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    Plan de traitement de la microsomie hémifaciale

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    La microsomie hémifaciale est la malformation faciale congénitale la plus fréquente après les fentes labio-palatines (1/5600 naissances). Elle résulte d'une anomalie de développement l'ensemble des structures dérivées des premier et second arcs branchiaux lors de la morphogénèse crâniofaciale. L'étiopathgénie reste, à ce jour, indéterminée. Les caractéristiques cliniques principales de la microsomie hémifaciale sont l'extrême variabilité d'expression phénotypique et la prédominance unilatérale de l'atteinte. Cependant, l'hypoplasie mandibulaire, l'atteinte auriculaire, et l'hypotrophie des tissus mous latérofaciaux forment la pierre angulaire de cette malformation. A la lumière de la revue de littérature ainsi que de l'expérience toulousaine, nous discutons les avantages et les inconvénients du traitement interceptif. Ce dernier repose principalement sur les techniques d'allongement mandibulaire (greffe costo-chondrale, distraction ostéogénique) qui vont accompagner la croissance pour, d'une part, limiter les effets délétères de la malformation sur les structures adjacentes et, d'autre part, apporter une amélioration fonctionnelle et esthétique pour l'enfant. En somme, l'attitude thérapeutique sera adaptée en fonction du retentissement morphologique et surtout psychologique de la déformation.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Impact des rhumatismes inflammatoires chroniques sur la santé sexuelle (une étude observationnelle sur 65 cas)

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    Nous avons étudié la sexualité de 65 patients des 2 sexes entre 20 et 50 ans atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (PR, SPA) à travers trois questionnaires sur la sexualité IIEF15, FSFI et QIS. La fréquence des dysfonctions sexuelles féminines est de 96% avec des troubles du désir 30%, de l'excitation 20%, de la lubrification 30%, de la satisfaction 16%, de l'orgasme 23% et 63% de troubles liées aux douleurs. Chez les hommes, la fréquence de la dysfonction érectile (DE) est de 32%, des troubles du désir 4%, de la satisfaction globale 13% et de l'orgasme 16%. 58% ont une vie conjugale satisfaisante. Les dysfonctions sexuelles féminines sont plus fréquentes que dans la population générale, avec une augmentation des douleurs au cours des rapports. Aucun lien avec l'activité du rhumatisme n'a été établi. La DE est plus fréquente que dans la population générale. Aucun lien avec l'activité du rhumatisme n'a été démontré mais il existe un lien entre troubles de l'orgasme et BASFI.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Evolution des facteurs de risque cardiovasculaire chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde sous infliximab (étude rétrospective de 97 patients)

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    Introduction : Les anti-TNF-a diminuent l'incidence des maladies cardio-vasculaires (MCV) dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) mais leur mode d'action sur leurs facteurs de risque cardio-vasculaire (FDRCV) n'est pas encore compris. Méthode : Etude rétrospective des FDRCV sous infliximab chez 97 patients souffrant de PR, suivis sur une période de 3 mois à 3 ans. Résultats : Il existe sous traitement une augmentation du SCORE (p<0,0001), de la cholestérolémie (p=0,006) et de la triglycéridémie. L'infliximab entraîne une diminution de la CRP (p<0,001), de la VS, du DAS 28 et de la consommation de corticoïdes et d'AINS et dans une moindre mesure de la tension. Conclusion : Le bilan lipidique s'aggrave alors que la tension et la glycémie sont peu modifiés sous infliximab. Son effet bénéfique sur les MCV tient vraisemblablement à la diminution du syndrome inflammatoire, de l'activité de la maladie et des traitements par corticoïdes ou AINS et à l'augmentation des traitements de fond associés.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

    Le rhumatisme psoriasique (anticorps anti-protéines citrullinées positifs, Quels profils clinico-biologique?, Quelle sévérité structurale?, Etude observationnelle, rétrospective, cas-témoins appariés de 57 patients)

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    Introduction : la prévalence des anticorps anti-protéines citrullinées (ACPA) dans le rhumatisme psoriasique (RP) est faible, et la population de RP ACPA+ est une entité peu explorée. Matériel et méthode : étude observationnelle, rétrospective, cas-témoins appariés de 57 rhumatismes psoriasiques répondant aux critères diagnostiques de Fournié : 19 cas ACPA+ (par technique ELISA), 38 témoins ACPA-. Résultats : il n y a pas d association entre les différentes caractéristiques cliniques ou biologiques qualitatives et la présence d ACPA. La présence d ACPA est associée de façon statistiquement significative à un plus grand nombre d articulations douloureuses et d articulations gonflées (p=0,02 et p=0,009 respectivement). Les ACPA sont liés à la présence d érosions osseuses, avec seulement 5% de chances que ce soit du au hasard. Conclusion : dans le RP, les ACPA sont des facteurs prédictifs de la sévérité clinique et très probablement de la survenue d érosions osseuses.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Diagnosis and treatment of Tropheryma whipplei infection in patients with inflammatory rheumatic disease: Data from the French Tw-IRD registry

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    International audienceTropheryma whipplei infection can manifest as inflammatory joint symptoms, which can lead to misdiagnosis of inflammatory rheumatic disease and the use of disease -modifying antirheumatic drugs. We investigated the impact of diagnosis and treatment of Tropheryma whipplei infection in patients with inflammatory rheumatic disease. Methods: We initiated a registry including patients with disease -modifying antirheumatic drugs -treated inflammatory rheumatic disease who were subsequently diagnosed with Tropheryma whipplei infection. We collected clinical, biological, treatment data of the inflammatory rheumatic disease, of Tropheryma whipplei infection, and impact of antibiotics on the evolution of inflammatory rheumatic disease. Results: Among 73 inflammatory rheumatic disease patients, disease-modifying antirheumatic drugs initiation triggered extra-articular manifestations in 27% and resulted in stabilisation (51%), worsening (34%), or improvement (15%) of inflammatory rheumatic disease. At the diagnosis of Tropheryma whipplei infection, all patients had rheumatological symptoms (mean age 58 years, median inflammatory rheumatic disease duration 79 months), 84% had extra-rheumatological manifestations, 93% had elevated C-reactive protein, and 86% had hypoalbuminemia. Treatment of Tropheryma whipplei infection consisted mainly of doxycycline plus hydroxychloroquine, leading to remission of Tropheryma whipplei infection in 79% of cases. Antibiotic treatment of Tropheryma whipplei infection was associated with remission of inflammatory rheumatic disease in 93% of cases and enabled disease-modifying antirheumatic drugs and glucocorticoid discontinuation in most cases. Conclusions: Tropheryma whipplei infection should be considered in inflammatory rheumatic disease patients with extra-articular manifestations, elevated C-reactive protein, and/or hypoalbuminemia before disease-modifying antirheumatic drugs initiation or in inflammatory rheumatic disease patients with an inadequate response to one or more disease-modifying antirheumatic drugs. Positive results of screening and diagnostic tests for Tropheryma whipplei infection involve antibiotic treatment, which is associated with complete recovery of Tropheryma whipplei infection and rapid remission of inflammatory rheumatic disease, allowing disease-modifying antirheumatic drugs and glucocorticoid discontinuation. (c) 2023 The Authors. Published by Elsevier Ltd on behalf of The British Infection Association
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