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    Evaluation de la qualité des concentrés de globules rouges produits au Centre National de Transfusion Sanguine de Lomé

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    Introduction: au Centre National de Transfusion Sanguine de LomĂ©, le sang total est systĂ©matiquement sĂ©parĂ© en diffĂ©rents produits sanguins labiles. L'objectif de cette Ă©tude Ă©tait d'Ă©valuer la qualitĂ© des concentrĂ©s de globules rouges (CGR) qui y sont produits. MĂ©thodes: il s'est agi d'une Ă©tude transversale rĂ©alisĂ©e de janvier Ă  mars 2018 qui a portĂ© sur 260 CGR (204 unitĂ©s adultes et 56 unitĂ©s pĂ©diatriques). Les poches incluses ont Ă©tĂ© pesĂ©es afin de dĂ©terminer le volume de leur contenu. Le taux d'hĂ©moglobine et l'hĂ©matocrite ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s en utilisant l'automate Pentra XLR de Horiba MĂ©dical. Nous avons Ă©valuĂ© la fidĂ©litĂ© et la justesse de l'automate afin d'assurer la fiabilitĂ© des mesures des variables analysĂ©es. Les analyses statistiques ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es Ă  l'aide du logiciel R. RĂ©sultats: concernant les unitĂ©s adultes, 79,90%; 81,86% et 43,13% des poches Ă©taient conformes respectivement pour le volume, la teneur en hĂ©moglobine et l'hĂ©matocrite. Au niveau des unitĂ©s pĂ©diatriques, 98,21%; 69,64% et 37,50% Ă©taient conformes respectivement pour le volume, la teneur en hĂ©moglobine et l'hĂ©matocrite. En considĂ©rant les trois paramètres simultanĂ©ment, on avait un taux de conformitĂ© de 42,16% pour les CGR adultes contre 35,71% pour les CGR pĂ©diatriques. Conclusion: nous recommandons d'Ă©largir l'intervalle entre deux dons de sang et de mettre en Ĺ“uvre le contrĂ´le d'hĂ©moglobine avant le don dans les critères d'aptitude au don de sang au CNTS de LomĂ©

    Coexistence Simultanée D’une Leucémie Lymphoïde Chronique Et D’une Leucémie Myéloïde Chronique : Une Première Observation Au Togo

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    Introduction : La coexistence d’une leucĂ©mie lymphoĂŻde chronique (LLC) et d’une leucĂ©mie myĂ©loĂŻde chronique (LMC) est rare bien que dĂ©crite depuis quelques dĂ©cennies. Elle n’a jamais Ă©tĂ© rapportĂ©e au Togo. Objectif : Les auteurs rapportent le premier cas LLC associĂ©e Ă  une LMC au Togo. Observation :MadameML, 60 ans a Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rĂ©e de Dapaong le 19/09/19 pour hyperlymphocytose Ă  114.380/mm3. L’examen clinique avait retrouvĂ© une splĂ©nomĂ©galie, une hĂ©patomĂ©galie et des adĂ©nopathies multiples infracentimĂ©triques. L’hĂ©mogramme a retrouvĂ© une hyperleucocytose Ă  163.400/mm3 faite d’une hyperlymphocytose Ă  114.380/mm3 et d’une polynuclĂ©ose neutrophile Ă  47.386/mm3, une anĂ©mie Ă  8,6g/dl et des plaquettes normales Ă  387.000/mm3. L’examen frottis avait montrĂ© des petits lymphocytes matures avec quelques ombres de GĂĽmprecht et une myĂ©lĂ©mie polymorphe. Un immunophĂ©notypage lymphocytaire rĂ©alisĂ© en France a confirmĂ© une LLC. Les autres bilans ont montrĂ© une augmentation de Bèta microglobuline et de la LDH. La patiente Ă©tĂ© mise sous chlorambucil. Après 21jours de traitement, on a notĂ© une rĂ©gression de splĂ©nomĂ©galie, une disparition des adĂ©nopathies, une baisse de l’hyperleucocytose Ă  96.970/mm3, une baisse de lymphocytose Ă  12.170/mm3 mais paradoxalement une augmentation de polynuclĂ©aires neutrophiles Ă  72.170/mm3 avec toujours une myĂ©lĂ©mie polymorphe. Une LMC associĂ©e Ă  la LLC a Ă©tĂ© confirmĂ©e un mois plus tard par la prĂ©sence du transcrit de fusion bcr- abl faite en France. La patiente fut mise sous imatinib. Trois mois après, on note une rĂ©mission clinique et hĂ©matologique avec des globules Ă  3700/mm3, des polynuclĂ©aires neutrophiles Ă  1600/mm3 et une lymphocytose normale Ă  1540/mm3. Conclusion: La LLC associĂ©e Ă  une LMC devient une rĂ©alitĂ© au Togo et mĂ©rite d’y ĂŞtre encore rapportĂ©e. Au dĂ©cours d’une bonne rĂ©ponse au traitement d’une prolifĂ©ration maligne, une augmentation d’une nouvelle lignĂ©e doit faire penser Ă  une association Ă  une autre hĂ©mopathie maligne. Introduction : The coexistence of chronic lymphocytic leukemia (CLL) and chronic lymphocytic leukemia (CML) is rare although described in recent decades. It has never been reported in Togo. Objective: The authors report the first case of CLL associated CML in Togo. Observation:Madame ML, 60 years old, was referred from Dapaong on 16th September 2019 for hyperlymphocytosis at 114.380/mm3. The clinical examination found splenomegaly, hepatomegaly and multiple infracentimetric lymphadenopathies. The hemogram found a leukocytosis at 163.400/mm3, an hyperlymphocytosis at 114,380/mm3 and a neutrophilic polynucleosis at 47.386/mm3, anemia at 8.6 /dl and normal platelets at 387.000/mm3. The smear examination had shown small mature lymphocytes with GĂĽmprecht   &nbsp

    Représentativité et réactivité du système de surveillance de la Fièvre Jaune au Togo, 2004-2014: Representativeness and responsiveness of the Yellow Fever surveillance system in Togo, 2004-2014

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    Introduction: Peu d’informations sont disponibles sur le système de surveillance de la fièvre jaune au Togo. L’objectif est d’évaluer la simplicité, la représentativité et la réactivité de ce système. Méthodes: Une étude transversale descriptive a été menée de 2015 à 2016 à l’Institut Na-tional d’Hygiène (INH) qui est le Laboratoire National de Référence (LNR) pour les maladies à po-tentiel épidémique du Togo. La base de données de 2004-2014 de la fièvre jaune- rougeole -rubéole du LNR et le guide de surveillance intégrée des maladies et riposte, le guide d’évaluation des systèmes de surveillance de Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont été utilisés. Les médianes, intervalles interquartiles et les proportions ont été calculés avec Epi Info 7 et Excel 2003. Résultats: Un cas suspect de fièvre jaune nécessite une confirmation biologique qui se fait à plusieurs niveaux. Le système est représentatif de tous les districts, toutes les années et de toutes les populations du Togo. Un total de 3054 de cas suspects a été notifié dont 32 cas probables et 12 cas confirmés, par-mi lesquels, 8 étaient des hommes. Environs 93,01 % (2833) des cas suspects ont été prélevés dans les 14 jours suivants le début des symp-tômes, 28,39% (866) des échantillons ont été acheminés dans les 72 heures et 77,95% des résultats rendus dans les 7 jours rendant le système peu réactif. Conclusion: Le système de surveillance de la fièvre jaune au Togo est représentatif, complexe et peu réactif. Il s’avère nécessaire de mettre en place un système de convoyage rapide des échantillons. Introduction: Little information is available on yellow fever surveillance system in Togo. The simplicity, representativeness and responsiveness of this system were assessed. Material and Methods: It was a descriptive cross-sectional study conducted from October 2015 to February 2016 at the Institut National d’Hygiène, the National Reference Laboratory (NRL) for epidemic prone diseases of Togo. We used the yellow fever-measles-rubella database, the integrated dis-ease surveillance and response guideline and the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) guidelines for surveillance system evaluation. Medians, interquartile intervals and proportions were calculated and presented in tables and figures with Excel 2003 and Epi Info 7. Results: A yellow fever case must be confirmed at several reference levels making yellow fever surveillance complex. This surveillance system is representative of all districts, all years and all populations of Togo. A total of 3054 suspected cases were reported, including 32 probable cases and 12 confirmed cases. Of the confirmed cases, 08 were men. About 93.01% (2833) of the suspected cases samples were taken within 14 days after the symptoms onset, 28,39% (866) of samples were transported within 72 hours and 77, 95% of the results were available within 7 days, making the system unresponsive. Conclusion: The yellow fever surveillance system in Togo is representative, complex, and unresponsive due to the long delay in transporting samples to the NRL. A rapid sample conveying system is recommende

    Augmentation de la résistance aux antibiotiques des Entérobactéries isolées à l’Institut National d’Hygiène de Lomé de 2010 à 2017: Increase in antibiotic resistance of Enterobacteriaceae isolated at the National Institute of Hygiene of Lomé from 2010 to 2017

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    Introduction: La résistance des Entérobactéries aux antibiotiques est un problème d’importance croissante en pratique médicale. L’objectif de cette étude était de déterminer le profil de résistance aux antibiotiques des Entérobactéries isolées à l’institut national d’hygiène (INH) de Lomé et d’analyser son évolution dans le temps. Méthodes: Il s’agissait d’une analyse rétrospective, sur une période de huit ans (2010-2017), portant sur l’ensemble des souches d’Entérobactéries isolées des prélèvements pathologiques analysés au laboratoire de bactériologie de l’INH. Résultats: Au total, 5910 Entérobactéries ont été isolées majoritairement des urines (59,59%), avec une prédominance d’Escherichia coli (63,93%) suivie de Klebsiella spp (22,86%). Entre 2010 et 2017, le taux de résistance des souches d’Escherichia coli a augmenté significativement de 18,69% à 39,26% (p< 0,0001) à la Ceftazidime ; de 1,68% à 40,22% à la Ceftriaxone (p< 0,0001) et de 42,37% à 63,23% (p< 0,0001) à la Ciprofloxacine. La résistance des souches de Klebsiella spp à la Ceftazidime a augmenté significativement de 25,26% à 42,54% (p< 0,0001) et celle à la Ceftriaxone de 2,17% à 41,79% (p< 0,0001) respectivement de 2010 à 2017. Conclusion: L’augmentation de la résistance des Entérobactéries aux antibiotiques et surtout l’évolution des résistances aux Céphalosporines de 3e Génération et aux Fluoroquinolones est un phénomène réel. Ceci exposera à des difficultés de prise en charge thérapeutique et nécessite la mise en place des dispositions idoines. Background: Antibiotic resistance in Enterobacteriaceae is a growing problem in medical practice. The objective of this study was to determine the antibiotic resistance profile of Enterobacteriaceae isolated at the National Institute of Hygiene (INH) of Lomé and to analyse its evolution over time. Method: This was a retrospective analysis, over a period of eight years (2010-2017), of all strains of Enterobacteriaceae isolated from pathological samples analysed in the bacteriology laboratory of the INH. Results: A total of 5910 Enterobacteriaceae were isolated mainly from urine (59.59%), with a predominance of Escherichia coli (63.93%) followed by Klebsiella spp (22.86%). Between 2010 and 2017, the resistance rate of Escherichia coli strains increased significantly from 18.69% to 39.26% (p<0.0001) to Ceftazidime; from 1.68% to 40.22% to Ceftriaxone (p<0.0001) and from 42.37% to 63.23% (p<0.0001) to Ciprofloxacin. Resistance of Klebsiella spp strains to Ceftazidime increased significantly from 25.26% to 42.54% (p< 0.0001) and to Ceftriaxone from 2.17% to 41.79% (p< 0.0001) respectively from 2010 to 2017. Conclusion: The increase in antibiotic resistance in Enterobacteriaceae and especially the evolution of resistance to 3rd generation cephalosporins and fluoroquinolones is a real phenomenon. This will lead to difficulties in therapeutic management and requires the implementation of appropriate measures

    The evolving SARS-CoV-2 epidemic in Africa: Insights from rapidly expanding genomic surveillance

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    INTRODUCTION Investment in Africa over the past year with regard to severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) sequencing has led to a massive increase in the number of sequences, which, to date, exceeds 100,000 sequences generated to track the pandemic on the continent. These sequences have profoundly affected how public health officials in Africa have navigated the COVID-19 pandemic. RATIONALE We demonstrate how the first 100,000 SARS-CoV-2 sequences from Africa have helped monitor the epidemic on the continent, how genomic surveillance expanded over the course of the pandemic, and how we adapted our sequencing methods to deal with an evolving virus. Finally, we also examine how viral lineages have spread across the continent in a phylogeographic framework to gain insights into the underlying temporal and spatial transmission dynamics for several variants of concern (VOCs). RESULTS Our results indicate that the number of countries in Africa that can sequence the virus within their own borders is growing and that this is coupled with a shorter turnaround time from the time of sampling to sequence submission. Ongoing evolution necessitated the continual updating of primer sets, and, as a result, eight primer sets were designed in tandem with viral evolution and used to ensure effective sequencing of the virus. The pandemic unfolded through multiple waves of infection that were each driven by distinct genetic lineages, with B.1-like ancestral strains associated with the first pandemic wave of infections in 2020. Successive waves on the continent were fueled by different VOCs, with Alpha and Beta cocirculating in distinct spatial patterns during the second wave and Delta and Omicron affecting the whole continent during the third and fourth waves, respectively. Phylogeographic reconstruction points toward distinct differences in viral importation and exportation patterns associated with the Alpha, Beta, Delta, and Omicron variants and subvariants, when considering both Africa versus the rest of the world and viral dissemination within the continent. Our epidemiological and phylogenetic inferences therefore underscore the heterogeneous nature of the pandemic on the continent and highlight key insights and challenges, for instance, recognizing the limitations of low testing proportions. We also highlight the early warning capacity that genomic surveillance in Africa has had for the rest of the world with the detection of new lineages and variants, the most recent being the characterization of various Omicron subvariants. CONCLUSION Sustained investment for diagnostics and genomic surveillance in Africa is needed as the virus continues to evolve. This is important not only to help combat SARS-CoV-2 on the continent but also because it can be used as a platform to help address the many emerging and reemerging infectious disease threats in Africa. In particular, capacity building for local sequencing within countries or within the continent should be prioritized because this is generally associated with shorter turnaround times, providing the most benefit to local public health authorities tasked with pandemic response and mitigation and allowing for the fastest reaction to localized outbreaks. These investments are crucial for pandemic preparedness and response and will serve the health of the continent well into the 21st century

    Performance d’Hemocue Hb 201+ dans le diagnostic de l’anémie de l’enfant dans les structures sanitaires du niveau périphérique au Togo

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    Contexte: L’anémie est un problème de santé publique dans le monde entier, et notamment dans les pays en développement. Elle a des répercussions majeures sur la santé et sur ledéveloppement économique et social d’un pays. La prise en charge des patients anémiés étant nécessaire, il faut un diagnostic biologique précis, et donc un dosage du taux d’hémoglobine par des méthodes fiables. Objectif: Évaluer les performances diagnostiques du test Hemocue Hb201+®. Méthodes: Étude comparative de la mesure du taux d’hémoglobine à partir du photomètre Hemocue Hb 201+® et d’analyseurs d’hématologie chez 213 enfants de 6 à 59 mois souffrant d’un paludisme simple; la détermination du taux d’hémoglobine par les analyseurs est retenue comme méthode de référence pour évaluer Hemocue Hb201+®. Résultats: 72.8% des valeurs obtenues par Hemocue Hb201+® étaient à ±1 g/dl de celles de la méthode de référence. Le coefficient de corrélation de Pearson était de 0.80. La prévalence de l’anémie était de 79.3% pour la méthode de référence et de 77.9% pour Hemocue Hb201+®. La sensibilité et la spécificité de l’analyseur Hemocue Hb201+® étaient respectivement de 95.1% et de 65.3%. Conclusion: Les résultats de l’étude ont montré que le test Hemocue Hb201+® présentait une bonne sensibilité, une spécificité moyenne et une exactitude moyenne dans le diagnostic del’anémie et dans le dosage de l’hémoglobine. Son utilisation peut être recommandée dans les structures périphériques afin de faciliter le diagnostic biologique de l’anémie et sa prise encharge dans les populations vivant dans les zones difficiles d’accès. Performance of HemoCue Hb201+ in the diagnosis of anaemia in children in health facilitiesat the peripheral level in Togo Background: Anaemia is a global public health problem, especially in developing countries. Anaemia has major repercussions on health status, as well as on the economic and social development of a country. Effective care of anaemic patients requires a reliable and precisediagnostic test that can determine haemoglobin levels. Objective: To evaluate the diagnostic performance of the Hemocue test Hb201+®. Method: This study compared haemoglobin levels measured using the photometer Hemocue Hb201+® with those measured by analysers of haematology. Children aged 6 to 59 months who suffered from uncomplicated malaria were eligible for inclusion. Haemoglobin levels determined by the analysers were considered the reference for evaluation of the levels measured using Hemocue Hb201+®. Results: 72.8% of the values obtained by Hemocue Hb201® were within ±1g/dl of the reference value. The Pearson correlation coefficient was 0.80. The prevalence of anaemia was 79.3% using the reference method and 77.9% using Hemocue 201+®. The sensitivity and the specificity of Hemocue Hb201+® were 95.1% and 65.3% respectively. Conclusion: The study results showed that the Hemocue Hb201 test+® provided good sensitivity, average specificity and average precision, both for the diagnosis of anaemia and for the determination of haemoglobin levels. It may be used in peripheral centres to facilitate the laboratory diagnosis of anaemia and its management in populations that live in areas with difficult accessibility

    Coexistence D’un Lymphome Lymphocytique Et D’une Leucémie Myéloïde Chronique: A Propos De Deux Observations Au Togo

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    Les auteurs rapportent deux cas de lymphomes lymphocytiques associés à une leucémie myéloïde chronique (LMC) au Togo. La première association est une coexistence simultanée d’une LMC avec présence du transcrit de fusion bcr-abl chez une patiente de 32 ans, au stade myélocytaire chronique, avec une polyadénopathie ayant nécessité une biopsie ganglionnaire qui a conclu à un lymphome lymphocytique. Le deuxième cas est une succession à 6 ans 5 mois d’intervalle, chez un patient de 30 ans, d’une LMC avec présence du bcr-abl et d’un chromosome Philadelphie et d’un lymphome lymphocytique. Ces deux cas sont rapprochés des associations d’hémopathies myéloïdes et lymphoïdes, aiguës ou chroniques. Différentes hypothèses pathogéniques sont passées en revue : responsabilité de la chimiothérapie mais le diagnostic est parfois simultané ; implication des oncogènes cellulaires ; plus vraisemblablement anomalie clonale de la cellule souche hématopoïétique s’exprimant de façon séquentielle ou simultanée sur les deux lignées filles. A notre connaissance, il s’agit des premières descriptions en Afrique subsaharienne. This paper reported two cases of lymphocytic lymphoma associated with chronic myeloid leukemia (CML) in Togo. The first association is a simultaneous coexistence of a CML with the presence of the transcript bcrabl, in a 32-year-old woman, at chronic myelocytic stage with polyadenopathy required and lymph node biopsy concluded for lymphocytic lymphoma. The second is the case of a 30-year-old man who developed a lymphocytic lymphoma after 6years and 5 months of following CML. These two cases are comparable to other associations of acute or chronic myeloid and lymphoid blood malignancies that was previously published. Several pathogenic hypothesis were reviewed which takes responsibility for chemotherapy. Nevertheless, the diagnosis is sometimes simultaneous with the involvement of cellular oncogenes. This is a more likely clonal abnormality of the stem cell sequentially or concomitantly expressed in the cells on both lineages. To the best of our knowledge, these are the first descriptions in South-Saharan Africa

    Les lymphomes malins non Hodgkiniens : experience du CHU Campus de Lome - Togo

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    Objectif: Décrire les aspects épidémiologiques, clinico-biologiques et thérapeutiques des lymphomes non hodgkiniens (LNH) au Togo.Patients et méthode: Etude rétrospective de 21 patients suivis au CHU Campus depuis 2001. Le diagnostic a été posé après une biopsie avec examen anatomo-pathologique.Résultats: L’âge moyen était de 46,14 ans ± 20,54 (extrêmes 21 et 80 ans). Il y avait 11 femmes pour 10 hommes (sex-ratio = 0,9). La circonstance de découverte la plus fréquente est l’apparition d’adénopathies (38,1%). Le signe général le plus représenté est l’amaigrissement. Le VIH constitue le facteur de risque le plus incriminé dans sa survenue (23,81%). Le lymphome de type G dans la WF était le plus représenté (38,10%). Selon la classification de Ann Arbor, 9 patients (42,86%) étaient au stade I, 3 (14,29%) au stade II, 2 (9,52%) au stade III et 7 (33,33%) au stade IV. La LDH était élevée chez 15 patients (71,43%). Le protocole de chimiothérapie de type CHOP a été administré à tous les patients. Six (28,57%) avaient bouclé l’ensemble des cures. Sur ces 6 patients 4 soit 66,67% avaient été déclarés guéris tandis que 2 (33,33%) étaient décédés. Sept patients (33,33%) ont été perdus de vueConclusion: Les LNH sont fréquents au CHU Campus de Lomé et le VIH constitue l’un des facteurs étiologiques. Il existe une difficulté réelle de prise en charge liée au coût de la chimiothérapie et à la disponibilité des molécules.Mots clés: Lymphome non hodgkinien, Lomé-TogoEnglish Title: Non-Hodgkin lymphomas: experience of Campus Teaching Hospital of Lomé–TogoEnglish AbstractObjective: To describe epidemiological, clinical, biological and therapeutic profile of non-Hodgkin lymphoma in Togo.Patients and methods: Retrospective study of 21 patients followed at the Campus University Hospital since 2001. The diagnosis was made after a biopsy and pathological examination.Results: The mean age was 46.14 ± 20.54 years (range 21 to 80 years). There were 11 women and 10 men (sex ratio = 0.9). The most common circumstance discovery is the  occurrence of lymph nodes (38.1%). The most general sign is shown weight loss. HIV is the most offending risk factor in its occurrence (23.81%). G-type Lymphoma in the WF was the most represented (38.10%) According to Ann Arbor classification, 9 patients (42.86%) were stage I, 3 (14.29%) in stage II, 2 (9.52%) with stage III and 7 (33.33%) in stage IV. LDH was elevated in 15 patients (71.43%). The CHOP chemotherapy regimen was administered to all patients. Six (28.57%) had completed all cures. Of these 6 patients either 4 (66.67%) had been declared cured while 2 (33.33%) had died. Seven patients (33.33%) were lost to view.Conclusion: Non-Hodgkin Lymphoma are common at CHU Campus of Lome and HIV is one of the causative factors. There is a real difficulty of management related to the cost of chemotherapy and the availability of drugs.Keywords: Non-Hodgkin lymphoma, Lome-Tog
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