23 research outputs found

    Au large de Villeneuve-lès-Maguelone – L’épave Aresquiers 12 (EA 2211)

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    Le sondage de l’épave Aresquiers 12, sur le littoral des Aresquiers, dans le département de l’Hérault, a débuté le lundi 20 juillet pour une durée de 4 semaines. Autorisée et soutenue scientifiquement par le Drassm, l’opération a été confiée à la Section de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines de Frontignan (SRASSMF). L’étude de cette nouvelle épave s’inscrit dans un ensemble de recherches sur les épaves de commerce à la voile au XVIIIe et au xixe s. coulées sur le littoral..

    L'apport des études xylologiques et dendrochronologiques à l'étude des aménagements portuaires de Narbonne romaine

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    International audienceExcavations on the roman harbors areas of Narbonne revealed many wooden structures (jetties, palates...). The occupation site of Castélou and Mandirac, which extends from the 1st to the 5th century AD., offers an exceptional framework for wood analysis in Mediterranean Gaul. The data was derived through field analyzes (traceology and morphology) and in the laboratory (xylology and dendrochronology). On the basis of Deciduous oak samples, which is ubiquitous on the site, has enabled the achievement of a dendrochronological mean (120 BC to 78 AD). Thedating of the structures makes it possible to follow the installations in their complexity, with in particular repairs and expansions. These results are also essential for understanding the palaeoenvironmental and palaeo-economic issues close to this site. Indeed, besides a better knowledge in the ancient environment Narbonne, there is also a glimpse of the choice or the constraints of the constructors through the observation of the types of wood used, local or imported, worked or not.Les fouilles sur les zones portuaires antiques de Narbonne ont révélé de nombreuses structures en bois (jetées, palées…). L’occupation du site du Castélou et Mandirac, qui s’étend du Ier au V e s. ap. J.-C., offre un cadre exceptionnel pour l’analyse des vestiges ligneux en Gaule méditerranéenne. L’étude de ces vestiges a été réalisée par le biais d’analyses sur le terrain (tracéologie et morphologie) et en laboratoire (xylologie et dendrochronologie). L’analyse des pièces de bois en chêne caducifolié, omniprésent sur le site, a permis la réalisation d’une moyenne dendrochronologique de référence (120 av. à 78 ap. J.-C.). La datation des structures permet de suivre les aménagements dans leur complexité, avec notamment des réparations et des reprises de construction. Ces résultats sont également essentiels pour appréhender les questions paléoenvironnementales et paléoéconomiques relatives à ce site. En effet, outre une meilleure connaissance de l’environnement de la Narbonne antique, il s’agit aussi d’entrevoir les choix ou les contraintes des constructeurs à travers l’observation des types de bois mis en oeuvre, locaux ou importés, travaillés ou utilisés bruts

    Archéologie du bâti et rénovation urbaine. La place de la dendrochronologie. L'exemple de Grasse (Alpes-Maritimes)

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    International audienceGrasse city (South-East France) has been largely modified over the time, but it seems to have preserved its medieval plan. In order to reconstruct the city architectural evolution, from medieval to modern period, a multiproxy approach was developed, including archeological study, dendro-chronological analysis and historical study. Oak, probably from local origin, is the most represented species in the old Grasse buildings. Without any oak regional master chronology, dendrochronological analysis focused on oaks series dating. Main results from this multidisciplinary study are the construction of the first oak regional master chronology, the evidence of habitat densification at the end of the medieval period, and the highlight of important timber reuse. However, many questions raised from this study. Dated beams are attributed only to the 15th and 16th centuries and no construction evidence, before or after this period, could be highlighted. Is it because this study was exclusively based on oak species? Or, is it linked with supplies variation in time?La ville de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait l'objet d'une évolution urbaine particulière, pour laquelle il semblait que le plan conservé était ini-tialement médiéval. L'archéologie du bâti réalisée sur cinq îlots du centre ancien, menée conjointement avec l'analyse dendrochronologique et l'étude historique, devait permettre de suivre cette évolution architecturale complexe de l'époque médiévale à l'époque moderne. En l'absence de référentiel dendrochronologique pour la région, notre étude s'est concentrée sur la datation des séries de chênes issues de l'échantillonnage. Le chêne est l'essence la plus représentée dans ce bâti et il est probablement d'origine locale. Les résultats de cette étude pluridisciplinaire sont multiples : la construction d'un référentiel régional de chêne, la mise en évidence d'une densification de l'habitat à la fin du Moyen Âge, ainsi que la pratique courante du remploi des pièces de bois. Cependant, à l'issue de cette étude, des questions restent ouvertes : les poutres datées ne concernent que les XV e et XVI e siècles, aucun témoignage de construction avant ou après n'a pu être mis en évidence. Est-ce le biais de l'étude qui repose exclusivement sur le chêne ? La nature des approvisionnements varierait-elle alors au cours du temps

    Archéologie du bâti et rénovation urbaine. La place de la dendrochronologie. L'exemple de Grasse (Alpes-Maritimes)

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    International audienceGrasse city (South-East France) has been largely modified over the time, but it seems to have preserved its medieval plan. In order to reconstruct the city architectural evolution, from medieval to modern period, a multiproxy approach was developed, including archeological study, dendro-chronological analysis and historical study. Oak, probably from local origin, is the most represented species in the old Grasse buildings. Without any oak regional master chronology, dendrochronological analysis focused on oaks series dating. Main results from this multidisciplinary study are the construction of the first oak regional master chronology, the evidence of habitat densification at the end of the medieval period, and the highlight of important timber reuse. However, many questions raised from this study. Dated beams are attributed only to the 15th and 16th centuries and no construction evidence, before or after this period, could be highlighted. Is it because this study was exclusively based on oak species? Or, is it linked with supplies variation in time?La ville de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait l'objet d'une évolution urbaine particulière, pour laquelle il semblait que le plan conservé était ini-tialement médiéval. L'archéologie du bâti réalisée sur cinq îlots du centre ancien, menée conjointement avec l'analyse dendrochronologique et l'étude historique, devait permettre de suivre cette évolution architecturale complexe de l'époque médiévale à l'époque moderne. En l'absence de référentiel dendrochronologique pour la région, notre étude s'est concentrée sur la datation des séries de chênes issues de l'échantillonnage. Le chêne est l'essence la plus représentée dans ce bâti et il est probablement d'origine locale. Les résultats de cette étude pluridisciplinaire sont multiples : la construction d'un référentiel régional de chêne, la mise en évidence d'une densification de l'habitat à la fin du Moyen Âge, ainsi que la pratique courante du remploi des pièces de bois. Cependant, à l'issue de cette étude, des questions restent ouvertes : les poutres datées ne concernent que les XV e et XVI e siècles, aucun témoignage de construction avant ou après n'a pu être mis en évidence. Est-ce le biais de l'étude qui repose exclusivement sur le chêne ? La nature des approvisionnements varierait-elle alors au cours du temps

    Archéologie du bâti et rénovation urbaine. La place de la dendrochronologie. L'exemple de Grasse (Alpes-Maritimes)

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    International audienceGrasse city (South-East France) has been largely modified over the time, but it seems to have preserved its medieval plan. In order to reconstruct the city architectural evolution, from medieval to modern period, a multiproxy approach was developed, including archeological study, dendro-chronological analysis and historical study. Oak, probably from local origin, is the most represented species in the old Grasse buildings. Without any oak regional master chronology, dendrochronological analysis focused on oaks series dating. Main results from this multidisciplinary study are the construction of the first oak regional master chronology, the evidence of habitat densification at the end of the medieval period, and the highlight of important timber reuse. However, many questions raised from this study. Dated beams are attributed only to the 15th and 16th centuries and no construction evidence, before or after this period, could be highlighted. Is it because this study was exclusively based on oak species? Or, is it linked with supplies variation in time?La ville de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait l'objet d'une évolution urbaine particulière, pour laquelle il semblait que le plan conservé était ini-tialement médiéval. L'archéologie du bâti réalisée sur cinq îlots du centre ancien, menée conjointement avec l'analyse dendrochronologique et l'étude historique, devait permettre de suivre cette évolution architecturale complexe de l'époque médiévale à l'époque moderne. En l'absence de référentiel dendrochronologique pour la région, notre étude s'est concentrée sur la datation des séries de chênes issues de l'échantillonnage. Le chêne est l'essence la plus représentée dans ce bâti et il est probablement d'origine locale. Les résultats de cette étude pluridisciplinaire sont multiples : la construction d'un référentiel régional de chêne, la mise en évidence d'une densification de l'habitat à la fin du Moyen Âge, ainsi que la pratique courante du remploi des pièces de bois. Cependant, à l'issue de cette étude, des questions restent ouvertes : les poutres datées ne concernent que les XV e et XVI e siècles, aucun témoignage de construction avant ou après n'a pu être mis en évidence. Est-ce le biais de l'étude qui repose exclusivement sur le chêne ? La nature des approvisionnements varierait-elle alors au cours du temps

    Impact de l’exposition des versants et de l’anthropisation sur la dynamique forestière dans les Alpes du Sud (France)

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    Pollen and plant macrofossil analysis were undertaken on two small peatlands, situated on the facing slopes of the Guisane Valley (internal Southern French Alps). Their comparative study allowed for the determination of the role played by exposition and human activity in the Holocene forest dynamic of the valley. The vegetation distribution between 9000 and 4000 cal. BP was influenced primarily by the microclimatic context related to exposition. During the period around 8500 cal. BP, the northern flank was already covered by Pinus forests, while the non-forested southern side was colonised by Pinus and Betula woodlands. After 6500 cal. BP, Abies woodlands and Pinus woodlands became dominant on the northern and southern sides, respectively. The onset of human perturbation around 4000 cal. BP caused a retreat of the Abies forests on the northern side and an opening of the plant cover on the southern side. The latter is associated to an important increase in pollen abundance, which appears, in this study, to be a good indicator of forested and non-forested phases in the surrounding vegetation. Human activities, which radically modified the vegetation of the valley for 4000 years, masked the influence of the exposition; Larix forests expanded on the northern side, while the southern side was invaded by grasslands and Pinus forests. Finally, the reconstruction of local vegetation history stresses the major influence of the surrounding environment on sites development.Deux petites tourbières, situées sur chacun des versants de la vallée de la Gui- sane (Alpes françaises internes du Sud), ont fait l'objet d'analyses de pollen et de macro- restes végétaux. Leur étude comparée a permis de préciser le rôle de l'exposition et des activités anthropiques dans la dynamique forestière holocène de la vallée. Le contexte microclimatique lié à l'exposition a déterminé la répartition de la végétation entre 9000 et 4000 étal. BP. En effet, vers 8500 étal. BP, l'ubac était déjà couvert de pinèdes tandis que les boisements de Pinus et de Betula colonisaient à peine les pentes asylvatiques de l'adret. À partir de 6500 étal. BP, les sapinières sont devenues dominantes sur l'ubac, l'adret étant toujours dominé par les pinèdes. L'émergence de la perturbation anthropique vers 4000 étal. BP se traduisit par la régression des sapinières sur l'ubac et l'ouverture du milieu sur l'adret. Cette dernière est associée à une augmentation importante de la richesse pollinique qui, dans cette étude, se révèle être un bon indicateur des phases forestières et asylvatiques de la végétation environnante. Les activités anthropiques, en modifiant radicalement la végétation de la vallée depuis 4000 ans, masquèrent donc l'influence de l'exposition ; le mélézin couvrit l'ubac tandis que pelouses et pinèdes s'étendaient sur l'adret. La reconstitution de l'histoire de la végétation locale met enfin en évidence l'influence primordiale du milieu environnant sur le développement des sites.In zwei kleinen Torfmooren, die auf den zwei gegenüberliegenden Hängen des Guisan-Tals (innere französiche Südalpen) gelegen sind, hat man Pollen und pflanzliche Makroreste analysiert. Ihr vergleichendes Studium erlaubte, die Rolle der Ausrichtung und der menschlichen Aktivitäten auf die Walddynamik des Tals im Holozän zu bestimmen. Der mikroklimatische Kontext in Verbindung mit der Ausrichtung hat die Verteilung der Vegetation zwischen 9000 et 4000 kal. v.u.Z. bestimmt. In der Tat war die Schattenseite schon gegen 8500 kal. v.u.Z. von Kiefernwäldern bedeckt, wohingegen die Bewaldung der nichtbewaldeten Hänge der Sonnenseite durch Pinus und Betula gerade erst begann. Ab 6500 kal. v.u.Z. wurden die Tannenwälder vorherrschend auf der Schattenseite, wogegen auf der Sonnenseite immer noch Kiefernwälder vorherrschten. Das Einsetzen menschlicher Störung gegen 4000 kal. v.u.Z. führte zu einem Rückgang der Tannenwälder auf der Schattenseite und einer Öffnung des Milieus auf der Sonnenseite. Letztere bringt man mit einer bedeutenden Zunahme des Pollen-Reichtums in Verbindung, was in dieser Studie ein guter Indikator für die Phasen mit und ohne Wald in der Vegetation der Region zu sein scheint. Die mensch- lichen Aktivitäten haben also, indem sie die Vegetation des Tals seit 4000 Jahren radikal verändert haben, den Einfluss der Ausrichtung kaschiert ; Larix -Wälder breiteten sich auf der Schattenseite aus, während Wiesen und Kiefernwälder sich auf der Sonnenseite ausdehnten. Die Rekonstruktion der Geschichte der lokalen Vegetation betont schließlich den vorrangigen Einfluss des umgebenden Milieus auf die Entwicklung der Plätze
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