Une expérience libertaire en Cerdagne : Puigcerdà sous le pouvoir des anarchistes (juillet 1936-juin 1937)

Ist die anarchistische Phase Puigcerdàs (Juli 1936-Juni 1937) die vollkommenste Verwirklichung der spanischen Revolution ? Ist sie der Rahmen, in den der Wille des internationalen Anarchismus die der Situation und seinen Hoffhungen am besten angemessenen Strukturen einpassen konnte ? Wurde sie durch eine stalinistische Macht vernichtet oder hat sie sich auf dem Altar des Mythos von einem republikanischen Sieg selbst geopfert ? Dieser Artikel versucht, ausgehend von alien z. Zt. verfügbaren Quellen eine Bilanz zu ziehen.Was the libertarian experiment at Puigcerdà (July 1936-June 1937) the most accomplished application of the Spanish Revolution ? Was it the setting where the international anarchist will was able to put into place structures which were the best adapted to the situation and to its hopes ? Was it destroyed by Stalinist power or did it commit suicide on the altar of the myth of a Republican victory ? This article tries to strike a balance using all the sources available at this time.L'expérience libertaire de Puigcerdà (juillet 1936-juin 1937) est-elle la réalisation la plus achevée de la Révolution espagnole ? Est-elle le cadre où la volonté anarchiste internationale a su mettre en place les structures les mieux adaptées à la situation et à ses espérances ? A-t-elle été anéantie par un pouvoir stalinien ou s'est-elle suicidée sur l'autel du mythe de la victoire républicaine ? Cet article essaie de faire le bilan à partir de toutes les sources actuellement disponibles.Blanchon Jean-Louis. Une expérience libertaire en Cerdagne : Puigcerdà sous le pouvoir des anarchistes (juillet 1936-juin 1937). In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 99, N°177, 1987. L'architecture préromane en Rouergue. pp. 87-124

La Cerdanya col·lectivitzada. 1936-1937

Qui podria preveure la importància de l'experiència anarquista de Puigcerdà? La Setmana Tràgica de 1909, les vagues de 1917, les de 1932 de l'alt Llobregat no van deixar a la Cerdanya la imatge d'una terra revolucionària. La seva reeixida ve de dos orígens: la proximitat de la frontera francesa, que fa de Bourg-Madame i de Puigcerdà la bústia entre la revolució espanyola i l'anarquisme internacional, i la personalitat d'un faista, Antonio Martín, el cojo de Málaga