32 research outputs found

    The Laws of Unintended Consequence: The Effect of Labour Legislation on Wages and Strikes

    Get PDF
    When politicians consider intervening in labour disputes, they should also consider the long-term, potentially unintended results of such action. In this study, the authors investigate the lessons from previous government legislative interventions, whether through compulsory arbitration, “back-to-work” legislation or bans on replacement workers during strikes, and find these actions have unintended results that give reason for sober second thought.Economic Growth and Innovation, Canadian federal and provincial governments, labour relations, compulsory arbitration, back-to-work legislation

    Public Sector Labor Policy: A Human Rights Approach

    Full text link

    Contracting Public Services in New York State : Labour Effects

    Get PDF
    This study examines 54 cases of restructuring public services in towns and counties in upstate New York. The 54 cases include 39 cases of privatization in the form of contracting out, nine cases of contracting back in, and six cases of contracting out services to another government. Local government privatization was found to have some harmful effects on workers. Few local employers had adjustment policies to protect affected employees and disproportionate negative impacts were found on women and minorities. Privatization was also found to have significant de-unionizing effects. On the other hand, it had no clear impact on wages and benefits. The role of unions in the restructuring process is more complex than was previously thought. Unions were the catalyst for opposition actions but only in cases involving for-profit restructuring. In the nine cases that involved contracting work back into the public sector, unions supported restructuring changes, and in the six cases of contracting out to another government, union opposition was not significant.ConfrontĂ©s Ă  des pressions financiĂšres et Ă  des idĂ©ologies nĂ©o- conservatrices, les gestionnaires publics ont, de façon croissante, restructurĂ© les services publics en AmĂ©rique du Nord. La sous-traitance, qui est la forme de privatisation la plus analysĂ©e, a occupĂ© le coeur du dĂ©bat sur le rĂŽle du secteur privĂ© dans la fourniture de services publics (Savas, 2000; Sclar, 2000). Toutefois, on ne retrouve pas d’analyse sĂ©rieuse de l’impact des restructurations sur les salariĂ©s et leurs syndicats. Cet essai cherche Ă  corriger cette lacune en effectuant une analyse de l’effet de l’impartition de services sur les syndicats et les employĂ©s Ă  un niveau local de gouvernement dans l’État de New York.Les cas retenus pour fin d’analyse sont tirĂ©s d’une Ă©tude plus vaste portant sur les municipalitĂ©s et les comtĂ©s de la partie supĂ©rieure de l’État de New York (en dehors de la ville mĂȘme) (Warner et Hebdon, 2001). Dans cette Ă©tude menĂ©e en 1997, nous avions interrogĂ© les officiers Ă©lus sur les dĂ©cisions de restructuration depuis 1990 et demandĂ© aux rĂ©pondants de nous fournir une description brĂšve des cas de restructuration en y ajoutant le nom d’une personne-ressource et son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Avec l’aide d’une Ă©quipe utilisant l’informatique de l’UniversitĂ© Cornell, nous avons effectuĂ©, en se servant de ces contacts, une enquĂȘte tĂ©lĂ©phonique pour analyser les effets sur la main-d’oeuvre de la sous-traitance de services.Le contexte de l’État de New York. Compte tenu des niveaux Ă©levĂ©s de syndicalisation, de la prĂ©sence de la loi de Taylor dans l’État de New York et de l’attitude des gouverneurs gĂ©nĂ©ralement dĂ©mocratiques et favorables aux travailleurs, l’État de New York Ă©tait l’un des Ă©tats le moins privatisĂ© au pays en 1995. En 1992, New York a connu un changement politique Ă  l’arrivĂ©e d’un gouverneur rĂ©publicain, George Pataki, avec un ordre du jour de projets de privatisation agressive (voir le rapport Lauder, 1992). Compte tenu de ce changement, et du fait que quelque 70 % des politiciens locaux couverts par la grande enquĂȘte d’oĂč proviennent ces cas Ă©taient d’allĂ©geance rĂ©publicaine, on s’attendait Ă  une nouvelle vague de privatisation. Les cas retenus pour cet essai se sont prĂ©sentĂ©s au cours de la pĂ©riode de trois ans qui a suivi immĂ©diatement l’élection du gouverneur George Pataki.Revue des Ă©tudes antĂ©rieures. En ce qui concerne les effets sur les travailleurs, les partisans de la privatisation soutiennent qu’ils ne perdent pas leur sĂ©curitĂ© d’emploi, leurs salaires et autres conditions de travail, ni leur syndicalisation suite Ă  la sous-traitance (Savas, 2000). D’un autre cĂŽtĂ©, d’autres croient que les employĂ©s du secteur public subissent des baisses de salaires et des pertes d’emploi (Kuttner, 1999). De plus, les syndicats de ce secteur ont soutenu que la sous-traitance affectait nĂ©gativement les salaires et les avantages sociaux, se traduisait souvent par une perte d’emplois, qu’elle Ă©tait une menace Ă  la fois pour les syndicats et la nĂ©gociation collective et qu’elle aurait un effet encore plus nĂ©gatif pour la main-d’oeuvre fĂ©minine et les minoritĂ©s (Dantico, 1987).Il y a peu d’études sur les effets de la privatisation sur les travailleurs (World Bank, 1999). Cependant, une Ă©tude du gouvernement fĂ©dĂ©ral aux États-Unis fait figure d’exception (GAO, 1985). Elle dĂ©montre que 53 % des travailleurs qui ont acceptĂ© du travail de la part de sous-traitants recevaient une rĂ©munĂ©ration plus faible, 21 % obtenaient des salaires plus Ă©levĂ©s et dans 25 % des cas, les salaires demeuraient les mĂȘmes. Au niveau local du gouvernement, on a Ă©galement constatĂ© que les salaires offerts par les sous-traitants Ă©taient infĂ©rieurs dans le cas des conducteurs d’autobus et des mĂ©caniciens, mĂȘme lorsque ces sous-traitants Ă©taient syndiquĂ©s (Peterson, Davis et Walker, 1986). Au Canada, une Ă©tude sur la privatisation Ă  Poste Canada a rĂ©vĂ©lĂ© que les salariĂ©s des postes impliquĂ©s ont connu des taux de chĂŽmage post-privatisation deux fois et demi plus Ă©levĂ©s que la moyenne nationale, et cela en dĂ©pit d’une politique d’ajustement favorable de la part de l’employeur (White et Janzen, 2000).On a aussi constatĂ© que la privatisation avait exercĂ© une effet nĂ©gatif sur les minoritĂ©s en les dĂ©plaçant de façon dĂ©mesurĂ©e suite Ă  la sous-traitance, et cela en rĂ©duisant leurs occasions de mobilitĂ© d’emploi et leur niveau de vie, tout en Ă©largissant ainsi l’écart salarial discriminatoire entre les minoritĂ©s et la population blanche. Thurow (1982) a constatĂ© que les salaires des femmes Ă©taient 20 % plus Ă©levĂ©s et les salaires des minoritĂ©s 30 % plus Ă©levĂ©s dans le secteur public que dans celui du privĂ©. Ce rĂ©sultat est principalement attribuable Ă  des niveaux plus Ă©levĂ©s de responsabilitĂ© rĂ©alisĂ©s par les femmes et la minoritĂ© noire chez l’État employeur.Au Royaume-Uni, Pendleton (1999) a effectuĂ© une comparaison des conditions de travail entre 22 entreprises privatisĂ©es et 25 du secteur public dans l’industrie du transport par autobus. Il a constatĂ© peu ou pas de diffĂ©rences entre le privĂ© et le public quant au degrĂ© de pĂ©nĂ©tration syndicale et Ă  la nĂ©gociation collective. Cependant, les salaires Ă©taient plus faibles de façon importante dans les entreprises du privĂ©. Dans une revue exhaustive de plus de 75 Ă©tudes au Royaume-Uni, Marsh (1991) a constatĂ© que l’effet principal de la privatisation sur les salariĂ©s se traduisait par une dĂ©tĂ©rioration de la rĂ©munĂ©ration et des autres conditions de travail et par des pertes d’emploi.La documentation sur l’opposition syndicale eu Ă©gard Ă  la privatisation prĂ©sente une dĂ©cision de restructuration non pas comme une dichotomie entre le public et le privĂ©, mais plutĂŽt comme une des options, dont certaines peuvent crĂ©er de la rĂ©sistance chez les employĂ©s et d’autres non (Warner et Hebdon, 2001; Warner et Hefetz, 2002; Brown et Potoski, 2003). Par exemple, l’opposition peut rĂ©sulter de la privatisation ou d’une cessation des services lĂ  oĂč la taille et l’action du gouvernement sont rĂ©duites, Ă©liminant ainsi des emplois dans les services publics. Une restructuration qui implique une collaboration entre le gouvernement et des services gĂ©rĂ©s conjointement sans avoir d’effets sur les salariĂ©s de premiĂšre ligne peut avoir un effet neutre sur la rĂ©sistance. Enfin, le fait de reprendre des services auparavant confiĂ©s Ă  la sous-traitance peut accroĂźtre la prestation publique de services et susciter une collaboration de la part des employĂ©s du secteur public et de leurs syndicats (Warner et Hebdon, 2001).Conclusion. On a constatĂ© que la privatisation au sein des administrations locales de l’État de New York avait des effets dĂ©sastreux sur les travailleurs. À notre grande surprise, nous avons observĂ© que peu d’employeurs avaient des politiques d’ajustement susceptibles de protĂ©ger les employĂ©s impliquĂ©s et que des effets nĂ©gatifs dĂ©mesurĂ©s se produisaient chez les femmes et les minoritĂ©s. La privatisation s’accompagnait d’effets de dĂ©syndicalisation, alors qu’on retrouvait moins de travailleurs dans les syndicats aprĂšs une restructuration. D’un autre cĂŽtĂ©, la privatisation n’avait aucun effet sensible sur les salaires et les avantages sociaux. Dans la plupart des cas, les salaires et les avantages Ă©taient les mĂȘmes aprĂšs la privatisation.Il n’y a pas de preuve Ă  l’effet que le rĂŽle des syndicats dans un processus de restructuration en soit un de rĂ©sistance systĂ©matique. Les syndicats apparaissaient comme le catalyseur d’une action d’opposition seulement dans les cas de restructuration dans des entreprises Ă  but lucratif. Dans les neuf cas qui impliquaient la reprise du travail sous-traitĂ© dans le secteur public, les syndicats ont appuyĂ© les changements inhĂ©rents Ă  la restructuration et, dans les six cas de sous-traitance par une autre administration, il n’y a pas eu de rĂ©sistance de la part des syndicats.Este estudio examina 54 casos de reestructuraciĂłn de servicios publicos en ciudades y condados del estado de New York. Los 54 casos incluyen 39 casos de privatizaciĂłn en forma de subcontrataciĂłn, nueve casos de recuperaciĂłn de la contractualizaciĂłn y seis casos de concesiĂłn en subcontrataciĂłn de servicios a otro gobierno. La privatizaciĂłn del gobierno local demostrĂł tener algunos efectos perjudiciales para los trabajadores. Pocos empleadores locales tenĂ­an polĂ­ticas de ajuste para proteger los empleados afectados y los impactos disproporcionadamente negativos se confirmaron por las mujeres y las minorĂ­as. TambiĂ©n se confirmaron significativos los efectos desfavorables de la privatizaciĂłn respecto a la sindicalizaciĂłn. De otro lado, el impacto sobre los sueldos y beneficios no es claro. El rol de los sindicatos en el proceso de reestructuraciĂłn es mĂĄs complejo que lo que se pensaba. Los sindicatos fueron el catalizador para las acciones de oposiciĂłn pero solo en los casos de reestructuraciĂłn pro-rentabilizaciĂłn. En los nueve casos de recuperaciĂłn de la conctratualizaciĂłn en el sector publico, los sindicatos apoyaron la reestructuraciĂłn y en los seis casos de cesiĂłn en subcontrata a otro gobierno, la oposiciĂłn sindical no fuĂ© significativa

    Mending Fences, Building Bridges: The Effect of Relationship by Objectives on Conflict

    Get PDF
    Dans un monde en changement, l'organisation s'ajuste aux besoins de son environnement. Dans le contexte des annĂ©es 1980, la tangente prise par les entreprises privilĂ©gie la fonction ressources humaines en lui confĂ©rant un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans l'atteinte des objectifs organisationnels. Au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, les chercheurs ont dĂ©veloppĂ© de nouvelles approches de gestion des ressources humaines et les praticiens ont vantĂ© les mĂ©rites d'une prĂ©occupation accrue de cette ressource dans l'organisation. Cependant, qu'en est-il rĂ©ellement? Cette Ă©tude tente de retracer l'Ă©volution de la fonction ressources humaines entre 1978 et 1989 au QuĂ©bec et de vĂ©rifier si les perceptions qu 'en ont les directeurs gĂ©nĂ©raux et les directeurs des ressources humaines dans des entreprises du secteur secondaire privĂ© ont sensiblement changĂ© au cours de cette mĂȘme pĂ©riode.During the last decade, researchers have developed new theoretical approaches to human resources. The growing preoccupation with the human resource function in the organization has been praised publicly by practitioners. Over the years, this preoccupation has been responsible for changing behavioral patterns as well as human resource management activities. In 1978, the author conducted a study investigating the human resource function, based on the perceptions of directors and human resource managers. The present study considers the following question: "Have the human resource function in the workplace and the general and specific perceptions of directors and human resource managers evolved over the last decade?"Three specific dimensions stand out here: the notion of the evolution of human resource in itself; the evolution in the perceptions of the participants; and the time-lag between theory and practice. From these dimensions emerge three hypotheses which revolve around three elements: participants, time and space. This study focuses on the participants' perceptions of the importance of the HR function and covers a period of ten years, 1978-1989. The study establishes a link between the theoretical evolution of the HR function and its applications.The results of this study are based on the comments of directors and human resource managers in organizations with 200 or more employees. These organizations are located in the province of Quebec and belong to the private secondary sector. The participants completed a questionnaire on general variables, such as the period of time devoted to human resources activities, the influence-authority of the parties involved, interdepartmental communication, the participants' involvement in organizational activities, the right to information and consultation. Questions were also asked on specific variables such as planning of personnel, recruitment in human resources, training and development of human resources.In our 1978 study, as in that of 1989, information was collected from workplaces representative of the population studied. The profiles of both directors and human resource managers have developed at the same rate as the organizations which employ them. In the 1989 study, however, participants are slightly younger and the academie level of the human resource manager is superior to that of his predecessors.Statistical analysis of the collected data allows us to assert that the human resource function in Quebec, including both general and specific characteristics, has progressed very slowly during the last decade. If both structure and activities of this function have increased, it has not, for all that, become more integrated in the evolution of the organization. The analysis also shows that the perception of all participants is more or less the same in 1989 as it was in 1978.Moreover, integration of the human resource function theoretical concepts did not follow the growth rate expected by both researchers and administrators. Does this mean that, in the last decade, actual developments in human resources lagged behind the level of discourse? An affirmative answer to this question would be too simple since there has nonetheless been some evolution of the human resource function. We are more concerned with the rate of its evolution. In conclusion, the author is considering the possible causes of this reality, and is looking for means to accelerate the evolutionary processes of this function

    Beyond privatisation and cost savings: alternatives for local government reform

    Get PDF
    Unsatisfactory results from privatisation have caused local governments to seek alternative reforms. Inter-municipal cooperation, mixed public/private delivery and contract reversals are three alternatives that have gained traction in the last decade. These alternatives help local governments manage markets for public service delivery as a dynamic process. They maximise government/ market complementarities and address a wider array of public goals beyond cost eïŹƒciency concerns. The alternative reforms show how local governments balance citizen, labour and community interests to ensure eïŹƒciency, coordination and stability in public service delivery

    Implications of Small Bargaining Units and Enterprise Unions on Bargaining Disputes: A Look into the Future?

    Get PDF
    Comme fondement des codes du travail en AmĂ©rique du Nord, la loi Wagner a Ă©tĂ© pensĂ©e et bĂątie pour les grandes unitĂ©s de nĂ©gociation Ă  prĂ©dominance masculine, travaillant Ă  plein temps dans la production de masse. Les changements rapides observĂ©s dans les relations d'emploi permettent de questionner la pertinence actuelle de ce modĂšle pour la rĂ©solution des conflits en nĂ©gociation collective. Par exemple, on sait peu de choses sur la nĂ©gociation collective dans ce nombre croissant de petites unitĂ©s de nĂ©gociation. Les Ă©tudes sur les ententes nĂ©gociĂ©es au Canada et aux États-Unis se rĂ©fĂšrent typiquement Ă  des unitĂ©s de 1 000, 500 ou occasionnellement 200 travailleurs. Nous examinons ici la rĂ©solution des conflits dans un ensemble rare de donnĂ©es de toutes dimensions en Ontario pour la pĂ©riode 1984-1993. Nous observons que l'exclusion des unitĂ©s de nĂ©gociation plus petites que 200 employĂ©s entraĂźne la perte d'information sur 87 % des conventions collectives couvrant 27 % des membres de toutes les unitĂ©s de nĂ©gociation. En l'absence d'information sur les tendances d'ententes dans les plus petites unitĂ©s, nous ne pouvons que spĂ©culer sur l'incidence future des impasses et sur l'utilitĂ© de l'assistance de tiers.Une tendance rĂ©cente en relations industrielles est ce mouvement vers des formes plus coopĂ©ratives de reprĂ©sentation, telles les comitĂ©s paritaires de santĂ© et de sĂ©curitĂ©, les syndicats indĂ©pendants et les comitĂ©s d'entreprises. Nous explorons cette tendance en examinant les ententes intervenues avec des syndicats non affiliĂ©s ou avec des sections locales indĂ©pendantes. Sur le spectre des diffĂ©rentes formes de participation en milieu de travail, les associations indĂ©pendantes se situent quelque part entre l'absence de reprĂ©sentation et la complĂšte syndicalisation avec nĂ©gociation collective. Alors, les sections locales indĂ©pendantes fournissent une vision utile de la tendance future des diffĂ©rends pour d'autres formes intermĂ©diaires d'organisations de travailleurs.Les rĂ©sultats de rĂ©gression confirment que les unitĂ©s de nĂ©gociation contenant moins de 500 membres ont moins de chance d'en arriver Ă  une impasse en nĂ©gociation que les unitĂ©s plus grandes. Les plus petites unitĂ©s de 20 personnes et moins sont les moins susceptibles d'en arriver Ă  une impasse, toutes autres variables Ă©tant constantes. En somme, la probabilitĂ© d'impasse croĂźt avec la taille de l'unitĂ© de nĂ©gociation. Ces unitĂ©s de 20 travailleurs ou moins ont 8,8 points de pourcentage de probabilitĂ© de moins d'en arriver Ă  une impasse que les unitĂ©s de plus de 500 personnes. Ce pourcentage se situe Ă  7,3 pour ces unitĂ©s entre 21 et 49 travailleurs. La probabilitĂ© d'impasse croĂźt de façon rĂ©guliĂšre avec la taille de l'unitĂ© de nĂ©gociation. Alors que les unitĂ©s de 200 membres et plus ont 2,7 points de pourcentage de moins d'atteindre une impasse que les plus grandes unitĂ©s, elle ont 6,1 points de pourcentage de plus que les plus petites.En somme, ces unitĂ©s de 20 travailleurs ou moins ont 14,1 points de pourcentage de moins que les unitĂ©s de 500 et plus de recourir Ă  l'assistance de tiers. Ce pourcentage est de 6 pour les unitĂ©s contenant de 21 Ă  49 membres. Les unitĂ©s de nĂ©gociation de 50 Ă  499 travailleurs ont statistiquement autant de chance de recourir Ă  un tiers que les unitĂ©s les plus grandes. La probabilitĂ© pour les petites unitĂ©s de nĂ©gocier une convention collective sans l'aide d'un tiers comparĂ©e aux unitĂ©s de 500 et plus est de 22,9 % (pour les unitĂ©s de 20 ou moins) de 13,3 % pour les unitĂ©s de 21 Ă  49 ; de 7,7 % pour les unitĂ©s de 50 Ă  99 ; de 6,2 % pour les unitĂ©s de 100 Ă  149 ; de 4,4 % pour les unitĂ©s de 150 Ă  199 ; de 1,3 % pour les unitĂ©s de 200 Ă  299 et de 3,1 % pour les unitĂ©s de 300 Ă  499. L'analyse de rĂ©gression confirme que les associations indĂ©pendantes, tant publiques que privĂ©es, ont moins de chances d'en arriver Ă  une impasse dans leur nĂ©gociation que tout autre syndicat identifiĂ© dans la rĂ©gression et que l'amalgame de tous ces autres syndicats. Ainsi, par exemple, les syndicats indĂ©pendants du secteur privĂ© ont 19,9 % moins de chances que les Travailleurs canadiens de l'automobile et 19,2 % moins de probabilitĂ© que les MĂ©tallurgistes unis d'AmĂ©rique d'en arriver Ă  une impasse dans leur nĂ©gociation. Quant au secteur public, ce pourcentage se situe Ă  8.3 par rapport au Syndicat canadien de la fonction publique et 14.2 par rapport au Syndicat des employĂ©s des services publics d'Ontario. Ces syndicats indĂ©pendants, tant du secteur public que privĂ©, ont Ă©galement moins de probabilitĂ© de recourir Ă  un tiers. Quant Ă  la relation d'arbitrage entre les grĂšves et les diffĂ©rentes formes d'expression de conflit individuel, notons que les employĂ©s des plus petites unitĂ©s ont dĂ©posĂ© plus de plaintes en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© et plus de griefs que ceux des grandes unitĂ©s. En fait, la relation est presque inverse entre la taille de l'unitĂ© et le taux de recours Ă  de telles formes d'expression de conflits individuels.Ces donnĂ©es suggĂšrent que la tendance vers de plus petites unitĂ©s de nĂ©gociation et vers une reprĂ©sentation indĂ©pendante va rĂ©sulter en une plus grande proportion d'ententes directement nĂ©gociĂ©es. Cependant, une plus faible proportion d'impasses ne reprĂ©sente pas une rĂ©duction du conflit industriel. En effet, cela signifie simplement une impasse d'une expression collective de conflit vers des formes plus individuelles. Cela implique alors un plus grand recours Ă  des systĂšmes de rĂ©solution de conflits internes, tels les bureaux de rĂ©vision, la mĂ©diation, les comitĂ©s patronaux-syndicaux et d'autres types de forum paritaire. Cela se traduit aussi par une plus grande emphase Ă  mettre sur la rĂ©solution des conflits et sur les habiletĂ©s de consultation des dĂ©cideurs patronaux et syndicaux.Using a large data set of large and small bargaining units, this paper examines the implications for collective bargaining disputes of the evolution toward small bargaining units and the move to nontraditional forms of representation. It is found that smaller bargaining units, as well as independent unions in both the public and private sectors, are less likefy to reach an impasse. This finding supported those hypothesizing the cooperative nature of these organizations. These two sets of results suggest that the movement to smaller bargaining units, and towards more independent representation, will result in a higher proportion ofdirectly negotiated settlements in the future. However, a reduced incidence of impasse does not necessarily mean a reduction in industrial conflict. We found evidence of a shift away from a collective expression of conflict such as strikes, to more individual expressions. Thus, in the future, there may be a greater need for internal conflict resolution Systems.Usando una base de datos bastante grande de unidades de negociaciĂČn pequenas y grandes, este documento examina las implicaciones para el proceso de disputas de la de negociaciĂČn colectiva de la evoluciĂČn de unidades de negociaciĂČn mas pequenas y el movimiento hacia formas no tradicionales de representaciĂČn. Se encontrĂČ que las unidades de negociaciĂČn mas pequenas asĂŹ como los sindicatos independientes en los sectores publico y privado tienen una tendencia a resolver los problemas mas regularmente sin llegar a una condiciĂČn de conflicto. Esta informaciĂČn soporta a aquellos que suponen un originen colaborativo a taies organizaciones. Estos resultados sugieren que el movimiento hacia unidades de negociaciĂČn mas pequenas y hacia una representaciĂČn laboral mas independiente resultara en una mas elevada tasa de negociaciones concretizadas en el futuro. Sin embargo, una reducida tasa de conflicto no trae como consecuencia la minimizaciĂČn de este. Se encontrĂČ evidencia de un cambio de la expresiĂČn colectiva del conflicto a travĂ©s de huelgas por ejemplo, hacia expresiones mas individuales. Por lo tanto en el futuro, deberĂ  haber una necesidad mas importante de sistemas de rĂ©solution de los conflictos

    Member-Level Redundancy of Built-Up Steel Girders Subjected to Flexure

    Get PDF
    The purpose of this research was to describe the behavior of mechanically fastened built-up girders in a partially failed condition. This was achieved by testing large-scale riveted and high-strength bolted built-up specimens to determine their fracture resilience at low temperatures and their fatigue capacity after a single component was failed. Additionally, a finite element parametric study was performed to understand the behavior of built-up girders and to better describe the load distribution that occurs locally in the region adjacent to a failed component

    Demobilised or dormant? Exploring pro-strike attitudes among employees who have never joined a strike

    Get PDF
    The general decline of strikes does not necessarily imply that workers are demobilised. A dormant strike potential can be present. Drawing on strikes as ‘experience goods’, this article sheds light on this point by studying pro-strike attitudes among employees in 24 countries who have never been on strike. The variation in pro-strike attitudes is explained by both contextual (collective bargaining coverage, economic conditions and freedom of rights and liberties) and individual (union membership and confidence in unions, political values and household financial situation) factors. Deeper analyses of three countries highlight the potential impact of specific repertoires of contention developed over time on the formation of pro-strike attitudes. Implications for the labour conflict literature and union strategies are discussed
    corecore