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    Prise en charge : pré, per et post opératoire chez un drépanocytaire

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    La drépanocytose est une pathologie héréditaire caractérisée par une anomalie structurale de l'hémoglobine responsable d'un processus de polymérisation en situation de désoxygénation. Cliniquement, elle se manifeste par les épisodes anémiques aigus, des crises vaso-occlusives, des syndromes infectieux graves et des dégénérescences fonctionnelles multiples. En période périopératoire, la drépanocytose se caractérise par une morbidité et une mortalité élevées .La prise en charge préopératoire est dominée par la consultation d'anesthésie qui a pour but d'évaluer le retentissement fonctionnel de la maladie et d'assurer la préparation préopératoire du patient. Cette préparation vise à ramener la concentration de l'HbS autour de 30-40%. En phase peropératoire les modalités anesthésiques sont peu spécifiques, cependant certains impératifs doivent être respectés afin de minimiser le risque de falciformation. L'anesthésie loco-régionale sera privilégiée notamment en obstétrique où la morbidité est élevée. Dans la période post-opératoire, les complications ne sont pas rares. Il s'agit des crises vaso-occlusives, du syndrome thoracique aigu, de l'anémie et des thromboses. La prise en charge de ces complications passe par une bonne oxygénation, une hydratation adéquate , parfois la transfusion, les antalgiques et les antithrombotiques. Mots cles: drépanocytose, prise en charge, péri-opératoire Clinics in Mother and Child Health Vol. 1(1) 2004: 43-5

    Etude comparative entre midazolam, hydroxyzine et clonidine en prémédication pour anesthésie pédiatrique.

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    La prémédication de l’enfant permet de diminuer l’anxiété préopératoire, de faciliter la séparation de l’enfant de ses parents, d’améliorer les conditions d’induction de l’anesthésie. Le but de notre étude était de comparer trois protocoles de prémédication : midazolam, l’hydroxyzine et la clonidine. Nous avons réalisé une étude prospective randomisée. 80 enfants ont été retenus, ASA 1 et 2, âgés de 2 à 12 ans en instance pour chirurgie élective. Ils ont été tirés au sort et répartis en quatre groupes : groupe I (midazolam), groupe II (hydroxyzine), groupe III (clonidine), groupe IV (placebo). Ils ont reçus leur prémédication par voie orale une heure avant l’induction. Le score de sédation, le score d’anxiété préopératoire, la tolérance au masque facial, le score d’agitation au réveil et le coût ont été évalués. Nous avons constaté qu’il y avait une différence significative entre la prémédication au midazolam et celle à l’hydroxyzine. Il n’y avait pas de différence significative entre la prémédication au midazolam et celle à la clonidine. Il y avait une différence significative entre la prémédication à l’hydroxyzine et celle à la clonidine. Nous n’avons pas étudié le délai d’action des molécules. Mais les études menées, témoignaient d’une supériorité du midazolam. Le midazolam est actuellement le médicament de référence de la prémédication en pédiatrie. Mais dans notre contexte, la clonidine offre une alternative avec de nombreux avantages.Mots clés : prémédication, anesthésie pédiatrique, midazolam, hydroxyzine, clonidine

    Etude de la mortalite dans le service de eanimation de l\'hopital gyneco-obstetrique et pediatrique de Yaounde.

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    Le but de ce travail était d\'étudier la mortalité dans le service de réanimation médico-chirurgicale de l\'Hôpital Gynéco- Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé, afin de mettre en exergue les causes des décès, les imperfections de notre système et de proposer des solutions pour diminuer la mortalité dans notre formation sanitaire. Notre étude rétrospective et descriptive a concerné les dossiers et fiches de soins journaliers de tous les patients admis dans le service de Janvier 2003 à Juin 2007. Les dossiers incomplets ont été exclus de l\'étude. Les paramètres étudiés étaient l\'origine du patient, les moyens disponibles, la cause du décès, le moment du décès, l\'observance du traitement et les difficultés rencontrées. Le service comprend 7 salles d\'hospitalisation avec 32 lits, 8 respirateurs, 10 électrocardioscopes, 7 aspirateurs et un chariot d\'urgence. 4103 dossiers des patients admis dans le service pendant trois ans et demi ont été étudiés. L\'age moyen des patients était de 34±4,3 ans. 51% patients venaient du bloc opératoire. 336 patients sont décédés en trois ans 6mois, soit un taux de mortalité de 8, I8%. Les états septiques graves étaient la cause la fréquente de décès avec 7% suivi du SIDA (13%) et des accidents vasculaires cérébraux. 55% des décès sont survenus entre 20 heures et 8heures du matin. Les principaux handicaps rencontrés dans la prise en charge des patients en réanimation étaient : la mauvaise observance du traitement liée à l\'indigence et le déficit en personnel, et l\'insuffisance en matériel de monitorage. Nous concluons que la mortalité dans le service reste relativement élevée. Pour réduire cette mortalité il est indispensable d\'augmenter les effectifs, de renforcer l\'équipement du service en matériel de monitorage et de mettre sur pieds une politique d\'assurance maladie.The study was aimed at assessing the causes of mortality, identify lapses in the working system in the intensive care unit of the Yaounde Gyneco-Obstetric and Paediatric Hospital, and propose solutions to reduce it. It was a retrospective and descriptive study of files of patients admitted in this unit from January 2003 to June 2007. Incomplete files were excluded from the study and data collected included the patient\'s origin, equipment facilities, personnel, cause of death, time of death, administration of drugs and the difficulties encountered in patient management. The unit comprises 7 wards, 32 beds, 8 respirators, 10 electrocardioscopes, 7 aspirators and an emergency stretcher. The files of 4103 patients admitted over a period of three and a half years were studied. The mean age of the patients was 34±4.3 years and 5I% of them were just from the theatre. 336 patients died within this period, giving a mortality rate of 8.18%. Severe sepsis was the commonest cause of death within 7% of the patients, followed by HIV/AIDS (13%) and cardiovascular accidents. 55% of deaths occurred between 8p.m. and 8 a.m. The main handicaps encountered were inadequate administration of drugs because of inability to buy them, insufficient personnel and shortage of monitoring equipment. We thus conclude that there is a relatively high mortality rate in our intensive care unit. To reduce this mortality rate it is indispensable that the number of personnel be increased, provision of sufficient and adequate equipment facilities including those for monitoring, and instituting a health insurance system. Keywords: Intensive care unit - Patient management - Mortality - Causes.Clinics in Mother and Child Health Vol. 4 (2) 2007 pp. 737-74

    Brulures graves chez l'enfant : Aspects épidémiologiques et thérapeutiques à l'Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé

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    Les brûlures représentent 70% des accidents domestiques des enfants. Les brûlures graves sont responsables d'importantes perturbations mettant en jeu le pronostic vital. Cette étude s'est proposée de définir les caractéristiques épidémiologiques et les modalités thérapeutiques des brûlures graves chez les enfants admis en réanimation pédiatrique de l'Hôpital Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique de Yaounde. Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée de septembre 2002 à mars 2004 (soit 19 mois). Les dossiers complets des patients de 0 à 15 ans pour brûlures graves étaient retenus. 560 enfants ont été hospitalisés et parmi ceux-ci 20 ont été admis pour brûlures graves. Il y avait 12 garçons et 8 filles soit un sexe ratio de 1,5. La tranche d'âge de 0 à 3 ans a été la plus représentée (75%). Les liquides chauds ont représenté l'agent causal le plus fréquemment rencontré. Aucun patient n'a été pris en charge au lieu de l'accident, cependant des méthodes traditionnelles ont été utilisées (poils d'animaux, miel, oeuf…). La prise en charge intra-hospitalière a consisté en un remplissage vasculaire, l'analgésie, des pansements locaux, des antisécrétoires et des anxiolytiques. 50% des enfants ont reçu une antibiothérapie systématique aux urgences dès leur admission. Nous concluons que les brûlures graves chez l'enfant sont fréquentes ; les liquides chauds étant le principal agent causal. Les mesures de prévention basées sur l'éducation des populations s'imposent. Une prise en charge adéquate et pluridisciplinaire est indispensable. Mots clés: Brûlures graves, enfants, epidémiologie, thérapeutique. Clinics in Mother and Child Health Vol. 1(2) 2004: 85-8

    Complications of ureteroscopy: a complete overview

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