72 research outputs found
Phonetic input, phonological categories and orthographic representations: a psycholinguistic perspective on why language education needs oral corporaâThe case of French-Japanese interphonology development â
In this paper, we try to show that oral corpora can be used in L2 education to help learners improve their oral skills. More specifically, we concentrate on the role of oral corpora data as phonetic input for L2 phonology learning. After a brief presentation of the growing number of experiments devoted to what has been called âFine Phonetic Detail' in speech processing studies, we examine a series of work that report a positive effect of high-variability stimuli training for Japanese learners of English on the perception and production of the /r/-/l/ distinction. We point out the importance of the role of the orthographic factor in L2 speech perception and learning, which we illustrate in the case of Japanese learners of French and the French liquid /r/ and /l/. Finally, we briefly present the PFC (Phonologie du Français Contemporain) corpus and its pedagogical exploitation in the PFC-EF (Enseignement du Français) project as a source of phonetic input for oral French learning
Oral corpora, French language education and Francophonie : how to turn linguistic data into pedagogical resources
Interphonologie et représentations orthographiques. Le cas des catégories /b/ et /v/ chez des apprenants japonais de Français Langue EtrangÚre.
L'article essaie de clarifier l'apprentissage de catégories phonologiques dans une langue seconde quand cette derniÚre ne fait pas partie des catégories de la langue source. Il soulÚve aussi la question de l'orthographe et la façon dont elle peut interagir dans l'apprentissage pour des langues à longue tradition orthographique comme le japonais ou le français
Normes pĂ©dagogiques et corpus oraux en FLE : le curseur apprenabilitĂ© / acceptabilitĂ© et la variation phonĂ©tico-phonologique dans lâespace francophone
La liaison dans un corpus dâapprenants : Le projet « Interphonologie du Français Contemporain » (IPFC)
Ce chapitre prĂ©sente le projet « Interphonologie du français contemporain » (IPFC), qui vise Ă constituer et analyser une large base de donnĂ©es de français langue Ă©trangĂšre produit par des apprenants de diverses L1. Nous illustrons ensuite la mĂ©thodologie adoptĂ©e dans le projet Ă travers le phĂ©nomĂšne de la liaison. AprĂšs avoir exposĂ© les enjeux de la liaison pour le français L2, nous prĂ©sentons une Ă©tude prĂ©liminaire des rĂ©alisations de liaisons par des apprenants hispanophones et japonophones en lecture de texte et montrons en quoi le projet IPFC est susceptible de fournir des donnĂ©es diversifiĂ©es en termes dâapprenants et de tĂąches, ce qui devrait, Ă terme, permettre un renouvellement des donnĂ©es pour lâenseignement de la liaison en français L2.In this chapter, we present the project âInterphonology of Contemporary Frenchâ (IPFC). The aim of the project is to constitute and analyse a large database of L2 French, produced by learners of different origins. The methodology adopted in the project is then illustrated through the phenomenon of liaison. First we describe the challenges of liaison for L2 French learners and then we present a preliminary study of the realisations of liaison produced by Spanish and Japanese learners of French in the text reading task. We conclude by showing that the IPFC project provides an adequate framework to deepen our knowledge of L2 liaison, which in turn should help us to renew the pedagogical material used to teach liaison in L2 French
French in Auvergne (Centre) : a speaker from Clermont-Ferrand
International audienceCette enquĂȘte PFC (phonologie du français contemporain) a Ă©tĂ© faite avec une locutrice junior de la rĂ©gion proche de clermont-Ferrand. l'ensemble des donnĂ©es nous amĂšnent Ă conclure que ses productions ne sont pas trĂšs Ă©loignĂ©es du français de rĂ©fĂ©rence. on retiendra en revanche des Ă©lĂ©ment typiques du français jeune
Etude perceptive de la prononciation du français au Canada : normes endogÚne et exogÚne pour différents groupes d'auditeurs
Dans ce travail, nous nous intĂ©ressons Ă la question des normes de prononciation endogĂšne et exogĂšne au Canada francophone. Le français du Canada a Ă©tĂ© largement Ă©tudiĂ©, tant du point de vue des usages, que de la norme et des reprĂ©sentations et attitudes. Ces travaux, qui sâappuient notamment sur des Ă©tudes de perception, montrent quâune norme de prononciation quĂ©bĂ©coise est bien Ă©tablie dans lâimaginaire des locuteurs, mais que lâinsĂ©curitĂ© linguistique ressentie nâa pas pour autant disparu. Ces Ă©tudes restent toutefois limitĂ©es tant dans les combinaisons de variĂ©tĂ©s comparĂ©es que dans la diversitĂ© des auditeurs. En outre, la question de la norme est gĂ©nĂ©ralement abordĂ©e en demandant aux auditeurs dâĂ©valuer si le français perçu est « correct ». Ce travail prĂ©sente une Ă©tude de perception innovante sur ces diffĂ©rents aspects. Ainsi, 119 auditeurs francophones issus de Paris et de quatre rĂ©gions du Canada (Ville de QuĂ©bec, ouest du QuĂ©bec, est du QuĂ©bec, Ontario) ont Ă©valuĂ© les productions dâune phrase lue, rĂ©alisĂ©e par six locuteurs issus de trois localitĂ©s : Ville de QuĂ©bec, souvent perçue comme la norme au Canada, Hearst, en Ontario, et Paris. Les questions tentaient notamment de prĂ©ciser Ă quelle rĂ©alitĂ© renvoie la notion de français « standard », Ă deux niveaux diffĂ©rents. Pour les auditeurs canadiens, les rĂ©sultats suggĂšrent la co-existence de deux standard, un exogĂšne au niveau international et un endogĂšne au niveau local. Les diffĂ©rents groupes dâauditeurs se distinguent cependant par les variĂ©tĂ©s quâils associent Ă chacun des standard. La norme internationale nâinclut que les variĂ©tĂ©s jugĂ©es « supĂ©rieures » Ă la sienne, soit Paris seulement pour les auditeurs de QuĂ©bec et de lâouest du QuĂ©bec, dĂ©tenteurs de la norme endogĂšne, mais Paris et QuĂ©bec pour les reprĂ©sentants de variĂ©tĂ©s plus Ă©loignĂ©es (Ontario, est du QuĂ©bec). La norme endogĂšne, elle, correspond Ă QuĂ©bec pour les tous les auditeurs quĂ©bĂ©cois, mais inclut Ă©galement Hearst pour les Ontariens. Le rĂŽle respectif des dimensions diatopiques et diaphasiques dans lâinterprĂ©tation de cette diffĂ©rence reste cependant Ă prĂ©ciser
Une ou des immersions ? Regard sur lâacquisition de la compĂ©tence sociolinguistique par des apprenants anglophones irlandais de FLE
Dans ce qui suit, nous commencerons par dĂ©finir la notion de compĂ©tence sociolinguistique en langue Ă©trangĂšre avant d'examiner les enjeux qu'elle pose en termes pĂ©dagogiques (section 2). Nous proposerons ensuite un bref historique des travaux portant sur l'acquisition de cette compĂ©tence, notamment des facteurs qui influencent son appropriation par les apprenants (section 3). AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© notre Ă©tude expĂ©rimentale (section 4), les rĂ©sultats seront discutĂ©s (section 5) Ă la lumiĂšre des propos tenus par les apprenants dans ces mĂȘmes conversations, propos qui fournissent un certain nombre de pistes explicatives quant Ă l'emploi des variantes, mais Ă©galement quant aux reprĂ©sentations que les participants ont de leur usage. Nous conclurons (section 6) en proposant quelques pistes pĂ©dagogiques.Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique2024-04-15 JG: PDF OCRed and added as additional bistrea
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