26 research outputs found
Toxicité aiguë du bupropion (étude de trente deux cas recensés au centre antipoison d'Angers)
POITIERS-BU MĂ©decine pharmacie (861942103) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
L'orthèse d'avancement mandibulaire dans les troubles respiratoires du sommeil. Essai clinique
Ce travail, dans sa première partie, décrit les étapes techniques de la réalisation d'une orthèse d'avancement mandibulaire destinée à corriger les troubles respiratoires du sommeil chez les patients dont l'indice d'apnées est inférieur à 10.
Dans une deuxième partie de l'étude un groupe de 21 patients souffrant de troubles respiratoires du sommeil et ayant porté avec succès une orthèse d'avancement mandibulaire pendant plus de deux ans a été comparé à un groupe témoin homologue. La comparaison des deux groupes révèle que les patients du groupe expérimental présentaient des caractéristiques céphalométriques voisines de celles décrites pour les patients avec syndrome d'apnées du sommeil. Le port de l'appareil provoquait une ouverture du plan mandibulaire de 3° correspondant à une augmentation de 7,4 m m de la dimension verticale antérieure. L'angle SNB augmentait de 1.7°. L'os hyoïde adoptait une position plus antérieure.
La position de confort optimale de l'orthèse était variable d'un patient à l'autre et dépendait de caractéristiques
fonctionnelles propres Ă chaque individu
Congenitally missing teeth and labio-palatal clefts: keep to the left
Objectives: dental anomalies are more frequent for individuals with clefts than for the general population. Our objective is to evaluate the prevalence of dental ageneses in a sampling from Alsace made up of 124 children with clefts (81 boys and 43 girls, average age 12.5 years old).
Method: clinical and radiographic exams make it possible to specify the dental formula as well as the type of clefts that are divided into 4 groups: simple Labial Clefts (LC – 12.9%), Labio-Alveolar Clefts (LAC – 4%), Labio-Palatal Clefts (LPC – 49.2%) and Palatal Clefts (PC – 33.9%).
Results: 63% of the patients present one or more ageneses mainly involving the maxillary lateral incisors (54%) and the maxillary or mandibular second premolars (32%). The percentage of children with congenitally missing teeth is, in ascending order, minimal in the case of LC (33%), average in the case of PC (54%) and highest in cases of LPC (79%). The frequency of ageneses increases proportionally with the severity of the cleft. The left side is most affected (p < 0.01) regardless of the side of the cleft.
Conclusions: dental ageneses are more frequent on the left side, regardless of the side of the cleft. The greater prevalence on the left side could suggest the intervention of overlapping etiopathogenic factors when clefts and dental ageneses are involved
Agénésies dentaires et fentes labio-palatines : priorité à gauche
Objectifs : les anomalies dentaires sont plus fréquentes chez les individus
porteurs de fentes que dans la population générale. Notre objectif est d’évaluer la
prévalence des agénésies dentaires dans un échantillon alsacien composé de 124 enfants
porteurs de fentes (81 garçons et 43 filles, âge moyen 12,5 ans).
Méthode : les examens clinique et radiographique permettent de préciser la
formule dentaire ainsi que le type de fentes qui sont classées en 4 groupes : Fente
Labiale pure (FL - 12.9%), Fente Labio-Alvéolaire (FLA - 4 %), Fente Labio-Palatine (FLP -
49.2 %) et Fente Palatine (FP - 33.9 %).
Résultats : 63 % des patients présentent une ou plusieurs agénésies
dentaires touchant essentiellement les incisives latérales maxillaires (54 %) et les
secondes prémolaires maxillaires ou mandibulaires (32%). Le pourcentage d’enfants avec
agénésies est, par ordre croissant, minimal en cas de FL (33%), moyen en cas de FP (54%)
et culmine en cas de FLP (79%). La fréquence des agénésies augmente avec la sévérité de la
fente. Le côté gauche est le plus atteint (p <0.01) quel que soit le côté de la
fente.
Conclusions : les agénésies dentaires sont plus fréquentes du côté gauche,
quel que soit le côté de la fente. Cette prévalence à gauche pourrait suggérer
l’intervention de facteurs étiopathogéniques communs à la survenue des fentes et des
agénésies dentaires
L'origine génétique des fentes labio-palatines non syndromiques.
Les fentes labiales et palatines (FLP) sont les malformations
cranio-faciales les plus fréquentes chez l'homme. Elles peuvent faire
partie du tableau clinique de nombreux syndromes polymalformatifs. Les
conditions de leur survenue ne sont pas entièrement élucidées :
on considère qu'elles sont d'origine poly-factorielle (environnement,
facteurs génétiques...) et multi-génique. Elles sont
plus fréquentes sous forme isolée ou non syndromique. Par ailleurs,
des mutations de gènes tels que TWIST et FGFR2 sont à l'origine d'anomalies
cranio-faciales syndromiques plus ou moins sévères. Notre
hypothèse est que des mutations à TWIST pourraient être
détectées chez des patients porteurs de FLP, en l'absence d'autres
anomalies morphologiques.
Notre démarche est de recueillir des prélèvements sanguins dans
une cohorte de patients porteurs de FLP non syndromiques suivis au CHU de
Strasbourg, d'en extraire l'ADN et d'analyser la séquence du gène
TWIST, à la recherche d'éventuels variants alléliques ou de
mutations. Les résultats attendus de ces recherches pourront contribuer
à affiner la classification des malformations faciales d'origine génique,
à mieux comprendre la pathogénie de ces malformations et leur mode de transmission,
à favoriser à terme, si possible et dans certains cas, le dépistage et le conseil génétique.
Une Ă©troite collaboration multidisciplinaire est indispensable Ă la
réalisation d'un tel projet. Les ressources hospitalières et universitaires pour la partie clinique mises en
Ĺ“uvre dans ce projet font appel au DĂ©partement d'ODF, au Service de
Chirurgie Infantile ainsi qu'au Centre d'Investigation Clinique des
Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Les ressources universitaires pour la partie biologie moléculaire étaient initialement représentées par l'Institut de
Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IGBMC) puis,
depuis un an, le sont par le Laboratoire de Génétique Médicale de
Strasbourg