Remotely forced biweekly deep oscillations on the continental slope of the Gulf of Guinea.

International audienceCurrent meter measurements on the continental slope of the Gulf of Guinea (at 7°20′S and 1300 m depth) have revealed biweekly oscillations of the currents, bottom intensified and oriented along the bathymetry. We develop a three-dimensional primitive equation model of the Gulf of Guinea to study the oscillations and their forcing mechanism. The high resolution (1/12°) regional model reproduces remarkably well the main characteristics of the deep currents on the continental slope. Experiments with different forcings demonstrate that the biweekly variability at 1300 m depth is remotely forced by equatorial winds. Deep Yanai waves generated by the wind propagate eastward along the equator. Upon reaching the African coast, the energy propagates poleward in both directions as coastal trapped waves. The selection of the dominant biweekly period is explained by the absence of equatorial waves with westward group velocities in that frequency band. Contrary to a previous hypothesis involving tidal forcing, our interpretation is coherent with the significant interannual variability of the biweekly energy

Ultrasonography for the diagnosis of craniosynostosis

International audienceOBJECTIVES: The aim of this study was to report our experience with ultrasonography in our routine practice for the diagnosis of cranial deformity in infants. METHODS: We conducted a single-institution retrospective study of infants referred to our department because of skull deformity. We only included in this study infants having undergone both US and 3D-CT to ensure accurate comparisons. Each cranial suture was described as normal or closed (partial or complete closure). Sonography examination results were correlated with 3D-CT findings as a gold-standard. RESULTS: Forty infants were included with a mean age of 5.2±4.9months. Thirty had a craniosynostosis and 10 children had a postural deformity with normal sutures. Correlation between US and 3D-CT for the diagnosis of normal or closed suture had a specificity and a sensitivity of 100%. US examination for the diagnosis of complete or incomplete synostosis had a sensitivity of 100%. CONCLUSIONS: Cranial US is an effective technique to make a positive or negative diagnosis of prematurely closed suture. US examination of sutures is a fast and non-radiating technique, which may serve as a first-choice imaging modality in infants with skull deformity

Mécanismes physiopathologiques des dysphasies développementales de l'enfant : Apport de l'IRM fonctionnelle à 3 Teslas

International audienceL'objectif de la recherche est l'étude des régions langagières activées en imagerie fonctionnelle chez les enfants dysphasiques, en comparaison d'enfants témoins normaux. Conformément au projet initial, nous avons inclus des enfants dysphasiques (21) et des enfants témoins (18). Nous avons donc étudié une population de 21 enfants dysphasiques âgés de 7 à 18 ans (âge moyen de 11,4 ans). Les enfants ont tous bénéficié d'une évaluation neuropsychologique (WISC IV pour 18 enfants et WAIS-III pour les 2 jeunes de plus de 16 ans). Un bilan complet de langage (N-EEL pour 4 enfants et L2MA pour 17 enfants) a été réalisé chez tous les enfants. Le protocole IRM a été mené sur un appareil 3T du CHU de Rennes en utilisant une antenne 8 canaux. Une première partie a comporté 2 séquences morphologiques en T1. La seconde partie a comporté 4 séquences fonctionnelles correspondant aux 4 paradigmes d'activation -2 tâches de référence en modalité auditive: tâche "fluence catégorielle ", et tâche "évocation de mots sur définition"-2 tâches d'activation nouvelles en modalité visuelle: tâche de " différentiation phonologique " et tâche de " segmentation phonologique ". Le traitement des images est effectué par le logiciel dédié SPM5, fonctionnant sous Matlab. Les données sont exprimées en carte d'activation pour l'ensemble du cerveau et dans les régions d'intérêt (ROI) . Un index de latéralisation est calculé dans les ROI. Les images ont été normalisées sur un template enfant. Les données résultent d'une analyse de groupe et inter-groupe. Les premiers traitements ont été finalisés chez les 18 enfants témoins. Les tâches de référence ont activé les aires de langage classiques frontale gauche pour la tâche " catégorisation " et temporale gauche pour la tâche " dénomination ". Les tâches nouvelles activent simultanément les 2 régions, de manière plus importante pour la tâche de " segmentation phonologique". Finalement, l'utilisation des 4 tâches d'activation a permis une cartographie plus sensible et plus précise des zones langagiéres (De Guibert et al, NeuroImage, 2010). Les résultats chez les patients ont mis en évidence des différences significatives. Les patients dysphasiques ont un défaut de latéralisation pour l'ensemble des aires langagières gauches (gyrus frontal inférieur, gyrus temporal supérieur et gyrus supramarginal), que ce soit avec une ou plusieurs tâches combinées, alors qu'aucune différence de latéralisation significative n'a été montrée lorsque ces régions sont exclues. L'analyse inter-groupe met en évidence une hypoactivation de la zone de Wernicke lors de la tâche de définition de mot. Lors de la tâche phonologique de segmentation, on observe une hyperactivation de l'insula antérieure droite, ainsi que du gyrus frontal adjacent et de du noyau caudé. Ces résultats en IRMf montrent que les enfants dysphasiques ont une latéralisation et un fonctionnement atypique de leurs aires de langage. L'hyperactivation de l'insula droite peut s'interpréter comme résultant d'un mécanisme compensatoire.

Mécanismes physiopathologiques des dysphasies développementales de l'enfant : Apport de l'IRM fonctionnelle à 3 Teslas

International audienceL'objectif de la recherche est l'étude des régions langagières activées en imagerie fonctionnelle chez les enfants dysphasiques, en comparaison d'enfants témoins normaux. Conformément au projet initial, nous avons inclus des enfants dysphasiques (21) et des enfants témoins (18). Nous avons donc étudié une population de 21 enfants dysphasiques âgés de 7 à 18 ans (âge moyen de 11,4 ans). Les enfants ont tous bénéficié d'une évaluation neuropsychologique (WISC IV pour 18 enfants et WAIS-III pour les 2 jeunes de plus de 16 ans). Un bilan complet de langage (N-EEL pour 4 enfants et L2MA pour 17 enfants) a été réalisé chez tous les enfants. Le protocole IRM a été mené sur un appareil 3T du CHU de Rennes en utilisant une antenne 8 canaux. Une première partie a comporté 2 séquences morphologiques en T1. La seconde partie a comporté 4 séquences fonctionnelles correspondant aux 4 paradigmes d'activation -2 tâches de référence en modalité auditive: tâche "fluence catégorielle ", et tâche "évocation de mots sur définition"-2 tâches d'activation nouvelles en modalité visuelle: tâche de " différentiation phonologique " et tâche de " segmentation phonologique ". Le traitement des images est effectué par le logiciel dédié SPM5, fonctionnant sous Matlab. Les données sont exprimées en carte d'activation pour l'ensemble du cerveau et dans les régions d'intérêt (ROI) . Un index de latéralisation est calculé dans les ROI. Les images ont été normalisées sur un template enfant. Les données résultent d'une analyse de groupe et inter-groupe. Les premiers traitements ont été finalisés chez les 18 enfants témoins. Les tâches de référence ont activé les aires de langage classiques frontale gauche pour la tâche " catégorisation " et temporale gauche pour la tâche " dénomination ". Les tâches nouvelles activent simultanément les 2 régions, de manière plus importante pour la tâche de " segmentation phonologique". Finalement, l'utilisation des 4 tâches d'activation a permis une cartographie plus sensible et plus précise des zones langagiéres (De Guibert et al, NeuroImage, 2010). Les résultats chez les patients ont mis en évidence des différences significatives. Les patients dysphasiques ont un défaut de latéralisation pour l'ensemble des aires langagières gauches (gyrus frontal inférieur, gyrus temporal supérieur et gyrus supramarginal), que ce soit avec une ou plusieurs tâches combinées, alors qu'aucune différence de latéralisation significative n'a été montrée lorsque ces régions sont exclues. L'analyse inter-groupe met en évidence une hypoactivation de la zone de Wernicke lors de la tâche de définition de mot. Lors de la tâche phonologique de segmentation, on observe une hyperactivation de l'insula antérieure droite, ainsi que du gyrus frontal adjacent et de du noyau caudé. Ces résultats en IRMf montrent que les enfants dysphasiques ont une latéralisation et un fonctionnement atypique de leurs aires de langage. L'hyperactivation de l'insula droite peut s'interpréter comme résultant d'un mécanisme compensatoire.

Abnormal functional lateralization and activity of language brain areas in typical specific language impairment (developmental dysphasia)

International audienceAtypical functional lateralization and specialization for language have been proposed to account for developmental language disorders, yet results from functional neuroimaging studies are sparse and inconsistent. This functional magnetic resonance imaging study compared children with a specific subtype of specific language impairment affecting structural language (n = 21), to a matched group of typically developing children using a panel of four language tasks neither requiring reading nor metalinguistic skills, including two auditory lexico-semantic tasks (category fluency and responsive naming) and two visual phonological tasks based on picture naming. Data processing involved normalizing the data with respect to a matched pairs paediatric template, groups and between-groups analysis, and laterality indices assessment within regions of interest using single and combined task analysis. Children with specific language impairment exhibited a significant lack of left lateralization in all core language regions (inferior frontal gyrus-opercularis, inferior frontal gyrus-triangularis, supramarginal gyrus and superior temporal gyrus), across single or combined task analysis, but no difference of lateralization for the rest of the brain. Between-group comparisons revealed a left hypoactivation of Wernicke's area at the posterior superior temporal/supramarginal junction during the responsive naming task, and a right hyperactivation encompassing the anterior insula with adjacent inferior frontal gyrus and the head of the caudate nucleus during the first phonological task. This study thus provides evidence that this subtype of specific language impairment is associated with atypical lateralization and functioning of core language areas

Comparison of early and late MRI in neonatal hypoxic–ischemic encephalopathy using three assessment methods

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Localized hypertrophic neuropathy of the sciatic nerve in children: MRI findings.

International audienceBACKGROUND: Localized hypertrophic neuropathy (LHN) of the sciatic nerve in children is a rare condition characterized by a painless neurological deficit in the sciatic nerve territory. OBJECTIVE: To demonstrate the role of MRI using a specific protocol and describe the primary findings in LHN. MATERIALS AND METHODS: Imaging in four children (age 2 years to 12 years) is presented. All children presented with lower limb asymmetry. Three had a steppage gait. LHN was confirmed by electrophysiological studies and by MRI of the whole sciatic nerve with a dedicated protocol covering the lumbar spine and the lower limb. RESULTS: There were four direct MRI findings: (1) linear and focal hypertrophy with progressive enlargement of a peripheral nerve or plexus diameter, (2) abnormal hyperintensity of the nerve on T2-weighted images, (3) preserved fascicular configuration, and (4) variable enhancement after intravenous gadolinium administration. In addition there were atrophy and fatty infiltration of innervated muscles. MRI was helpful for determining the extent of lesions and in excluding peripheral nerve compression or tumour. CONCLUSION: MRI of the whole sciatic nerve is the method of choice for diagnosing LHN of the sciatic nerve

Pubo-femoral distance: an easy sonographic screening test to avoid late diagnosis of developmental dysplasia of the hip.

International audienceOBJECTIVES: To propose an easy and reproducible sonographic screening test able to avoid late presentation of developmental dysplasia of the hip (DDH). METHODS: The pubo-femoral distance (PFD) cut-off point was determined on 980 infants who underwent ultrasonography of the hips in comparison with the final diagnosis, based on clinical, ultrasound data and follow-up. PFD reproducibility was tested on 52 hips by both an experienced and an inexperienced radiologist. After teaching this screening method to general radiologists, its impact was evaluated by analysing the rate of late diagnosis in an entire administrative area. RESULTS: An abnormal PFD threshold above 6 mm gave a sensitivity of 97.4 % for the diagnosis of DDH (271 hips) and a specificity of 84 %. Sensitivity increased to 100 % when taking into consideration children of 1 month or older. The PFD measurement stayed reproducible even in inexperienced hands (k = 0.795). For 3 years, following the extension of screening to all female infants, there was no late diagnosis of DDH in girls in amongst a catchment area of 1 million inhabitants. CONCLUSIONS: PFD measurement with a threshold for abnormality of 6 mm at the age of 1 month, without asymmetry above 1.5 mm, could eradicate DDH late diagnosis

Osteopathia striata with cranial sclerosis: when a fetal malformation syndrome reveals maternal pathology.

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