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    Introducing water frogs – Is there a risk for indigenous species in France?

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    The ecological success of introduced species in their new environments is difficult to predict. Recently, the water frog species Rana ridibunda has raised interest, as different genetic lineages were introduced to various European countries. The aim of the present study was to analyze the potential invasiveness of R. ridibunda and assess the risk of replacement for indigenous water frog species. The investigation of over 700 water frogs from 22 locations in southern France and four locations in Spain shows that the competition with indigenous species is mainly limited to a particular habitat type, characterized by high-oxygen and low-salinity freshwater. The competitive strength of R. ridibunda may be related to a higher growth rate and longevity as compared to the indigenous species R. grafi and R. perezi. Our data suggest that R. ridibunda is a risk to the diversity of indigenous water frog assemblages in France. Future monitoring needs to clarify the distribution of R. ridibunda, its ecological niche, and the risk status for indigenous water frog species

    Introducing water frogs – Is there a risk for indigenous species in France?

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    International audienceThe ecological success of introduced species in their new environments is difficult to predict. Recently, the water frog species Rana ridibunda has raised interest, as different genetic lineages were introduced to various European countries. The aim of the present study was to analyze the potential invasiveness of R. ridibunda and assess the risk of replacement for indigenous water frog species. The investigation of over 700 water frogs from 22 locations in southern France and four locations in Spain shows that the competition with indigenous species is mainly limited to a particular habitat type, characterized by high-oxygen and low-salinity freshwater. The competitive strength of R. ridibunda may be related to a higher growth rate and longevity as compared to the indigenous species R. grafi and R. perezi. Our data suggest that R. ridibunda is a risk to the diversity of indigenous water frog assemblages in France. Future monitoring needs to clarify the distribution of R. ridibunda, its ecological niche, and the risk status for indigenous water frog species.Le succès écologique d'espèces introduites dans un nouvel environnement est difficile à prédire. Récemment, l'intérêt s'est porté sur des espèces de grenouilles vertes Rana ridibunda dont différentes lignées génétiques ont été introduites dans plusieurs pays européens. Le but de cette étude était d'analyser le remplacement des grenouilles vertes indigènes dans le Sud de la France par cette espèce introduite, R. ridibunda. L'analyse de 700 grenouilles vertes issues de 22 sites du Sud de la France et de quatre populations espagnoles suggère un effet de R. ridibunda sur l'utilisation des habitats de R. perezi et R. grafi. La distribution écologique des espèces indigènes diffère dans les zones avec et sans R. ridibunda. Le remplacement potentiel des espèces indigènes par R. ridibunda est limité à un type d'habitat particulier, caractérisé par de l'eau avec des teneurs en oxygène dissous élevées et une faible salinité. Le risque est d'autant plus élevé que R. ridibunda montre un taux de croissance plus important et une plus grande longévité que les espèces indigènes R. grafi et R. perezi

    Heterozygosity and parasite intensity : lung parasites in the water frog hybridization complex

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    In hybridogenetic systems, hybrid individuals are fully heterozygous because one of the parental genomes is discarded from the germinal line before meiosis. Such systems offer the opportunity to investigate the influence of heterozygosity on susceptibility to parasites. We studied the intensity of lung parasites (the roundworm Rhabdias bufomis and the fluke Haplometra cylindracea) in 3 populations of water frogs of the Rana lessonae-esculenta complex in eastern France. In these mixed populations, hybrid frogs (R. esculenta) outnumbered parental ones (R. lessonae). Despite variation in parasite intensity and demographic variability among populations, the relationship between host age and intensity of parasitism suggests a higher susceptibility in parentals than in hybrids. Mortality is probably enhanced by lung parasites in parental frogs. On the other hand, while parental frogs harboured higher numbers of H. cylindracea than hybrid frogs, the latter had higher numbers of R. bufonis. Despite such discrepancies, these results support the hybrid resistance hypothesis, although other factors, such as differences in body size, age-related immunity, differential exposure risks and hemiclonal selection, could also contribute to the observed patterns of infection

    Analyse Bibliométrique des publications scientifiques mondiales sur les Fruits, Légumes et Pomme de Terre. Période 2010-2019

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    L’analyse des publications mondiales du Web of Science (WoSTM) concernant les fruits et légumes au cours de la période 2010-2019 a pour objectifs (i) d’identifier les principaux acteurs de la recherche dans le monde et en France, et (ii) de visualiser les grandes évolutions depuis 2000, grâce à la comparaison avec l’analyse précédente réalisée sur la période 2000-2009. Le périmètre de l’étude concerne les publications sur les fruits et légumes (F&L) - les légumes regroupant la pomme de terre - destinés à l’alimentation humaine et à leurs effets sur la santé, ainsi que la valorisation de leurs coproduits. Le corpus F&L mondial de la période 2010-2019 comprend 154 408 publications, avec une forte augmentation (41,2 %) par rapport à la période 2000-2009, et une répartition assez équilibrée entre les fruits et les légumes. Parmi les 46 espèces ou groupes d’espèces fruitières observés, le groupe des Citrus arrive au 1er rang en nombre de publications (12 % du corpus Fruits), suivi de la pomme (11,1 %) et de l’olive (8,9 %). Sur les 35 espèces légumières analysées, la tomate domine fortement (19,8 % du corpus Légumes) suivie par la pomme de terre (10,9 %) et les choux (7,6 %). Les cinq pays publiant le plus sont les Etats-Unis (30 851 publications), la Chine (23 640), le Brésil (11 290), l’Espagne (11 178) et l’Italie (9 501). La Chine se caractérise par une augmentation très importante de ses publications au cours des dix dernières années et se positionne au 1er rang mondial en 2019, devant les Etats-Unis. A l’échelle des continents, l’UE 28 occupe le 1er rang (35,3 % du corpus F&L Monde), suivie par l’Asie et l’Amérique du Nord. Les pays du pourtour méditerranéen représentent 24,1 % des publications du corpus F&L Monde. La France se situe au 9ième rang mondial des pays avec 5 037 publications, en progression (+44,7 %) par rapport à 2000-2009 où elle se positionnait au 11ième rang avec 3 480 publications. Plus de 400 institutions françaises ont publié sur les F&L avec au 1er rang INRAE qui totalise 2 636 publications soit 52,3 % du corpus F&L France, suivi par le CNRS (15,7 %) et le CIRAD (15,5 %). INRAE se positionne à la 4ième place mondiale des institutions publiant sur les F&L.Le taux de croissance annuel moyen (+3,1 % par an) des publications INRAE pour la période 2010-2019 est supérieur au taux observé pour le corpus F&L Monde (+2,8 % par an) et à celui de la France (+1,2 % par an). Les fruits avec 1 440 publications représentent environ 55 % des publications du corpus INRAE. Dans le corpus Légumes INRAE constitué de 1 253 publications, la tomate arrive largement au 1er rang avec 26,3 % des publications. Une très forte progression des publications est observée sur la tomate au cours des vingt dernières années à INRAE comme au niveau mondial.Les 2 370 articles originaux et de synthèse signés ou co-signés par les chercheurs INRAE ont été publiés pour 69,3 % dans des revues de notoriété exceptionnelle et excellente contre 61,9 % pour le corpus France et 40,6 % pour le corpus Monde, ce qui témoigne d’une très bonne qualité des recherches de l’Institut. Les collaborations internationales représentent 58,5 % des publications INRAE, en nette progression par rapport à la période 2000-2009 (37,8 %), et très supérieures à celles observées au niveau mondial (21,5 %).Sur la période 2010-2019, 55,7 % des publications du corpus F&L INRAE sont attribuées à 9 unités de recherche dont 4 comptabilisent plus de 200 publications, les 5 autres entre 100 et 200 publications. Trois centres INRAE représentent 60 % des publications : PACA (720 publications, 27,3 % du corpus), Occitanie-Montpellier (542 publications, 20,6 %) et Nouvelle-Aquitaine Bordeaux (451 publications, 17,1 %). La contribution de chaque centre par types de F&L et par catégories thématiques du WoSTM est présentée.En conclusion, cette analyse bibliométrique sur la période 2010-2019 permet de dresser une cartographie précise de la recherche sur les espèces fruitières et légumières, au niveau mondial, européen et français. Elle confirme l’importance et la qualité de l’effort de recherche fourni par l’institut INRAE pour les filières F&L à fort enjeu pour l’économie, l’alimentation et la santé humaine
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