12 research outputs found

    Caractéristiques Structurales Des Peuplements Ligneux À Syzygium Guineense (Willd.) DC. Subsp. Macrocarpum (Myrtaceae) En Vue De Leur Aménagement À Des Fins Apicoles Au Bénin

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    The potential of honey production by honeybee in one area are determined by the flora. This study aims to evaluate the structural characteristics of Syzygium guineense subsp. macrocarpum so as to propose its promotion for beekeeping in Benin. Some structural variables were collected through 18 plots of one hectare (100 m x 100 m). It was installed at random in three classified forests in sudano-guinean zone. Each plot was divided into 16 plots of 625 m² (25m x 25m). For all species of tree and shrub, the stems of dbh ≥ 10 cm have the highest values of density (549 stems/ha) and landed surface (14.06 m2/ha) in dry dense forest. However, their middle height (17.53 m) and their middle diameter (22.96 cm) are more raised in wood land savanna. In regards to exclusive stems of S. guineense subsp. macrocarpum, their high values of density (6 stems/ha), landed surface (0.30 m2/ha), and middle diameter (17.84 cm) were recorded in the dry dense forest. The relative contribution of S. guineense subsp. macrocarpum to woody population density varied between 0.45 and 1.04% for wood or shrub of dbh ≥ 10 cm. It also varies between 0.16 and 0.28% for wood or shrub of dbh< 10 cm. The abundance index ranged from 0.09 to 0.77 and from 0.21 to 0.39 respectively for individual of dbh ≥ 10 cm dbh and < 10 cm. The weak values of seedling density require an assessment of its fructiferous production

    Dépôt pollinique actuel et végétation du sud du Bénin

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    Les analyses polliniques de sédiments de surface, prélevés dans les différentes formations végétales qui constituent le paysage du sud du Bénin, sont réalisées en vue d’établir une relation entre la pluie polliniqueet la végétation actuelle. Les pollens des espèces dominantes des principaux types de formations végétales sont identifiés, mais leur taux de représentativité pour chaque type de formation végétale est resté faible. Lavégétation locale n’est donc pas la plus représentée dans les spectres polliniques. Ainsi, la pluie pollinique enregistre aussi bien les données de la végétation locale que régionale. Le diagramme pollinique obtenu montrel’importance des pollens de Elaeis guineensis et des Poaceae qui sont partout quasi-présents, ce qui caractérise la dominance des formations ouvertes, résultant surtout de l’action anthropique dans le sud du Bénin

    Caractéristiques techniques et importance socio-économique de l’apiculture au Nord-Ouest du Bénin : cas de la commune de Cobly

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    Au Bénin, la production du miel constitue une source potentielle non négligeable de revenu monétaire pour la population rurale. Une enquête a été conduite au Nord-Ouest du Bénin auprès de 35 apiculteurs pour évaluer les caractéristiques techniques et l’importance socio-économique de l’apiculture. Les apiculteurs enquêtés ont un âge compris entre 20 et 79 ans. La plupart des apiculteurs interviewés (74,29%) pratiquaient la chasse au miel avant d’être formés pour l’apiculture moderne. Les types de ruches connus sont la ruche kenyane qui est utilisée exclusivement par 68,57% des apiculteurs et la ruche traditionnelle utilisée seulement par 8,57%. Le nombre de ruches colonisées par apiculteur ou groupement varie de 3 à 46. La production annuelle de miel est en moyenne de 10,55 ± 3,56 litres par ruche et de 148,57 ± 77,01 litres par apiculteur ou groupement. Le prix de vente du miel est compris entre 1200 et 2000 F CFA par litre. La recette annuelle brute par apiculteur ou groupement varie de 9000 à 580000 F CFA. Le miel est utilisé dans le traitement de 28 maladies dont la brûlure et la toux sont les plus citées.Mots clés: Miel, techniques apicoles, revenu monétaire, usages, Bénin

    Chemical composition and insecticidal activity of plant essential oils from Benin against Anopheles gambiae (Giles)

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    BACKGROUND: Insecticide resistance in sub-Saharan Africa and especially in Benin is a major public health issue hindering the control of the malaria vectors. Each Anopheles species has developed a resistance to one or several classes of the insecticides currently in use in the field. Therefore, it is urgent to find alternative compounds to conquer the vector. In this study, the efficacies of essential oils of nine plant species, which are traditionally used to avoid mosquito bites in Benin, were investigated. METHODS: Essential oils of nine plant species were extracted by hydrodistillation, and their chemical compositions were identified by GC-MS. These oils were tested on susceptible “kisumu” and resistant “ladji-Cotonou” strains of Anopheles gambiae, following WHO test procedures for insecticide resistance monitoring in malaria vector mosquitoes. RESULTS: Different chemical compositions were obtained from the essential oils of the plant species. The major constituents identified were as follows: neral and geranial for Cymbopogon citratus, Z-carveol, E-p-mentha-1(7),8-dien-2-ol and E-p-mentha-2,8-dienol for Cymbopogon giganteus, piperitone for Cymbopogon schoenanthus, citronellal and citronellol for Eucalyptus citriodora, p-cymene, caryophyllene oxide and spathulenol for Eucalyptus tereticornis, 3-tetradecanone for Cochlospermum tinctorium and Cochlospermum planchonii, methyl salicylate for Securidaca longepedunculata and ascaridole for Chenopodium ambrosioides. The diagnostic dose was 0.77% for C. citratus, 2.80% for E. tereticornis, 3.37% for E. citriodora, 4.26% for C. ambrosioides, 5.48% for C. schoenanthus and 7.36% for C. giganteus. The highest diagnostic doses were obtained with S. longepedunculata (9.84%), C. tinctorium (11.56%) and C. planchonii (15.22%), compared to permethrin 0.75%. A. gambiae cotonou, which is resistant to pyrethroids, showed significant tolerance to essential oils from C. tinctorium and S. longepedunculata as expected but was highly susceptible to all the other essential oils at the diagnostic dose. CONCLUSIONS: C. citratus, E. tereticornis, E. citriodora, C. ambrosioides and C. schoenanthus are potential promising plant sources for alternative compounds to pyrethroids, for the control of the Anopheles malaria vector in Benin. The efficacy of their essential oils is possibly based on their chemical compositions in which major and/or minor compounds have reported insecticidal activities on various pests and disease vectors such as Anopheles

    Connaissances et pratiques ethnobotaniques en médecines traditionnelles vétérinaire et humaine au Bénin : similarité ou dissemblance ?

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    Objectif : Rechercher la similarité entre les usages liés aux plantes sollicitées en ethnomédecines vétérinaire et humaine afin de contribuer à la valorisation de ces connaissances endogènes dans la zone cotonnière du centre-Bénin.Méthodes et Résultats : Des enquêtes ont été réalisées individuellement auprès de 105 éleveurs, agroéleveurs et guérisseurs traditionnels. Les paramètres de diversité floristique, ceux relatifs aux pratiques ethnobotaniques et les facteurs socioculturels déterminant la connaissance ethnobotanique sont utilisés pour les diverses comparaisons basées sur des tests de Khi Deux de Pearson et de deux proportions. La fréquence (S) d’espèces ou d’usages communs a été calculée pour évaluer le taux de similarité entre les deux types de médecine. Quatre-vingt douze (92) espèces de plantes impliquées dans la composition de 122 recettes ont été recensées pour les deux types de médecines. Globalement, la similarité est très grande entre les deux types de médecine en termes de plantes utilisées (86,69%) et grande en termes d’usages rapportés (65%).Conclusion et applications des résultats : Certaines connaissances ethnovétérinaires proviendraient de la médecine humaine et vice-versa. Les plantes efficaces utilisées en ethnomédecine vétérinaire pourraient être indiquées dans le traitement des mêmes maladies chez l’homme en cas d’une similarité d’agents pathogènes. Les études phytochimiques, pharmacologiques et cliniques devraient être envisagées pour la valorisation effective de ces plantes.Mots clés. Ethnomédecines vétérinaire et humaine, origine, similarité, Centre-Bénin

    Diversité, impacts et usages des Loranthaceae parasites de Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. au Sud-Bénin

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    Cola nitida est une espèce fruitière à usages multiples qui, malheureusement, est souvent la cible des plantes parasites de la famille des Loranthaceae. L’objectif de la présente étude est de recenser les espèces de Loranthaceae parasites de C. nitida, d’évaluer leur impact sur ce fruitier et d’inventorier les usages thérapeutiques faits de ces plantes parasites au Sud du Bénin. Pour y parvenir, des inventaires floristique et forestier puis des enquêtes ethnobotaniques ont été réalisés. Au total, 15 plantations et 50 jardins de case abritant C. nitida ont été explorés dans 12 villages à travers lesquels 87 personnes utilisant les Loranthaceae ont été questionnées. Les résultats révèlent que sur les 552 pieds de C. nitida explorés, 6 espèces de Loranthaceae qui sont : Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii et T. globiferus ont été recensées. Le taux d’infestation est de 53%. Sur le plan ethnobotanique, les Loranthaceae de C. nitida interviennent dans le traitement de 3 affections que sont : la stérilité, les fausses couches (40% chacune) et les troubles menstruels (20%). Cette étude permet de proposer l’utilisation à grande échelle des Loranthaceae comme approche de gestion durable de ces hémiparasites.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Gui africain, biodiversité, densité parasitaire, gestion durable, BéninEnglish Title: Diversity, impacts and uses of Loranthaceae growing on Cola nitida (Vent.) Schott. & Endl. in Southern BeninEnglish AbstractCola nitida is a kind of fruit presenting international multiple uses. However, this fruit is often the target of parasitic plants of Loranthaceae family. The aim of the present work is to know the diversity and  impact of Loranthaceae on C. nitida tree and the different uses made of these parasites. A total of 552 feet of C. nitida have been explored within 15 plantations and 50 home gardens spread in 12 villages through which 87 people using Loranthaceae have been questioned. The results show that C. nitida is parasitized by 6 species of Loranthaceae (Globimetula braunii, G. cupulata, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii and T. globiferus). Infestation rate of C. nitida is 53%. On ethnobotanical level, Loranthaceae growing on C. nitida contribute to the treatment of three diseases which are barrenness, miscarriage (40% each) and menstrual disorders (20%). Pending the development of effective struggle methods against Loranthaceae growing on C. nitida, the widespread use of these parasites can contribute to maintain them in acceptable damage threshold and also generate incomes for people.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: African mistletoes, biodiversity, parasite density, sustainable management, Beni

    Distribution des aires protégées et conservation de la flore en république du Bénin

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    Introduction Le sud du Bénin est situé dans le couloir plus sec généralement appelé « Dahomey gap » qui sépare la ceinture de forêt dense humide ouest africaine en deux blocs : les blocs forestiers guinéen (ou occidental) et congolais (oriental). Cette discontinuité climatique dahoméenne est caractérisée par des déficits hydriques prononcés entraînant l’absence de la forêt dense sempervirente avec tout son cortège floristique et faunique. Seule l’unité physionomique « forêt dense humide semi-..

    Artemisia annua et Artemisia afra au Bénin : un engouement récent pour deux plantes non traditionnelles

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    International audienceMalaria in Benin is a real public health problem, causing thousands of deaths every year, particularly among young children. To combat this disease, the Beninese population uses both conventional and traditional medicine. At the frontier between these two medicines are products that are neither part of age-old traditions nor scientific standards. Products based on Artemisia annua and Artemisia afra belong to this category, and have recently appeared in Benin. Our team conducted a survey in 2022 to determine the type of products sold, their origin, price, audience, and the knowledge and practices of those involved in the “Artemisia market”. We interviewed 128 people in 8 of Benin’s 12 departments. Four profiles of people were interviewed: producers, retailers, consumers and traditional practitioners. Thanks to this study, we were able to trace the origins of the craze for these plants, identify the key players in the sector, notably the Maison de l’Artemisia, and demonstrate the virtual absence of traditional practitioners in this sector during the survey. The diversity of products sold and their indications was also noted. The two species A. afra and A. annua seem to be used for malaria in a similar way, with no real distinction in efficacy between the two. From an economic point of view, we have not noted any clear benefit linked to the use of Artemisia teas compared with therapeutic combinations based on artemisinin derivatives. Their efficacy and safety in humans have yet to be demonstrated. In conclusion, our study provides initial data on the use of Artemisia in Benin, and also identifies various aspects to be clarified, such as the extent of use, the health impact, and the economic interest for users of Artemisia-based products sold in Benin.Le paludisme au Bénin est un réel problème de santé publique à l’origine de milliers de décès chaque année, particulièrement chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Pour pallier à cette maladie, la population béninoise utilise à la fois la médecine conventionnelle et la médecine traditionnelle. À la frontière entre ces deux médecines existent des produits qui ne font ni partie de traditions séculaires, ni de standards scientifiques. Les produits à base d’Artemisia annua et d’Artemisia afra appartiennent à cette catégorie et sont apparus récemment au Bénin. Notre équipe a mené une enquête en 2022 afin de préciser le type de produits vendus, leur origine, leur prix, leur public, et les connaissances et pratiques des acteurs de la « filière Artemisia ». Nous avons interrogé 128 personnes dans 8 des 12 départements que compte le Bénin. Quatre profils de personnes ont été interrogés : des producteurs, des revendeurs, des consommateurs, et des tradipraticiens. Grâce à cette étude, nous avons pu retracer l’origine de l’engouement constaté pour ces plantes, identifier les acteurs clés du secteur, et démontrer la quasi absence des tradipraticiens de cette filière lors de l’enquête. La diversité des produits vendus et de leurs indications a également été remarquée. Les deux espèces A. afra et A. annua semblent être utilisées pour le paludisme d’une manière similaire sans réelle distinction d’efficacité entre les deux. D’un point de vue économique, nous n’avons pas noté de bénéfice clair lié à l’usage des tisanes d’Artemisia comparées aux combinaisons thérapeutiques à base des dérivés de l’artémisinine. Aussi, leur efficacité et leur innocuité chez l’homme restent toujours à démontrer. En conclusion, notre étude permet d’apporter des premières données sur l’utilisation de l’Artemisia au Bénin, et d’identifier différents aspects à éclaircir tels que l’ampleur de l’utilisation, l’impact sanitaire et l’intérêt économique pour les utilisateurs des produits à base d’Artemisia vendus au Bénin
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