16 research outputs found

    Airway and Esophageal Stenting in Patients with Advanced Esophageal Cancer and Pulmonary Involvement

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    BACKGROUND: Most inoperable patients with esophageal-advanced cancer (EGC) have a poor prognosis. Esophageal stenting, as part of a palliative therapy management has dramatically improved the quality of live of EGC patients. Airway stenting is generally proposed in case of esophageal stent complication, with a high failure rate. The study was conducted to assess the efficacy and safety of scheduled and non-scheduled airway stenting in case of indicated esophageal stenting for EGC. METHODS AND FINDINGS: The study is an observational study conducted in pulmonary and gastroenterology endoscopy units. Consecutive patients with EGC were referred to endoscopy units. We analyzed the outcome of airway stenting in patients with esophageal stent indication admitted in emergency or with a scheduled intervention. Forty-four patients (58+/-\-8 years of age) with esophageal stenting indication were investigated. Seven patients (group 1) were admitted in emergency due to esophageal stent complication in the airway (4 fistulas, 3 cases with malignant infiltration and compression). Airway stenting failed for 5 patients. Thirty-seven remaining patients had a scheduled stenting procedure (group 2): stent was inserted for 13 patients with tracheal or bronchial malignant infiltration, 12 patients with fistulas, and 12 patients with airway extrinsic compression (preventive indication). Stenting the airway was well tolerated. Life-threatening complications were related to group 1. Overall mean survival was 26+/-10 weeks and was significantly shorter in group 1 (6+/-7.6 weeks) than in group 2 (28+/-11 weeks), p<0.001). Scheduled double stenting significantly improved symptoms (95% at day 7) with a low complication rate (13%), and achieved a specific cancer treatment (84%) in most cases. CONCLUSION: Stenting the airway should always be considered in case of esophageal stent indication. A multidisciplinary approach with initial airway evaluation improved prognosis and decreased airways complications related to esophageal stent. Emergency procedures were rarely efficient in our experience

    Caractéristiques épidémiologiques des patients atteints d' hépatites C sur le territoire Ouest de l'Ile de la Réunion. (Cohorte de 245 patients diagnostiqués avant le 31 décembre 2010)

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    Les données épidémiologiques sur l'hépatite C à La Réunion, département français d'outre-mer, sont quasi inexistantes. La séroprévalence a été estimée à 0,14 % sur la base d'un des seuls travaux disponibles publié en 1999. Le but de notre travail était de décrire la population de patients ayant une sérologie VHC positive pris en charge avant le 31 décembre 2010 dans le territoire de santé ouest réunionnais. 245 dossiers de patients atteints d'hépatite C ont été colligés de façon rétrospective : 130 hommes (53,1 %) pour 115 femmes, d'âge moyen 51 ans. Le lieu de naissance était la France métropolitaine (MET), La Réunion (RUN) et Madagascar (MAD) dans 53 %, 25 % et 13,5 % alors que ces patients représentaient respectivement 10 %, 85 % et 2,3 % de la population réunionnaise globale en 2006. Les patients RUN et MAD étaient surtout des femmes (67,2 % et 66,7 %) au contraire des patients MET (67,4 % d'hommes). Le mode de contamination prédominant était très différent selon ces groupes : toxicomanie pour le groupe MET (66,7 % vs 3,3 % pour RUN et 3 % pour MAD), transfusion pour le groupe RUN (49,2 % vs 19,4 % pour MET et 33,3 % pour MAD) et "autre" (chirurgie, tatouage, piercing, acupuncture, soins dentaires, endoscopie, hémodialyse, contact familial, incarcération...) pour le groupe MAD (51,5 % vs 14,7 % pour RUN et 9,3 % pour MET) faisant évoquer une forte proportion de iatrogénie. Le lieu de contamination était le lieu de naissance dans 92 % (MET), 74,4 % (RUN) et 81,5 % (MAD) des cas. La population des patients VHC dans l'Ouest de La Réunion est donc composée de 75 % de patients nés en dehors de l'île, contaminés le plus souvent avant leur arrivée, principalement avant 1991. L'épidémie d'hépatite C à La Réunion devrait décliner dans les années à venir puisque les nouvelles contaminations sont quasi inexistantes et que l'île reste jusqu'à présent relativement indemne de toxicomanie à risque. Les efforts d'information et de dépistage doivent cependant se poursuivre.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Le déclin d'un mode de contamination au plomb fréquent à la Réunion : le mortier réparé avec du plomb (A propos de 5 cas de 1997 à 2008)

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    Le saturnisme à la Réunion a déjà été exposé en raison de son mode de contamination original et principal : l'utilisation quotidienne en cuisine d'un mortier de pierre ou de bois dont le fond est réparé avec du plomb. La découverte d'un cas récent nous conduit à nous interroger sur ce mode de contamination particulier, son origine et sa persistance en tant que problème de santé publique ou non. Nous avons colligé et décrit une série de cinq cas, patients hospitalisés entre 1997 et 2008 et dont le diagnostic était un saturnisme causé par le mortier réparé avec du plomb. Pour cela nous avons interrogé le Département d'information médicale des quatre hôpitaux de l'île. Nous avons constaté que ce mode de contamination était en forte régression sans pour autant disparaître. La pauvreté nous a semblé être à l'origine de cette pratique de réparation, alors que croyances et traditions ne joueraient qu'un faible rôle. La modernisation récente des habitudes de vie et des modes de consommation de la jeune génération nous ont fait penser que cette source d'intoxication est vouée à disparaître. Il n'a pas semblé exister d'autre source de contamination extraprofessionnelle majeure à la Réunion. L'utilité d'un dépistage du saturnisme infantile et de la femme enceinte reste entière à la Réunion puisque d'autres sources d'intoxications par le plomb accidentelles peuvent à tout moment survenir. L'information des médecins concernant ce mode de contamination particulier qu'est le mortier plombé, doit être maintenue.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocSudocFranceF

    Evaluation du dépistage et de la prise en charge de l'hépatite B pendant la grossesse dans l'ouest de l'île de la Réunion

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    Le dépistage de l AgHBs est obligatoire au 6ème mois de grossesse depuis 1992. Sa bonne réalisation et la prise en charge éventuelle qui en découle, ont pour but de prévenir la transmission materno-foetale. Il ne faut cependant pas oublier le problème de l hépatite chez la mère. Il y a peu de données sur ce sujet à la Réunion et sur l épidémiologie de l hépatite B dans notre région. Notre étude rétrospective avait les objectifs suivants : déterminer la séroprévalence de l AgHBs chez les femmes enceintes de l Ouest de la Réunion et évaluer si le dépistage de l AgHBs et les différentes étapes de la prise en charge du couple mère-enfant étaient bien faites. Méthodes : l exhaustivité du dépistage a été déterminée sur un échantillon aléatoire de 400 femmes ayant accouché en 2009. La qualité de la prise en charge a été étudiée sur les dossiers des femmes AgHBs+, ayant accouché entre 2007 et 2009, retrouvées à partir du registre de pharmacie des bébés sérovaccinés. Résultats : la recherche de l AgHBs est réalisée chez 99 % des femmes mais de façon trop tardive dans 30 % des cas, dont environ 10 % de rattrapage à l accouchement. La séroprévalence de l AgHBs est de 0.61 %. L évaluation de la réplication virale pendant la grossesse repose toujours plus sur l AgHBe (89 % des cas) que sur le dosage du DNA viral B (50 %). Moins d 1/3 des femmes (30 %) ont un avis spécialisé pour leur hépatite pendant la grossesse. Pourtant, ces femmes ont un meilleur suivi régulier ultérieur de leur hépatite (75 %) que celles qui ne sont pas vues pendant la grossesse (16 %). A la fin de notre étude, plus d 1 femme sur 2 n aura jamais été vue par un spécialiste. La sérovaccination de l enfant est bien faite dans la majorité des cas et un protocole vaccinal complet est réalisé chez tous les enfants que nous avons pu suivre. Par contre, le contrôle sérologique d efficacité de la vaccination n est fait que dans 23 % des cas. Conclusion : nous retrouvons une séroprévalence de l AgHBs chez la femme enceinte dans notre région de 0.61 %, conforme aux chiffres déjà rapportés dans le Sud de l île. Le dépistage de l AgHBs est fait dans la quasi-totalité des cas mais reste trop tardif 1 fois sur 3. Les mesures de lutte contre la transmission materno-foetale semblent bien réalisées mais le suivi de la mère AgHBs + reste insuffisant. Nous avons prévu de discuter de ces résultats avec les acteurs locaux de la périnatalité pour améliorer ce qui peut l être.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Double stenting in a patient with a voluminous esophageal tumor.

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    <p>Initial staging fibroscopy showed extrinsic compression with no fistula and/or malignant proliferation in the trachea. Esophageal stenting was required because of complete dysphagia. Double stenting was performed before palliative radiotherapy. No complications occurred.</p

    Patient's characteristics.

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    †<p>Miscellaneous symptoms (fatigue, fever, chest pain).</p>*<p>Referral time was esophageal stent insertion.</p><p>FOB: Fiberoptic bronchoscopy.</p

    Interventional procedures.

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    <p>EC: electrocautery. AP: Aspiration pneumonia. SS: septic shock. T: Tracheal. B: Bronchial. DS: Dumont stent. YDS: Y Dumont stent. W.: weeks. RT: Radiotherapy.</p>§<p>The number of stents exceeded the number of cases as some patients had multiple stents insertion.</p>*<p>With ARF (acute respiratory failure) at admission.</p>†<p>Double fistula of the middle trachea (not related to esophageal stent) and carina. The carina and the 2 main bronchi were destroyed by the esophageal stent. Malignant infiltration was observed. Left bronchus was totally obstructed.</p
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