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    Association entre la vaccination contre le Virus du Papillome Humain (VPH) et la prévalence de l’infection à VPH dans une cohorte de femmes enceintes de 2010 à 2016 à Montréal

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    Contexte: De nombreux pays ont récemment mis en place un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). En 2007-2008, de nombreuses provinces au Canada, comme le Québec, avaient mis en place un programme scolaire en utilisant le vaccin Gardasil® (quadrivalent). L'efficacité de ce vaccin a été montrée dans les essais cliniques mais il est important de vérifier son efficacité en dehors des conditions contrôlées des essais cliniques. Objectif: Estimer l'efficacité du vaccin quadrivalent et l'immunité de groupe en utilisant les données de prévalence du VPH dans une cohorte de femmes enceintes canadiennes. Méthodes: Les données au recrutement d'une cohorte de femmes enceintes enrôlées à Montréal entre 2010-2012 et 2015-2016 (cohorte HERITAGE) ont été utilisées. Des échantillons cervico-vaginaux ont été recueillies au premier trimestre de grossesse et testés pour la détection de l'ADN du VPH de 36 génotypes muqueux. Le statut vaccinal a été auto-rapporté dans un questionnaire. L’efficacité vaccinale et les intervalles confiance (IC) à 95% ont été estimés en comparant la prévalence du VPH entre les femmes vaccinées et non vaccinées en utilisant la formule 1- rapport de cotes (RC). L'immunité de groupe a également été étudiée en comparant la prévalence du VPH entre les deux périodes de recrutement chez les femmes non vaccinées. Pour les deux objectifs, le RC (avec IC à 95%) ajusté pour l'âge et le nombre de partenaire sexuel durant la dernière année a été estimé par régression logistique exacte. Résultats: La proportion des femmes vaccinées était de 7.06% avec une moyenne d’âge à la vaccination de 25,1 ans (SD +/- 5,9). L’efficacité vaccinale contre les génotypes VPH-6, 11, 16 et 18 et VPH-31, 33 et 45 était respectivement de 69,6% (IC 95%: -24,4 – 96,5%) et 45,1% (IC 95%: -93,5 – 99,0%). Nous avons également observé une réduction non statistiquement significative de la prévalence des VPH-6, 11, 16 et 18 et VPH-31, 33 et 45 chez les femmes non vaccinées qui ont été recrutées au cours de la deuxième période de recrutement (2015-2016) par rapport à celles qui ont été recrutées au cours de la première période de recrutement (2010-2012) avec respectivement un OR ajusté de 0,9 (IC 95%: 0,4-2,0) et 0,7 (IC 95%: 0,3-1,6). Conclusion: Nous observons moins de cas prévalents de VPH-6, 11, 16 et 18 et VPH-31, 33 et 45 chez les femmes vaccinées. Malgré que ces réductions ne soient pas statistiquement significatives, elles sont similaires à ce qui a été observées dans d’autres études.Background: HPV Immunization programs have been implanted in numerous countries worldwide. In Canada, in 2007-2008, many provinces including Quebec, had implemented school-based vaccination programs using 4vHPV vaccines (Gardasil®). While HPV vaccination efficacy has been demonstrated in clinical trials, it is important to verify vaccine effectiveness (VE). Objective: To estimate VE and herd immunity of the 4vHPV vaccine using HPV prevalence data within a cohort of Canadian pregnant women. Methods: Baseline data was gathered from a cohort of pregnant women (HERITAGE study) recruited in Montreal between 2010-2012 and 2015-2016. Cervicovaginal samples were collected in the first trimester of pregnancy and tested for HPV DNA of 36 mucosal genotypes. Vaccination status was self-reported in a questionnaire. VE and 95% confident intervals (CI) were estimated by comparing the prevalence of HPV between vaccinated and unvaccinated women using the 1 – odd ratio (OR) formula. Herd immunity was also studied by comparing HPV prevalence in unvaccinated women between the 2 recruitment periods. For both objectives, the OR (and 95% CI) adjusted for age and number of sexual partners in the last 12 months was estimated using exact logistic regression. Results: The proportion of vaccinated women was 7.06% with an average age of vaccination of 25.1 years (SD +/- 5.9).VE for HPV infections 6, 11, 16, and 18 was found to be 69.6% (95% CI: -24.4 – 96.5%). VE for HPV-31, 33, and 45 was 45.1% (95% CI: -93.5 – 99.0%). We also observed a non-statistically significant reduction in the prevalence of HPV-6, 11, 16 and 18 and HPV-31, 33 and 45 unvaccinated women who were recruited during the second recruitment period (2015-2016) compared to those recruited during the first recruitment period (2010-2012) with adjusted OR of 0.9 (95% CI: 0.4-2.0) and 0.7 (95% CI: 0.3-1.6), respectively. Conclusions: We observed a reduction of the prevalence of HPV-6, 11, 16 and 18 and HPV-31, 33 and 45 in vaccinated women. Although these reductions are not statistically significant, they are similar to those observed in other studies

    Irrigation et développement régional : dix ans d'actions sur le fleuve Sénégal pour une planification régionale et décentralisée

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    Dans la vallée du fleuve Sénégal, la SAED, société publique d'aménagement, a bâti en 1994 avec l'appui du CIRAD un système d'information géographique pour suivre les performances de l'agriculture irriguée et planifier son développement. En 1997, ce système d'information géographique a été utilisé dans une opération pilote de réalisation de plans d'occupation et d'affectation des sols, en appui aux collectivités locales élues qui ont maintenant en charge la gestion locale du territoire. La démarche est devenue opérationnelle et constitue la première étape d'un développement régional du bas vers le haut. construction institutionnelle graduelle depuis la collectivité rurale jusqu'à l'instance régionale. (Résumé d'auteur

    Production d’alevins de Tilapia (Oreochromis niloticus) avec 3 aliments à base de sous-produits agro-industriels au Nord du Sénégal

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    L’étude a été réalisée dans un étang de la station piscicole de Richard TOLL au Nord du Sénégal entre 2013 et 2014. Elle a permis de tester la performance de deux aliments à base de sous-produits agro industriels locaux (A1 et A2) à un aliment (A3) importé de la Chine sur la croissance des alevins de tilapia (Oreochromis niloticus) du fleuve Sénégal. Les qualités nutritionnelles des aliments A1, A2 et A3 sur la croissance et le taux de mortalités des alevins sont déterminés pour chaque aliment. La méthodologie est accentuée sur la mesure des paramètres physico-chimiques, le suivi de la croissance des alevins et le test en triplicata de ces trois aliments dans des appas de 2m3. Les résultats obtenus ont montré que l’aliment A2 a donné les meilleures performances que l’aliment A1 avec des croissances moyennes individuelles respectives de 0,21±0,04g/j et 0,12±0,03g/j. Les gains de poids moyens et taux de conversion alimentaire sont respectivement 3,09±0,53g et 1,79±0,26 g pour l’aliment A2 et 1,82±0,45g et 1,64±0,01 g pour l’aliment A1. Statistiquement, les résultats obtenus avec l’aliment A2 ne sont pas différents de ceux obtenus avec l’aliment A3 importé de la Chine.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Alevins, Oreochromis niloticus, aliment, croissance, performanceEnglish Title:  Production of young Tilapia fish (Oreochromis niloticus) with 3 foods containing under agroindustrial products in the North of SenegalEnglish AbstractThe study was carried out in a pond of the piscicultural station of Richard-TOLL in the North of Senegal between 2013 and 2014. It allowed to test the performance of two food containing local agro industrial by-products (A1 and A2) with a food (A3) imported from China for the growth of young tilapias fish (Oreochromis niloticus) of the Senegal river. Nutritional qualities of the food A1, A2 and A3 on the growth and the death rate of young fish were given for each food. The methodology emphasized on the measure of the physicochemical parameters, the follow-up of the growth of young fish and the test in triplicate of these three food in grabbed of 2 m3.The results obtained showed that A2 food gave the best performances than A1 food with the respective average individual growths of 0, 21±0,04 g/j and 0,12±0,03 g/j. The mean gain of weight and food conversion rate are respectively 3,09±0,53 G and 1,79±0,26 G for A2 food and 1,82±0,45 G and  1,64±0,01 G for A1 food. Statistically analysed, the results obtained with the A2 food are not different from those obtained with the A3 food imported from China.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Fry, Oreochromis niloticus, food, growth, performanc

    Right-heart infective endocarditis: apropos of 10 cases

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    The prevalence and characteristics of right heart endocarditis in Africa are not well known. The aim of this study was to describe the epidemiological, clinical and laboratory profiles of patients with right-heart infective endocarditis. This was a 10-year retrospective study conducted in 2 cardiology departments in Dakar, Senegal. All patients who met the diagnosis of right heart infective endocarditis according to the Duke's criteria were included. We studied the epidemiological, clinical as well as their laboratory profiles. There were 10 cases of right-heart infective endocarditis representing 3.04% of cases of infective endocarditis. There was a valvulopathy in 3 patients, an atrial septal defect in 1 patient, parturiency in 2 patients and the presence of a pacemaker in one patient. Anaemia was present in 9 patients whilst leukocytosis in 6 patients. The port of entry was found to be oral in three cases, ENT in one case and urogenital in two cases. Apart from one patient with vegetations in the tricuspid and pulmonary valves, the rest had localized vegetation only at the tricuspid valve. However, blood culture was positive in only three patients. There was a favorable outcome after antibiotic treatment in 4 patients with others having complications; three cases of renal impairment, two cases of heart failure and one case of pulmonary embolism. There was one mortality. Right heart infective endocarditis is rare but associated with potentially fatal complications.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Barcoding: Comparison of Variation Degree of COI and Cytochrome b Mitochondrial Markers in Two Species Primary Maize Pests (Sitophilus zeamais and Sitophilus oryzae)

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    The phylogeny, taxonomy and identification of insects were originally based upon shared or derived morphological and anatomy criteria. However, these processes are confronted with the barrier of the existence of sympatric or cryptic species. Thus, genetic analyses have more recently played an increasingly important role in confirming existing or establishing often radically different insect

    Contribution to the Study of the Size Structure, the Length-Weight Relationship, the Condition Factor and the Sex-ration of Shrimp Farfantepenaeus notialis (PĂ©rez Farfante, 1967) in the Estuary of Sine-Saloum (Senegal)

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    This study was carried out within the context of USAID/COMFISH project for establihing a biological data base for some fish species including shrimp Farfantepenaeus notialis to support management plans for these species. This study on Farfantepenaeus notialis in the Sine-Saloum estuary revealed that the sampled individuals are relatively small sizes.The average cephalothoracic sizes are less than 20 mm at Bettenty (male = 18.0 ± 2.9; female=18.5 ± 3.9) and at Foundiougne (male = 17.6 ± 2.9; female = 18.5 ± 3.8). The allometric rate «b» is more important at Bettenty (b = 2.94) than at Foundiougne (b = 2.75) and condition factor K is higher during the hot season in both locations (Bettenty: K = 0.80 in hot season; K = 0.78 in cold season; Foundiougne: K = 0.82 in hot season, K = 0.75 in cold season). The sex ratio of Farfantepenaeus notialis is in favor of females at Bettenty (54.6%) and at Foundiougne (51.2%). The size classes show that below 15 mm and beyond 20 mm, the number of female is higher than that of male. Beween 15 to 20 mm, male are higher.

    Cancer de la prostate au Centre Hospitalier Universitaire Aristidie Le Dantec de Dakar : aspects épidemiologiques sur les cinq dernières années: Prostate cancer in Aristide Le Dantec hospital of Dakar: epidemiological aspects over the last five years

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    Context and objective. Prostate cancer represents a major public health issue, but data from sub-Saharan Africa are scarce. This study aimed to describe the epidemiological aspects of prostate cancer during the last five years in Aristide Le Decantec hospital of Dakar. Methods. it’s a retrospective and descriptive study involving 5 last years including all patients with histologically confirmed prostate cancer. The studied parameters were: prevalence, incidence, age, clinical stage, lethality and death rate. Results. Two hundred and thirty-three patients were enrolled. The prevalence of prostate cancer during the study period was 0.8%. Depending on the stage, metastatic cancer was the most common form with 45.9% of cases. The new cases were 199 with an average of 39.8 per year. The total incidence of prostate cancer over the study period was 0.7%. The mean age of the patients at the diagnosis time was 68.6 ± 9.2 years. The lethality was 0.5%. The global death rate was 0.9 ‰. The specific death rate was 0.9‰. The annual mortality rate was higher in 2017 (36.4%) compared to other years. Depending on the stage, the death rate was higher in metastatic stages patients. Conclusion. The incidence of prostate cancer is increasing in our medical center. Metastatic forms remain more common with higher death rate. Early detection campaigns for prostate cancer should be considered. Contexte et objectif. Le cancer de la prostate reprĂ©sente un enjeu majeur de santĂ© publique et mais il reste très peu documentĂ© en Afrique subsaharienne. L’objectif de cette Ă©tude Ă©tait d’évaluer les aspects Ă©pidĂ©miologiques du cancer de la prostate sur les 5 dernières annĂ©es dans notre centre. MĂ©thodes. Il s’agissait d’une Ă©tude documentaire et descriptive sur 5 ans ayant colligĂ© les dossiers de tous les patients avec cancer de la prostate histologiquement confirmĂ©. Les paramètres Ă©tudiĂ©s Ă©taient : la prĂ©valence, l’incidence, l’âge, le stade clinique, la lĂ©talitĂ© et la mortalitĂ©. RĂ©sultats. Deux cent trente-trois patients ont Ă©tĂ© retenus. La prĂ©valence du cancer de la prostate durant la pĂ©riode Ă©tudiĂ©e Ă©tait de 0,8%. En fonction du stade, le stade de cancer mĂ©tastatique Ă©tait prĂ©pondĂ©rant (45,9%). Les nouveaux cas Ă©taient de 199, soit une moyenne de 39,8 nouveaux cas par an. L’incidence totale du cancer de la prostate sur la pĂ©riode Ă©tudiĂ©e Ă©tait de 0,7%. L’âge moyen des patients au moment du diagnostic Ă©tait de 68,6 ± 9,2 ans. Le taux lĂ©talitĂ© Ă©tait de 0,5%. La mortalitĂ© globale Ă©tait de 0,9‰. Le taux de mortalitĂ© annuelle Ă©tait plus important en 2017 (36,4%) en comparaison aux autres annĂ©es Ă©tudiĂ©es. En fonction du stade, le taux de mortalitĂ© Ă©tait plus important pour les stades mĂ©tastatiques. Conclusion. L’incidence du cancer de la prostate est en augmentation dans notre centre. Les formes mĂ©tastatiques restent prĂ©dominantes assombrissant le pronostic vital. Des campagnes de dĂ©pistage prĂ©coce du cancer de la prostate sont Ă  envisager

    Inflammation, médicaments anti-inflammatoires et risque de cancer de l’ovaire

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    Introduction : Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus fatal dans le monde et est associé à un fardeau économique considérable pour les systèmes de santé publique, les patients et leurs familles. Actuellement, la prévention de ce cancer passe par l’identification des facteurs de risque, dont l’inflammation. Le double rôle de l’inflammation dans la carcinogenèse (transformation néoplasique et stimulation de la croissance pour l’inflammation chronique, mais également l’inhibition de la croissance pour inflammation aiguë) a déjà été observé au 19ième siècle, par Rudolf Virchow et par l’allemand Bruns, respectivement. Plusieurs preuves suggèrent aussi que le cancer de l’ovaire pourrait être lié à l’inflammation chronique de l’épithélium ovarien d’où l’hypothèse selon laquelle les analgésiques ayant une action anti-inflammatoire comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et l’acétaminophène pourraient prévenir le cancer de l’ovaire. Contrairement à l’inflammation chronique, un autre facteur intéressant qui pourrait jouer un rôle sur le cancer de l’ovaire par le biais d’une inflammation aiguë est la mastite puerpérale qui est la forme la plus courante de mastite. Cependant, la littérature existante, examinant l’usage des analgésiques (aspirine, AINS non aspirine et acétaminophène) et le risque de cancer ovarien, est incohérente avec des différences populationnelles (cohortes de naissance différentes) et méthodologiques : variations des définitions de l’utilisation régulière, des variables d’ajustement, mais aussi dans la prise en compte d’une possible causalité inverse. De plus, aucune étude n’a tenté d’évaluer l’association dépendante du temps entre l’utilisation régulière de ces médicaments et le risque de cancer ovarien. Pour la mastite puerpérale pendant l’allaitement, deux articles avaient évalué son association avec le risque de cancer épithélial de l’ovaire (CEO), mais avec des limites méthodologiques : violation de la positivité avec l’inclusion des femmes qui n’ont jamais eu de grossesse et sur-ajustement avec la durée d’allaitement qui est dans le chemin causal. Objectif : Cette thèse visait à atteindre deux objectifs généraux qui sont de fournir de nouvelles preuves concernant les associations entre : 1) l’utilisation régulière d’analgésiques et le risque de CEO ; 2) la mastite puerpérale et le risque de CEO. Méthode : Nous avons utilisé les données d’une étude cas-témoin populationnelle visant à documenter les facteurs pour la prévention du cancer de l’ovaire au Québec (Étude PROVAQ). Cette étude a été menée dans la grande région de Montréal, Canada, de mars 2011 à septembre 2016 avec 498 cas et 908 témoins. Notre approche méthodologique a été effectuée en trois étapes. Premièrement, nous avons utilisé l’ensemble des données de PROVAQ pour l’évaluation des associations entre l’utilisation régulière de types de médicaments analgésiques, et aussi selon l’indication et le risque de CEO. Deuxièmement, à partir des données de PROVAQ, nous avons évalué l’association dépendante du temps entre l’utilisation régulière d’un type de médicaments et le risque de CEO à l'aide d'un indice cumulatif pondéré flexible d'exposition dans des modèles de régression logistique conditionnelle. Enfin, nous avons évalué l’association entre la mastite puerpérale et le risque de CEO chez les femmes allaitantes (174 cas et 431 témoins). La régression logistique a été utilisée pour estimer ces associations. Résultats : Nos résultats suggèrent que l'utilisation régulière d’aspirine et d'AINS non aspirine était inversement associée au CEO avec des rapports de cotes (RC) ajustés de 0,81 (IC à 95 % : 0,57–1,12) et 0,74 (IC à 95 % : 0,54–1,00), respectivement. Pour l'utilisation régulière d'AINS non aspirine, les RCs ajustés des COX-2 non sélective et sélective étaient de 0,73 (IC à 95 % : 0,50–1,00) et de 0,83 (IC à 95 % : 0,48–1,40), respectivement. Des associations similaires ont été observées selon le niveau de durée cumulative à vie ou de quantité cumulative à vie de prises d’aspirine et d’AINS non aspirine. Cependant, les associations entre les types de médicaments analgésiques et le CEO peuvent différer selon leurs indications. Aucune association n’a été trouvée entre le moment de l'utilisation régulière d’un type de médicaments analgésiques au cours des 40 années précédant la date index et le CEO. Aucune association significative n’a été aussi trouvée entre la mastite puerpérale pendant l'allaitement et le CEO (RC = 1,15 ; IC à 95 % : 0,71–1,84). Conclusions : Cette thèse fournit des preuves qui appuient l'hypothèse selon laquelle l'utilisation régulière d'aspirine et d'AINS non aspirine sont inversement associées au CEO. Nos résultats suggèrent également l'importance de considérer les indications d'utilisation lors de l'examen des relations entre les types de médicaments analgésiques et le CEO. Elle n’a pas trouvé d'association entre le moment de l'utilisation régulière d’analgésiques et le CEO mais aussi entre la mastite puerpérale pendant l’allaitement et le CEO. Cependant, notre étude a manqué de puissance.Introduction: Ovarian cancer is the most fatal gynecological cancer in the world and is associated with a considerable economic burden for public health systems, patients and their families. Currently, the prevention of this cancer requires the identification of risk factors including inflammation. The dual role of inflammation in carcinogenesis (neoplastic transformation and stimulation of cancer growth for chronic inflammation, but also inhibition of cancer growth for acute inflammation) has already been observed in the 19th century, by Rudolf Virchow and by the German Bruns, respectively. Several pieces of evidence also suggest that ovarian cancer could be linked to chronic inflammation of the ovarian epithelium, hence the hypothesis that analgesics with an anti-inflammatory action such as nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) and acetaminophen could prevent ovarian cancer. Unlike chronic inflammation, another interesting factor that could play a role in ovarian cancer through acute inflammation is puerperal mastitis which is the most common form of mastitis. However, the existing literature examining the use of analgesics (aspirin, non-aspirin NSAIDs and acetaminophen) and the risk of ovarian cancer is inconsistent with population (different birth cohorts) and methodological differences: variations in definitions of regular use, adjustment variables but also in taking into account a possible reverse causality. In addition, no studies have attempted to assess the time-dependent association between regular use of these drugs and the risk of ovarian cancer. For puerperal mastitis during breastfeeding, two articles had assessed its association with the risk of epithelial ovarian cancer (EOC) but with methodological limitations: violation of positivity with the inclusion of women who never had of pregnancy and over-adjustment with the duration of breastfeeding which is in the causal path. Objective: This thesis aimed to achieve two general objectives which are to provide new evidence regarding the associations between: 1) the regular use of analgesics and the risk of EOC; 2) puerperal mastitis and the risk of EOC. Method: We used data from a population-based case-control study aimed at documenting factors for the prevention of ovarian cancer in Quebec (PROVAQ study). This study was conducted in the greater Montreal area, Canada, from March 2011 to September 2016 with 498 cases and 908 controls. Our methodological approach was carried out in three stages. First, we used the PROVAQ dataset to assess associations between regular use of analgesic drugs types, and also by indication and EOC risk. Second, from PROVAQ data, we evaluated the time-dependent association between regular use of a type of medication and the risk of EOC using a flexible weighted cumulative index of exposure in conditional logistic regression models. Finally, we evaluated the association between puerperal mastitis and the risk of EOC in lactating women (174 cases and 431 controls). Unconditional logistic regression was used to estimate associations between regular use of analgesic drugs types, puerperal mastitis during breastfeeding and EOC risk. Results: Our results suggest that regular use of aspirin and non-aspirin NSAIDs were inversely associated with EOC with adjusted ORs of 0.81 (95% CI: 0.57–1.12) and 0.74 (95% CI: 0.54–1.00), respectively. For regular non-aspirin NSAID use, the adjusted ORs for non-selective and selective COX-2 were 0.73 (95% CI: 0.50–1.00) and 0.83 (95% CI: 0.48–1.40), respectively. Similar associations were observed according to the level of lifetime cumulative duration or lifetime cumulative quantity of aspirin and non-aspirin NSAID. However, the associations between analgesic drug types and EOC may differ according to their indications. No association was found between the time of regular use of any type of analgesic medication in the 40 years prior to the index date and EOC. No significant association was also found between puerperal mastitis during breastfeeding and EOC (OR = 1.15; 95% CI: 0.71–1.84). Conclusions: This thesis provides evidence that supports the hypothesis that regular use of aspirin and non-aspirin NSAIDs are inversely associated with EOC. Our results also suggest the importance of considering indications for use when examining relationships between analgesic drug types and EOC. We found no association between the timing of regular analgesic use and EOC but also between puerperal mastitis during breastfeeding and EOC. However, our study was underpowered
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