Archéologie du bâti et rénovation urbaine. La place de la dendrochronologie. L'exemple de Grasse (Alpes-Maritimes)

Abstract

International audienceGrasse city (South-East France) has been largely modified over the time, but it seems to have preserved its medieval plan. In order to reconstruct the city architectural evolution, from medieval to modern period, a multiproxy approach was developed, including archeological study, dendro-chronological analysis and historical study. Oak, probably from local origin, is the most represented species in the old Grasse buildings. Without any oak regional master chronology, dendrochronological analysis focused on oaks series dating. Main results from this multidisciplinary study are the construction of the first oak regional master chronology, the evidence of habitat densification at the end of the medieval period, and the highlight of important timber reuse. However, many questions raised from this study. Dated beams are attributed only to the 15th and 16th centuries and no construction evidence, before or after this period, could be highlighted. Is it because this study was exclusively based on oak species? Or, is it linked with supplies variation in time?La ville de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait l'objet d'une évolution urbaine particulière, pour laquelle il semblait que le plan conservé était ini-tialement médiéval. L'archéologie du bâti réalisée sur cinq îlots du centre ancien, menée conjointement avec l'analyse dendrochronologique et l'étude historique, devait permettre de suivre cette évolution architecturale complexe de l'époque médiévale à l'époque moderne. En l'absence de référentiel dendrochronologique pour la région, notre étude s'est concentrée sur la datation des séries de chênes issues de l'échantillonnage. Le chêne est l'essence la plus représentée dans ce bâti et il est probablement d'origine locale. Les résultats de cette étude pluridisciplinaire sont multiples : la construction d'un référentiel régional de chêne, la mise en évidence d'une densification de l'habitat à la fin du Moyen Âge, ainsi que la pratique courante du remploi des pièces de bois. Cependant, à l'issue de cette étude, des questions restent ouvertes : les poutres datées ne concernent que les XV e et XVI e siècles, aucun témoignage de construction avant ou après n'a pu être mis en évidence. Est-ce le biais de l'étude qui repose exclusivement sur le chêne ? La nature des approvisionnements varierait-elle alors au cours du temps

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions