Résistance de la Tique Invasive Rhipicephalus (Boophilus) Microplus à la Nouvelle Gamme d’Acaricides Distribués en Côte d’Ivoire

Ce travail avait pour objectif d’améliorer la lutte contre la tique Rhipicephalus (Boophilus) microplus en Côte d’Ivoire en apportant une assistance aux éleveurs dans le choix des acaricides qui leur sont proposés. Pour ce faire, il a été question de répertorier les spécialités d’acaricides distribuées en Côte d’Ivoire pour le détiquage des bovins et par la suite, évaluer le niveau de résistance-sensibilité des tiques R. (B.) microplus à ces acaricides dans les élevages péri-urbains de bovins au sud de la Côte d’Ivoire, précisément dans la zone d’Azaguié où la tique exotique R. (B.) microplus a été découverte pour la première fois en Afrique de l’Ouest. Il ressort de l’étude que six (6) molécules acaricides sont officiellement distribuées en Côte d’Ivoire (Alphacyperméthrine, Cyperméthrine, Amitraz, Fluméthrine, Deltaméthrine et Fipronil) sous diverses appellations commerciales. Face aux échecs thérapeutiques recurents et aux plaintes des éleveurs, une nouvelle gamme d’acaricides est actuellement proposée aux éleveurs. Elle est essentiellement constituée de produits à base de fluméthrine, de fipronil, de deltaméthrine ou de cyperméthrine associée au chlorpyriphos, au butoxide de pipéronyl et à la citronnelle. La méthode de référence LPT (Larval Packet Test) standardisée par la FAO a été utilisée pour évaluer le niveau de résistance de cette tique invasive R. (B.) microplus à trois (3) molécules acaricides de cette gamme à savoir la deltaméthrine, la fluméthrine et la nouvelle spécialité de molécules associées (cyperméthrine-chlorpyriphos-citronnelle-butoxide de pipéronyl). Une variation du niveau de résistance a été signalée d’un acaricide à l’autre vis-à-vis des populations de tiques R. (B.) microplus testées. L’étude a montré une résistance des populations de tiques R. (B.) microplus à la deltaméthrine et à la fluméthrine. Quant à la nouvelle spécialité de molécules associées, elle a présenté un niveau de sensibilité acceptable exprimé par les populations de tiques R. (B.) microplus.   This work aimed to improve the fight against the tick Rhipicephalus (Boophilus) microplus in Côte d'Ivoire by providing assistance to breeders in the choice of acaricides marketed. To do this, the acaricides distributed in Côte d'Ivoire for cattle treatment was inventoried and then, the level of resistance- susceptibility of R. (B.) microplus to these acaricides was estimated in peri-urban cattle farms in southern Côte d'Ivoire, precisely in the area of Azaguié where the exotic tick R. (B.) microplus was discovered for the first time in West Africa. It appears from the study that six (6) acaricidal molecules are officially distributed in Côte d'Ivoire (Alphacypermethrin, Cypermethrin, Amitraz, Flumethrin, Deltamethrin and Fipronil) under various trade names. Faced with recurrent treatment failures and complaints from breeders, a new range of acaricides is currently being offered to breeders. It essentially consists of products based on flumethrin, fipronil, deltamethrin or cypermethrin associated with chlorpyrifos, piperonyl butoxid and citronella. The reference method LPT (Larval Packet Test) standardized by the FAO was used to estimate the level of resistance of the invasive tick R. (B.) microplus to three (3) acaricides, namely deltamethrin, flumethrin and the new product of associated acaricides (cypermethrin-chlorpyrifos-piperonyl butoxid- citronella). A variation of the resistance of R. (B.) microplus has been reported from one acaricide to another. The study showed a resistance of R. (B.) microplus tick populations to deltamethrin and flumethrin. However, an acceptable level of susceptibility expressed by the population ticks of R. (B.) microplus to the association of acaricides (cypermethrin-chlorpyrifos-piperonyl butoxid-citronella) was reported

Résistance de la Tique Invasive Rhipicephalus (Boophilus) Microplus à la Nouvelle Gamme d’Acaricides Distribués en Côte d’Ivoire

Ce travail avait pour objectif d’améliorer la lutte contre la tique Rhipicephalus (Boophilus) microplus en Côte d’Ivoire en apportant une assistance aux éleveurs dans le choix des acaricides qui leur sont proposés. Pour ce faire, il a été question de répertorier les spécialités d’acaricides distribuées en Côte d’Ivoire pour le détiquage des bovins et par la suite, évaluer le niveau de résistance-sensibilité des tiques R. (B.) microplus à ces acaricides dans les élevages péri-urbains de bovins au sud de la Côte d’Ivoire, précisément dans la zone d’Azaguié où la tique exotique R. (B.) microplus a été découverte pour la première fois en Afrique de l’Ouest. Il ressort de l’étude que six (6) molécules acaricides sont officiellement distribuées en Côte d’Ivoire (Alphacyperméthrine, Cyperméthrine, Amitraz, Fluméthrine, Deltaméthrine et Fipronil) sous diverses appellations commerciales. Face aux échecs thérapeutiques recurents et aux plaintes des éleveurs, une nouvelle gamme d’acaricides est actuellement proposée aux éleveurs. Elle est essentiellement constituée de produits à base de fluméthrine, de fipronil, de deltaméthrine ou de cyperméthrine associée au chlorpyriphos, au butoxide de pipéronyl et à la citronnelle. La méthode de référence LPT (Larval Packet Test) standardisée par la FAO a été utilisée pour évaluer le niveau de résistance de cette tique invasive R. (B.) microplus à trois (3) molécules acaricides de cette gamme à savoir la deltaméthrine, la fluméthrine et la nouvelle spécialité de molécules associées (cyperméthrine-chlorpyriphos-citronnelle-butoxide de pipéronyl). Une variation du niveau de résistance a été signalée d’un acaricide à l’autre vis-à-vis des populations de tiques R. (B.) microplus testées. L’étude a montré une résistance des populations de tiques R. (B.) microplus à la deltaméthrine et à la fluméthrine. Quant à la nouvelle spécialité de molécules associées, elle a présenté un niveau de sensibilité acceptable exprimé par les populations de tiques R. (B.) microplus.   This work aimed to improve the fight against the tick Rhipicephalus (Boophilus) microplus in Côte d'Ivoire by providing assistance to breeders in the choice of acaricides marketed. To do this, the acaricides distributed in Côte d'Ivoire for cattle treatment was inventoried and then, the level of resistance- susceptibility of R. (B.) microplus to these acaricides was estimated in peri-urban cattle farms in southern Côte d'Ivoire, precisely in the area of Azaguié where the exotic tick R. (B.) microplus was discovered for the first time in West Africa. It appears from the study that six (6) acaricidal molecules are officially distributed in Côte d'Ivoire (Alphacypermethrin, Cypermethrin, Amitraz, Flumethrin, Deltamethrin and Fipronil) under various trade names. Faced with recurrent treatment failures and complaints from breeders, a new range of acaricides is currently being offered to breeders. It essentially consists of products based on flumethrin, fipronil, deltamethrin or cypermethrin associated with chlorpyrifos, piperonyl butoxid and citronella. The reference method LPT (Larval Packet Test) standardized by the FAO was used to estimate the level of resistance of the invasive tick R. (B.) microplus to three (3) acaricides, namely deltamethrin, flumethrin and the new product of associated acaricides (cypermethrin-chlorpyrifos-piperonyl butoxid- citronella). A variation of the resistance of R. (B.) microplus has been reported from one acaricide to another. The study showed a resistance of R. (B.) microplus tick populations to deltamethrin and flumethrin. However, an acceptable level of susceptibility expressed by the population ticks of R. (B.) microplus to the association of acaricides (cypermethrin-chlorpyrifos-piperonyl butoxid-citronella) was reported

Toward an Open-Access Global Database for Mapping, Control, and Surveillance of Neglected Tropical Diseases

There is growing interest in the scientific community, health ministries, and other organizations to control and eventually eliminate neglected tropical diseases (NTDs). Control efforts require reliable maps of NTD distribution estimated from appropriate models and survey data on the number of infected people among those examined at a given location. This kind of data is often available in the literature as part of epidemiological studies. However, an open-access database compiling location-specific survey data does not yet exist. We address this problem through a systematic literature review, along with contacting ministries of health, and research institutions to obtain disease data, including details on diagnostic techniques, demographic characteristics of the surveyed individuals, and geographical coordinates. All data were entered into a database which is freely accessible via the Internet (http://www.gntd.org). In contrast to similar efforts of the Global Atlas of Helminth Infections (GAHI) project, the survey data are not only displayed in form of maps but all information can be browsed, based on different search criteria, and downloaded as Excel files for further analyses. At the beginning of 2011, the database included over 12,000 survey locations for schistosomiasis across Africa, and it is continuously updated to cover other NTDs globally

Risk factors for schistosomiasis in an urban area in northern Cote d'Ivoire

Background Schistosomiasis is a water-based disease transmitted by trematodes belonging to the genus Schistosoma. The aim of this study was to assess the relationship between the prevalence of schistosomiasis and access to water, sanitation and hygiene (WASH) and environmental and socioeconomic factors in the city of Korhogo, northern Côte d'Ivoire. Methods A cross-sectional study including 728 randomly selected households was conducted in Korhogo in March 2015. The heads of the households were interviewed about access to WASH and environmental and socioeconomic factors. All children abed between 5 and 15 years living in the households were selected to provide stool and urine samples for parasitological diagnosis of Schistosoma mansoni and Schistosoma haematobium infection. The relationship between infection with S. mansoni and potential risk factors was analysed by a mixed logistic regression model with ‘household’ as a random factor. Likelihood ratio tests were used to identify factors that were significantly associated with a Schistosoma spp. infection. Results The overall prevalence of schistosomiasis among school-aged children in Korhogo was 1.9% (45/2341) composed of 0.3% (3/1248) S. haematobium and 3.5% (42/1202) S. mansoni. Due to the low prevalence of S. haematobium infection, risk factor analysis was limited to S. mansoni. Boys were 7.8 times more likely to be infected with S. mansoni than girls. Children between 10 and 15 years of age were 3.8 times more likely to be infected than their younger counterparts aged 5-10 years. Moreover, living in a house further away from a water access point (odds ratio [OR] = 0.29, 95% confidence interval [CI]: 0.13–0.70) and abstaining from swimming in open freshwater bodies (OR = 0.16, 95% CI: 0.04–0.56) were significantly associated with decreased odds of S. mansoni infection. The socioeconomic status did not appear to influence the prevalence of S. mansoni. Conclusions A strategy to reduce the incidence of schistosomiasis should focus on health education to change the behaviour of populations at risk and encourage communities to improve sanitation and infrastructure in order to reduce contact with surface water