25 research outputs found

    Cold Tumors: A Therapeutic Challenge for Immunotherapy

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    Therapeutic monoclonal antibodies targeting immune checkpoints (ICPs) have changed the treatment landscape of many tumors. However, response rate remains relatively low in most cases. A major factor involved in initial resistance to ICP inhibitors is the lack or paucity of tumor T cell infiltration, characterizing the so-called “cold tumors.” In this review, we describe the main mechanisms involved in the absence of T cell infiltration, including lack of tumor antigens, defect in antigen presentation, absence of T cell activation and deficit of homing into the tumor bed. We discuss then the different therapeutic approaches that could turn cold into hot tumors. In this way, specific therapies are proposed according to their mechanism of action. In addition, ‘‘supra-physiological’’ therapies, such as T cell recruiting bispecific antibodies and Chimeric Antigen Receptor (CAR) T cells, may be active regardless of the mechanism involved, especially in MHC class I negative tumors. The determination of the main factors implicated in the lack of preexisting tumor T cell infiltration is crucial for the development of adapted algorithms of treatments for cold tumors

    A Simple-to-Perform ifn-Îł mRNA Gene Expression Assay on Whole Blood Accurately Appraises Varicella Zoster Virus-Specific Cell-Mediated Immunity After Allogeneic Hematopoietic Stem Cell Transplantation

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    Herpes zoster, which is due to the reactivation of Varicella zoster virus (VZV), is a leading cause of morbidity after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT). While cell-mediated immunity (CMI) is critical to inhibiting VZV reactivation, CMI is not routinely assessed due to a lack of reliable tests. In this study, we aimed to evaluate VZV-specific CMI among allo-HSCT recipients (n = 60) and healthy individuals (HI, n = 17) through a panel of three immune functional assays after ex vivo stimulation by VZV antigen: quantification of (i) IFN-γ release in the supernatants, (ii) T-cell proliferation after a 7-day stimulation of peripheral blood mononuclear cells (PBMC), and (iii) measurement of the ifn-γ mRNA gene expression level after 24 h of stimulation of a whole-blood sample. VZV responsiveness was defined according to IFN-γ release from VZV-stimulated PBMC. Upon VZV stimulation, we found that allo-HSCT recipients at a median time of 6 [5-8] months post-transplant had lower IFN-γ release (median [IQR], 0.34 [0.12–8.56] vs. 409.5 [143.9–910.2] pg/ml, P <.0001) and fewer proliferating T cells (0.05 [0.01–0.57] % vs. 8.74 [3.12–15.05] %, P <.0001) than HI. A subset of allo-HSCT recipients (VZV-responders, n = 15/57, 26%) distinguished themselves from VZV-non-responders (n = 42/57, 74%; missing data, n = 3) by higher IFN-γ release (80.45 [54.3–312.8] vs. 0.22 [0.12–0.42] pg/ml, P <.0001) and T-cell proliferation (2.22 [1.18–7.56] % vs. 0.002 [0.001–0.11] %, P <.0001), suggesting recovery of VZV-specific CMI. Interestingly, VZV responders had a significant fold increase in ifn-γ gene expression, whereas ifn-γ mRNA was not detected in whole blood of VZV-non-responders (P <.0001). This study is the first to suggest that measurement of ifn-γ gene expression in 24-h-stimulated whole blood could be an accurate test of VZV-specific CMI. The routine use of this immune functional assay to guide antiviral prophylaxis at an individual level remains to be evaluated

    Characterisation of normal and tumour cell populations and definition of shared epitopes from Human Endogenous Retroviruses (HERVs)

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    Les rĂ©trovirus endogĂšnes humains (HERVs) reprĂ©sentent 8% de notre gĂ©nome. RĂ©primĂ©s par des mĂ©canismes Ă©pigĂ©nĂ©tiques dans les cellules normales, diffĂ©rentes situations peuvent mener Ă  leur dĂ©rĂ©pression comme dans les maladies auto-immunes ou le cancer. Les HERVs sont impliquĂ©s dans de nombreuses fonctions physiologiques ou pathologiques via leur activitĂ© de rĂ©gulation gĂ©nique, l’exaptation de fonctions virales ou encore la modulation immunitaire induite par leurs intermĂ©diaires nuclĂ©otidiques ou protĂ©iques. Du fait de ce profil d’expression particulier et de leur origine virale, les protĂ©ines dĂ©rivĂ©es des HERVs pourraient fournir de trĂšs bonnes cibles immunothĂ©rapeutiques en oncologie. Il n’existe cependant Ă  ce jour pas de mĂ©thode pour identifier les cibles les plus pertinentes dans un cancer donnĂ©. Par ailleurs, le profil d’expression des HERVs et leur impact immunitaire n’a Ă  ce jour jamais Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© de façon exhaustive dans certaines pathologies comme la leucĂ©mie aiguĂ« myĂ©loĂŻde (LAM). Cette thĂšse fait le point sur les techniques d’identification d’épitopes lymphocytaires T CD8+ dĂ©rivĂ©s de HERVs, ainsi que sur l’utilisation du rĂ©trotranscriptome HERVs via une quantification bioinformatique sensible pour caractĂ©riser des populations cellulaires. AprĂšs plusieurs revues sur les approches immunothĂ©rapeutiques actuelles basĂ©es sur les lymphocytes T en oncologie, nous situons les Ă©pitopes dĂ©rivĂ©s des HERVs comme alternative prometteuse aux nĂ©oĂ©pitopes classiques issus de mutations gĂ©niques. Dans le premier article, nous proposons une mĂ©thode permettant de dĂ©finir les meilleurs Ă©pitopes T CD8+ Ă  partir de la base pancancer du TCGA. BasĂ©e sur une approche d’apprentissage automatique permettant de dĂ©tecter les HERVs associĂ©s Ă  une rĂ©ponse cytotoxique au sein des HERVs surexprimĂ©s par un cancer donnĂ© et non exprimĂ©s par le tissu sain, notre mĂ©thode permet de rĂ©duire d’environ 90% le nombre d’épitopes candidats Ă  tester. Nous montrons ensuite dans un second temps qu’une sĂ©lection d’épitopes partagĂ©s sĂ©lectionnĂ©s via cette mĂ©thode peut induire une rĂ©ponse lymphocytaire T CD8+ spĂ©cifique et fonctionnelle chez les donneurs sains, avec une activitĂ© cytotoxique contre des lignĂ©es cellulaires de cancer du sein triple-nĂ©gatif in vitro. Dans le second article, nous utilisons une mĂ©thode rĂ©cente de quantification sensible de l’ensemble des sĂ©quences HERVs du gĂ©nome humain pour montrer que le rĂ©trotranscriptome HERV permet de caractĂ©riser des populations cellulaires normales et leucĂ©miques. Nous montrons qu’une telle approche peut ĂȘtre utilisĂ©e pour Ă©tablir une signature de cellules souches leucĂ©miques basĂ©e sur l’expression de 25-HERVs. Nous utilisons ensuite cette quantification au sein de 4 cohortes indĂ©pendantes de patients prĂ©sentant une LAM au diagnostic pour dĂ©finir de nouveaux sous-types de LAM via une approche de classification non-supervisĂ©e. Enfin, nous montrons que des Ă©pitopes T CD8+ peuvent ĂȘtre dĂ©finis parmi des HERVs exprimĂ©s de façon spĂ©cifique dans la LAM, et que des rĂ©ponses T CD8+ spĂ©cifiques de ces Ă©pitopes peuvent ĂȘtre identifiĂ©es parmi les lymphocytes infiltrant la moelle osseuse de patients au diagnostic. Dans l’ensemble, ces rĂ©sultats fournissent le rationnel et la mĂ©thodologie pour l’utilisation d’épitopes dĂ©rivĂ©s de HERVs comme cibles immunothĂ©rapeutiques ainsi que du rĂ©trotranscriptome HERV pour la caractĂ©risation de populations cellulaires et la mise au point de signatures transcriptomiques.Abstract not provided by the author

    CaractĂ©risation des populations cellulaires normales et tumorales et dĂ©finition d’épitopes partagĂ©s Ă  partir des RĂ©trovirus EndogĂšnes Humains (HERVs)

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    Abstract not provided by the author.Les rĂ©trovirus endogĂšnes humains (HERVs) reprĂ©sentent 8% de notre gĂ©nome. RĂ©primĂ©s par des mĂ©canismes Ă©pigĂ©nĂ©tiques dans les cellules normales, diffĂ©rentes situations peuvent mener Ă  leur dĂ©rĂ©pression comme dans les maladies auto-immunes ou le cancer. Les HERVs sont impliquĂ©s dans de nombreuses fonctions physiologiques ou pathologiques via leur activitĂ© de rĂ©gulation gĂ©nique, l’exaptation de fonctions virales ou encore la modulation immunitaire induite par leurs intermĂ©diaires nuclĂ©otidiques ou protĂ©iques. Du fait de ce profil d’expression particulier et de leur origine virale, les protĂ©ines dĂ©rivĂ©es des HERVs pourraient fournir de trĂšs bonnes cibles immunothĂ©rapeutiques en oncologie. Il n’existe cependant Ă  ce jour pas de mĂ©thode pour identifier les cibles les plus pertinentes dans un cancer donnĂ©. Par ailleurs, le profil d’expression des HERVs et leur impact immunitaire n’a Ă  ce jour jamais Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© de façon exhaustive dans certaines pathologies comme la leucĂ©mie aiguĂ« myĂ©loĂŻde (LAM). Cette thĂšse fait le point sur les techniques d’identification d’épitopes lymphocytaires T CD8+ dĂ©rivĂ©s de HERVs, ainsi que sur l’utilisation du rĂ©trotranscriptome HERVs via une quantification bioinformatique sensible pour caractĂ©riser des populations cellulaires. AprĂšs plusieurs revues sur les approches immunothĂ©rapeutiques actuelles basĂ©es sur les lymphocytes T en oncologie, nous situons les Ă©pitopes dĂ©rivĂ©s des HERVs comme alternative prometteuse aux nĂ©oĂ©pitopes classiques issus de mutations gĂ©niques. Dans le premier article, nous proposons une mĂ©thode permettant de dĂ©finir les meilleurs Ă©pitopes T CD8+ Ă  partir de la base pancancer du TCGA. BasĂ©e sur une approche d’apprentissage automatique permettant de dĂ©tecter les HERVs associĂ©s Ă  une rĂ©ponse cytotoxique au sein des HERVs surexprimĂ©s par un cancer donnĂ© et non exprimĂ©s par le tissu sain, notre mĂ©thode permet de rĂ©duire d’environ 90% le nombre d’épitopes candidats Ă  tester. Nous montrons ensuite dans un second temps qu’une sĂ©lection d’épitopes partagĂ©s sĂ©lectionnĂ©s via cette mĂ©thode peut induire une rĂ©ponse lymphocytaire T CD8+ spĂ©cifique et fonctionnelle chez les donneurs sains, avec une activitĂ© cytotoxique contre des lignĂ©es cellulaires de cancer du sein triple-nĂ©gatif in vitro. Dans le second article, nous utilisons une mĂ©thode rĂ©cente de quantification sensible de l’ensemble des sĂ©quences HERVs du gĂ©nome humain pour montrer que le rĂ©trotranscriptome HERV permet de caractĂ©riser des populations cellulaires normales et leucĂ©miques. Nous montrons qu’une telle approche peut ĂȘtre utilisĂ©e pour Ă©tablir une signature de cellules souches leucĂ©miques basĂ©e sur l’expression de 25-HERVs. Nous utilisons ensuite cette quantification au sein de 4 cohortes indĂ©pendantes de patients prĂ©sentant une LAM au diagnostic pour dĂ©finir de nouveaux sous-types de LAM via une approche de classification non-supervisĂ©e. Enfin, nous montrons que des Ă©pitopes T CD8+ peuvent ĂȘtre dĂ©finis parmi des HERVs exprimĂ©s de façon spĂ©cifique dans la LAM, et que des rĂ©ponses T CD8+ spĂ©cifiques de ces Ă©pitopes peuvent ĂȘtre identifiĂ©es parmi les lymphocytes infiltrant la moelle osseuse de patients au diagnostic. Dans l’ensemble, ces rĂ©sultats fournissent le rationnel et la mĂ©thodologie pour l’utilisation d’épitopes dĂ©rivĂ©s de HERVs comme cibles immunothĂ©rapeutiques ainsi que du rĂ©trotranscriptome HERV pour la caractĂ©risation de populations cellulaires et la mise au point de signatures transcriptomiques

    Développement des CAR-T allogéniques

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    International audienc

    Cancer vaccines: what’s next?

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    International audienc

    DĂ©veloppement des CAR-T dans les tumeurs solides

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    International audienceLes lymphocytes T Ă  rĂ©cepteur antigĂ©nique chimĂ©rique (CAR-T) ont dĂ©montrĂ© une efficacitĂ© remarquable dans certaines hĂ©mopathies malignes, notamment la leucĂ©mie aiguĂ« lymphoblastique B et les lymphomes B pour les CAR anti-CD19. Les donnĂ©es dans les tumeurs solides restent quant Ă  elles plutĂŽt dĂ©cevantes avec tout au plus quelques stabilisations et de rares rĂ©ponses objectives observĂ©es. Ce manque d’efficacitĂ© peut ĂȘtre expliquĂ© par diffĂ©rents facteurs : absence de cible spĂ©cifique (et donc risque accru de toxicitĂ©) et hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© d’expression, microenvironnement immunosuppresseur, homing insuffisant et faible pĂ©nĂ©tration intra-tumorale, dĂ©faut de persistance des CAR-T. De nombreuses approches sont actuellement envisagĂ©es pour contrecarrer ces diffĂ©rents mĂ©canismes de rĂ©sistance : construction de CAR bispĂ©cifiques ou utilisation de gates logiques, combinaison avec des inhibiteurs d’immune checkpoint ou CAR-T rendus insensibles aux molĂ©cules immunosuppressives, ajout de rĂ©cepteurs de chĂ©mokines ou d’enzyme, combinaison avec un virus oncolytique, administration intra-tumorale, sĂ©lection de sous-populations mĂ©moires et dĂ©veloppement de CAR-T « armĂ©s » sĂ©crĂ©tant des cytokines type IL-12, -15 ou -18. L’élaboration de CAR-T de derniĂšre gĂ©nĂ©ration optimisĂ©s devrait Ă  terme permettre de rĂ©pondre Ă  un besoin thĂ©rapeutique majeur notamment dans les tumeurs immunologiquement froides et/ou n’exprimant pas les molĂ©cules de CMH de classe I

    How to Obtain a High Quality ctDNA in Lymphoma Patients: Preanalytical Tips and Tricks

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    The analysis of circulating tumor DNA (ctDNA) released by tumor cells holds great promise for patients with lymphoma, to refine the diagnostic procedure, clarify the prognosis, monitor the response to treatment, and detect relapses earlier. One of the main challenges of the coming years is to adapt techniques from highly specialized translational teams to routine laboratories as this requires a careful technical and clinical validation, and we have to achieve this as fast as possible to transform a promising biomarker into a routine analysis to have a direct consequence on patient care. Whatever the analytical technology used, the prerequisite is to obtain high yields of ctDNA of optimal quality. In this review, we propose a step-by-step description of the preanalytical process to obtain high-quality ctDNA, emphasizing the technical choices that need to be made and the experimental data that can support these choices

    Early sofosbuvir-ledipasvir treatment for acute HCV infection induced severe immune thrombocytopenia – a case report

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    Abstract Background Hepatitis C virus (HCV) infection is a recognised cause of secondary immune thrombocytopenia (ITP). While its incidence has been largely described during chronic HCV infection, only one case of ITP secondary to acute HCV infection has been reported at this time. Case presentation We report herein the case of severe ITP secondary to an acute HCV genotype 1a reinfection in a human immunodeficiency virus (HIV)-negative man having sex with men who had been cured several years before of a previous acute genotype 4d HCV infection. After an unsuccessful standard therapy with two courses of intravenous immunoglobulin (at 1 g/kg daily for 2 days) associated with methylprednisolone 1 mg/kg daily, antiviral treatment with sofosbuvir-ledipasvir rapidly achieved virological response and normalised the platelet count. Conclusions As a direct effect of HCV on megakaryocytes could be the predominant cause of ITP during acute infection, early antiviral treatment may be beneficial in this case
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