36 research outputs found

    Le CHU Dijon Bourgogne : une politique active de conservation des collections scientifiques et techniques

    Get PDF
    Like many other hospitals, the Dijon Bourgogne university hospital has recently moved from its original buildings to others, more recent and more functional. The original hospital was eight centuries old and the movable heritage of the hospital comprises objects 'of art and history', ranging from everyday utensils to medical artefacts dating from before the twentieth century. Bearing witness to the place's advanced medical practices and its research programmes, the hospital also holds a significant collection of 'scientific and technical' objects from the twentieth and twenty-first centuries. The 1,659 objects bear witness to the specific methods of healing at the regional level. The difficulty lies in understanding these collections and inventorying them in order to share them with the public. Wit the increase in the number of medial appliances, the lack of space and of financing to keep these objects permanently, reasoned selection processes have to be undertaken both within the university hospital and in other hospital and medico-social structures. The CHU of Dijon-Bourgogne has set up a special committee for this task of selecting the pieces to be kept from the twentieth and twenty-first century objects

    Regard sur les ensembles mobiliers civils bourguignons

    Get PDF
    The Burgundy region, like many others, can count a certain number of civil movable objects that enjoy protection as historic monuments. Town halls, theatres, administrative buildings, hospitals... can all be places where such historic objects are preserved. They can also contain ensembles of movable objects specifically commissioned and designed for furnishing and decoration purposes. Such collections are fragile. They are regularly studied and protected by the region’s curators of antiquities and art objects. Our collective text attempts an overview of some of the region’s more remarkable collections and offers a plural vision of this type of heritage and some of the problems it raises

    Nature-based solutions (NbS): A management paradigm shift in practitioners’ perspectives on riverbank soil bioengineering

    No full text
    International audienceNature-based Solutions (NbS) are promoted as practical and theoretical solutions that simultaneously provide human well-being and biodiversity benefits. One example is soil bioengineering using construction techniques based on living vegetation, and is frequently used for riverbank stabilization, flood protection, and erosion control. Compared with civil engineering, NbS offer many advantages such as cost reduction, limited impact on the environment, and production of ecosystem services. However, their use is still marginal for riverbank control, especially in urban areas. In this paper, we focus on soil bioengineering techniques for riverbank protection in an urban context from the practitioners’ perspective. We question to what extent NbS require a shift in management paradigm. We used qualitative methods to interview 17 practitioners working in the Rhone Alps basin (France). Our results reveal that switching from civil engineering to soil bioengineering is not only a technical change, but also requires a shift from a “predict and control” paradigm to an “adaptive management” paradigm because of three major reasons. First, soil bioengineering techniques require redefinition of the performance of engineering structures with the inclusion of ecological and social dimensions. Second, the adoption of soil bioengineering techniques requires that practitioners, elected people and inhabitants reconsider risk sharing and acceptance. Third, the techniques require practitioners to adopt a new posture, with new soft skills (humility and daring) and a new collective organization (collective feedback). Finally, we identify three levers for a broader use of such techniques: (i) systematic assessment of the ecological, economical, and social benefits of such techniques; (ii) improving risk acceptance and sharing; (iii) fostering of social learning among practitioners through collective or technical feedback

    Le génie végétal en berges pour transformer la ville : services écosystémiques, représentations des acteurs et biodiversité

    No full text
    La ville d’aujourd’hui est confrontĂ©e Ă  des enjeux importants : la prĂ©servation du bien-ĂȘtre humain, la protection contre les risques et l’adaptation au changement climatique. Les Ă©cosystĂšmes, notamment riverains, jouent un rĂŽle majeur pour relever ces dĂ©fis Ă  travers les services Ă©cosystĂ©miques qu’ils sont susceptibles d’assurer : protection contre l’érosion, lutte contre les Ăźlots de chaleur, prĂ©servation de la biodiversitĂ©, contribution Ă  l’esthĂ©tique paysagĂšre... C’est ainsi qu’a Ă©mergĂ© une nouvelle approche pour amĂ©nager la ville, basĂ©e sur les solutions fondĂ©es sur la nature, qui protĂšgent, gĂšrent de maniĂšre durable et restaurent les Ă©cosystĂšmes naturels et modifiĂ©s, pour relever directement les enjeux de sociĂ©tĂ© de maniĂšre efficace et adaptative tout en assurant le bien ĂȘtre humain et des avantages pour la biodiversitĂ©. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal fait partie de ces solutions fondĂ©es sur la nature. Il consiste Ă  utiliser des vĂ©gĂ©taux vivants dans des ouvrages d’ingĂ©nierie, par exemple pour la stabilisation des berges de cours d’eau contre l’érosion. Ces techniques font ainsi appel Ă  l’utilisation d’arbres, arbustes et plantes herbacĂ©es et constituent une alternative au gĂ©nie civil souvent constituĂ© d’enrochements ou de murs. Elles offrent une diversitĂ© de services Ă©cosystĂ©miques (support de biodiversitĂ©, corridor Ă©cologique, ombrage, dĂ©pollution, qualitĂ© esthĂ©tique
). Si aujourd'hui les avantages Ă©cologiques et sociaux de ces techniques par rapport aux mĂ©thodes de gĂ©nie civil sont bien reconnus, leur utilisation, a fortiori en milieu urbain, demeure marginale.A la croisĂ©e de l’écologie et de la gĂ©ographie sociale, le projet GĂ©ni-Eaux vise Ă  identifier les freins et les leviers pour une utilisation plus large du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Il comporte deux volets : 1. DĂ©terminer les liens entre les services rendus par les ouvrages de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et les services perçus par les citadins et les acteurs de l’amĂ©nagement. 2. Etudier pourquoi et comment les acteurs de l’amĂ©nagement ont recours (ou non) au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, en considĂ©rant la gouvernance et les jeux d’acteurs, leur expertise, leurs reprĂ©sentations et leurs pratiques professionnelles.Les rĂ©sultats du projet GĂ©ni-Eaux se dĂ©clinent en deux volets : d’une part, l’analyse de relevĂ©s Ă©cologiques conduits dans diffĂ©rents cours d’eau du Bassin du RhĂŽne et des enquĂȘtes quantitatives rĂ©alisĂ©s en ligne auprĂšs du grand public ; d’autre part, l’analyse des entretiens semi-directifs conduits avec les professionnels de la filiĂšre. Les rĂ©sultats des enquĂȘtes et des relevĂ©s Ă©cologiques montrent qu’il existe des bĂ©nĂ©fices variĂ©s sur les plans Ă©cologique (accroissement de la biodiversitĂ©, de la connectivitĂ©, de l’ombrage) et social (accroissement de la valeur esthĂ©tique et, dans une certaine mesure, rĂ©crĂ©ative) et que ces bĂ©nĂ©fices sont perçus tant par les acteurs de l’eau que par les habitants. Des rĂ©ticences envers l’usage du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal existent toutefois, notamment chez les personnes qui dĂ©clarent une faible expertise environnementale. Elles sont liĂ©es Ă  un sentiment de vulnĂ©rabilitĂ© accrue en matiĂšre d’inondation ou Ă  des critĂšres esthĂ©tiques et d‘usage qui questionnent la gestion des ouvrages. Un besoin d’entretien de la vĂ©gĂ©tation des berges et un maintien de l’accessibilitĂ© au cours d’eau, tant physique que visuel, est notamment souhaitĂ©. Nous avons conduit des entretiens semi-directifs avec 17 professionnels de la filiĂšre en Auvergne-RhĂŽne-Alpes, travaillant dans le secteur de l’innovation, de la conception et de la planification, de la mise en Ɠuvre et de l’entretien des ouvrages. L’analyse de ces entretiens montre que le passage du gĂ©nie civil au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal n’est pas qu’un simple changement technique, mais nĂ©cessite un changement de paradigme de gestion, c’est-Ă -dire de l’ensemble des hypothĂšses sur la nature du systĂšme Ă  gĂ©rer, les objectifs de la gestion du systĂšme et les moyens de les atteindre. En distinguant les constantes (hors du contrĂŽle du praticien) et les variables (sur lesquelles le praticien peut agir), le paradigme de gestion permet de poser un diagnostic et de proposer une action. Passer du gĂ©nie civil au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, c’est passer du paradigme « prĂ©dire et contrĂŽler » Ă  une gestion adaptative, pour trois raisons. PremiĂšrement, les techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal nĂ©cessitent une redĂ©finition de la performance des ouvrages, avec l’intĂ©gration des dimensions Ă©cologiques et sociales. DeuxiĂšmement, l'adoption de ces techniques exige que les praticiens, les Ă©lus et les usagers reconsidĂšrent l’acceptation et le partage des risques. TroisiĂšmement, les techniques demandent aux praticiens d'adopter une nouvelle posture, oĂč l’humilitĂ©, l’audace et les Ă©changes entre pairs sont centrau

    Le génie végétal en berges pour transformer la ville : services écosystémiques, représentations des acteurs et biodiversité

    No full text
    La ville d’aujourd’hui est confrontĂ©e Ă  des enjeux importants : la prĂ©servation du bien-ĂȘtre humain, la protection contre les risques et l’adaptation au changement climatique. Les Ă©cosystĂšmes, notamment riverains, jouent un rĂŽle majeur pour relever ces dĂ©fis Ă  travers les services Ă©cosystĂ©miques qu’ils sont susceptibles d’assurer : protection contre l’érosion, lutte contre les Ăźlots de chaleur, prĂ©servation de la biodiversitĂ©, contribution Ă  l’esthĂ©tique paysagĂšre... C’est ainsi qu’a Ă©mergĂ© une nouvelle approche pour amĂ©nager la ville, basĂ©e sur les solutions fondĂ©es sur la nature, qui protĂšgent, gĂšrent de maniĂšre durable et restaurent les Ă©cosystĂšmes naturels et modifiĂ©s, pour relever directement les enjeux de sociĂ©tĂ© de maniĂšre efficace et adaptative tout en assurant le bien ĂȘtre humain et des avantages pour la biodiversitĂ©. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal fait partie de ces solutions fondĂ©es sur la nature. Il consiste Ă  utiliser des vĂ©gĂ©taux vivants dans des ouvrages d’ingĂ©nierie, par exemple pour la stabilisation des berges de cours d’eau contre l’érosion. Ces techniques font ainsi appel Ă  l’utilisation d’arbres, arbustes et plantes herbacĂ©es et constituent une alternative au gĂ©nie civil souvent constituĂ© d’enrochements ou de murs. Elles offrent une diversitĂ© de services Ă©cosystĂ©miques (support de biodiversitĂ©, corridor Ă©cologique, ombrage, dĂ©pollution, qualitĂ© esthĂ©tique
). Si aujourd'hui les avantages Ă©cologiques et sociaux de ces techniques par rapport aux mĂ©thodes de gĂ©nie civil sont bien reconnus, leur utilisation, a fortiori en milieu urbain, demeure marginale.A la croisĂ©e de l’écologie et de la gĂ©ographie sociale, le projet GĂ©ni-Eaux vise Ă  identifier les freins et les leviers pour une utilisation plus large du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Il comporte deux volets : 1. DĂ©terminer les liens entre les services rendus par les ouvrages de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et les services perçus par les citadins et les acteurs de l’amĂ©nagement. 2. Etudier pourquoi et comment les acteurs de l’amĂ©nagement ont recours (ou non) au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, en considĂ©rant la gouvernance et les jeux d’acteurs, leur expertise, leurs reprĂ©sentations et leurs pratiques professionnelles.Les rĂ©sultats du projet GĂ©ni-Eaux se dĂ©clinent en deux volets : d’une part, l’analyse de relevĂ©s Ă©cologiques conduits dans diffĂ©rents cours d’eau du Bassin du RhĂŽne et des enquĂȘtes quantitatives rĂ©alisĂ©s en ligne auprĂšs du grand public ; d’autre part, l’analyse des entretiens semi-directifs conduits avec les professionnels de la filiĂšre. Les rĂ©sultats des enquĂȘtes et des relevĂ©s Ă©cologiques montrent qu’il existe des bĂ©nĂ©fices variĂ©s sur les plans Ă©cologique (accroissement de la biodiversitĂ©, de la connectivitĂ©, de l’ombrage) et social (accroissement de la valeur esthĂ©tique et, dans une certaine mesure, rĂ©crĂ©ative) et que ces bĂ©nĂ©fices sont perçus tant par les acteurs de l’eau que par les habitants. Des rĂ©ticences envers l’usage du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal existent toutefois, notamment chez les personnes qui dĂ©clarent une faible expertise environnementale. Elles sont liĂ©es Ă  un sentiment de vulnĂ©rabilitĂ© accrue en matiĂšre d’inondation ou Ă  des critĂšres esthĂ©tiques et d‘usage qui questionnent la gestion des ouvrages. Un besoin d’entretien de la vĂ©gĂ©tation des berges et un maintien de l’accessibilitĂ© au cours d’eau, tant physique que visuel, est notamment souhaitĂ©. Nous avons conduit des entretiens semi-directifs avec 17 professionnels de la filiĂšre en Auvergne-RhĂŽne-Alpes, travaillant dans le secteur de l’innovation, de la conception et de la planification, de la mise en Ɠuvre et de l’entretien des ouvrages. L’analyse de ces entretiens montre que le passage du gĂ©nie civil au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal n’est pas qu’un simple changement technique, mais nĂ©cessite un changement de paradigme de gestion, c’est-Ă -dire de l’ensemble des hypothĂšses sur la nature du systĂšme Ă  gĂ©rer, les objectifs de la gestion du systĂšme et les moyens de les atteindre. En distinguant les constantes (hors du contrĂŽle du praticien) et les variables (sur lesquelles le praticien peut agir), le paradigme de gestion permet de poser un diagnostic et de proposer une action. Passer du gĂ©nie civil au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, c’est passer du paradigme « prĂ©dire et contrĂŽler » Ă  une gestion adaptative, pour trois raisons. PremiĂšrement, les techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal nĂ©cessitent une redĂ©finition de la performance des ouvrages, avec l’intĂ©gration des dimensions Ă©cologiques et sociales. DeuxiĂšmement, l'adoption de ces techniques exige que les praticiens, les Ă©lus et les usagers reconsidĂšrent l’acceptation et le partage des risques. TroisiĂšmement, les techniques demandent aux praticiens d'adopter une nouvelle posture, oĂč l’humilitĂ©, l’audace et les Ă©changes entre pairs sont centrau

    Intensive vehicle traffic impacts morphology and endocrine stress response in a threatened amphibian

    No full text
    International audienceAmphibians are considered to be the most threa- tened group of vertebrates. Among the multiple factors in- volved in their decline, habitat loss and alteration as a result of human activities is a major threat. At the individual level the effects of habitat alteration are potentially multiple, in- cluding a range of morphological and physiological re- sponses. Analysing and understanding these responses is therefore a critical challenge for amphibian conservation. We examined the influence of intensive vehicle traffic (mo- torbikes and trucks on unpaved pathways) on the body size and condition and on the production of glucocorticoids (i.e. corticosterone) in the yellow-bellied toad Bombina variegata. In particular, we tested the hypothesis that intensive vehicle traffic has a negative influence on body size and body con- dition, and postulated that it also increases corticosterone production. Using morphometric data and saliva samples collected from four populations in France, we found that intensive vehicle traffic is associated with a decrease in body size and body condition in both males and females. Furthermore, our analysis revealed that corticosterone pro- duction was lower in both sexes in populations experiencing intensive vehicle traffic. We suggest that measures should be applied to reduce vehicle traffic intensity on unpaved pathways during toad breeding activity. This is critical for B. variegata, for which man-made ruts and residual puddles could mitigate the loss of natural habitats

    Le génie végétal en berges pour transformer la ville : services écosystémiques, représentations des acteurs et biodiversité

    No full text
    La ville d’aujourd’hui est confrontĂ©e Ă  des enjeux importants : la prĂ©servation du bien-ĂȘtre humain, la protection contre les risques et l’adaptation au changement climatique. Les Ă©cosystĂšmes, notamment riverains, jouent un rĂŽle majeur pour relever ces dĂ©fis Ă  travers les services Ă©cosystĂ©miques qu’ils sont susceptibles d’assurer : protection contre l’érosion, lutte contre les Ăźlots de chaleur, prĂ©servation de la biodiversitĂ©, contribution Ă  l’esthĂ©tique paysagĂšre... C’est ainsi qu’a Ă©mergĂ© une nouvelle approche pour amĂ©nager la ville, basĂ©e sur les solutions fondĂ©es sur la nature, qui protĂšgent, gĂšrent de maniĂšre durable et restaurent les Ă©cosystĂšmes naturels et modifiĂ©s, pour relever directement les enjeux de sociĂ©tĂ© de maniĂšre efficace et adaptative tout en assurant le bien ĂȘtre humain et des avantages pour la biodiversitĂ©. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal fait partie de ces solutions fondĂ©es sur la nature. Il consiste Ă  utiliser des vĂ©gĂ©taux vivants dans des ouvrages d’ingĂ©nierie, par exemple pour la stabilisation des berges de cours d’eau contre l’érosion. Ces techniques font ainsi appel Ă  l’utilisation d’arbres, arbustes et plantes herbacĂ©es et constituent une alternative au gĂ©nie civil souvent constituĂ© d’enrochements ou de murs. Elles offrent une diversitĂ© de services Ă©cosystĂ©miques (support de biodiversitĂ©, corridor Ă©cologique, ombrage, dĂ©pollution, qualitĂ© esthĂ©tique
). Si aujourd'hui les avantages Ă©cologiques et sociaux de ces techniques par rapport aux mĂ©thodes de gĂ©nie civil sont bien reconnus, leur utilisation, a fortiori en milieu urbain, demeure marginale.A la croisĂ©e de l’écologie et de la gĂ©ographie sociale, le projet GĂ©ni-Eaux vise Ă  identifier les freins et les leviers pour une utilisation plus large du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Il comporte deux volets : 1. DĂ©terminer les liens entre les services rendus par les ouvrages de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et les services perçus par les citadins et les acteurs de l’amĂ©nagement. 2. Etudier pourquoi et comment les acteurs de l’amĂ©nagement ont recours (ou non) au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, en considĂ©rant la gouvernance et les jeux d’acteurs, leur expertise, leurs reprĂ©sentations et leurs pratiques professionnelles.Les rĂ©sultats du projet GĂ©ni-Eaux se dĂ©clinent en deux volets : d’une part, l’analyse de relevĂ©s Ă©cologiques conduits dans diffĂ©rents cours d’eau du Bassin du RhĂŽne et des enquĂȘtes quantitatives rĂ©alisĂ©s en ligne auprĂšs du grand public ; d’autre part, l’analyse des entretiens semi-directifs conduits avec les professionnels de la filiĂšre. Les rĂ©sultats des enquĂȘtes et des relevĂ©s Ă©cologiques montrent qu’il existe des bĂ©nĂ©fices variĂ©s sur les plans Ă©cologique (accroissement de la biodiversitĂ©, de la connectivitĂ©, de l’ombrage) et social (accroissement de la valeur esthĂ©tique et, dans une certaine mesure, rĂ©crĂ©ative) et que ces bĂ©nĂ©fices sont perçus tant par les acteurs de l’eau que par les habitants. Des rĂ©ticences envers l’usage du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal existent toutefois, notamment chez les personnes qui dĂ©clarent une faible expertise environnementale. Elles sont liĂ©es Ă  un sentiment de vulnĂ©rabilitĂ© accrue en matiĂšre d’inondation ou Ă  des critĂšres esthĂ©tiques et d‘usage qui questionnent la gestion des ouvrages. Un besoin d’entretien de la vĂ©gĂ©tation des berges et un maintien de l’accessibilitĂ© au cours d’eau, tant physique que visuel, est notamment souhaitĂ©. Nous avons conduit des entretiens semi-directifs avec 17 professionnels de la filiĂšre en Auvergne-RhĂŽne-Alpes, travaillant dans le secteur de l’innovation, de la conception et de la planification, de la mise en Ɠuvre et de l’entretien des ouvrages. L’analyse de ces entretiens montre que le passage du gĂ©nie civil au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal n’est pas qu’un simple changement technique, mais nĂ©cessite un changement de paradigme de gestion, c’est-Ă -dire de l’ensemble des hypothĂšses sur la nature du systĂšme Ă  gĂ©rer, les objectifs de la gestion du systĂšme et les moyens de les atteindre. En distinguant les constantes (hors du contrĂŽle du praticien) et les variables (sur lesquelles le praticien peut agir), le paradigme de gestion permet de poser un diagnostic et de proposer une action. Passer du gĂ©nie civil au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, c’est passer du paradigme « prĂ©dire et contrĂŽler » Ă  une gestion adaptative, pour trois raisons. PremiĂšrement, les techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal nĂ©cessitent une redĂ©finition de la performance des ouvrages, avec l’intĂ©gration des dimensions Ă©cologiques et sociales. DeuxiĂšmement, l'adoption de ces techniques exige que les praticiens, les Ă©lus et les usagers reconsidĂšrent l’acceptation et le partage des risques. TroisiĂšmement, les techniques demandent aux praticiens d'adopter une nouvelle posture, oĂč l’humilitĂ©, l’audace et les Ă©changes entre pairs sont centrau
    corecore