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    Les peuplements de poissons des milieux estuariens de l'Afrique de l'Ouest : l'exemple de l'estuaire hyperhalin du Sine-Saloum

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    Le déficit pluviométrique qui sévit dans le Sahel depuis plusieurs décennies, combiné à une forte évaporation et à une faible pente de la partie aval de l'estuaire du Sine-Saloum (Sénégal) a été à l'origine de l'inversion du gradient de salinité et de son corollaire l'hyperhalinité. Deux questions essentielles se posent. Ces modifications de l'environnement, et en particulier la sursalure, ont-elles eu un effet négatif sur les ressources halieutiques ? Ont-elles modifié les fonctions écologiques fondamentales de l'estuaire : nourricerie, zone de reproduction pour certaines espèces, enrichissement du milieu côtier ? Une approche comparative avec d'autres milieux estuariens et lagunaires de l'Afrique de l'Ouest a permis de constater que malgré l'hyperhalinité, les biomasses et la richesse spécifique des peuplements de poissons de l'estuaire du Sine-Saloum sont relativement élevées. Par ailleurs, il est apparu que toutes les fonctions écologiques de l'estuaire sont encore convenablement assurées, à l'exception de l'enrichissement du milieu côtier adjacent, à cause de l'absence de crue et d'une forte diminution des apports d'eau douce. En raison de la forte plasticité éco-physiologique de la majorité des espèces qui constituent l'ichtyofaune et de l'absence d'un phénomène déstructurant majeur des peuplemnets tel que la crue, l'hétérogénéité spatiale, la variabilitétemporelle et l'effet des facteurs de l'environnement sur les poissons sont relativement faibles. (Résumé d'auteur

    Impact de la salinité sur la diversité floristique dans la vallée de Bakhala (Fatick, Sénégal)

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    La salinité fait peser de graves menaces sur l’équilibre des écosystèmes de toutes les zones agroécologiques du Sénégal, principalement dans le bassin arachidier et en Casamance. La déposition de sel dans le sol est un processus naturel, bien que les activités anthropiques et la sécheresse aient accéléré le processus de salinisation des terres. Ainsi, la restauration des terres est devenue un défi majeur pour le bien-être des populations et la durabilité de leurs activités socio-économiques. C’est dans cette optique que cette étude a été menée pour évaluer l’effet des ouvrages de réhabilitation des terres salées sur les paramètres physico-chimiques du sol et la structure de la flore et de la végétation dans la vallée de Bakhala. Ainsi, pour se faire, des échantillons composites de sol ont été prélevés dans la vallée de Bakhala suivant des transects puis acheminés au laboratoire Sols-Eaux-Plantes du CNRA/ISRA de Bambey où ils ont subi une analyse des paramètres physico-chimiques et l’inventaire de la flore et de la végétation selon la méthode de Braun-Blanquet a été réalisé. Les résultats révèlent que les sols de la vallée de Bakhala sont extrêmement acides (pH = 3,88 à 4,84) avec des niveaux de salinité faible en amont de digue 1 (150 à 328,7 μS/cm) et très élevé au niveau des autres transects (766 à 6486 μS/cm). Des textures sableuses, limono-sablo-argileuses et limono-sableuses ont été déterminées. L’étude de flore a permis de recenser 66 espèces appartenant à 55 genres et 20 familles avec une dominance des dicotylédones (71,21%). Les Fabaceae et les Poaceae regroupent près de la moitié des espèces de cette flore avec une nette dominance des thérophytes. Cette étude montre un effet répressif de la salinité sur la diversité floristique. Ainsi une dissemblance de la diversité floristique en fonction du gradient de salinité est notée. Les espèces telles que Blumea aurita et Enteropogon prieurii sont communes à tous les transects alors que l’espèce Cyperus longus a été uniquement rencontrée en aval de la digue intermédiaire. Ainsi cette étude reflète une distribution de la diversité floristique en fonction du gradient de salinité

    Etude de la germination de cinq provenances de Tamarindusindica L. en conditions de stress hydrique au Sénégal

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    Ce présent travail se propose d’évaluer le comportement germinatif de cinq provenances de tamarinier (Tamarindus indica L.) dans des conditions de stress  hydrique. Six concentrations croissantes 0 ; - 1,4 ; - 2,8 ; - 4,2 ; - 5,6 ; -7 bar de polyéthylène glycol (PEG 6000) ont été testées. Les résultats ont montré une  variabilité de la germination de l’espèce en fonction de l’intensité du stress et de la provenance. Le seuil critique de germination des provenances du tamarinier est  de -7 bar. La provenance Sakkal de la zone sahélienne s’est montrée plus tolérante au stress hydrique avec un taux de germination de 2% en conditions de stress  sévère. Toutefois, ces faibles résultats sont imputables aux conditions de conservation des graines. Ces informations sur l'écologie et la physiologie de la  germination du tamarinier sont vitales, non seulement pour comprendre les variations génétiques des différentes populations de tamarinier au Sénégal, mais aussi pour développer des stratégies pour la conservation de la biodiversité et la restauration des forêts tropicales.Mots clés : Germination, provenances, Tamarindus indica L., stress hydrique, Sénégal

    Effets des pratiques biopesticides sur l’entomofaune et la production de tomate (Solanum lycopersicum) dans la station expérimentale de l’ISAE (Dakar-Sénégal)

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    In Senegal, the tomato represents 22.5% of the overall vegetable production estimated at 70,000 tons and is the second most important vegetable crop. However, its production is exposed to many constraints, including the threat of insects. To face the problems posed by these pests, it is necessary to implement effective control methods, capable of reducing the pest population to a tolerable economic threshold. For this reason, this study was conducted in the experimental field of application and incubator of ISAE at UCAD in 2021 in order to test the effectiveness of biological controls on insect pests and tomato yield. A Fisher experimental set-up consisting of three (3) blocks divided into nine (9) plots was installed. The results of this study show that the number of insects is significantly higher (14.7) in untreated plants. On the other hand, the incidence of insects is significantly lower (8.08) with plants treated with Capscicum annum than with plants treated with Azadirachta indica (8.5). Key words: Azadirachta indica, Capscicum annum, incidence, Production, pest, TomatoAu SĂ©nĂ©gal, la tomate reprĂ©sente 22,5 % de la production globale de lĂ©gumes estimĂ©e Ă  710 000 tonnes et occupe la deuxième place des cultures maraichères. Cependant, sa production est exposĂ©e Ă  de nombreuses contraintes dont la menace des insectes. Pour faire face aux problèmes posĂ©s par ces dĂ©prĂ©dateurs, il est nĂ©cessaire de mettre en Ĺ“uvre des mĂ©thodes de lutte efficaces, capables de rĂ©duire la population des ravageurs Ă  un seuil Ă©conomique tolĂ©rable. C’est pour cela que cette Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans le champ d’expĂ©rimentation d’application et incubateur de l’ISAE Ă  l’UCAD en 2021 dans le but de tester l’efficacitĂ© des luttes biologiques sur les insectes ravageurs et sur le rendement de la tomate. Un dispositif expĂ©rimental de Fisher constituĂ© en trois (3) blocs repartis en neuf (9) placettes a Ă©tĂ© installĂ©. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude montrent que le nombre d’insectes est significativement plus Ă©levĂ© (14,7) sur les plantes non traitĂ©es. Par contre, l’incidence des insectes est significativement plus faible (8,08) avec les plantes traitĂ©es avec le Capscicum annum qu’avec les plantes traitĂ©es Ă  l’Azadirachta indica (8,5). Mots clĂ©s : Azadirachta indica, Capscicum annum, incidence, Production, ravageur, Tomat

    Chorologie, Ecologie et Usages des espèces sauvages apparentées aux légumes feuilles cultivées du genre Solanum L. au Sénégal : Cas de la zone des Niayes

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    Le genre Solanum est l'un des plus importants de la flore du SĂ©nĂ©gal tant par sa richesse spĂ©cifique que par sa valeur socio-Ă©conomique. Cependant, si les espèces cultivĂ©es font l’objet d’étude sous diverses formes, les sauvages sont frĂ©quemment Ă©liminĂ©es. L’étude vise Ă  renseigner sur la chorologie, l’écologie et les usages des espèces sauvages apparentĂ©es de lĂ©gumes feuilles cultivĂ©es. Des enquĂŞtes ont Ă©tĂ© menĂ©es auprès des populations et les rĂ©sultats obtenus ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©s par la recherche bibliographique et les informations mentionnĂ©es dans les parts d’herbier. L’étude rĂ©vèle que ces espèces occupent des milieux divers. Au SĂ©nĂ©gal, elles sont prĂ©sentes dans toutes les zones agroĂ©cologiques avec une grande diversitĂ© dans la zone des Niayes. Elles se rencontrent aussi bien en milieux arides oĂą la vĂ©gĂ©tation est de type steppe qu’en milieux humides composĂ©es principalement de savanes et affectionnent mieux les sols ferrugineux tropicaux. L’étude ethnobotanique rĂ©alisĂ©e a rĂ©vĂ©lĂ© cinq types d’utilisation : mĂ©dicinale (47,87%), alimentaire (27,66 %), culturelle (14,89%), fourragère 8,51% et artisanale 1,06%. Les organes affectĂ©s Ă  ces utilisations sont la feuille (43,36%) suivie de la racine (30,97%), du fruit (24,78%) et de la tige (0,88%). La connaissance des espèces favorise une meilleure valorisation de celles qui vivent dans des Ă©cosystèmes en proie Ă  une forte urbanisation.   The genus Solanum is one of the most important of the flora of Senegal both for its specific richness and its socio-economic value. However, while cultivated species are studied in various forms, wild species are frequently eliminated. The study aims to provide information on the chorology, ecology and uses of wild relatives of cultivated leafy vegetables. Population surveys were conducted and the results obtained were supplemented by literature search and information mentioned in the herbarium parts. The study revealed that these species occupy diverse environments. In Senegal, they are present in all agro-ecological zones with a great diversity in the Niayes zone. They are found in arid environments where the vegetation is steppe type as well as in humid environments composed mainly of savannah and are more fond of tropical ferruginous soils. The ethnobotanical study carried out revealed five types of use: medicinal (47.87%), food (27.66%), cultural (14.89%), fodder (8.51%) and artisanal (1.06%). The organs assigned to these uses are the leaf (43.36%) followed by the root (30.97%), the fruit (24.78%) and the stem (0.88%). The knowledge of the species favors a better valorization of those living in ecosystems in prey to a strong urbanization

    Flore aquatique et des zones inondables du Parc National des Oiseaux du Djoudj (Sénégal)

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    This work was carried out in the Djoudj National Bird Park, which has been a wetland of international importance or a Ramsar site since 1977. This study aims to characterize the structure of the aquatic flora and flood zones in the environment. The use of the floristic survey method allowed us to characterize the flora of the site. The results indicate that the aquatic flora of the park consists of 88 species distributed in 63 genera and 26 families. The class of Dicotyledons (64.3%) is more important. This flora is dominated by therophytes (45.2%). From the point of view of biogeographic distribution, pantropical species (46.4%) are more important followed by African species (19.0%). The Fabaceae (17.9%), Poaceae (16.7%), and Cyperaceae (9.5%) families are the most diverse. These results are important in the management of the park's plant resources and in the development of a management plan. Keywords: Flora, Wetland, Djoudj National Bird ParkCe travail a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le Parc National des Oiseaux du Djoudj (PNOD) qui est une zone humide d’importance internationale ou site Ramsar depuis 1977. Cette Ă©tude vise Ă  caractĂ©riser la structure de la flore aquatique et des zones inondables du milieu. L’utilisation de la mĂ©thode des relevĂ©s floristiques nous a permis de caractĂ©riser la flore du site. Les rĂ©sultats indiquent que la flore aquatique du parc est constituĂ©e de 88 espèces rĂ©parties dans 63 genres et 26 familles. La classe des DicotylĂ©dones (64,3%) est plus importante. Cette flore est dominĂ©e par les thĂ©rophytes (45,2%). Du point vue rĂ©partition biogĂ©ographique, les espèces pantropicales (46,4%) sont plus importantes suivie des espèces africaines (19,0%). Les familles des Fabaceae (17,9 %), des Poaceae (16,7%), des Cyperaceae (9,5%) sont les plus diversifiĂ©es. Ces rĂ©sultats sont important dans la gestion des ressources vĂ©gĂ©tale du parc et dans l’élaboration d’un plan de gestion. Mots clĂ©s:  Flore, Zone humide, Parc National des Oiseaux du Djoud

    Knowledge, Attitudes, and Practices Related to Schistosomiasis Among Children in Northern Senegal

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    <p>Background</p><p>Schistosomiasis is a highly prevalent parasitic disease in Senegal. The early symptoms are hematuria and dysuria. Children's comprehension of the disease is fundamental to preventing the infection.</p><p>Objectives</p><p>The aim of this study was to investigate the knowledge attitudes, and practices related to schistosomiasis among schoolchildren in 2 rural villages in Northern Senegal and to evaluate their impact on the disease.</p><p>Methods</p><p>A cross-sectional study was conducted. Data about children's knowledge of schistosomiasis, behavior, and preventive measures were collected through a questionnaire.</p><p>Findings</p><p>Questionnaire responses from 575 schoolchildren were analyzed. Correct answers about risky behavior for schistosomiasis were associated with early symptoms ('P' = 0.010). Wearing shoes and washing hands with soap were associated with not having hematuria and dysuria ('P' = 0.007 and 0.049, respectively). Playing in rivers was associated with the aforementioned symptoms (P < 0.001). Children who had good knowledge of schistosomiasis reportedly did not have symptoms ('P' = 0.002). A logistic regression model showed that female sex (odds ratio = 0.35; 'P' = 0.01) and attending a primary school (odds ratio = 0.13; 'P' < 0.001) were significant predictors of a lower risk of the early symptoms of urinary schistosomiasis.</p><p>Conclusions</p><p>This study revealed that the level of knowledge among children in North Senegal about the causes, transmission, prevention, and treatment of schistosomiasis warrants implementing educational intervention

    Study of the woody flora in the mining areas of the commune of Sabodala (KĂ©dougou, Senegal)

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    Le Sénégal oriental est une région très riche de par sa flore, sa faune mais également de par son sous-sol qui renferme d’intéressants indices ou gisements d’or, d’uranium, de fer, de cuivre, de nickel, de lithium, de marbre, de molybdène et de chrome. Cette exploitation n’est toutefois pas sans conséquences car les activités extractives causent d’énormes préjudices notamment à l’environnement. La présente étude se fixe comme objectif d’établir la situation de référence de la flore ligneuse de la zone. Ainsi à partir d’un échantillonnage de type aléatoire stratifié et d’un maillage systématique, l’étude de la flore du site a été faite en utilisant la méthode de l’inventaire itinérant. La flore de la zone d’exploitation minière de la commune de Sabodala et ses environs est riche de 103 espèces distribuées dans 75 genres et 32 familles. Les Fabaceae, Combretaceae et Malvaceae sont les familles majoritaires de cette flore. Le genre Combretum est le plus riche avec 7 espèces. Le spectre biologique montre une prédominance des microphanérophytes et des mésophanérophytes. Les espèces de l’élément-base soudanien sont majoritaires avec 35,3 %, indiquant le caractère soudanien de la zone. Ces résultats sont très importants dans les processus de reconstitution de la flore de la zone. Mots-clés: flore ligneuse, Goumbati-Kobokoto, savanes, zone soudanienneEastern Senegal is a very rich region for its flora and fauna but also for its subsoil which contains interesting gold, uranium, iron, copper, copper, nickel, lithium, marble, molybdenum and chromium deposits. However, this exploitation is not without consequences, as mining activities cause enormous damage, particularly to the environment. The objective of this study is to establish the reference situation of the woody flora of the area. Thus, using stratified random sampling and a systematic grid, the study of the site's flora was carried out using the mobile inventory method. The flora of the mining area of the commune of Sabodala and its surroundings is rich in 103 species distributed in 75 genera and 32 families. The Fabaceae, Combretaceae and Malvaceae are the majority families of this flora. The Combretum genus is the richest with 7 species. The biological spectrum shows a predominance of microphanerophytes and mesophanerophytes. The species of the Sudanian base element are the majority with 35.3%, indicating the Sudanian character of the area. These results are very important in the processes of reconstitution of the flora of the zone. Keywords: woody flora, Goumbati-Kobokoto, savannas, Sudanian zon
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