5 research outputs found

    Écriture visuelle et plastique dans les œuvres de Jan Fabre

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    Dealing with the visual aspects in his writing process, this is not only because of the cultural context but also because of his background that Jan Fabre literature is also a visual literature. The analyses of Mon corps, mon gentil corps, dis-moi… focus on the sight sense in a linguistic point of view, and those of Another Sleepy Dusty Delta Day tend to highlight the plasticity of the writing that goes beyond the text itself

    Théâtralité de la mort chez Michel de Ghelderode et Jan Fabre

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    The theatricality of death at both Flemish artists Michel de Ghelderode and Jan Fabre is based on acorpus of texts. Divided into three constituent fields of theater - literature, dramaturgy, aesthetic -the objective of my research is focused on a dialogue between a dramatic and a post-dramatic art, inorder to confront or confuse some theatrical elements of both fields through theatricality death. Theliterary part explores the linguistics of the authors texts, from the title of their works to their genres,including the micro and macrostructures, showing that the literature of death is as well in the shapeas in the motives of the writing. The carnavalesc reversals particular to the writers' plays in spite oftheir fundamental differences is found in the dramaturgy field. It focuses on characters, spaces andtimes of death by highlighting what is dramatic play and performative play. The concept of doublein the aesthetics part, is observed through the body and the creative process of the poets; the mirorof the painting on theater is a constant in these works. Finally the double is opposed to the universalthat the christik figure represents, carrier the grotesc by the resurrection. If there are gaps betweenthe various forms of artistic expressions, for Jan Fabre there is continuance between a visuallanguage and a textual language, such continuity between life and death.La théâtralité de la mort chez les deux artistes flamands Michel de Ghelderode et Jan Fabre est basée sur un corpus de textes. Découpée en trois domaines constitutifs du théâtre - littérature, dramaturgie, esthétique - l'objectif de ma recherche est centré sur un dialogue entre un art dramatique et un art postdramatique, de façon à confronter ou confondre certains éléments des deux champs théâtraux à travers la théâtralité de la mort. Le domaine littéraire explore le discours des deux auteurs, depuis le titre de leurs oeuvres jusqu'à leurs genres, en passant par les micro et les macrostructures du texte, montrant que la littérature de la mort se reconnaît aussi bien à la forme qu'aux motifs de l'écriture. Les renversements carnavalesques propres aux pièces des écrivains en dépit de leurs différences fondamentales se retrouvent dans le domaine dramaturgique. Il se concentre sur des personnages, des espaces et des temps de la mort en faisant ressortir ce qui relève du jeu dramatique et du jeu performatif. La notion du double, dans le champ de l'esthétique, est étudiée à partir du corps et à partir du processus créatif des deux poètes; le miroir du tableau sur le théâtre est une constante de ce travail. Enfin, la notion duale est opposée à l'universel que représente la figure christique, porteuse du grotesque par la résurrection. Malgré les coupures entre les diverses formes d'expressions artistiques, pour Jan Fabre il a continuité entre un langage visuel et un langage textuel, telle une continuité entre vie et mort

    Citations et références médiévales dans de Je Suis sang de Jan Fabre

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    Représenté en 2005 au Festival d’Avignon dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, le spectacle Je Suis sang de Jan Fabre a pu faire oublier l’écriture de la pièce. Malgré l’esthétique post-dramatique de ce théâtre, c’est pourtant dans son texte que les rapports au médiéval sont ici analysés. Tandis que l’étude du titre complet, Je Suis sang, conte de fées médiéval, révèle le parti pris de l’auteur qui situe son œuvre entre le grave et le grotesque, l’étude de l’ouverture du poème donne l’impression d’un univers sans âge. Or, la prégnance du latin dans les citations utilisées et dans les énumérations des veines et artères, convoque la souveraineté que l’on a dégagée du Moyen Âge. Les énumérations appartiennent au domaine de l’anatomique et les citations à celui du religieux. Les violences de la période médiévale subies par le corps, sont identiques aux violences d’aujourd’hui. La dimension utopique de sa dissolution hémorragique retrace la désintégration des conceptions structuralistes, et confère à l’œuvre une dimension intemporelle

    Jan Fabre and Michel de Ghelderode : theatricality of death

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    La théâtralité de la mort chez les deux artistes flamands Michel de Ghelderode et Jan Fabre est basée sur un corpus de textes. Découpée en trois domaines constitutifs du théâtre - littérature, dramaturgie, esthétique - l'objectif de ma recherche est centré sur un dialogue entre un art dramatique et un art postdramatique, de façon à confronter ou confondre certains éléments des deux champs théâtraux à travers la théâtralité de la mort. Le domaine littéraire explore le discours des deux auteurs, depuis le titre de leurs oeuvres jusqu'à leurs genres, en passant par les micro et les macrostructures du texte, montrant que la littérature de la mort se reconnaît aussi bien à la forme qu'aux motifs de l'écriture. Les renversements carnavalesques propres aux pièces des écrivains en dépit de leurs différences fondamentales se retrouvent dans le domaine dramaturgique. Il se concentre sur des personnages, des espaces et des temps de la mort en faisant ressortir ce qui relève du jeu dramatique et du jeu performatif. La notion du double, dans le champ de l'esthétique, est étudiée à partir du corps et à partir du processus créatif des deux poètes; le miroir du tableau sur le théâtre est une constante de ce travail. Enfin, la notion duale est opposée à l'universel que représente la figure christique, porteuse du grotesque par la résurrection. Malgré les coupures entre les diverses formes d'expressions artistiques, pour Jan Fabre il a continuité entre un langage visuel et un langage textuel, telle une continuité entre vie et mort.The theatricality of death at both Flemish artists Michel de Ghelderode and Jan Fabre is based on acorpus of texts. Divided into three constituent fields of theater - literature, dramaturgy, aesthetic -the objective of my research is focused on a dialogue between a dramatic and a post-dramatic art, inorder to confront or confuse some theatrical elements of both fields through theatricality death. Theliterary part explores the linguistics of the authors texts, from the title of their works to their genres,including the micro and macrostructures, showing that the literature of death is as well in the shapeas in the motives of the writing. The carnavalesc reversals particular to the writers' plays in spite oftheir fundamental differences is found in the dramaturgy field. It focuses on characters, spaces andtimes of death by highlighting what is dramatic play and performative play. The concept of doublein the aesthetics part, is observed through the body and the creative process of the poets; the mirorof the painting on theater is a constant in these works. Finally the double is opposed to the universalthat the christik figure represents, carrier the grotesc by the resurrection. If there are gaps betweenthe various forms of artistic expressions, for Jan Fabre there is continuance between a visuallanguage and a textual language, such continuity between life and death

    Le médiéval sur la scène contemporaine

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    Dans la production théâtrale actuelle, la référence médiévale est très présente comme si les siècles médiévaux constituaient une sorte de réservoir de scénarios, de figures, d’ images, qui ne cessent d’ être revisités à la faveur de multiples réappropriations. L’ importance quantitative d’ un corpus théâtral à sujet ou à référence médiévale depuis le début du XXe siècle repose sur une sorte de paradoxe, celui de la quasi absence de pièces du répertoire proprement médiéval sur la scène vivante. Ce point est interrogé ici dans la mesure où le Moyen Âge a souvent accompagné un certain développement dramaturgique, donnant aux dramaturges des sujets différents de ceux de la scène classique, permettant des expérimentations d’ écriture ou de mise en scène. Ce volume traite des enjeux et des modalités, des raisons et des limites d’ une telle représentation du « médiéval » sur la scène contemporaine : pourquoi ce choix et comment le concrétiser, à quel moment se produit-il dans l’ œuvre d’ un dramaturge, dans quel but, et avec quel succès ? Les sujets et les résurgences médiévales émargent, en effet, à tous les registres - religieux, comique, historique -, ils nourrissent la satire, se concilient avec le burlesque comme avec le pathétique, le sérieux ou la dérision. Ils traversent aussi différents genres : le romanesque médiéval prête volontiers ses héros à la dramaturgie moderne, la poésie médiévale génère mise en voix et en espace. Fonctionnant comme métaphores de notre temps, ces pièces, en outre, prennent volontiers une coloration politique et servent à questionner les conflits et les impasses du monde d’aujourd’hui
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