Le Nouveau-Brunswick : Pour que cette crise serve à quelque chose

Une crise en puissance guette le Nouveau-Brunswick. Bien qu’elle soit de nature économique, elle pourrait rendre le Nouveau-Brunswick de plus en plus difficile à gouverner, à moins qu’on ne s’y attaque avec un sentiment d’urgence. Le Nouveau-Brunswick doit relever toute une série de défis économiques : un déficit structurel, une population vieillissante, l’incertitude entourant les transferts fédéraux, une croissance anémique de l’économie, une économie mondiale extrêmement concurrentielle et une incapacité à attirer de nouveaux Canadiens. Cet article soutient que le Nouveau-Brunswick ne doit pas rater l’occasion qu’offre cette crise et qu’il doit envisager de faire des choses « qu’il ne pensait pas pouvoir faire auparavant ». Cet article affirme que la communauté universitaire de la province doit exercer un certain leadership afin de s’assurer que cette crise serve à quelque chose

New Brunswick: Let’s Not Waste a Crisis

New Brunswick is staring at a crisis in the making. The crisis is economic in nature but, unless it is addressed with a sense of urgency, it may well make New Brunswick increasingly difficult to govern. The province is confronting a host of economic challenges: a structural deficit, an aging population, uncertainty surrounding federal transfers, sluggish economic growth, a highly competitive global economy, and an inability to attract new Canadians. The paper argues that New Brunswick should not waste a crisis and consider doing things that it "could not do before." The paper maintains that the province’s academic community has an important role to play in ensuring that New Brunswick does not waste the looming crisis

Airborne sampling of aerosol particles: Comparison between surface sampling at Christmas Island and P-3 sampling during PEM-Tropics B

Bulk aerosol sampling of soluble ionic compounds from the NASA Wallops Island P-3 aircraft and a tower on Christmas Island during PEM-Tropics B provides an opportunity to assess the magnitude of particle losses in the University of New Hampshire airborne bulk aerosol sampling system. We find that most aerosol-associated ions decrease strongly with height above the sea surface, making direct comparisons between mixing ratios at 30 m on the tower and the lowest flight level of the P-3 (150 m) open to interpretation. Theoretical considerations suggest that vertical gradients of sea-salt aerosol particles should show exponential decreases with height. Observed gradients of Na+ and Mg2+, combining the tower observations with P-3 samples collected below 1 km, are well described by exponential decreases (r values of 0.88 and 0.87, respectively), though the curve fit underestimates average mixing ratios at the surface by 25%. Cascade impactor samples collected on the tower show that \u3e99% of the Na+ and Mg2+mass is on supermicron particles, 65% is in the 1–6 micron range, and just 20% resides on particles with diameters larger than 9 microns. These results indicate that our airborne aerosol sampling probes must be passing particles up to at least 6 microns with high efficiency. We also observed that nss SO42− and NH4+, which are dominantly on accumulation mode particles, tended to decrease between 150 and 1000 m, but they were often considerably higher at the lowest P-3 sampling altitudes than at the tower. This finding is presently not well understood

Les réformes de la fonction publique : l'empreinte de la nouvelle droite

Les dirigeants politiques venus au pouvoir dans les années 80 en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Canada cherchent à transformer radicalement la fonction publique. Ces apôtres de la nouvelle droite, Thatcher, Reagan et Mulroney, attachent plus d'importance au service à la clientèle, à l'efficacité et à la rentabilité, et moins aux processus et aux règles et, de façon plus générale, demandent aux fonctionnaires de se préoccuper plus de la gestion et moins des politiques. A dessein ou non, ils épousent la dichotomie politique-administration en adoptant des mesures qui visent à amenuiser le rôle traditionnel des fonctionnaires dans le domaine des politiques, tout en insistant sur l'importance de la gestion dans les opérations du gouvernement. Un certain nombre de ces mesures font ressortir que les politiciens doivent être responsables des politiques, mais pas des décisions courantes de gestion. Nous cherchons à montrer ici que les réformes ont eu des effets profonds sur la fonction publique des trois pays en question et l'ont laissée peu en mesure de relever de nouveaux défis.Savoie Donald J. Les réformes de la fonction publique : l'empreinte de la nouvelle droite. In: Politiques et management public, vol. 12, n° 3, 1994. pp. 65-89