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    Le gisement de méga-fossiles ligneux de Bourret (moyenne vallée de la Garonne) : processus de formation et signification climatique

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    International audienceLe gisement de mégafossiles ligneux de Bourret est le plus important identifié à ce jour en vallée de Garonne. La datation14C de 8 des 17 troncs subfossiles de Quercus extraits s’échelonne entre 8 300 et 4 200 ans cal. BP. Elles attestent du caractèrepartiellement remanié du gisement. Certains de ces bois ont subi une ou des phases de stockage temporaire d’une durée compriseentre 4 100 et 1 000 ans avant d’être incorporés définitivement dans la basse plaine. Les bois les plus anciens ont donc connu unehistoire complexe comportant une phase d’injection dans le chenal, de stockage dans des unités intermédiaires, puis une érosion etune nouvelle phase de dépôt avec la charge de fond. Les bois les plus jeunes résultent quant à eux d’une injection directe depuis laripisylve dans le système fluvial. L’agrégation des dates obtenues sur ce site et sur les sites découverts antérieurement s’organisent en3 agrégats (env. 8 200, 5 200 et 4 200 ans cal. BP). Ceci suggère que l’injection des bois dans le système fluvial est liée à des phasesde forte activité hydrosédimentaire. Le synchronisme avec les Rapid Climate Changes (RCC) suggère un contrôle climatique sur ceprocessus, ce qui nous amène à proposer un schéma conceptuel de formation des gisements de bois fossiles

    L'ARCHITECTURE MORPHO-SÉDIMENTAIRE DE LA BASSE PLAINE DE LA GARONNE MOYENNE EN AVAL DE TOULOUSE : PREMIERS RÉSULTATS

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    International audienceLa moyenne Garonne, entre Toulouse et la confluence du Tarn, correspond à la zone d'élargissement de la basse plaine alluviale inondable, jusqu'à plus de 4 km. Peu de travaux ont été menés sur l'architecture sédimentaire et la chronologie de la mise en place de cette unité géomorphologique. Dans ce travail, nous montrons que l'édification de la plaine en aval de Toulouse s'est effectuée en deux temps. Tout d'abord, une phase d'apports sédimentaires réduits, correspondant aux " limons jaunes ", dont la mise en place s'effectue durant la phase alluviale pléniglaciaire entre 16 000 ans cal. BP et au plus tard 8 900 ans cal. BP. Cet épisode est encore très mal documenté. Une phase d'incision majeure remanie et érode les limons jaunes entre 8 900 et 5 000-4 500 ans cal. BP. Cet épisode pourrait être contrôlé par le climat et la biostabilisation de la plaine en réponse à la reconquête par la chênaie mixte. Les accumulations de charbons alluviaux vers 4 400 ans cal. BP pourraient signer les premiers impacts anthropiques majeurs sur la plaine, en relation avec les sites de Fontréal et Cassagna. Ces impacts anthropiques pourraient avoir favorisé la reprise de l'alluvionnement notamment sur l'effluent Hers-Girou à la confluence avec la Garonne. Après 4 000 ans cal. BP, trois phases de mise en place des limons bruns de couverture sont identifiées vers 3 700-3 400 ans cal. BP, 2 500-2 000 BP et entre la fin du Moyen Âge et de la période Moderne

    The subfossil tree deposits from the Garonne Valley and their implications on Holocene alluvial plain dynamics

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    International audienceSubfossil tree trunks deposits are common in large rivers, but their status as a source for dating alluvial sequences and palaeoenvironmental studies is still discussed. Particularly their origin and the process(es) of deposition as well as a possible remobilization were pointed as a limit to their use to document river alluvial changes. In this work we report the discovery of the largest subfossil trunks deposits in the Garonne valley. These new data are compared to the previous ones. A set of 17 tree trunks and more than 300 smaller wood fragments were collected. The xylologic study shows the prevalence of Quercus and a single occurrence of Ulmus. These two hardwood species are commonly associated with riparian forest. The 14C dating carried out on seven trunks and a single branch of Quercus on the outermost identified growth rings, indicates age ranging from 8400-8000 cal. BP for the oldest fragment (bough) to 4300-4000 cal. BP for the most recent tree trunk. Radiocarbon ages of the trunks are aggregated into two main periods: 5300-5600 cal. BP (four trunks) and 4300-4000 cal. BP (three trunks). The radiocarbon (charcoal) dating of the top of the alluvial sequence overlaying the trunks gives an age between 1965-1820 and 1570-1810 cal. BP, i.e. between the 2nd and the 5th c. AD. In addition, the discovery of two unpublished subfossil tree trunks deposits in Finhan are reported (six trunks). At the light of these results, we discuss previously proposed models for the Garonne floodplain building

    État de l’inventaire des ouvrages fortifiés de terre médiévaux de Midi-Pyrénées

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    In 1994, in the Midi-Pyrénées region, research into Medieval ground fortifications was undertaken with the goal of constituting a corpus that would extend the inquiry initiated under the direction of JMarie Pesez in 1984 and respond to the call made by André Debord at the 1987colloquium in Limoges on «defensive sites and fortified sites in the Middle Ages between the Loire and the Pyrénées ”, deploring the lack of research on the subject in the South-West. For the eight departments of the Midi-Pyrénées region, the first step consisted of compiling a bibliography of medieval ground fortifications— enceintes and mottes— as well as their variants in limestone and/ or mountainous zones— towers and roccae— to evaluate the distribution, density and typological diversity of the region in this domain. Did all of these departments have these types of fortifications? Though research was already well advanced in the Gers, the Hautes-Pyrénees and the Tarn, byJean-Michel Lassure and Guy Mercadier, this was not the case in the other five departments. Today a general evaluation is possible and a first corpus of sites has been compiled. However, to better understand the functions and chronologies of the different types of sites recorded, there remains an immense amount of fieldwork to be done in terms of mapping, excavation and historical analysis.En 1994 a été ouverte en Midi-Pyrénées une enquête sur les ouvrages de terre fortifiés médiévaux visant à réaliser un corpus inscrit dans le prolongement de l’enquête ouverte sous la direction de Jean-Marie Pesez en 1984 et de répondre à l’appel lancé en 1987 par André Debord au colloque de Limoges consacré aux «sites défensifs et sites fortifiés au Moyen Age entre Loire et Pyrénées - déplorant le retard des recherches en la matière dans le Sud-Ouest. Il s’agissait dans un premier temps de faire pour les huit départements de la région Midi-Pyrénées un bilan bibliographique des ouvrages de terre fortifiés médiévaux -enceintes et mottes castrales - mais aussi de leurs variantes des zones calcaires et/ ou montagneuses - tours et roques -pour évaluer la répartition, la densité et la diversité typologique de la région dans ce domaine. Les huit départements concernés ont-ils tous connu ce type de fortifications? Si les recherches étaient alors déjà bien avancées dans le Gers, les Hautes-Pyrénées ou le Tarn en particulier grâce aux travaux de Jean-Michel Lassure ou de Guy Mercadier, ce n’était pas le cas dans les cinq autres départements. Aujourd’hui une évaluation générale est possible et un premier corpus de sites a été réalisé mais la tâche reste immense sur le terrain: tout reste à faire en matière de relevés, de fouilles et d’analyses historique pour mieux cerner les fonctions et les chronologies des différents types de sites recensés.Faravel Sylvie, Sévègnes Laurent. État de l’inventaire des ouvrages fortifiés de terre médiévaux de Midi-Pyrénées. In: Archéologie du Midi médiéval. Supplément n°4, 2006. Résidences aristocratiques, résidences du pouvoir entre Loire et Pyrénées, Xe-XVe siècles. Recherches archéologiques récentes, 1987-2002. pp. 105-111

    De la prescription Ă  la valorisation

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    Sur l’emprise d’un projet de construction immobilière individuelle proche de la ville antique d’Aléria (Haute-Corse), fouillée il y a 40 ans et valorisée depuis, un diagnostic archéologique mené par l’Inrap a révélé la présence d’une nécropole romaine au milieu de laquelle est apparue une tombe d’époque étrusque.Suite à cette opération s’inscrivant comme une « découverte d’importance exceptionnelle », une fouille a été prescrite en 2018 par le service régional de l’archéologie de Corse, le cahier des charges comportant une disposition complémentaire et inhabituelle exigeant la présence d’un conservateur-restaurateur dès la phase terrain.L’Inrap y a répondu en intégrant dans l’équipe une conservatrice-restauratrice chargée d’intervenir sur les objets exhumés dès l’ouverture de la tombe.Cette expérience est restituée ici via le point de vue des trois principaux intervenants impliqués dans cette opération : le prescripteur, l’archéologue responsable d’opération et la conservatrice-restauratrice.40 years ago, Inrap carried out an archaeological diagnosis near the antique city of Aleria (Haute-Corse), on a spot where several individual buildings were to be constructed. These investigations showed the presence of a roman necropolis, in the middle of which a grave dating back from the Etruscan period was discovered. After what appeared to be a major discovery, the “Regional Service of Corsica” requested an excavation in 2018. This included an unusual and complementary procedure: the presence of a curator-restorer as soon as the first assessments of the dig started. INRAP added to the team a curator-restorer commissioned to take care of the objects as soon as the tomb was opened.This experiment is told by the three main people involved: the prescriptor, the archaeologist responsible for the excavation, and the curator-restorer herself
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