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    Remains of the iron exploitation during pre-Roman and Roman period in the mining district of Baillestavy (Eastern Pyrenees, France)

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    La région des Pyrénées Orientales renferme de nombreux indices et sites archéologiques liés à la proto-industrie métallurgique, notamment sidérurgique. Dans la région du Canigou, la plus importante zone métallifère se trouve à la périphérie du massif, où des venues hydrothermales ont pénétré les failles et les chevauchements de la série des terrains métamorphiques de Canaveilles (schistes et carbonates). Le minerai de fer est dominant et se présente en général sous forme d'oxydes (hématite) et de carbonates (sidérite). Dans cette ceinture qui borde le grand massif se situent des zones minières importantes qui ont fait l'objet de travaux d'exploitation à différentes époques. L'une d'entre elles se situe sur les contreforts nord-est du massif du Canigou, sur le territoire de la commune de Baillestavy traversée par le cours moyen de la Lentillà. L'inventaire archéologique de la commune signale la présence de nombreux ferriers (aires à scories), certains datés d'époque antique. Notre apport a surtout concerné les mines de fer de ce secteur qui n'avaient jusque-là bénéficié d'aucun véritable travail de terrain, notamment en contexte souterrain. Les recherches de terrain sur la commune de Baillestavy se sont déroulées de 2005 à 2007 dans le cadre d'un programme de recherche trisannuel (Mut et al., 2005-2007) et, en 2008, dans la perspective de travaux de Master 2 d'Archéologie à l'Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Munteanu, 2010). Notre étude détaillée a été réalisée sur quatre sites miniers : Mas Morer, Peña Blanca, La Coume et Mas Bourras. L'étude complexe de ces sites a porté sur la morphologie des cavités souterraines, la chronologie relative de toutes époques, les types de gisements et de minerai de fer extrait. Les sondages archéologiques réalisés dans la mine de Mas Bourras ont fourni des indices très importants sur les périodes les plus anciennes de l'activité minière. Un tesson d'amphore trouvé en contexte stratigraphique attesterait au moins d'une activité minière du Ier siècle de n. è. En revanche, les analyses radiocarbones réalisées sur le charbon de bois prélevé dans le comblement minier ancien, pourrait faire remonter l'activité minière à une époque encore plus ancienne (Ier âge du Fer), témoignage inédit pour l'extraction du fer dans le sud de la Gaule. La commune de Baillestavy et la région du Canigou disposent d'un fort potentiel archéologique minier et métallurgique, encore largement méconnu. Une poursuite de ce type de recherche en archéologie minière de terrain est nécessaire pour compléter l'enquête en cours sur l'activité minière et métallurgique ancienne de cette région.Aquest estudi proposa una aproximació a la siderúrgia del ferro als Pirineus orientals durant els períodes preromà i romà en el districte de Baillestavy (França). Les evidències procedeixen dels treballs realitzats a quatre jaciments miners: Mas Morer, Peña Blanca, La Coume i Mas Bourras. Les dades obtingudes de jaciments com Mas Bourras han permès resseguir l'activitat minera fins al segle I ne, amb evidències que aquesta podria haver existit ja a la Primera Edat del Ferro.La région des Pyrénées Orientales renferme de nombreux indices et sites archéologiques liés à la proto-industrie métallurgique, notamment sidérurgique. Dans la région du Canigou, la plus importante zone métallifère se trouve à la périphérie du massif, où des venues hydrothermales ont pénétré les failles et les chevauchements de la série des terrains métamorphiques de Canaveilles (schistes et carbonates). Le minerai de fer est dominant et se présente en général sous forme d'oxydes (hématite) et de carbonates (sidérite). Dans cette ceinture qui borde le grand massif se situent des zones minières importantes qui ont fait l'objet de travaux d'exploitation à différentes époques. L'une d'entre elles se situe sur les contreforts nord-est du massif du Canigou, sur le territoire de la commune de Baillestavy traversée par le cours moyen de la Lentillà. L'inventaire archéologique de la commune signale la présence de nombreux ferriers (aires à scories), certains datés d'époque antique. Notre apport a surtout concerné les mines de fer de ce secteur qui n'avaient jusque-là bénéficié d'aucun véritable travail de terrain, notamment en contexte souterrain. Les recherches de terrain sur la commune de Baillestavy se sont déroulées de 2005 à 2007 dans le cadre d'un programme de recherche trisannuel (Mut et al., 2005-2007) et, en 2008, dans la perspective de travaux de Master 2 d'Archéologie à l'Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Munteanu, 2010). Notre étude détaillée a été réalisée sur quatre sites miniers : Mas Morer, Peña Blanca, La Coume et Mas Bourras. L'étude complexe de ces sites a porté sur la morphologie des cavités souterraines, la chronologie relative de toutes époques, les types de gisements et de minerai de fer extrait. Les sondages archéologiques réalisés dans la mine de Mas Bourras ont fourni des indices très importants sur les périodes les plus anciennes de l'activité minière. Un tesson d'amphore trouvé en contexte stratigraphique attesterait au moins d'une activité minière du Ier siècle de n. è. En revanche, les analyses radiocarbones réalisées sur le charbon de bois prélevé dans le comblement minier ancien, pourrait faire remonter l'activité minière à une époque encore plus ancienne (Ier âge du Fer), témoignage inédit pour l'extraction du fer dans le sud de la Gaule. La commune de Baillestavy et la région du Canigou disposent d'un fort potentiel archéologique minier et métallurgique, encore largement méconnu. Une poursuite de ce type de recherche en archéologie minière de terrain est nécessaire pour compléter l'enquête en cours sur l'activité minière et métallurgique ancienne de cette région.This study tries making an approach to the iron metallurgy in the Eastern Pyrenees during pre-Roman and Roman times in the district of Baillestavy (France). The evidence has been obtained from the works in four mining sites: Mas Morer, Peña Blanca, La Coume et Mas Bourras. The data coming from sites like Mas Bourras have allowed tracing the mining activity to the 1st century AD, with evidence that could take it back to the First Iron Age

    Minéralogie et signature isotopique du plomb des minerais auro-argentifères exploités durant l’époque romaine à Alburnus Maior (Rosia Montanà, Roumanie)

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    Alburnus Maior (Rosia Montanà, Roumanie), est un site minier important à l’époque romaine pour ses métaux précieux. Des études géologiques, gîtologiques et géochimiques ont été effectuées sur les corps de minerais exploités à l’époque romaine dans les chantiers miniers mis en évidence par l’archéologie minière. La démarche principale réside dans l’étude de minerais géo- et chrono- référencés par l’archéologie et la géologie pour identifier les sources des métaux précieux pendant l’antiquité romaine.Les études géologiques menées dans le massif de Cârnic, ont permis d’identifier quatre phases de minéralisation. Trois d’entre elles ont été exploitées par les Anciens. Chacune se traduit par un corpus d’associations minéralogiques en métaux précieux dont deux d’entre elles possèdent des minéraux rares à tellures et à germanium. Par ailleurs, les teneurs élémentaires des autres éléments chimiques étant très hétérogènes, l’isotopie du plomb (Pb) est l’outil idéal pour optimiser la caractérisation. Chaque phase de minéralisation possède sa propre signature en Pb. Malgré les différences isotopiques de Pb observées entre chacune d’elles, les signatures en Pb de Rosia Montanà (RM) constituent un champ isotopique très restreint. En comparaison avec d’autres districts miniers de Roumanie, le champ isotopique de RM est identifiable et affinera la filiation chimique à échelle régionale dans l’est de l’Europe.Alburnus Maior (Roşia Montană, Romania) was an important precious metals mining site during Roman times. Geological, ore deposit and geochemical studies have been carried out on the ore bodies exploited during the Roman period that have been discovered during archaeological excavations. The primary purpose of the present paper is to demonstrate the importance of the study of geologically and chronologically referenced ores by means of mining archaeology and geology for identifying the sources of precious metals from Roman Antiquity.The geological studies carried out in the Cârnic Massif allowed the identification of four mineralisation phases. Three of these four phases have been exploited by the ancient miners. Each mineralised phase is characterised by a specific precious metals mineral association, and two of them contain rare Te and Ge bearing minerals. As their elemental composition is heterogeneous, the use of lead isotopes represents a good methodology for refining their characterisation. Each mineralised phase has its own lead signature. In spite of some observed differences in terms of lead isotopes for each phase, the overall signature of Roşia Montană (RM) displays a well defined isotopic field. When compared to other mining districts in Romania, the isotopic field of RM is distinguishable, and this allows a better discrimination that can contribute to the provenance study of minerals from Eastern Europe

    Une source de l’or pyrénéen et son exploitation dans l’Antiquité

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    National audienceL'or dels Pirineus va ser conegut per escriptors antics i la recent investigació arqueològica i geològica l’han pogut detectar a l'altiplà d'Assaladou, entre Sorgeat i Ignaux, al sud-est d’Ax-les-Thermes a Ariège. Aquesta font primària prèviament inèdita ha estat localitzada per la presència d'antics punts de mines a cel obert. Identificat pels cercadors del BRGM i el COGEMA a finals de la dècada de 1970, van ser inventariats (30 fosses), excavats i datats pel nostre equip entre 1993 i 1997 i un estudi mineralògic es va dur a terme els anys 2000 i 2016. Es van estudiar dos zones de treballs notables: un fossat i un conjunt que inclou un fossat obert estès per una galeria de 13m de longitud. El pou que es va sondejar es va poder datar als segles III-IV de la nostra era gràcies a una base de llar preservada. L'altre conjunt estudiat (fossa i galeria) va confirmar aquesta datació amb el descobriment de carbó vegetal, residus d'incendis i ceràmica. L'altiplà està format per esquists Cambro-Ordovicians tallats per vetes i stockwerks de quars. El mineral obtingut d'aquestes obres mineres inclou lents de quars durs, de color blanc a gris. L'or és visible a simple vista i es troba en quars de rebliment de cavitats i també està associat amb l'arsenopirita. Els miners antics no van esgotar el dipòsit, deixant mineral ric, accessible a la superfície. Sembla que freqüentarien aquests punts de forma estacional, per exemple en el cas dels pastors (miners/camperols) explotant una mica de mineral quan a l’altiplà desapareixia la neu.Las nuevas prospecciones en el distrito minero cuprífero del Séronais han llevado a un mejor entendimiento de la organización del espacio en relación con la minas del periodo tardo-republicano, con la localización de talleres de tratamientos del mineral y de asentamientos. Pero las dataciones, realizadas sobre carbones procedentes de las labores mineras, han mostrado que ésta fase había sido precedida por una primera explotación ya durante los siglos IV y III aC, desconocida hasta ahora. La reactivación medieval del siglo XIV también se ha confirmado. Por otra parte, los análisis del mineral y de las escorias permiten confirmar la producción de cobre en este distrito para la Antigüedad (s. I aC) pero no de la plata identificada en el mineral.Les nouvelles prospections sur le district minier cuprifère du Séronais ont permis de mieux comprendre l’organisation de l’espace en relation avec les mines pour l’époque tardo-républicaine, avec la localisation d’ateliers de traitement du minerai et d’habitats. Mais les datations, réalisées sur des charbons issus des chantiers, ont montré que cette phase avait été précédée par une première exploitation dès les IVe et IIIe s. av. n. è., inconnue jusqu’alors. La reprise médiévale du XIVe s. a également été confirmée. D’autre part, les analyses sur le minerai et les scories permettent de confirmer la production de cuivre de ce district pour l’Antiquité (Ier s. av. n. è.), mais pas de l’argent identifié dans le minerai
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