente, inexpliquée, séronégative, des grosses articulations. Chez la plupart des patients, la coloration par l’acide périodique de Schiff des biopsies duodéno-jéjunales permet de révéler des inclusions macrophagiques correspondant à des structures bactériennes. Néanmoins, l’atteinte gastro-intestinale peut être absente cliniquement. Il en va de même pour l'anatomopathologie voire la biologie moléculaire. Malgré l’absence de manifestations digestives, il faut savoir évoquer la maladie de Whipple devant une endocardite à hémocultures négatives, des manifestations neurologiques centrales ou articulaires inexpliquées. L’identification de la bactérie responsable, Tropheryma whipplei, a nécessité l'amplification génique particulièrement utile chez les patients au stade précoce de la maladie ou en cas de présentation clinique inhabituelle. L’isolement et le séquençage de T. whipplei devraient être la base du traitement de cette maladie. La sérologie et la détection de structures antigéniques par immunohistochimie permettent le diagnostic précoce avant l’apparition des complications systémiques sévères fatales. Le problème qui s’impose dans la maladie de Whipple est que sa symptomatologie est polymorphe, ce qui ne permet pas d'évoquer systématiquement le diagnostic et peut orienter à tort vers d'autres pathologies. C'est une pathologie mortelle si non ou mal traitée. Sa fréquence croissante en Afrique pourrai la transformer dans les années à venir en un problème de santé majeur dans cette région
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