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    Les Plaies Penetrantes Par Armes Blanches Et A Feu A N’djamena, Tchad: Une Epidemie Silencieuse ?

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    Aim: the aim of this study was to report the experience of the General Hospital of National Reference in N'djamena (Chad) in the management of penetrating wounds. Patients and methods: This was a prospective study ranging from 01/07/2013 to 30/06/2014. Were included all patients undergoing penetrating stab or firearm wound. The studied variables were: age, sex, and type of trauma, prehospital delay, transport, and the treatment. The length of hospital stay, morbidity and mortality were also studied. Results: the series included 129 patients: 120 men (93%) and 9 women (7%). penetrating trauma constituted 22.7% of the 569 surgical emergency admissions. They were caused by a knife and a gun in respectively 112 (77.5%) and 17 (13.2%) patients. Brawls and assaults were the cause of trauma in 78 cases, respectively (60.5%) and 47 cases (36.4%). The cause was accidental in 4 cases (3.1%). The most used wounding agent was the knife in 100 cases (77.5%), followed by firearms in 17 cases (13.2%) and other sharp objects in 12 cases (9.3%). The admission average time was 3,7h. Patients arrived mostly by public transport. Penetrating wounds were respectively 67 cases in thoracic, 50 cases in abdominal and in 2 intracerebral cases. Treating chest wounds included: in 50.7% of cases right thoracic drain, 46.3% of left thoracic drain and 3% of bilateral thoracic drain. For abdominal penetrating wounds laparotomy was the rule. Surgical treatment in these cases: 6 gastric sutures, 25 sutures and 4 resection of the small intestine, and 10 sutures, plus 2 resections of the colon, 3 negative laparotomies. Similarly, the diaphragm, the liver, and spleen injuries had proper treatment. Elsewhere, two intra brain knives were extracted. The average stay was 8.9 days. Morbidity was 6.2% and mortality 3.1%. Conclusion: penetrating trauma is a real public health problem in N'Djamena related to brawls and aggressions. Knife is the most used agent

    Traitement endoscopique des urétérocèles de l’adulte à Douala

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    L’urétérocèle est une malformation congénitale caractérisée par une dilatation pseudo-kystique de la portion terminale de l’uretère. Le but de ce travail était de décrire notre démarche diagnostique dans la prise en charge des urétérocèles de l’adulte au centre médico-chirurgical d’urologie de Douala. Il s’est agi d’une étude observationnelle, descriptive, rétrospective, de janvier 2011 à décembre 2014, soit une période de 4 ans. Ont été inclus les seuls dossiers complets de patients porteurs d’urétérocèles recensés pendant la période d’étude. Les variables étudiés étaient l’âge, le sexe, le motif de consultation, le côté, les malformations associées, les données paracliniques. Pour tous les patients, la perforation endoscopique a été de mise sous anesthésie générale laissant en place une sonde double J pour une durée de 10 jours. L’âge moyen des patients était de 37,2 ans. Le sex ratio était de 2. Les motifs de consultation étaient représentés par les lombalgies (n=5), hématurie (n=4), dysurie (n=2). L’urétérocèle était à droite (n=3), à gauche (n=2), bilatéral (n=1). L’urétérocèle était associé à une duplication uretérale et intéressait le pyélon supérieur dans 2 cas. Elle était compliquée de lithiase dans deux cas. Le diagnostic paraclinique était dominé par la tomodensitométrie (n=4), suivie de l’échographie abdominale (n=2) et la cystoscopie (n=6). La durée moyenne du temps opératoire était de 56,6 min. Les suites opératoires immédiates étaient simples. Avec un recul moyen de 7 mois, aucune complication n’a été enregistrée. La perforation endoscopique des urétérocèles est une procédure mini-invasive qui est fiable, reproductive avec une faible morbidité dans notre pratique..Mots clés: Urétérocèle, lithiase, incision endoscopiqueEnglish AbstractUreterocele is a congenital malformation characterized by a pseudocystic dilatation of the terminal submusous portion of the ureter. The objective of this study was to describe the diagnostic and therapeutic approach for ureteroceles. This was a retrospective study on 6 cases diagnosed and treated from January 2011 to December 2014. The patients were consulted at the Medico- Surgical Centre of Urology in Douala. Clinical and paraclinical workup helped to establish the diagnosis. Patients underwent endoscopic treatment, and were followed up in the same centre. Variables studied were clinical, paraclinical, therapeutic and evolution. The mean age was 31.8 years. The sex ratio was 4 males and 2 females. The major complaints were: gross or macroscopic hematuria (n = 4), dysuria (n =2), and lumbar pains (n=5). The diagnosis was made on the basis of ultrasound scan images (n=2) and by computed tomography (n=4). The location of ureterocele was on the right (n=3), the left (n=2) and bilateral (n=1). Ureterocele was associated with ureteral duplication (n=1) and involved the superior renal pelvis. Ureterocele was complicated by lithiasis (n=2), and in 1 , there were multiple lithiases. Under spinal anesthesia, all patients underwent endoscopic incision of the urererocele taking away the stones, followed by verification of ureteral permeability by ureteroscopy; then placement of a double J stent for a duration of 10 days. The mean duration of operation was 56.6 minutes. Postoperative course was uneventful. After 7 months of follow-up, no complication was reported. Endoscopic incision of ureterocele is a miniinvasive technic of choice for the treatment of ureteroceles, when the technical platform is available. This technic is reliable, and reproducible with low morbidity.Keywords: ureterocele, lithiasis, endoscopic incisio

    Tumeur de Buschke-Löwenstein: à propos de 8 cas et revue de la littérature

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    Objectifs: présenter les caractéristiques cliniques, anatomopathologiques et la prise en charge de la tumeur de Buschke-Löwenstein (TBL) à l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) de N’Djaména au Tchad Sujets et Méthodes: étude prospective descriptive colligeant 8 patients porteurs d’une TBL de mai 2009 à juin 2012. Les variables étudiées étaient cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives. Le traitement consistait à faire une « cautérisation-exérèse » sous anesthésie locale ou rachianesthésie selon l’étendue de la lésion. Pour les lésions vulvaires, un pansement gras séparant les lèvres était fait. Le port de la sonde urinaire était nécessaire pour tous les patients. Résultats: huit patients étaient pris en charge, deux femmes gestantes et six hommes. L’âge moyen était de 28,8 ans avec des extrêmes de 18 et 60 ans. Un patient était séropositif pour le VIH et la syphilis. Un seul patient avait présenté une récidive après 5 mois nécessitant une seconde « cautérisation-exérèse » avec succès. L’analyse histologique de la pièce avait conclu à une TBL. Les 2 gestantes avaient accouché par voie basse et les fœtus n’étaient pas contaminés. Conclusion: La TBL est une pathologie relativement fréquente qui affecte des patients jeunes des 2 sexes au service d’urologie. La « cautérisation-exérèse » est le meilleur traitement

    Traitement des sténoses de l’urètre par urétrotomie interne endoscopique : profil épidémiologique, clinique, et thérapeutique à Douala

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    Introduction: La sténose de l’urètre est une diminution du calibre de l’urètre, constituant à des degrés divers, un obstacle à l’écoulement normal des urines. L’objectif de notre étude était de décrire la prise en charge des patients traités pour sténose de l’urètre par urétrotomie interne endoscopique à Douala.Méthode: Une étude rétrospective a été conduite, basée sur la revue des dossiers des patients traités par voie endoscopique à Douala, sur une période de sept ans (1er janvier 2011 au 31 Décembre 2017). Etaient inclus les patients avec dossiers comportant toutes les variables recherchées, traités dans les structures retenues pour l’étude.Résultats: 49 patients, d’âge moyen 47,6 ± 5 ans, ont été enrôlés dans l’étude. La dysurie était le principal motif de consultation (46,9%), et les urines stériles dans 51,02% des cas. L’urétro cystographie rétrograde et mictionnelle (UCRM) réalisée chez tous les patients, a retrouvé 32 (65,3%) cas de rétrécissements antérieurs, et 71, 93 % de sténoses simples. Tous les patients ont été traités par urétrotomie interne endoscopique (UIE), et mis sous antibiothérapie post opératoire dans 79,6% de cas. La sténose urétrale était essentiellement localisée au niveau bulbaire (44,9%) et bulbo-membraneuse (18,4%). La durée moyenne du sondage urétral était de 14 jours. Le taux de récidive à un an après UIE était de 75,5%, avec un délai moyen de survenue de 6,6 mois. Ces récidives ont été prises en charge à 66, 4 % par des dilatations aux beniquets.Conclusion: L’UIE à Douala présente un faible taux de réussite. Ses indications devraient de préférence se limiter aux patients présentant des sténoses courtes et uniques, localisées à l’urètre antérieur.Mots clés: Sténose de l´urètre, urétrotomie interne endoscopique, DoualaEnlgish Title: Endoscopic treatment of urethral strictures: epidemiological, clinical, and therapeutic profile in doualaEnglish AbstractIntroduction: Urethral stricture is a reduction in the calibre of the urethra, which at varying degrees , constitue an obstruction to the normal flow of urine. Our objective of was to study the endoscopic management of urethral strictures in Douala.Methods: A retrospective study was carried out using medical records of patients treated via endoscopic approach in Douala, over a period of seven years (1st January 2011 to 31st December 2017). We included patients whose medical records contained all study variables, treated in health facilities retained for the study setting.Results: 49 patients were enrolled in the study with a mean age of 47.6±5 years. Dysuria was the major presenting complaint (46.9%), and urine was sterile in 51.02% of cases. Retrograde Urethrography coupled with Voiding Cystourethrograpphy was performed on all patients, and revealed 32 cases of anterior strictures (65.3%), and 71.93% of simple strictures. All patients were treated by endoscopic internal urethrotomy, and placed on postoperative antibiotherapy in 79.6%. Stricture was localised in the bulbar urethra in 44.9% and bulbo-membraneous (18.4%). The mean duration of urethral catheterisation was 14 days. Post-urethrotomy recurrence was 75.5%, with a mean duration of occurrence at 6.6 months. The recurrences were managed by urethral dilatation using bougies in 66.4%.Conclusion: Endoscopic Internal Urethrotomy in Douala has a low success rate. The indications should be limited to patients with short and solitary strictures of the anterior urethra.Keywords: Urethral stricture, endoscopic internal urethrotomy, Doual

    Epidemiologie, clinique et prise en charge des grosses bourses dans deux hopitaux de reference du Cameroun

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    Introduction Les grosses bourses (GB), augmentation du volume du contenu et/ou du contenant des bourses, sont des motifs fréquents de consultation. Cette pathologie transgénérationnelle peut se présenter sous une forme aigue et chronique. La présente étude a pour but de déterminer la fréquence hospitalière des GB, d’identifier ses étiologies et ses modalités thérapeutiques dans deux hôpitaux de référence camerounais.Méthodologie Il s’agissait d’une étude transversale et descriptive étalée d’Avril à Juillet 2016. Elle portait sur tous les patients reçus pour GB à l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY) et l’Hôpital Laquintinie de Douala (HLD). Les variables étudiées, consignées sous forme ad hoc, étaient relatives à la fréquence des GB parmi les consultations urologiques, à l’âge, au délai de consultation, aux circonstances de découverte, aux causes, aux signes associés, au traitement, ainsi qu’à l’évolution post thérapeutique.Résultats Durant la période d’étude, quatre-vingt-trois cas ont été recensés, représentant 21,8% des consultations urologiques à l’HCY et 11,1% à l’HLD, soit une prévalence moyenne de 16,4% dans ces deux hôpitaux. L’âge moyen était de 35 ± 19 ans. Le délai moyen de consultation était de 247 ± 598 jours dans l’échantillon d’étude, avec des extrêmes de 0 et 3650 jours. Les hydrocèles (38,6%), les orchiépididymites (22,1%), et les hernies inguino-scrotales (20,8%) étaient les étiologies les plus fréquentes. L’échographie scrotale réalisée dans 51,8% des cas, a été d’un apport capital dans le diagnostic de certitude. La prise en charge médicale était essentiellement à base d’antibiotiques (87,9%), d’anti-inflammatoires (79,5%) et d’antalgiques (68,7%). Le traitement chirurgical avait consisté en une hydrocèlectomie (40,4%), une varicocélectomie (34,6%) et une herniorraphie (30,8%). Nous n’avons pas noté de complications post-opératoires.Conclusion Les GB sont fréquentes, et à tous les âges. Elles sont dominées par les hydrocèles et les orchiépididymites. Du fait des tabous, leur prise en charge tardive peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel du testicule et même engager le pronostic vital des patients.Mots-clés : grosses bourses, étiologies, traitement, Camerou
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