46 research outputs found

    Left ventricular cardiac and systemic inflammatory consequences per effort and in the long term of ultra-trail running at moderate intensity in healthy male amateurs

    No full text
    En population générale, toute augmentation de l’activité physique (AP) engendre des bénéfices sanitaires désormais clairement établis. Cependant ces effets bénéfiques sont à mettre en balance avec des risques propres à la pratique. De plus, l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 et des confinements successifs sur le nombre de pratiquants et l’intensité de leur pratique a largement limité les effets attendus des campagnes préventives en faveur de l’AP. Le bénéfice sanitaire de la pratique d’une AP régulière et modérée n’est donc plus discuté ; en revanche celui d’une AP prolongée et intense, comme la participation à une ou des épreuves d’« ultra-endurance », avec une durée d’exercice supérieure à 6 heures, est peu étudié et sujet à débat. De plus, depuis les années 2000, le nombre d’épreuves d’ultra-endurance et de participants sont exponentiellement croissants, notamment dans les disciplines de course à pied pratiquées en pleine nature, dénommées « ultra-trails », légitimant la question des effets sanitaires potentiels, immédiats et à long terme, de la participation à de telles épreuves, notamment chez les amateurs, soit la quasi-totalité des participants de cette discipline nouvelle et non professionnalisée. Ainsi, l’hypothèse de départ de cette thèse est la suivante : l’ultra-trail à intensité modérée chez des amateurs sains n’est pas associée, ni à court ni à long terme, à des conséquences somatiques ou extra-somatiques délétères sur la santé. Nous rapportons ici les modifications cardiaques et inflammatoires per-effort associées à une participation isolée à une épreuve d’ultra-trail de 80 km ainsi que le retentissement cardiaque après 10 ans de pratique d’ultra-trail, chez des hommes amateurs sains. La participation isolée à une épreuve d’ultra-endurance a des effets statistiquement significatifs, et de relevance clinique faible, sur la fonction cardiaque et l’inflammation systémique durant la course. L’originalité de nos travaux, réalisés à terme court (durant ou juste après l’épreuve), repose sur l’évaluation de la cinétique de survenue per effort des conséquences observées lors d’une épreuve d’ultra-endurance. Lors de la participation à une épreuve d’ultra-trail isolée, nous observons la survenue précoce et progressivement croissante de modifications écho-cardiographiques des fonctions ventriculaires gauches et des variations de paramètres de l’inflammation systémique en rapport avec l'intensité initiale de l’effort puis une stabilisation des effets observés lorsque l'intensité de l’effort diminue. Après 10 ans de participation régulière à des épreuves d’ultra-trail, nous n’observons pas non plus de conséquences cliniques ni d’altération des critères écho-cardiographiques de la fonction cardiaque ventriculaire gauche chez des hommes amateurs sains.Il n'est cependant pas possible d’affirmer que la participation au long cours à des épreuves d’ultra-trail ait un effet cardiaque bénéfique. En effet, les hommes amateurs initialement inclus, dans la cohorte de suivi à 10 ans, avaient tous une fonction cardiaque gauche globale normale ; nous n’avons pas observé de valeurs supra normales au terme des 10 ans de pratique. En conclusion, chez des hommes amateurs sains, la participation isolée à une épreuve d’ultra-trail à intensité modérée est associée à des modifications cardiaques et inflammatoires systémiques rapidement résolutives, de durée limitée à la durée de l’épreuve et de relevance clinique faible. Par ailleurs, après 10 ans de pratique régulière de ce type d’épreuves, nous n’observons pas de conséquences délétères cliniques ni écho-cardiographiques sur les paramètres de la fonction cardiaque ventriculaire gauche. Les résultats des travaux à venir devraient permettre d’évaluer l’éventuel bénéfice sur la qualité de vie physique et psychologique de la pratique à long terme de l’ultra-trail.In the general population, any increase in physical activity (PA) generates health benefits clearly established. However, these beneficial effects must be weighed against the risks specific to the practice. In addition, the negative impact of the Covid-19 pandemic and successive confinements on the number of practitioners and the intensity of their practice has largely limited the expected effects of preventive campaigns in favor of PA. The health benefit of practicing regular and moderate PA is therefore no longer in dispute; on the other hand, that of a prolonged and intense PA, such as participation in one or more "ultra-endurance" events, with an exercise duration of more than 6 hours, is little studied and remains under debate. In addition, since the 2000s, the number of ultra-endurance events and participants exponentially increased, particularly in the running outdoor disciplines, called "ultra-trails", legitimizing the question of their health effects. Immediate and long-term potential for participation in such events, particularly among amateurs, i.e. almost all participants in this new and non-professional discipline. In addition, the starting hypothesis is: ultra-trail at moderate intensity in healthy amateurs is not associated, neither in the short nor in the long term, with harmful somatic or extra-somatic consequences on health. We report here the per-effort cardiac and systemic inflammatory changes associated with isolated participation in an 80 km ultra-trail race as well as the cardiac impact after 10 years of ultra-trail practice, in men, healthy amateurs. Isolated participation in an ultra-endurance event has statistically significant effects, and of weak clinical relevance, on cardiac function and systemic inflammation parameters occurring during the race. The originality of our work, carried out in the short term (during or just after the event), is based on the evaluation of per effort kinetic of the consequences observed during an ultra-endurance race. During the participation in an isolated ultra-trail race, we observe the early and progressively increasing occurrence of echocardiographic changes in left ventricular functions and systemic variations in inflammation parameters in relation to the initial intensity of the effort then a stabilization of observed effects when its intensity decrease. After 10 years of regular ultra-trail practice, we do not observe either clinical consequences or alteration of echocardiographic criteria of left ventricular cardiac function in men, healthy amateurs. However, it is not possible to conclude that long-term participation in ultra-trail events has a beneficial cardiac effect. Indeed, the amateur men initially included in the 10-year follow-up cohort all had normal overall left heart function; we did not observe supranormal values after 10 years of practice. In conclusion, in healthy amateur men, isolated participation in a moderate-intensity ultra-trail event is associated with rapidly resolving cardiac and systemic inflammatory changes, of limited duration to the duration of the event and of low clinical relevance. Moreover, after 10 years of regular practice of this type of test, we do not observe any deleterious clinical or echocardiographic consequences on the parameters of left ventricular cardiac function. The results of ongoing studies should allow the assessment of the possible benefit on the physical and psychological quality of life of the long-term ultra-trail practice

    Clinical and paraclinical criteria and risk factors for an unfavourable prognosis in the management of out-of-hospital cardiac arrest

    No full text
    Malgré les progrès accomplis dans l’amélioration de sa prise en charge pré- puis intra-hospitalière, l’arrêt cardiaque demeure un problème majeur de santé publique, dont le pronostic demeure sombre depuis environ 30 ans. Sa prise en charge repose sur le concept de la chaine de survie, l’absence d’un seul maillon annihilant tout espoir d’observer les effets d’une thérapeutique, aussi complexe soit elle, instaurée en pré- ou en intra-hospitalier. Même avec une prise en charge coordonnée et optimisée au maximum, certains patients présentent un tableau d’arrêt cardiaque réfractaire aux thérapeutiques bien conduites. Dans l’arrêt cardiaque secondaire à un trouble rythmique, l’inefficacité des agents anti arythmiques électrique et chimique a permis d’ouvrir une voie de recherche vers l’utilisation des sels de potassium sous couvert d’une assistance cardio-circulatoire préalable, ou en alternative aux agents pharmaceutiques déjà éprouvés. L’efficacité et la place des sels de potassium dans l’arsenal thérapeutique en cas d’arrêt cardiaque réfractaire par rythme choquable devraient être précisés dans les années à venir. En ce qui concerne l’arrêt cardiaque réfractaire par rythme non choquable, les voies de recherche restent larges, compte tenu des données récentes suggérant l’absence de supériorité de l’administration d’adrénaline, et les interrogations sur son innocuité à forte dose. Dans l’arsenal thérapeutique de la prise en charge de l’arrêt cardiaque réfractaire, quel que soit le rythme initial, choquable ou non, l’avènement technologique de la fin du siècle passé a permis de proposer la circulation extracoporelle hors bloc opératoire et extra-hospitalière. Cette dernière permet de prolonger le traitement symptomatique de la défaillance circulatoire mais ne constitue pas à elle seule l’élément clé du succès de la prise en charge. L’index bispectral (BIS), outil paraclinique simple, permet de dépister précocement une évolution neurologique défavorable. Par ailleurs, l’impossibilité de maintenir une rhéologie, une oxygénation et une homéostasie dans les limites de la physiologie est également associée à un pronostic péjoratif à court terme. Les perspectives de recherche dans ce domaine sont encore très nombreuses. En effet, la mise en œuvre de la circulation extra-corporelle doit s’intégrer au sein d’une stratégie globale de prise en charge, depuis le pré-hospitalier jusqu’à la réhabilitation et à la réinsertion sociale ou vers une procédure de don d’organes en cas d’évolution défavorable.Despite the progress made in improving its pre-hospital and then intra-hospital management, cardiac arrest remains a major public health problem, the prognosis for which has remained gloomy for some 30 years. Its treatment is based on the concept of the chain of survival, the absence of a single link destroying any hope of observing the effects of a treatment, however complex, introduced in the pre- or intra-hospital theather. Even with the best possible coordinated and optimised care, some patients present a picture of cardiac arrest that is refractory to well-managed therapies. In cardiac arrest secondary to a rhythmic disorder, the ineffectiveness of electrical and chemical antiarrhythmic agents has made it possible to open up a path of research towards the use of potassium salts under the cover of prior cardio-circulatory assistance, or as an alternative to pharmaceutical agents that have already been tried and tested. The effectiveness and the place of potassium salts in the therapeutic arsenal in the event of refractory cardiac arrest by shockable rhythm should be specified in the next years. Regarding refractory cardiac arrest by non-shockable rhythm, the fields of research remain wide, given the recent data suggesting the lack of superiority of adrenaline administration, and the questions about its safety at high doses. In the therapeutic arsenal for the management of refractory cardiac arrest, whatever the initial rhythm, shockable or not, the technological advent at the end of the last century made it possible to propose extracorporeal circulation outside operating theatres and in the out-of-hospital field. The latter makes it possible to prolong the symptomatic treatment of circulatory failure, but is not in itself the key to successful treatment. The Bispectral Index (BIS), a simple paraclinical tool, allows early detection of an unfavourable neurological evolution. Moreover, the impossibility of maintaining rheology, oxygenation and homeostasis within the limits of physiology is also associated with a pejorative prognosis in the short term. Research prospects in this field are still very numerous. Indeed, the implementation of extracorporeal circulation must be integrated within a global care strategy, from pre-hospital care to rehabilitation and social reintegration or towards an organ donation procedure in the event of an unfavourable evolution

    Retentissement cardiaque ventriculaire gauche et inflammatoire systémique per effort et à long terme de la pratique de l’ultra-trail à intensité modérée chez des hommes amateurs sains

    No full text
    In the general population, any increase in physical activity (PA) generates health benefits that are now clearly established. However, these beneficial effects must be weighed against the risks specific to the practice. If the health benefit of practicing regular and moderate PA is no longer in dispute; on the other hand, that of prolonged and intense PA, such as participation in one or more “ultra-endurance” events, is little studied and subject to debate. However, since the 2000s, the number of ultra-endurance events and participants have increased exponentially, particularly in the disciplines of running practiced in the great outdoors, called “ultra-trails”. This legitimizes the question of the potential cardiac and systemic inflammatory, immediate per-exertion but also long-term effects of participation in such events, especially among amateurs, representing almost all participants in this new and non-professional discipline. .Studies relating to cardiac and systemic inflammatory repercussions in relation to participation in an ultra-trail have varied methodologies. However, to date, there is no study describing the kinetics of the modifications per effort of the left ventricular function evaluated by echocardiography and of the systemic inflammation assessed by the measurement of interleukin 6 (IL-6). The study of these parameters could make it possible to specify the kinetics of the inflammatory and cardiac repercussions occurring during an ultra-trail. Moreover, the relative youth of this sports discipline makes it difficult to carry out cohort studies to assess the left ventricular cardiac function of its long-term practice.Thus, the starting hypothesis of this thesis is as follows: the practice of ultra-trail at moderate intensity in healthy amateur men does not lead to excess systemic inflammation per effort or impairment of function. cardiac left ventricular echocardiography per effort as well as in the long term.We report here the kinetics of echocardiographic changes in left ventricular cardiac function and the evolution of plasma IL-6 levels during isolated participation in an 80 km ultra-trail event on the one hand, as well as left ventricular cardiac function assessed by echocardiography after 10 years of ultra-trail practice on the other hand, in healthy amateur men. The originality of our work, describing the modifications per effort, is based on the description of their kinetics of occurrence during an ultra-endurance test as well as on the long-term follow-up of part of the cohort of subjects originally included.Isolated participation in an ultra-endurance test is associated with (i) statistically significant alterations, of low clinical relevance, in cardiac function, diastolic then systolic, left ventricular and (ii) an increase per effort in IL-6 marked at the start of exercise then stabilizing during the latter when its intensity decreases.After 10 years of regular participation in ultra-trail events, we do not observe any clinical consequences or alteration of left ventricular cardiac function criteria, systolic and diastolic, evaluated by echocardiography in healthy amateur men.If we did not observe any alteration in the echocardiographic parameters of left ventricular function after 10 years of ultra trail running, on the other hand, it is not possible to affirm that long-term participation in ultra-trail events have improved cardiac function beyond offsetting the effects of physiological aging. Indeed, the amateur men initially included in the 10-year follow-up cohort all had normal overall left heart function. We did not observe supranormal values after 10 years of practice. Nevertheless, we can however assume that the practice helped to maintain normal left ventricular heart function, both systolic and diastolic, whereas a physiological decline related to normal aging was expected.In conclusion, in healthy amateur men, isolated participation in a moderate-intensity ultra-trail event is associated with alterations per effort, in the left ventricular function, diastolic then systolic, as well as an increase in IL-6 marked at the start of effort, stabilizing when the intensity decreases. After 10 years of practice, we do not observe any clinical consequences or alteration of echocardiographic parameters of left ventricular function, systolic and diastolic.The results of future work should make it possible to assess the potential health benefit through the prevention of functional decline linked to senescence and/or the improvement of the physical and psychological quality of life of the long-term practice of ultra-trail.En population générale, toute augmentation de l’activité physique (AP) engendre des bénéfices sanitaires désormais clairement établis. Cependant ces effets bénéfiques sont à mettre en balance avec des risques propres à la pratique. Si le bénéfice sanitaire de la pratique d’une AP régulière et modérée n’est plus discuté ; en revanche celui d’une AP prolongée et intense, comme la participation à une ou des épreuves d’« ultra-endurance » est peu étudié et sujet à débat. Or, depuis les années 2000, le nombre d’épreuves d’ultra-endurance et de participants sont exponentiellement croissants, notamment dans les disciplines de course à pied pratiquées en pleine nature, dénommées « ultra-trails ». Ceci légitime la question des effets potentiels, cardiaque et inflammatoire systémique, per-effort immédiats mais aussi à long terme, de la participation à de telles épreuves, notamment chez les amateurs, représentant la quasi-totalité des participants de cette discipline nouvelle et non professionnalisée. Les études relatives au retentissement cardiaque et inflammatoire systémique en rapport avec la participation à un ultra-trail possèdent des méthodologies variées. Mais il n’y a pas à ce jour d’étude décrivant la cinétique des modifications per effort de la fonction ventriculaire gauche évaluée par échographie cardiaque et de l’inflammation systémique appréciée par la mesure de l’interleukine 6 (IL-6). L’étude de ces paramètres pourrait permettre de préciser la cinétique du retentissement inflammatoire et cardiaque survenant au cours d’un ultra-trail. Par ailleurs, la relative jeunesse de cette discipline sportive, rend difficile la réalisation d’études de cohorte pour apprécier la fonction cardiaque ventriculaire gauche de sa pratique à long terme. Ainsi, l’hypothèse de départ de cette thèse est la suivante : la pratique de l’ultra-trail à intensité modérée chez des hommes amateurs sains n’entraine pas d’excès d’inflammation systémique per effort ou d’altération de la fonction cardiaque ventriculaire gauche échocardiographie per effort ainsi qu’à long terme.Nous rapportons ici la cinétique des modifications échocardiograhiques de la fonction cardiaque ventriculaire gauche et de l’évolution du taux plasmatique d’IL-6 lors de la participation isolée à une épreuve d’ultra-trail de 80 km d’une part, ainsi que la fonction cardiaque ventriculaire gauche évaluée par échocardiographie après 10 ans de pratique d’ultra-trail d’autre part, chez des hommes amateurs sains. L’originalité de nos travaux, décrivant les modifications per effort, repose sur la description de leur cinétique de survenue au cours d’une épreuve d’ultra-endurance ainsi que sur le suivi à long-terme d’une partie de la cohorte des sujets initialement inclus. La participation isolée à une épreuve d’ultra-endurance est associée à (i) des altérations statistiquement significatives, de relevance clinique faible, de la fonction cardiaque, diastolique puis systolique, ventriculaire gauche et (ii) à une augmentation per effort de l’IL-6 marquée en début d’effort puis se stabilisant au cours de ce dernier lorsque son intensité diminue. Après 10 ans de participation régulière à des épreuves d’ultra-trail, nous n’observons pas de conséquences cliniques ni d’altération des critères de la fonction cardiaque ventriculaire gauche, systolique et diastolique, évaluée par échocardiographie chez des hommes amateurs sains. Si nous n’avons pas observé d’altération des paramètres échocardiographiques de la fonction ventriculaire gauche après 10 années de pratique de l’ultra trail, en revanche, il n'est, pas possible d’affirmer que la participation au long terme à des épreuves d’ultra-trail ait permis d’améliorer la fonction cardiaque au-delà de contrebalancer les effets du vieillissement physiologique. En effet, les hommes amateurs initialement inclus, dans la cohorte de suivi à 10 ans, avaient tous une fonction cardiaque gauche globale normale. Nous n’avons pas observé de valeurs supra normales au terme des 10 ans de pratique. Néanmoins, nous pouvons cependant supposer que la pratique a permis de maintenir une fonction cardiaque ventriculaire gauche, tant systolique que diastolique, normale alors qu’un déclin physiologique lié au vieillissement normal était attendu. En conclusion, chez des hommes amateurs sains, la participation isolée à une épreuve d’ultra-trail à intensité modérée est associée à des altérations per effort, de la fonction ventriculaire gauche, diastolique puis systolique, ainsi qu’à une augmentation de l’IL-6 marquée en début d’effort se stabilisant lorsque l’intensité diminue. Après 10 ans de pratique, nous n’observons pas de conséquences cliniques ni d’altération des paramètres écho-cardiographiques de la fonction ventriculaire gauche, systolique et diastolique. Les résultats des travaux à venir devraient permettre d’évaluer le potentiel bénéfice sanitaire par le biais de la prévention du déclin fonctionnel lié à la sénescence et/ou l’amélioration de la qualité de vie physique et psychologique de la pratique à long terme de l’ultra-trail

    Enquête sur les pratiques transfusionnelles en anesthésie pédiatrique

    No full text
    Il n existe pas de consensus concernant les recommandations pour la transfusion de CGR (Concentrés de Globules Rouges) au cours de la chirurgie pédiatrique et aucune information n existe concernant la politique transfusionnelle de CGR chez les membres actifs de l Association Des Anesthésistes Réanimateurs Pédiatriques d Expression Française (ADARPEF). Il s agit de déterminer les seuils transfusionnels et les volumes transfusés en CGR chez les membres actifs de l ADARPEF. Un questionnaire basé sur des scénarios cliniques de pratique anesthésique courante a été envoyé aux membres de l ADARPEF. Sur les 324 membres, 175 (54%) ont rempli le questionnaire. Les seuils transfusionnels suggérés varient de 6g/dl à 12g/dl selon le scénario clinique et la période périopératoire. Le seuil transfusionnel et le volume transfusé varient selon les médecins pour un même patient et la période périopératoire. Le seuil d'hémoglobine moyen pour initier la transfusion est respectivement de 7,9+-1,0g/dl, 7,3+-0,9g/dl et 8,1+-1,1g/dl en pré-, per- et post-opératoire. Le volume moyen transfusé est de 11,7+-5,1ml/kg avec un taux cible moyen d'hémoglobine de 11,6+-1,9g/dl. Les facteurs influençant les indications transfusionnelles sont l'anémie (99%), le terrain (95%), une instabilité hémodynamique (89%), des troubles de l'hémostase (86%) et la notion de septicémie (79%). 89% des membres documentent biologiquement le taux d'hémoglobine avant de prescrire des CGR. Il existe des différences significatives dans les pratiques transfusionnelles avec un seuil transfusionnel moyen de 7,7 g/dl et un volume moyen transfusé de CGR de 12ml/kg.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

    Acute kidney injury during an ultra-distance race

    No full text
    International audiencePURPOSE:Previous studies have noted consequences of ultra-distance trail running on health, but few studies are available regarding the temporal variations of renal biomarker injury during the running. The aim of this study was to assess the of kidney function parameters temporal variation during and on short-term after an ultra-distance race.METHODS:We performed an observational study with 47 subjects participating in an ultra-distance race (80 km). Urine (47 subjects) and blood (21 subjects) samples were serially collected before (baseline-km 0), during (21 and 53 km), on arrival (80 km), and 9 days after the race (d9).RESULTS:Mean serum creatinine increased during the race from 90±14 μmol/L (km0) to 136±32 μmol/L (km 80-p0.05). On day 9, no significant difference remains in blood and urine biomarkers compared to their respective baseline levels.CONCLUSIONS:During an ultra-distance race, despite an acute and transient increase in the serum creatinine levels, urinary biomarkers of AKI displayed only limited changes with a complete regression on day 9. These results suggest the absence of the short-term impact of an ultra-distance race kidney function
    corecore