Social structure and reputation: the NASDAQ case study

In 1996, two investigations conducted by the Securities and Exchange Commission and the American Department of Justice reported non-competitive practices among market makers on the NASDAQ. These reports also mentioned the influence of the NASDAQ social structure on market makers' behaviours. Most market makers adopted social norms in order to increase significantly their income at the expense of the customers. This paper aims to explain the rise and long-term effects of non-competitive practices, through the integration of a concrete view of "embeddedness" (Granovetter, 1985). We propose the use of game theory tools to achieve this goal. A rereading of Kreps' model of reputation sheds light on its structural dimension and illustrates the way social structure governs individual behaviours.NASDAQ, non-competitive behaviours, embeddedness, social structure, game theory, reputation, trust

Performance, competition and the dynamics of rules: the case of a financial market

This article explores the issue of the failure of the French New Market, a French Financial market, in the light of the dynamics of organisational rules between 1996 and 2005. The French New Market (FNM) was created in 1996 in order to finance European growing firms. After its creation, this market successively expanded, declined and finally disappeared in 2005. The dynamics testifies a lack of consistency and relevance in the rules during this period, given the identity and of the FNM. More generally, we show that rules changes shed light on how such a market functions, and also attest as to whether it flourishes or encounters difficulties

An essay on the emergence, organization and performance of financial markets : the case of the Alternative Investment Market

Working LEM papers, n°15, http://www.lem.sssup.it/wplem.htmlWorking LEM papers, n°15, http://www.lem.sssup.it/wplem.htm

Innocentive Un modèle hybride d'innovation basé sur l'appel à la foule et l'Innovation Ouverte

National audienceLongtemps, l'innovation a été perçue comme un processus purement interne, conduit au sein de l'entreprise, cette dernière la considérant comme un trésor à faire fructifier et à maintenir dans son périmètre. En effet, durant les 19 ème et 20 ème siècles, les firmes ont eu pour objectif de développer leur projet en interne, et de détenir de manière exclusive les droits sur leur processus d'innovation et/ou de création. Or, depuis quelques décennies, des entreprises innovantes appartenant à des industries variées choisissent de plus en plus de faire appel à leur environnement extérieur pour développer une partie de leurs innovations. L'enjeu est crucial : pour alimenter un processus d'innovation toujours risqué, complexe, long et couteux, la R&D interne « seule » ne suffit plus. L'acquisition de connaissances externes, combinée aux activités de R&D interne apparaît alors comme un mécanisme efficace pour accroître l'ensemble des connaissances technologiques produites par les entreprises, dans un contexte d'Innovation Ouverte (Open Innovation), aux fortes dimensions participatives et collaboratives. Cette alchimie associant dimension interne et externe a pris depuis plusieurs formes, visant à assurer notamment la complémentarité des ressources : réseaux de partenaires – privés et /ou publics, accords de licences, coalitions ou partenariats autour de projets technologiques, clusters, pôles de compétitivité (Teece, 1986). L'objectif de cet article est d'analyser l'apparition d'une nouvelle configuration d'organisation de la recherche et de l'innovation portée par Internet. Le développement sans précédent du Web a conduit à la mise en place de nouvelles structures d'intermédiation visant à accélérer la captation de savoirs externes par les entreprises. Innocentive, fondée en 2000, représente la première plateforme d'intermédiation mettant en relation des entreprises confrontées à un problème lié à leur recherche et des « apporteurs de solutions » du monde entier (Lakhani et al, 2007). Au travers d'une plateforme en accès libre, des entreprises postent des « questions » technologiques (plus ou moins larges) et proposent pour chaque défi, une prime afin de récompenser la meilleure solution proposée après une période de concours. Nous montrons que l'originalité d'une telle plateforme provient de la nature du rôle d'intermédiation joué par les gestionnaires de la plateforme, qui ne se limite par à un simple rôle de mise en relation entre deux groupes d'acteurs, mais qui consiste à extraire et transformer des savoirs académiques en solutions opérationnelles pour des entreprises. Un second résultat concerne les propriétés et caractéristiques d'Innocentive. Cette plateforme se distingue tant des communs au sens propre (logiciel libre, Wikipédia..) que des formes multiples d'entreprises collaboratives et ouvertes dont Internet a permis l'essor. On la désignera comme un « hybride », naviguant entre innovation ouverte et innovation fermée, entre biens communs et biens privés. S'appuyant sur une communication autour de l'Innovation Ouverte, la plateforme utilise l'architecture de l'Internet (un commun) et des savoirs existants (dont certains sont de l'ordre du bien commun) pour assurer une marchandisation des connaissances et leur privatisation. L'un de ses traits centraux est ainsi de 2 s'appuyer sur des mécanismes de « crowdsourcing » (externalisation ouverte faisant appel à la foule des internautes) pour alimenter les processus d'innovations des firmes clientes et partenaires de la plateforme. La première section met en lumière l'intermédiation active proposée par Innocentive. La seconde section se focalise sur les caractéristiques de la plateforme à travers le prisme de l'Open Innovation et de la notion de biens communs de la connaissance

The creation function of a junior listing venue : an empirical test on the Alternative Investment Market

Working LEM papers, n°32, http://www.lem.sssup.it/wplem.htm

Innovation contests and the role of Public Agencies in the US: an institutional approach

International audienceThe economic literature on Intellectual Property and more especially on patents has been expanded since several decades, as consequence of the vertiginous growth of the number of patents all over the world (See for instance, Boldrin et Levine, 2013). If patents illustrate an ancient innovation incentive mecanism, other institutional arrangements have coexisted with IP throughout the centuries. Several historical works put in light the role of procurement contracts and innovation contests in the emergence of major innovations, especially in the 19 century (David 1993). An innovation contest or a prize can be defined as "challenge by one party (a seeker) to a third party or parties (a solver) to identify a solution to a particular problem or reward contestants for accomplishing a particular goal" (Challenge.Gov). The winner of this competition receives a prize which may be monetary or non monetary. Since the 90s, one can observe a growth of innovation contests, especially in the US, through the sponsorship of private but also public organizations such as federal agencies. The aim of this article is to highlight and analyze the origin of this renewed interest of the US federal state for the prize. Firstly, if the standard economic scholars consider a contest as an alternative tool to a patent, this approach cannot explain in a satisfactory way the involvement of the US federal agencies in the prizes. Relying on an institutional approach, and especially Innovation System's approach, we show that prizes are not comparable to patents, because they vary in nature, and display both common and different properties vis à vis patents. In order to identify the properties of prizes, we rely on US grand challenges that have been studied in the literature and on the various reports and documents published by the administration of president Obama. Secondly, we explain that the nature and properties of prizes, allow federal agencies to launch prizes that combine technological, environment and society challenges, in order to guide innovations toward the majors goals identifies by the public authorities for the future. This article contributes to the economic literature on patents, in illustrating the fact that prizes and patents could not be strictly considered as alternatives, because of their different nature, but rather complementary in given circumstances. In this view, we made the choice to use an institutional framework in order to focus on the characteristics of contests. By using the functional approach of innovation system we aim to give an explanation of this phenomenon. We stand that prize system is a specific institutional tool which few properties and characteristics are different from patents. Public administration use prize in order to stimulate / induce innovation in special case. In this view we propose a complementary approach of patent and prize with a possible articulation

Web 2.0 et Open Innovation : un regain d'intérêt pour les concours d'innovation en ligne

International audienceLe Web 2.0 constitue la pierre angulaire pour l'intérêt renouvelé envers un dispositif d'incitation à l'innovation : le concours. Ce dernier contribue en effet à proposer une vitrine mondiale pour ce dispositif, via des sites et des plateformes qui n'ont eu de cesse de se développer depuis le début des années 2000, fonctionnant sur le principe du crowdsourcing. Dans un contexte d'Open Innovation, les concours d'innovation sont mobilisés par deux types d'acteurs économiques: des entreprises privées, mais aussi des agences publiques. En effet, parallèlement aux plateformes privées (Innocentiven Ninesigma…), un nombre croissant d'agences fédérales et d'organisations publiques américaines poste en ligne des concours via le site www.challenge.gov. Nous proposons une analyse comparative de l'utilisation des concours d'innovation par ces deux types d'acteurs. Dans le cas des plateformes privées, les concours contribuent à une forme de marchandisation de la connaissance. La valeur marchande de la solution proposée et son degré d'appropriation par l'entreprise qui a lancé le défi, sont au coeur du dispositif. Les pouvoirs publics américains utilisent de leur coté les concours en ligne afin d'orienter les innovations vers des domaines jugés cruciaux pour l'avenir, trouver des solutions à des défis complexes mais aussi dans la plupart des cas, sensibiliser le public sur des thématiques spécifiques

Financing Technology-Based Small Firms in Europe: a review of the empirical evidence.

This paper reviews the empirical evidence of the financial sources used by technology-based small firms (TBSFs) in Europe. We shed light on cross-country differences and similarities in the capital structures of TBSFs, in the organization and dynamics of the venture capital industries and high-tech stock markets, as well as in policy-making. We focus on the main European economies, i.e. France, Germany, Italy and the UK. The evidence of a pecking order among capital sources, the rather conservative investment behaviors of venture capital funds in all countries, and the differential performances of hi-tech stock markets cannot be accounted for by the market-based vs. bank-based taxonomy widely used in the research on financial systems.Technology-based small firms; capital structure; venture capital; high-tech stock markets; public support.

Capital risque, intervention publique et marché : le cas des biotechnologies françaises

L'objet de ce travail est de mettre en lumière les étapes de la construction en France d'un marché des « jeunes entreprises innovantes en biotechnologie ». Selon nous l'émergence de l'industrie des biotechnologies peut être considérée comme l'émergence d'un marché spécifique, où la demande est représentée par les jeunes entreprises et l'offre par les apporteurs de capitaux, privés et publics. L ‘analyse du marché des jeunes entreprises françaises innovantes en biotechnologie montre d'une part que si le capital risque joue un rôle essentiel au cœur de ce marché, comme acteur du financement privé, il ne peut être appréhendé de manière isolé. Son rôle est notamment indissociable de l'action des pouvoirs publics dans la mise en place d'une architecture institutionnelle. D'autre part, elle met en exergue le poids la spécificité de l'activité de biotechnologie - forte incertitude, processus de recherche longs et coûteux, nécessité de différentes formes de coopération et d'association - dans la structuration finale du marché et les conditions concrètes de son fonctionnement.Capital risque, biotechnologie, marché

Financial regimes, financialization patterns and industrial performances: preliminary remarks

Working LEM papers, n°25, http://www.lem.sssup.it/wplem.htmlWorking LEM papers, n°25, http://www.lem.sssup.it/wplem.htm