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    La réinsertion professionnelle des bénéficiaires de l'aide sociale en Suisse et en Allemagne

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    Parmi les régimes sociaux pour les personnes sans emploi en âge de travailler, l'aide sociale compte parmi ceux qui ont été confrontés aux plus grands changements au cours des vingt dernières années. Durant cette période, le nombre et le profil des bénéficiaires a évolué à un tel point qu'il devient aujourd'hui difficile de considérer l'aide sociale uniquement sous le prisme d'un dernier filet de protection sociale intervenant pour une minorité d'individus fortement marginalisés socialement. Aujourd'hui, accompagnant une hausse régulière du nombre de bénéficiaires, le public de l'aide sociale est devenu beaucoup plus hétérogène, incorporant une frange de plus en plus importante de personnes pour qui le chômage de longue durée ou le sous-emploi constituent de fait le principal problème. Loin d'être un phénomène typiquement suisse, la transformation radicale du public touchant des prestations d'aide sociale a en fait touché l'ensemble des pays européens. Ces développements questionnent fondamentalement la mission de l'aide sociale. Traditionnellement, deux missions ont été au centre de l'aide sociale : garantir le minimum vital et favoriser l'intégration sociale des personnes les plus marginalisées socialement. Toutefois, aujourd'hui, avec l'émergence de nouveaux publics, se pose crucialement la question de la réorientation des régimes d'aide sociale vers une prise en charge visant le retour sur le premier marché du travail à plus ou moins long terme. De quels types de mesures de réinsertion professionnelle et de services de placement les bénéficiaires de l'aide sociale disposent-ils en Suisse ? Quels dispositifs organisationnels permettent-ils de garantir une prise en charge orientée vers l'emploi adaptée aux bénéficiaires de l'aide sociale ? En Suisse, bien que la réinsertion professionnelle soit désormais considérée comme une mission intégrale de l'aide sociale au niveau politique, il existe encore peu d'études empiriques sur les pratiques effectives mises en place dans les différents cantons en matière d'aide à la réinsertion professionnelle des bénéficiaires de l'aide sociale. Sans prétendre à l'exhaustivité, cette étude dresse un état des lieux de la situation actuelle en Suisse sur la base des quelques études existantes et d'une enquête par questionnaire réalisée auprès des responsables cantonaux en 2011. Malgré d'importantes différences entre et à l'intérieur des cantons et de nombreuses lacunes dans les données statistiques, un des principaux résultats qui ressort de cette étude est que l'accès des bénéficiaires de l'aide sociale à une prise en charge orientée emploi en Suisse reste problématique à plusieurs égards. En effet, alors que l'offre développée par les services sociaux en matière de mesures de réinsertion professionnelle reste souvent restreinte, d'autres pratiques telles que la collaboration interinstitutionnelle ou le recours aux ORP pour les services de placement présentent aussi plusieurs limites. Une comparaison avec la situation en Allemagne, qui a complètement réorganisé la prise en charge de ses chômeurs de longue durée en 2005 en créant une prestation financière et une structure de prise en charge spécifique à cette catégorie de sans-emplois, confirme le potentiel d'amélioration des efforts réalisés en Suisse, particulièrement en ce qui concerne l'importance accordée au retour à l'emploi et l'accès aux mesures de réinsertion professionnelle les plus prometteuses. Toutefois, et malgré une réduction significative du nombre de chômeurs de longue durée depuis l'introduction de la réforme Hartz IV en 2005, l'expérience allemande indique que la mise sur pied d'une structure spécialisée n'est pas non plus sans créer des problèmes, et que, plus généralement, il est difficile d'imputer le succès d'une politique de réinsertion professionnelle pour les bénéficiaires de l'aide sociale uniquement à son modèle organisationnel

    Qui utilise les crèches en Suisse ? : logiques sociales du recours aux structures d'accueil collectif pour la petite enfance

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    Depuis quelque temps, de plus en plus de spécialistes de la politique sociale préconisent une stratégie d'investissement social dans laquelle les crèches joueraient un rôle majeur. Cette stratégie vise à prévenir les exclusions sociales par la promotion de l'égalité des chances et de l'accès à l'emploi en vue d'un allègement des dépenses de protection sociale passive. Outre qu'elles permettent aux familles d'avoir deux revenus, les crèches ont en effet l'avantage de réduire les écarts au niveau des compétences cognitives et linguistiques entre les enfants venant de différents milieux sociaux. Mais le succès d'une telle stratégie présuppose que certains publics cibles recourent effectivement aux crèches, à savoir les ménages disposant d'un faible revenu ou/et de niveau de formation, ainsi que les familles issues de l'immigration. Or, des analyses statistiques sur la base de l'Enquête suisse sur la population active (ESPA) de 2008 montrent que, pour les familles en Suisse, les chances d'utiliser une crèche augmentent avec le niveau de formation des parents. Concernant plus particulièrement le niveau de formation des mères, ce phénomène n'est d'ailleurs que partiellement conditionné par le taux d'activité supérieur de celles ayant accompli une formation de degré tertiaire. En outre, certaines populations d'immigrés dont l'intégration dans la société suisse est réputée difficile sont peu disposées à recourir aux crèches. Les immigrés de première génération de quasiment toutes les origines fortement représentées en Suisse ont en revanche plus de chances que les parents d'origine suisse de faire appel au service d'une crèche à raison d'au moins 4 jours/semaine, ce qui peut influer négativement sur le comportement de l'enfant. Ce dernier résultat semble paradoxal mais montre qu'une migration rend plus difficile l'organisation d'une garde informelle comme solution complémentaire à la crèche. En synthèse, la présente étude attire l'attention sur le fait que les atouts pédagogiques et socialisants des crèches reviennent avant tout aux enfants de parents d'origine suisse ou venant de pays culturellement proches et ayant un niveau de formation supérieur. Telle que conçue actuellement, l'offre de crèches en Suisse ne semble guère opérer comme un instrument efficace de l'investissement social. Immer mehr Experten der Sozialpolitik empfehlen eine ,,Strategie der sozialen Investitionen", die den Kindertagesstätten (bzw. Kinderkrippen) eine wichtige Rolle zuschreibt. Ziel dieser Strategie ist es, durch Förderung von Chancengleichheit und Arbeitsmarktpartizipation sozialen Ausgrenzungen vorzubeugen, um Einsparungen im Bereich der passiven Sozialleistungen zu ermöglichen. Krippen haben einerseits den Vorteil, dass sie es den Familien ermöglichen, zwei Einkommen zu erzielen. Andererseits tragen sie zur Minderung von kognitiven und sprachlichen Fähigkeitsunterschieden zwischen Vorschulkindern aus verschiedenen sozialen Milieus bei. Der Erfolg dieser Strategie setzt jedoch voraus, dass gewisse Zielgruppen tatsächlich Krippen nutzen, nämlich bezüglich Einkommen und/oder Bildung benachteiligte Haushalte sowie Familien mit Migrationshintergrund. Die vorliegenden statistischen Analysen aufgrund der SAKE-Daten von 2008 (Schweizerische Arbeitskräfteerhebung) ergeben jedoch für die Schweiz, dass die Wahrscheinlichkeit, eine Krippe zu nutzen, mit dem Bildungsniveau der Eltern steigt. Was das Bildungsniveau der Mütter im Besonderen anbelangt, ist dieses Phänomen nur teilweise bedingt durch den tendenziell höheren Beschäftigungsgrad der besser Ausgebildeten. Zudem haben einige Migrantengruppen, deren Integration in die Schweizer Gesellschaft als besonders schwierig betrachtet wird, eine bedeutend tiefere Benützungswahrscheinlichkeit als Eltern Schweizer Herkunft. Für fast alle in der Schweiz stark vertretenen Migranten erster Generation ist dennoch das statistische Risiko grösser, die Krippe während mindestens 4 Tagen/Woche zu nutzen, was einen negativen Einfluss auf das Verhalten des Kindes haben kann. Dieses scheinbar paradoxe Ergebnis ist darauf zurückzuführen, dass ein Migrationshintergrund das Organisieren von krippenergänzenden Betreuungslösungen informeller Art meist erschwert. Gesamthaft zeigt die vorliegende Studie auf, dass die positiven pädagogischen und sozialisierenden Effekte der Krippen in erster Linie Kindern zugutekommen, deren Eltern eine höhere Ausbildung haben, Schweizer Herkunft sind oder aus einem kulturell nahestehenden Land kommen. So wie es gegenwärtig eingerichtet ist, scheint das Krippenangebot in der Schweiz kaum als effizientes Instrument sozialer Investitionen zu wirken

    Optimization of surgical supply inventory and kitting

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    Thesis (M.B.A.)--Massachusetts Institute of Technology, Sloan School of Management; and, (S.M.)--Massachusetts Institute of Technology, Engineering Systems Division; in conjunction with the Leaders for Global Operations Program at MIT, 2013.Cataloged from PDF version of thesis.Includes bibliographical references (p. 56).This project centered on inventory optimization for operative custom surgical packs and soft good supplies for Massachusetts General Hospital (MGH), a 947-bed medical center. Custom surgical packs are used in every surgical case and delivered to the hospital by a vendor who manufactures them off site. These large packs contain unwrapped surgical items (drapes, gown, sutures, etc.) delivered to each operating room prior to the start of surgery. Once a surgical pack is opened, the items inside are consumed or wasted. MGH uses the custom packs to reduce the amount of time warehouse associates spend picking individual items and to reduce preparation time in the operating rooms prior to the patient arriving. To augment the custom packs, individually packaged and sterilized items (called soft goods) are requested by the surgeon for each case. Specific case information, surgeon's preferences for materials, and patient needs dictate these soft good supply requirements. Soft goods are ordered from separate vendors and together with the custom packs comprise a surgeon's preference card. The hospital orders custom packs and soft goods with the intent to keep three days of supply on hand or to fill shelf space, whichever is greater. This situation triggers bloated and redundant inventory stores throughout MGH. Despite the sub-optimality of this policy, no analysis had informed hospital leadership of the correct levels of inventory or the best ways to cover preference cards. To solve these challenges, we formalized an optimization model that minimized the purchasing and holding costs of custom packs and soft goods while satisfying the supply requirements of all preference cards. As an input, the model used all current pack configurations and new pack configurations born from the overlaps of current surgical packs. Base stock reductions are achievable through covering "sibling" procedures with the new combined pack configurations and picking displaced items as soft goods. The model results revealed a modular pack structure as the most cost effective method to cover all preference cards. The new modular pack structure prescribed replacing 14 of the 65 current packs with 16 smaller packs to reduce overall value of inventory on hand. Currently, we estimate that this work will save the hospital in excess of $1.3M annually by reducing inventory on the shelf and lowering associated holding costs through risk pooling.by Matthew R. Schlanser.S.M.M.B.A

    Development and psychometric properties of the “Suicidality: Treatment Occurring in Paediatrics (STOP) Risk and Resilience Factors Scales” in adolescents

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    Suicidality in the child and adolescent population is a major public health concern. There is, however, a lack of developmentally sensitive valid and reliable instruments that can capture data on risk, and clinical and psychosocial mediators of suicidality in young people. In this study, we aimed to develop and assess the validity of instruments evaluating the psychosocial risk and protective factors for suicidal behaviours in the adolescent population. In Phase 1, based on a systematic literature review of suicidality, focus groups, and expert panel advice, the risk factors and protective factors (resilience factors) were identified and the adolescent, parent, and clinician versions of the STOP-Suicidality Risk Factors Scale (STOP-SRiFS) and the Resilience Factors Scale (STOP-SReFS) were developed. Phase 2 involved instrument validation and comprised of two samples (Sample 1 and 2). Sample 1 consisted of 87 adolescents, their parents/carers, and clinicians from the various participating centres, and Sample 2 consisted of three sub-samples: adolescents (n = 259) who completed STOP-SRiFS and/or the STOP-SReFS scales, parents (n = 213) who completed one or both of the scales, and the clinicians who completed the scales (n = 254). The STOP-SRiFS demonstrated a good construct validity—the Cronbach Alpha for the adolescent (α = 0.864), parent (α = 0.842), and clinician (α = 0.722) versions of the scale. Test–retest reliability, inter-rater reliability, and content validity were good for all three versions of the STOP-SRiFS. The sub-scales generated using Exploratory Factor Analysis (EFA) were the (1) anxiety and depression risk, (2) substance misuse risk, (3) interpersonal risk, (4) chronic risk, and (5) risk due to life events. For the STOP-SRiFS, statistically significant correlations were found between the Columbia-Suicide Severity Rating Scale (C-SSRS) total score and the adolescent, parent, and clinical versions of the STOP-SRiFS sub-scale scores. The STOP-SRiFS showed good psychometric properties. This study demonstrated a good construct validity for the STOP-SReFS—the Cronbach Alpha for the three versions were good (adolescent: α = 0.775; parent: α = 0.808; α = clinician: 0.808). EFA for the adolescent version of the STOP-SReFS, which consists of 9 resilience factors domains, generated two factors (1) interpersonal resilience and (2) cognitive resilience. The STOP-SReFS Cognitive Resilience sub-scale for the adolescent was negatively correlated (r = − 0.275) with the C-SSRS total score, showing that there was lower suicidality in those with greater Cognitive Resilience. The STOP-SReFS Interpersonal resilience sub-scale correlations were all negative, but none of them were significantly different to the C-SSRS total scores for either the adolescent, parent, or clinician versions of the scales. This is not surprising, because the items in this sub-scale capture a much larger time-scale, compared to the C-SSRS rating period. The STOP-SReFS showed good psychometric properties. The STOP-SRiFS and STOP-SReFS are instruments that can be used in future studies about suicidality in children and adolescents

    Development and psychometric properties of the “Suicidality:Treatment Occurring in Paediatrics (STOP) Risk and Resilience Factors Scales” in adolescents

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    Suicidality in the child and adolescent population is a major public health concern. There is, however, a lack of developmentally sensitive valid and reliable instruments that can capture data on risk, and clinical and psychosocial mediators of suicidality in young people. In this study, we aimed to develop and assess the validity of instruments evaluating the psychosocial risk and protective factors for suicidal behaviours in the adolescent population. In Phase 1, based on a systematic literature review of suicidality, focus groups, and expert panel advice, the risk factors and protective factors (resilience factors) were identified and the adolescent, parent, and clinician versions of the STOP-Suicidality Risk Factors Scale (STOP-SRiFS) and the Resilience Factors Scale (STOP-SReFS) were developed. Phase 2 involved instrument validation and comprised of two samples (Sample 1 and 2). Sample 1 consisted of 87 adolescents, their parents/carers, and clinicians from the various participating centres, and Sample 2 consisted of three sub-samples: adolescents (n = 259) who completed STOP-SRiFS and/or the STOP-SReFS scales, parents (n = 213) who completed one or both of the scales, and the clinicians who completed the scales (n = 254). The STOP-SRiFS demonstrated a good construct validity—the Cronbach Alpha for the adolescent (α = 0.864), parent (α = 0.842), and clinician (α = 0.722) versions of the scale. Test–retest reliability, inter-rater reliability, and content validity were good for all three versions of the STOP-SRiFS. The sub-scales generated using Exploratory Factor Analysis (EFA) were the (1) anxiety and depression risk, (2) substance misuse risk, (3) interpersonal risk, (4) chronic risk, and (5) risk due to life events. For the STOP-SRiFS, statistically significant correlations were found between the Columbia-Suicide Severity Rating Scale (C-SSRS) total score and the adolescent, parent, and clinical versions of the STOP-SRiFS sub-scale scores. The STOP-SRiFS showed good psychometric properties. This study demonstrated a good construct validity for the STOP-SReFS—the Cronbach Alpha for the three versions were good (adolescent: α = 0.775; parent: α = 0.808; α = clinician: 0.808). EFA for the adolescent version of the STOP-SReFS, which consists of 9 resilience factors domains, generated two factors (1) interpersonal resilience and (2) cognitive resilience. The STOP-SReFS Cognitive Resilience sub-scale for the adolescent was negatively correlated (r = − 0.275) with the C-SSRS total score, showing that there was lower suicidality in those with greater Cognitive Resilience. The STOP-SReFS Interpersonal resilience sub-scale correlations were all negative, but none of them were significantly different to the C-SSRS total scores for either the adolescent, parent, or clinician versions of the scales. This is not surprising, because the items in this sub-scale capture a much larger time-scale, compared to the C-SSRS rating period. The STOP-SReFS showed good psychometric properties. The STOP-SRiFS and STOP-SReFS are instruments that can be used in future studies about suicidality in children and adolescents

    Psychosocial risk factors for suicidality in children and adolescents

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    Suicidality in childhood and adolescence is of increasing concern. The aim of this paper was to review the published literature identifying key psychosocial risk factors for suicidality in the paediatric population. A systematic two-step search was carried out following the PRISMA statement guidelines, using the terms ‘suicidality, suicide, and self-harm’ combined with terms ‘infant, child, adolescent’ according to the US National Library of Medicine and the National Institutes of Health classification of ages. Forty-four studies were included in the qualitative synthesis. The review identified three main factors that appear to increase the risk of suicidality: psychological factors (depression, anxiety, previous suicide attempt, drug and alcohol use, and other comorbid psychiatric disorders); stressful life events (family problems and peer conflicts); and personality traits (such as neuroticism and impulsivity). The evidence highlights the complexity of suicidality and points towards an interaction of factors contributing to suicidal behaviour. More information is needed to understand the complex relationship between risk factors for suicidality. Prospective studies with adequate sample sizes are needed to investigate these multiple variables of risk concurrently and over time

    The Daily

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    Student newspaper of the University of Oklahoma in Norman, Oklahoma that includes national, local, and campus news along with advertising
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