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    La grossesse chez l’adolescente à l’hôpital de Tsévié (Togo) : précocité des premiers rapports sexuels en Afrique

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    Objectif : Décrire le profil des grossesses chez l’adolescente à l’hôpital de Tsévié (Togo).Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive analytique portant sur les dossiers des parturientes âgées de 10 à 19 ans reçues à l’hôpital de Tsévié entre janvier 2011 et juin 2012.Résultats : Au cours de cette période, 180 (9,27 %) des 1940 parturientes admises à la maternité de l’hôpital de Tsévié étaient des adolescentes. Plus de la moitié (57,2 %) de ces adolescentes, et plus du tiers de leurs partenaires (37,8 %) étaient des élèves. Sur les 180 adolescentes, 91 % étaient des nullipares. Aucune d’entre elles n’avait effectué quatre consultations prénatales (CPN) selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé : 6 %, 44 %, 37 % et 13 % ont effectué respectivement trois, deux, une et zéro CPN. Enfin, 38,9 % de ces adolescentes avaient été césarisées. Les principales indications de la césarienne étaient : le bassin rétréci ou immature (45,7 %), la souffrance foetale aiguë (18,6%) et la prééclampsie (15,7%). Le poids moyen des nouveau- nés à la naissance était de 3056g ± 123,54g. Dix adolescentes (5,6 %) sur 180 étaient infectées par le VIH.Conclusion : Cette étude nous a permis de montrer que la survenue d’une grossesse chez les adolescentes est très fréquente au Togo, et explique en partie le poids de la précocité des premiers rapports sexuels. Il s’avère nécessaire de mener des campagnes d’information, d’éducation et de communication auprès de cette cible si l’on veut retarder l’âge des premiers rapports sexuels.Mots clés : Adolescence, grossesse, Togo

    Erreurs d’administration medicamenteuse chez l’enfant a l’hopital de Tsevie (Togo)

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    Objectif : Identifier les erreurs d’administration des médicaments chez l’enfant hospitalisé et les causes de ces erreurs :Matériel et méthodes : Etude prospective transversale menée du 1er Août au 31 Novembre 2009. L’échantillon était constitué des enfants âgés de 0 à 15 ans hospitalisés pour différentes maladies dans le service de pédiatrie de l’hôpital. Etaient inclus dans l’enquête tous les enfants non comateux hospitalisés dans le service de pédiatrie pour différentes maladies ayant un traitement par voie parentérale et par voie orale.Résultats : 136 hospitalisations dont 88 (64,70 %) garçons pour 48 (35,30%) filles soit une sex-ratio de 1,83. Le poids moyen des enfants était de 13,68 ± 9,10 kg, l’âge moyen était de 3,54 ans (0 à 15 ans). Lepic des hospitalisations a été observé dans la tranche de 1 à 5 ans avec 65/136 cas (47,79%). Les médicaments injectables représentaient 65/136 (47,79%) les sirops buvables 48/136 (35,30%) tandis que les comprimés et ampoules buvables ne représentaient à elles deux que 23/136 (16,91%). La dilution et la voie d’administration étaient respectées dans tous les cas. En revanche, la quantité prélevée et la posologie ne l’étaient pas toujours notamment pour les antibiotiques, cette quantité était inférieure dans 10/136 (7,35%) des cas et supérieure dans 6/136 (4,41%) et pour la quinine les anomalies (quantité inférieure et supérieure) étaient respectivement de 7/136 (5,14 %) et 19/136 (14,70 %). Les horairesn’étaient respectés que dans 122/136 (89,7%) des cas. Ceci s’explique par la charge excessive de travail au niveau des infirmières qui souvent uniformisaient spontanément sans aucune consigne les heures d’injection dans 47/136 (34,55%), et parce que parfois les parents n’avaient pas les moyens financiers dans 86/136 (63,23%) d’acheter les médications à tempsConclusion : L’administration des médicaments à l’enfant hospitalisé est un acte auquel l’on doit accorder beaucoup d’attention que ce soit de la part du personnel ou des accompagnants pour diminuer les erreursd’administrations qui pouvant mettre en danger la vie de l’enfant qui a la particularité d’avoir un organisme fragile.Mots clés : Erreurs, médicaments, Enfant, Togo. Aim: Identify hospitalized child errors in medicine administration and the reasons of these errors.Material and methods: Transversal prospective study begun from 1st August to 31 November 2009. The sample consisted of hospitalized children aged from 0 to 15 years old for different illnesses in pediatricoffice. Were included all the children non in coma having parenteral or oral routes treatment.Results: 136 hospitalizations in which 88 (64.70%) boys and 48 (35.30%) girls at means an odd ratio of 1.83. The children mean weight was 13.68 ± 9.10 kg, the mean age was 3.54 years old (0 à 15). The hospitalizations’ peak was observed in 1 to 5 years stage with 65/136 cases (47.79%). The inject medicines represented 65/136 cases (47.79%), the syrups 48/136 (35.30%) while tablets and bulbs were the all two only 23/136 (16.91%). The dilution and administration route were respected in the whole cases. On the other hand, the quantity taken and the dosage were always wrong in particularly for antibiotics, this quantity was low in 10/136 cases (7.35%) and over in 6/136 (4.41%) and for quinine the anomalies (low and over quantities) were respectively 7/136 (5.14%) and 19/136 (14.70%). The timetables were not respected only in 122/136 (89.7%) cases. This is explained by the nurses excessive work who often uniformed  spontaneously without no instructions injection hours in 47/136 (34055%), and because sometimes parents did not have financial means in 86/136 (63.23%) to buy medicine in the time.Conclusion: Medicine administration to the hospitalized child is an act which we must tune a lot of attention as nurses or as parents to reduce administrations’ errors which will be put in danger child life. Keywords: Errors; Medicine, Child, Togo

    Epidémiologie Des Anomalies Morphologiques Néonatales En Milieu Hospitalier À Kara (Nord Togo) De 2014 À 2019

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    La raretĂ© apparente des malformations nĂ©onatales cliniquement dĂ©celables au Nord Togo a motivĂ© la prĂ©sente Ă©tude de sĂ©rie de cas visant Ă  dĂ©crire l’aspect Ă©pidĂ©miologique de ces malformations en milieu hospitalier. La prĂ©valence des malformations nĂ©onatales Ă©tait de de 3,6 pour 1000 naissance vivantes. Les malformations retrouvĂ©es concernaient essentiellement la tĂŞte et la face (37,2%), les membres (33%) et la colonne vertĂ©brale (14,9%), les organes gĂ©nitaux externes (9,4%) et l’abdomen (6,3%).  Les nouveau-nĂ©s malformĂ©s Ă©taient issus pour la plupart des mères âgĂ©es entre 26 et 30 ans (31,25%), mĂ©nagères (67,2%), et de niveau scolaire primaire (47%). Les facteurs de risque susceptibles d’être responsables de la survenue des malformations congĂ©nitales sont l’âge maternel avancĂ©, le bas niveau socio-Ă©conomique, l’alcoolisme, et la multiparitĂ© (43,7%). The apparent rarity of clinically detectable neonatal malformations in North Togo motivated the present case series study aimed at describing the epidemiology of these malformations in hospital settings. The prevalence of neonatal malformations was 3.6 per 1000 live births. The malformations found mainly concerned the head and face (37.2%), limbs (33%) and spine (14.9%), external genitalia (9.4%) and abdomen (6.3%). The malformed newborns were mostly from mothers aged between 26 and 30 years (31.25%), housewives (67.2%), and primary school level (47%). The risk factors likely to be responsible for the occurrence of congenital malformations are maternal advanced age, low socioeconomic status, alcoholism, and multiparity (43.7%)

    Complications aigues de la drepanocytose chez les enfants en hospitalisation au Togo: Acute complications of the sickle cell disease in hospitalized children in Togo

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    Introduction : La drépanocytose avec ses complications aigues et chroniques, est un problème de santé publique en Afrique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et financier des complications aigues de la drépanocytose en hospitalisation.Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude transversale, multicentrique et descriptive couvrant la période du 28 Mai au 09 Juillet 2018 enrôlant les enfants drépanocytaires hospitalisés au CHU-SO et au CHU-Campus de Lomé. Les variables étudiées étaient : le sexe et l’âge, la profession des parents, le type et fréquence de crise et facteurs déclenchants, le type des complications aigues, le profil électrophorétique et le bilan à visée diagnostique positif, étiologique, de retentissement et de surveillance ; les données thérapeutiques et financières.Résultats : Au total 50 enfants ont été enrôlés dont 56% (N=28) avaient un âge compris entre 5 et 10 ans. Le sexe ratio était de 1,17. La forme homozygote SS était de 88% (N=44) suivie de la forme SC 8% (N=4) et FS 4% (N=2). Les complications aigues étaient thrombotiques 4% (N=2), infectieuses 6% (N=3), anémiques 28% (N=14) et des crises vaso-occlusives 62% (N=32). Le froid était le facteur déclenchant prépondérant. Le coût global direct d’une hospitalisation pour les complications aigues de la drépanocytose a été en moyenne de 231 884,6 ± 175 547,03 francs CFA. Conclusion : Les crises vasoocclusives étaient la première complication aigue chez les enfants drépanocytaires vus en hospitalisation et le coût global direct moyen d’une hospitalisation de ces complications était élevé. ABSTRACTIntroduction: Sickle cell anemia, with its acute and chronic complications, is a public health problem in Africa. The objective of this study was to assess the epidemiological, diagnostic, therapeutic and financial aspects of acute complications of sickle cell anemia in hospitalization.Material and Method: This is a cross-sectional, multicentric and descriptive study covering a period from May 28 to July 09, 2018 concerning sickle cell children hospitalized at the CHU-SO and at the CHU-Lomé Campus. The variables studied were sex and age, parents' profession, type and frequency of crisis and triggering factors, type of acute complications, electrophoretic profile and assessment for positive, etiological, repercussion and surveillance, therapeutic and financial data.Results: A total of 50 children were enrolled, 56% of whom (N=28) were between 5 and 10 years old. The sex ratio was 1.17. The homozygous SS form was 88% (N=44) followed by the SC 8% form (N=4) and FS 4% (N=2). Acute complications were thrombotic 4% (N=2), infectious 6% (N=3), anemic 28% (N=14) and vaso-occlusive crises 62% (N=32). The overall direct cost of hospitalization for acute complications of sickle cell diseasewas on average 231,884.6 ± 175,547.03 CFA francs.Conclusion: Vaso-occlusive crises were the first acute complication in sickle cell children seen in hospitalization and the overall average direct cost of hospitalization for these acute complications was high

    Urgences medicales dans le service de pediatrie du centre hospitalier regional (Chr de Lome – commune (Togo).

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    Objectif : Déterminer les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques etévolutives des urgences médicales pédiatriques au CHR-Lomé Commune (CHR-LC).Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective transversale sur une période d’un anallant du 1er janvier au 31 décembre 2012 en pédiatrie au CHR-LC. Le travail portait surdes enfants de moins de 15 ans présentant à l’admission un état de détresse vitale. Lesvariables étudiées concernaient les signes cliniques, les causes des urgences, lesdonnées biologiques, les moyens thérapeutiques et l’évolution des patients.Résultats : Les urgences ont représenté 16,1% des consultations et 54,7% deshospitalisations. Trois enfants sur quatre (73,2 %) avaient moins de 5 ans. Plus de lamoitié des patients (57,0%) provenaient de la ville de Lomé et 34,5% de sa banlieuenord. Les pathologies étaient dominées par les urgences infectieuses (50,3%), digestives(18,0%), hématologiques (14,0%), neurologiques (9,3%) et respiratoires (6,7%). Le tauxde mortalité était de 4,4%. Les anémies (PGFA) (5/15), les atteintes neurologiques(PGFN) (3/15), les infections respiratoires aigües (IRA) (3/15), les pathologiesnéonatales (3/15) ont été les principales causes des décès.Conclusion : Une bonne organisation des services, le renforcement des compétences etdu plateau technique peuvent améliorer la performance en prise en charge des urgencespédiatriques au CHR - LC.Mots clés : Urgences, enfants, Togo

    Profils clinique, biologique et therapeutique des enfants infectes par le VIH au centre hospitalier regional chr) de Lome - Commune (Togo) de 2009 a 2016.

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    Introduction : La prise en charge du VIH pédiatrique reste un maillon faible de la riposte au Togo. Le but de notre travail est de décrire les caractéristiques cliniques, immunologiques et thérapeutiques des enfants infectés au Centre Hospitalier Régional de Lomé-Commune (CHR-LC).Matériels et méthode : Cette étude rétrospective, menée du 1er juillet 2009 au 30 juin 2016 (7 années), examine 98 dossiers d’enfants (0 – 14 ans) infectés par le VIH et enregistrés dans le service de Pédiatrie du CHR – LC, dans le distrct II de la Region Lomé Commune au Togo.Résultats : Les enfants représentaient 4,0% (n= 98) de la file active de patients infectéspar le VIH suivis au CHR - LC. L’âge moyen au dépistage était de 7,0 ans (1 mois – 14 ans 11 mois) avec 36,8% de patients de moins de 5 ans. La sex-ratio M/F était de 0,8. L’évolution selon les années était ascendante, exceptée en 2011. Les enfants aux stades cliniques III et IV de l’OMS étaient les plus représentés, respectivement 45,0% et 28,3%. Tous les enfants étaient infectés par le VIH 1. Le taux moyen des CD4 au début du traitement était de 455 cellules /mm3. Un déficit immunitaire sévère était constaté dans 48,8 % des cas. Les prescriptions de traitement antiretrovirale (TAR) de première ligne répondaient essentiellement au protocole Névirapine/Lamivudine/Zidovudine (58,2%).Conclusion : Le diagnostic de l’infection à VIH pédiatrique reste tardif au CHR-LC. Le diagnostic précoce basé sur la PCR et le conseil-dépistage à l’initiative du prestataire dans les services pédiatriques s’imposent comme stratégies à accélérer.Mots clés: Enfants, VIH/Sida, traitement antirétroviral, Togo
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