109 research outputs found
Personal- und Vorlesungsverzeichnis fĂŒr das Wintersemester 2005/06 / Technische UniversitĂ€t Carolo-Wilhelmina zu Braunschweig
International audienceLe dossier antique des pigments rouges est un dossier difficile, car embrouillĂ©. la premiĂšre difficultĂ© tient Ă la grande variĂ©tĂ© de ces pigments rouges. Pour connaĂźtre ces pigments, nous disposons d'une part des sources textuelles, d'autre part de l'archĂ©ologie et de l'archĂ©omĂ©trie, qui ont fait sensiblement progresser, depuis quelques dĂ©cennies, ce que nous en savons. Les sources textuelles sont Ă©galement riches d'informations, mais elles ne peuvent rendre compte que de façon schĂ©matique des multiples « savoirs d'atelier » qui prĂ©sidaient Ă l'Ă©laboration de ces pigments. Ă tout moment, elles risquent de simplifier la rĂ©alitĂ©, de gĂ©nĂ©raliser indĂ»ment des rĂ©alitĂ©s seulement locales, voire de confondre entre elles des substances diffĂ©rentes. Ce risque Ă©tait accru par l'imprĂ©cision et par le caractĂšre flottant de la terminologie, qui est trĂšs loin de constituer une nomenclature scientifique univoque ; dans ses diffĂ©rentes occurrences, un mĂȘme substantif peut ainsi renvoyer Ă des rĂ©fĂ©rents fort divers. Ces flottements ont Ă©tĂ© en outre favorisĂ©s par les multiples passages du grec au latin et du latin au grec, qui ont encore ajoutĂ© Ă la confusion. La substance appelĂ©e kinnabari en grec, cinnabaris en latin, en est un bon exemple, tant son rĂ©fĂ©rent apparaĂźt fluctuant, partagĂ© qu'il est entre les rĂšgnes minĂ©ral, vĂ©gĂ©tal et animal
Le dialogue entre les arts Ă lâĂ©poque hellĂ©nistique : perspectives nouvelles
En ce dĂ©but de xxie siĂšcle, la culture du monde hellĂ©nistique fait lâobjet dâun intĂ©rĂȘt renouvelĂ©, de façon, il est vrai, encore plus nette dans le monde anglo-saxon quâen France. Deux aspects du monde hellĂ©nistique retiennent plus particuliĂšrement lâattention de notre Ă©poque : la question des identitĂ©s multiples, dans un monde ouvert oĂč la culture dominante de lâhellĂ©nisme entre en contact avec les nombreuses cultures indigĂšnes ; une crĂ©ation littĂ©raire et artistique qui dĂ©construit maintes ..
Ex oriente luxuria (I). Introduction : comment définir l'objet de luxe ?
Report of the first workshop held at the Ecole normale supĂ©rieure (Paris) and organized by Jean Trinquier and Pierre SchneiderCompte-rendu de la premiĂšre journĂ©e d'Ă©tudes organisĂ©e par Jean Trinquier et Pierre Schneider le 10 novembre 2014, Ă l'Ăcole normale supĂ©rieure de Pari
Lâanimal, le roi et le savant : le « MusĂ©e » et le dĂ©veloppement des savoirs sur lâanimal dans lâAlexandrie lagide
Ma contribution est consacrĂ©e Ă la question du zoo dâAlexandrie, et plus largement aux annexes et dĂ©pendances que toute une tradition historiographique prĂȘte au « MusĂ©e » fondĂ© Ă Alexandrie par les souverains lagides. Ces annexes sont les suivantes : un observatoire, une salle de dissection, un jardin botanique et un parc zoologique, auxquels est parfois adjoint un atelier de mĂ©canique. Lâexamen critique de cette construction historiographique permet de sâinterroger sur la transmission des sa..
Les loups sont entrés dans la ville : de la peur du loup à la hantise de la cité ensauvagée
Trinquier Jean. Les loups sont entrés dans la ville : de la peur du loup à la hantise de la cité ensauvagée . In: Les espaces du sauvage dans le monde antique : approches et définitions. Actes du colloque (Besançon, 4-5 mai 2000) Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2004. pp. 85-118. (Collection « ISTA », 925
La fabrique du serpent draco
Ă la diffĂ©rence des dragons mĂ©diĂ©vaux, les ÎŽÏᜱÎșÎżÎœÏÎ”Ï des mythes grecs restent conçus, malgrĂ© quelques traits hybrides, sur le modĂšle des serpents rĂ©els â le plus souvent des ColubridĂ©s â dont ils constituent une version dĂ©mesurĂ©ment agrandie. Or les conquĂȘtes dâAlexandre et la dĂ©couverte de lâInde et du continent africain ont justement mis les Grecs en prĂ©sence de telles couleuvres gĂ©antes, en fait des PythonidĂ©s, comme si ces terres lointaines leur donnaient Ă voir les crĂ©atures effrayantes de leurs mythes. Cette rencontre entre serpents mythiques et exotiques a eu une double consĂ©quence: dâun cĂŽtĂ©, la description des serpents rĂ©cemment dĂ©couverts a intĂ©grĂ© des Ă©lĂ©ments issus de la tradition mythique, de lâautre la reprĂ©sentation des serpents mythiques a Ă©tĂ© partiellement rĂ©actualisĂ©e Ă la lumiĂšre de ces connaissances nouvelles. LâĂ©popĂ©e latine tĂ©moigne de cette rencontre, en mĂȘme temps quâelle est lâhĂ©ritiĂšre des spĂ©culations hellĂ©nistiques sur les modes de prĂ©dation et dâenvenimement prĂȘtĂ©s aux ophidiens.Different in this from medieval dragons, the drakontes of Greek myths are in fact conceived, in spite of a few hybrid features, on the model of real serpents -of the Colubrid type in most cases- of which they constitute an immensely enlarged version. Now Alexanderâ s conquests and the discovery of India and the African continent precisely placed the Greeks in presence of such giant grass snakes, Pythonides as a matter of fact, as though these remote lands presented them with the frightful creatures of their myths. The encounter between mythic and exotic serpents had a twofold consequence: on the one hand the description of recently discovered snakes integrated elements from the mythical tradition, and on the other hand the representation of mythic snakes was partially reactualized in the light of those fresh pieces of knowledge. Latin epic poetry testifies to that encounter in the meantime as it is the inheritor of hellenistic speculations on the preying and venomous habits accorded to the ophidians
Cinnabaris et « sangâdragon » : le « cinabre » des Anciens entre minĂ©ral, vĂ©gĂ©tal et animal
International audienc
Sâapproprier les textes canoniques des Grecs. HomĂšre et HĂ©siode dans les GĂ©orgiques de Virgile
International audienc
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