16 research outputs found

    Analyse moléculaire des virus entériques circulant en Tunisie : mise en évidence des relations entre les antigènes de groupes sanguins et le pouvoir infectieux des rotavirus et des norovirus

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    Rotavirus and norovirus are the main aetiological agents of gastroenteritis in Tunisia. Stool specimens and saliva were collected from children younger than 6 years of age, admitted to the Fattouma Bourguiba Hospital (Monastir, Tunisia) for gastroenteritis during the winter 2011-12. Saliva analysis showed that 79% and 21% patients had secretor and non-secretor phenotypes, respectively. Group O blood type was predominant (42%) followed by groups A (30%), B (21%) and AB (7%), whilst 96% of the patients were positive for Lewis antigen. For 98 patients, blood samples were available and were used for FUT2 genotyping. 77.6% of the cohort were secretor (Se+/Se+ and Se+/se-) and 22.4% were non-secretor (se-/se-).Rotavirus and norovirus were found alone in 22% and 31% of the stool specimens, respectively. Mixed rotavirus-norovirus infections accounted for 6% of the cases. GII.3 noroviruses were predominant among the noroviruses whilst the G9P[8] genotype was predominant for the rotaviruses.Rotaviruses were detected in secretor (N=28) as well as in non-secretor individuals (three G9P[8] strains and one G3P[8]). No significant association was found between ABO antigens or the secretor status and RV infection. Inversely, we observed that RV infection always occurred in Lewis-positive patients (P=0.017). The presence of the P[8] genotype was confirmed by sequencing part of the VP8* coding region.There was no significant association between norovirus infection and ABO antigens and the FUT2 genotype. Five GII.3, one GII.1 and one GII.7 noroviruses were found in Lewis-positive non-secretor patients. Virus-like particles from a GII.3 norovirus infecting a non-secretor patient from the cohort were expressed in baculovirus and used for binding assay with the 114 saliva samples of the study group. VLP binding with non-secretor saliva was negative and suggested that saliva binding assay might not reflect norovirus infectivity. Overall, our data suggested that rotavirus and norovirus infection might involve non-HBGA binding pathways as well as the canonical HBGA ligands.Les rotavirus et les norovirus sont les principaux agents étiologiques des gastro-entérites en Tunisie. Pendant l’hiver 2011-2012, nous avons collecté les selles et les salives de 114 enfants âgés de moins de 6 ans, souffrant de gastro-entérites et admis à l’Hôpital Fattouma Bourguiba de Monastir. L’analyse des salives a montré que la cohorte se répartissait entre 79% de sécréteur et 21% de non-sécréteur (absence d’antigène dans les salives). Parmi les sécréteurs, les individus du groupe O étaient les plus représentés (42%) suivis des groupes A (30%), B (21%) et AB (7%) alors que 96% des patients étaient positifs pour l’antigène Lewis. Pour 98 patients, l’analyse génétique du sang a montré que le gène FUT2 se répartissait entre 77.6% de sécréteur (Se+/Se+ et Se+/se-) et 22.4% de non-sécréteurs (se-/se-, N=22).L’analyse des fèces a montré que les rotavirus et les norovirus étaient responsables respectivement de 22% et 31% des cas, les infections mixtes représentant 6% des cas. Parmi les norovirus, le génotype GII.3 était prédominant (69% de tous les NoV) tandis que le génotype G9P[8] était le plus fréquemment détecté de tous les rotavirus (37,5%). Les rotavirus ont été détectés chez les individus sécréteurs (N=28) mais aussi chez 4 patients non-sécréteurs (3 souches G9P[8] et une souche G3P[8]). Nous n’avons pas observé de distribution particulière des rotavirus en fonction des antigènes A, B et H parmi les enfants sécréteurs. En revanche, nous avons constaté que l'infection à rotavirus ne s’était produite que chez les individus positifs pour l’antigène Lewis (P=0.017). La présence de génotype P[8] chez des non-sécréteurs est inédite, elle a été confirmée par le séquençage du segment correspondant à VP8* de ces rotavirus.La majorité des infections à norovirus a été détectée chez les patients sécréteurs et cela sans distribution particulière en fonction des antigènes A, B, H et Lewis. Cinq GII.3, un GII.1 et un norovirus de génotype GII.7 ont été détectés chez les non-sécréteurs, Lewis-positifs. La production de particules de synthèse (VLP) de norovirus GII.3 en baculovirus à partir des selles d’un des patients non-sécréteurs nous a permis de tester les échantillons salivaires de toute la cohorte. L’absence d’attachement de ces VLP sur les salives des non-sécréteurs montre que la présence ou l’absence des antigènes de groupe ne reflète pas nécessairement le pouvoir infectieux des norovirus chez les jeunes enfants. Les résultats obtenus sur les rotavirus et les norovirus suggèrent qu’ils existent des voies alternatives aux antigènes de groupe sanguin pour l’attachement des rotavirus et des norovirus dans l’intestin

    Cosavirus, Salivirus and Bufavirus in Diarrheal Tunisian Infants

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    International audienceThree newly discovered viruses have been recently described in diarrheal patients: Cosa-virus (CosV) and Salivirus (SalV), two picornaviruses, and Bufavirus (BuV), a parvovirus. The detection rate and the role of these viruses remain to be established in acute gastroen-teritis (AGE) in diarrheal Tunisian infants. From October 2010 through March 2012, stool samples were collected from 203 children <5 years-old suffering from AGE and attending the Children's Hospital in Monastir, Tunisia. All samples were screened for CosV, SalV and BuV as well as for norovirus (NoV) and group A rotavirus (RVA) by molecular biology. Positive samples for the three screened viruses were also tested for astrovirus, sapovirus, ade-novirus, and Aichi virus, then genotyped when technically feasible. During the study period, 11 (5.4%) samples were positive for one of the three investigated viruses: 2 (1.0%) CosV-A10, 7 (3.5%) SalV-A1 and 2 (1.0%) BuV-1, whereas 71 (35.0%) children were infected with NoV and 50 (24.6%) with RVA. No mixed infections involving the three viruses were found, but multiple infections with up to 4 classic enteric viruses were found in all cases. Although these viruses are suspected to be responsible for AGE in children, our data showed that this association was uncertain since all infected children also presented infections with several enteric viruses, suggesting here potential water-borne transmission. Therefore, further studies with large cohorts of healthy and diarrheal children will be needed to evaluate their clinical role in AGE

    Molecular analysis of enteric viruses circulating in Tunisia : relationships between blood group antigens and rotavirus and norovirus infectivity

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    Les rotavirus et les norovirus sont les principaux agents étiologiques des gastro-entérites en Tunisie. Pendant l’hiver 2011-2012, nous avons collecté les selles et les salives de 114 enfants âgés de moins de 6 ans, souffrant de gastro-entérites et admis à l’Hôpital Fattouma Bourguiba de Monastir. L’analyse des salives a montré que la cohorte se répartissait entre 79% de sécréteur et 21% de non-sécréteur (absence d’antigène dans les salives). Parmi les sécréteurs, les individus du groupe O étaient les plus représentés (42%) suivis des groupes A (30%), B (21%) et AB (7%) alors que 96% des patients étaient positifs pour l’antigène Lewis. Pour 98 patients, l’analyse génétique du sang a montré que le gène FUT2 se répartissait entre 77.6% de sécréteur (Se+/Se+ et Se+/se-) et 22.4% de non-sécréteurs (se-/se-, N=22).L’analyse des fèces a montré que les rotavirus et les norovirus étaient responsables respectivement de 22% et 31% des cas, les infections mixtes représentant 6% des cas. Parmi les norovirus, le génotype GII.3 était prédominant (69% de tous les NoV) tandis que le génotype G9P[8] était le plus fréquemment détecté de tous les rotavirus (37,5%). Les rotavirus ont été détectés chez les individus sécréteurs (N=28) mais aussi chez 4 patients non-sécréteurs (3 souches G9P[8] et une souche G3P[8]). Nous n’avons pas observé de distribution particulière des rotavirus en fonction des antigènes A, B et H parmi les enfants sécréteurs. En revanche, nous avons constaté que l'infection à rotavirus ne s’était produite que chez les individus positifs pour l’antigène Lewis (P=0.017). La présence de génotype P[8] chez des non-sécréteurs est inédite, elle a été confirmée par le séquençage du segment correspondant à VP8* de ces rotavirus.La majorité des infections à norovirus a été détectée chez les patients sécréteurs et cela sans distribution particulière en fonction des antigènes A, B, H et Lewis. Cinq GII.3, un GII.1 et un norovirus de génotype GII.7 ont été détectés chez les non-sécréteurs, Lewis-positifs. La production de particules de synthèse (VLP) de norovirus GII.3 en baculovirus à partir des selles d’un des patients non-sécréteurs nous a permis de tester les échantillons salivaires de toute la cohorte. L’absence d’attachement de ces VLP sur les salives des non-sécréteurs montre que la présence ou l’absence des antigènes de groupe ne reflète pas nécessairement le pouvoir infectieux des norovirus chez les jeunes enfants. Les résultats obtenus sur les rotavirus et les norovirus suggèrent qu’ils existent des voies alternatives aux antigènes de groupe sanguin pour l’attachement des rotavirus et des norovirus dans l’intestin.Rotavirus and norovirus are the main aetiological agents of gastroenteritis in Tunisia. Stool specimens and saliva were collected from children younger than 6 years of age, admitted to the Fattouma Bourguiba Hospital (Monastir, Tunisia) for gastroenteritis during the winter 2011-12. Saliva analysis showed that 79% and 21% patients had secretor and non-secretor phenotypes, respectively. Group O blood type was predominant (42%) followed by groups A (30%), B (21%) and AB (7%), whilst 96% of the patients were positive for Lewis antigen. For 98 patients, blood samples were available and were used for FUT2 genotyping. 77.6% of the cohort were secretor (Se+/Se+ and Se+/se-) and 22.4% were non-secretor (se-/se-).Rotavirus and norovirus were found alone in 22% and 31% of the stool specimens, respectively. Mixed rotavirus-norovirus infections accounted for 6% of the cases. GII.3 noroviruses were predominant among the noroviruses whilst the G9P[8] genotype was predominant for the rotaviruses.Rotaviruses were detected in secretor (N=28) as well as in non-secretor individuals (three G9P[8] strains and one G3P[8]). No significant association was found between ABO antigens or the secretor status and RV infection. Inversely, we observed that RV infection always occurred in Lewis-positive patients (P=0.017). The presence of the P[8] genotype was confirmed by sequencing part of the VP8* coding region.There was no significant association between norovirus infection and ABO antigens and the FUT2 genotype. Five GII.3, one GII.1 and one GII.7 noroviruses were found in Lewis-positive non-secretor patients. Virus-like particles from a GII.3 norovirus infecting a non-secretor patient from the cohort were expressed in baculovirus and used for binding assay with the 114 saliva samples of the study group. VLP binding with non-secretor saliva was negative and suggested that saliva binding assay might not reflect norovirus infectivity. Overall, our data suggested that rotavirus and norovirus infection might involve non-HBGA binding pathways as well as the canonical HBGA ligands

    Molecular analysis of enteric viruses circulating in Tunisia : relationships between blood group antigens and rotavirus and norovirus infectivity

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    Les rotavirus et les norovirus sont les principaux agents étiologiques des gastro-entérites en Tunisie. Pendant l’hiver 2011-2012, nous avons collecté les selles et les salives de 114 enfants âgés de moins de 6 ans, souffrant de gastro-entérites et admis à l’Hôpital Fattouma Bourguiba de Monastir. L’analyse des salives a montré que la cohorte se répartissait entre 79% de sécréteur et 21% de non-sécréteur (absence d’antigène dans les salives). Parmi les sécréteurs, les individus du groupe O étaient les plus représentés (42%) suivis des groupes A (30%), B (21%) et AB (7%) alors que 96% des patients étaient positifs pour l’antigène Lewis. Pour 98 patients, l’analyse génétique du sang a montré que le gène FUT2 se répartissait entre 77.6% de sécréteur (Se+/Se+ et Se+/se-) et 22.4% de non-sécréteurs (se-/se-, N=22).L’analyse des fèces a montré que les rotavirus et les norovirus étaient responsables respectivement de 22% et 31% des cas, les infections mixtes représentant 6% des cas. Parmi les norovirus, le génotype GII.3 était prédominant (69% de tous les NoV) tandis que le génotype G9P[8] était le plus fréquemment détecté de tous les rotavirus (37,5%). Les rotavirus ont été détectés chez les individus sécréteurs (N=28) mais aussi chez 4 patients non-sécréteurs (3 souches G9P[8] et une souche G3P[8]). Nous n’avons pas observé de distribution particulière des rotavirus en fonction des antigènes A, B et H parmi les enfants sécréteurs. En revanche, nous avons constaté que l'infection à rotavirus ne s’était produite que chez les individus positifs pour l’antigène Lewis (P=0.017). La présence de génotype P[8] chez des non-sécréteurs est inédite, elle a été confirmée par le séquençage du segment correspondant à VP8* de ces rotavirus.La majorité des infections à norovirus a été détectée chez les patients sécréteurs et cela sans distribution particulière en fonction des antigènes A, B, H et Lewis. Cinq GII.3, un GII.1 et un norovirus de génotype GII.7 ont été détectés chez les non-sécréteurs, Lewis-positifs. La production de particules de synthèse (VLP) de norovirus GII.3 en baculovirus à partir des selles d’un des patients non-sécréteurs nous a permis de tester les échantillons salivaires de toute la cohorte. L’absence d’attachement de ces VLP sur les salives des non-sécréteurs montre que la présence ou l’absence des antigènes de groupe ne reflète pas nécessairement le pouvoir infectieux des norovirus chez les jeunes enfants. Les résultats obtenus sur les rotavirus et les norovirus suggèrent qu’ils existent des voies alternatives aux antigènes de groupe sanguin pour l’attachement des rotavirus et des norovirus dans l’intestin.Rotavirus and norovirus are the main aetiological agents of gastroenteritis in Tunisia. Stool specimens and saliva were collected from children younger than 6 years of age, admitted to the Fattouma Bourguiba Hospital (Monastir, Tunisia) for gastroenteritis during the winter 2011-12. Saliva analysis showed that 79% and 21% patients had secretor and non-secretor phenotypes, respectively. Group O blood type was predominant (42%) followed by groups A (30%), B (21%) and AB (7%), whilst 96% of the patients were positive for Lewis antigen. For 98 patients, blood samples were available and were used for FUT2 genotyping. 77.6% of the cohort were secretor (Se+/Se+ and Se+/se-) and 22.4% were non-secretor (se-/se-).Rotavirus and norovirus were found alone in 22% and 31% of the stool specimens, respectively. Mixed rotavirus-norovirus infections accounted for 6% of the cases. GII.3 noroviruses were predominant among the noroviruses whilst the G9P[8] genotype was predominant for the rotaviruses.Rotaviruses were detected in secretor (N=28) as well as in non-secretor individuals (three G9P[8] strains and one G3P[8]). No significant association was found between ABO antigens or the secretor status and RV infection. Inversely, we observed that RV infection always occurred in Lewis-positive patients (P=0.017). The presence of the P[8] genotype was confirmed by sequencing part of the VP8* coding region.There was no significant association between norovirus infection and ABO antigens and the FUT2 genotype. Five GII.3, one GII.1 and one GII.7 noroviruses were found in Lewis-positive non-secretor patients. Virus-like particles from a GII.3 norovirus infecting a non-secretor patient from the cohort were expressed in baculovirus and used for binding assay with the 114 saliva samples of the study group. VLP binding with non-secretor saliva was negative and suggested that saliva binding assay might not reflect norovirus infectivity. Overall, our data suggested that rotavirus and norovirus infection might involve non-HBGA binding pathways as well as the canonical HBGA ligands

    Recognition of Opinion Leaders in Social Networks Using Text Posts&#x2019; Trajectory Scoring and Users&#x2019; Comments Sentiment Analysis

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    Identifying opinion leaders in social networks, particularly in social media, is a crucial marketing strategy. These individuals have a considerable influence on the purchasing decisions of their communities. Companies can benefit from collaborating with relevant opinion leaders in their market as this can increase their visibility, establish their credibility, and gain consumer trust, leading to increased sales, improved brand perception, and an expanded market share. Additionally, by gaining a comprehensive understanding of opinion leaders, companies can better comprehend the trends and preferences of their target audience. This allows them to tailor their marketing and product strategies more effectively. Identifying suitable influencers to endorse their products or services is a significant challenge for companies. The identification of opinion leaders is complicated by their informal and unstructured nature, as well as the varying selection criteria depending on the marketing campaign&#x2019;s goals. While numerous research studies have focused on detecting opinion leaders in social networks based on content, interactions, or a combination of both, few have explored sentiment analysis of post content, received interactions, and user comments in relation to published posts. The purpose of this paper is to present an hybrid approach to detect opinion leaders in Facebook. This approach involves analyzing the trajectory of post content by examining interactions on the post, as well as mining the text content of the post itself and analyzing the users&#x2019;comments sentiments

    Rotavirus P[8] Infections in Persons with Secretor and Nonsecretor Phenotypes, Tunisia

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    To determine whether rotavirus infections are linked to secretor status, we studied samples from children in Tunisia with gastroenteritis. We phenotyped saliva for human blood group antigens and tested feces for rotavirus. Rotavirus was detected in 32/114 patients. Secretor genotyping showed that P[8] rotavirus infected secretors and nonsecretors, and infection correlated with presence of Lewis antigen

    Phylogenetic trees of cosaviruses detected in diarrheal Tunisian children.

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    <p><b>A.</b> VP1 region of cosavirus (904 nt); <b>B.</b> 3Dpol region of cosavirus (400 nt). Phylogenetic trees were inferred using the Maximum Likelihood method based on the Tamura-3-parameter nucleotide substitution model with a discrete gamma distribution. Bootstraps values were calculated from 1000 replicates. Strains of this study are shown in red. Genotypes are shown in bold.</p
    corecore