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Mai 2014:La crise populiste de l'idée européenne
Pris dans la globalisation, le vieillissement dĂ©mographique, lâĂ©puisement des finances publiques en gĂ©nĂ©ral et de lâEtat providence en particulier, ou encore les dĂ©fis de lâimmigration, les gouvernements europĂ©ens sont entrĂ©s dans une crise profonde depuis le tournant des annĂ©es 1980-1990. Le discrĂ©dit qui les frappe tous, presque sans exception, nâĂ©pargne pas non plus lâinstitution commune quâils se sont donnĂ©s. Souvent, dans le dĂ©bat public, lâUnion europĂ©enne semble plus responsable que les gouvernements des difficultĂ©s nationales. Face Ă cela, les chefs dâEtat et de gouvernement, et avec eux les titulaires des grandes fonctions europĂ©ennes, paraissent incapables de tracer, voire de situer, le chemin que nous sommes en train dâemprunter. Câest pourquoi les Ă©lections europĂ©ennes de mai 2014 ont vu le recul des partis pro-europĂ©ens par rapport aux prĂ©cĂ©dentes Ă©lections (2009). Ce recul rĂ©sulte Ă©galement des effets conjuguĂ©s de lâabstention et de lâaffirmation dâun vote populiste diversifiĂ© mais nettement dominĂ© par une forme anti-europĂ©enne et xĂ©nophobe. La sanction Ă©lectorale frappe Ă la fois les partis de gouvernement, de droite et de gauche, et lâUnion europĂ©enne
LâidĂ©e dâune « opinion europĂ©enne »
LâhypothĂšse quâil existe des phĂ©nomĂšnes relevant dâune « opinion europĂ©enne » sâinscrit dans une prĂ©occupation plus large pour les formes transnationales dâexpression de prĂ©fĂ©rences et de mobilisations collectives. LâidĂ©e dâune « opinion europĂ©enne » suppose notamment de montrer quâil existe un fait dâopinion reflĂ©tant une opinion dominante, Ă un moment donnĂ©, au sein dâun espace europĂ©en pertinent, ici assimilĂ© Ă lâUnion europĂ©enne, et, par ailleurs, que ce fait dâopinion est le propre des EuropĂ©ens. LâidĂ©e dâune « opinion europĂ©enne » nâest que partiellement validĂ©e par les instruments de mesure des phĂ©nomĂšnes dâopinion. LâĂ©preuve de sa consistance suppose Ă©galement la possibilitĂ© de repĂ©rer des formes publiques dâexpression dâune opinion collective europĂ©enne, permettant ainsi de passer dâune opinion commune aux EuropĂ©ens, câest-Ă -dire dominante, Ă une opinion publique europĂ©enne, câest-Ă -dire une opinion collective qui soit Ă la fois europĂ©enne et publiquement affirmĂ©e
La Cité des hommes et le parti pris des choses
Walter benjamin est l'auteur d'un Paris, Capitale du XIXe siĂšcle fameux, quoique laissĂ© Ă l'Ă©tat d'une Ă©bauche. Dans cet article, il s'agit d'abord de s'interroger sur l'objet vĂ©ritable de cette Ă©tude et sur le statut donnĂ© Ă la ville "Paris" dans le projet benjaminien qui est de saisir et d'Ă©valuer la modernitĂ©. Une telle Ă©valuation, appuyĂ©e sur une interprĂ©tation de signes parisiens particuliers (passages, etc.) demande Ă ĂȘtre discutĂ©e. Nous proposons de refaire le parcours suivi par Benjamin Ă travers "Paris" en admettant la valeur heuristique des sites qu'il a consacrĂ©s. L'intention est d'ouvrir sur leur rĂ©interprĂ©tation et de tenter de comprendre en quoi le projet de la Ville peut s'insĂ©rer dans le projet d'une humanitĂ©
LâidĂ©e dâune « opinion europĂ©enne »
LâhypothĂšse quâil existe des phĂ©nomĂšnes relevant dâune « opinion europĂ©enne » sâinscrit dans une prĂ©occupation plus large pour les formes transnationales dâexpression de prĂ©fĂ©rences et de mobilisations collectives. LâidĂ©e dâune « opinion europĂ©enne » suppose notamment de montrer quâil existe un fait dâopinion reflĂ©tant une opinion dominante, Ă un moment donnĂ©, au sein dâun espace europĂ©en pertinent, ici assimilĂ© Ă lâUnion europĂ©enne, et, par ailleurs, que ce fait dâopinion est le propre des EuropĂ©ens. LâidĂ©e dâune « opinion europĂ©enne » nâest que partiellement validĂ©e par les instruments de mesure des phĂ©nomĂšnes dâopinion. LâĂ©preuve de sa consistance suppose Ă©galement la possibilitĂ© de repĂ©rer des formes publiques dâexpression dâune opinion collective europĂ©enne, permettant ainsi de passer dâune opinion commune aux EuropĂ©ens, câest-Ă -dire dominante, Ă une opinion publique europĂ©enne, câest-Ă -dire une opinion collective qui soit Ă la fois europĂ©enne et publiquement affirmĂ©e
Adresse européenne à Monsieur le Président de la République française
2002 est une annĂ©e charniĂšre pour l'Europe. C'est l'annĂ©e de l'avĂšnement de l'Euro. La monnaie unique a Ă©tĂ© acceptĂ©e par les citoyens qui Ă©prouvent ainsi le sentiment d'ĂȘtre un peu plus EuropĂ©ens.
C'est aussi l'année de la Convention sur l' Avenir de l'Europe chargée, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, de bùtir une Europe plus forte et de préparer l'élargissement de l'Union européenne. L'Union va connaßtre de nouveaux horizons.
Il n'est donc plus possible de laisser le débat européen à l'écart de la politique française. Cette formidable aventure qu'est la construction de l'Europe, initiée par Robert Schuman le 9 mai 1950, doit trouver un nouvel élan. L'avenir de l'Union européenne passe par l'invention de nouvelles pratiques qui suscitent l'adhésion démocratique et renforcent les liens entre les citoyens et leurs institutions.
Le début d'un nouveau mandat présidentiel est l'occasion de faire "bouger les lignes". Cette adresse est un appel à définir un nouveau projet européen destiné à ancrer la place de la France en Europe et à permettre à l'Europe de compter dans le Monde
La Compétitivité passe aussi par la fiscalité:Nos idées pour adapter la loi de finances 2013 au pacte de compétitivité
Fruit dâune discussion collective, cette note prĂ©sente les propositions de la Fondation pour rĂ©ajuster les dispositions de la loi de finances 2013 afin de les rendre cohĂ©rentes avec les recommandations du pacte de compĂ©titivitĂ©. Ce texte est issu dâune conversation entre Aldo Cardoso, membre du Conseil de surveillance de la Fondation pour lâinnovation politique, Michel Didier, Professeur honoraire au CNAM et prĂ©sident de Coe-Rexecode, Bertrand Jacquillat, Professeur Ă Sciences Po et prĂ©sident dâAssociĂ©s en Finance, Dominique ReyniĂ© et GrĂ©goire Sentilhes, prĂ©sident de NextStage, des JournĂ©es de lâEntrepreneur et du G20 YES en France
Les addictions chez les jeunes (14-24 ans):L'urgence d'une politique de santé et de sécurité publiques
LâenquĂȘte Les addictions chez les jeunes (14-24 ans) a Ă©tĂ© conçue par la Fondation pour lâinnovation politique, la Fondation Gabriel PĂ©ri et le Fonds Actions Addictions.
Elle se fonde sur un Ă©chantillon de 1 000 jeunes ĂągĂ©s de 14 Ă 24 ans reprĂ©sentatif de cette population interrogĂ©e par Ipsos. Nous avons Ă©galement souhaitĂ© soumettre notre questionnaire Ă un Ă©chantillon de parents de jeunes de 14-24 ans (402 parents), ainsi quâau grand public (2 005 personnes) pour mesurer les Ă©carts de perception entre leur propre rĂ©alitĂ© et celle des jeunes gĂ©nĂ©rations.
En raison du nombre dâaddictions existantes, nous avons fait le choix de centrer le questionnaire sur lâalcool, le tabac, les drogues les plus frĂ©quentes (cannabis, cocaĂŻne, ecstasy, MDMA et GHB), le porno, les jeux vidĂ©o, les rĂ©seaux sociaux et les jeux dâargent.
LâĂ©tude sâorganise autour de six axes principaux dâobservation et dâanalyse :
⹠les consommations déclarées de produits et de comportements potentiellement addictifs chez les jeunes ;
âą la perception que les parents dâenfants de 14 Ă 24 ans ont de ces consommations chez les jeunes du mĂȘme Ăąge ;
âą la perception que le grand public a de ces consommations chez les jeunes de 14 Ă 24 ans ;
âą le niveau de connaissance des risques encourus ;
âą le systĂšme dâattribution des responsabilitĂ©s ;
âą le degrĂ© dâacceptabilitĂ© des diffĂ©rentes mesures de prĂ©vention et de soins concernant ces consommations et ces addictions.
Tous les rĂ©sultats de lâenquĂȘte sont en libre accĂšs sur data.fondapol
Electoral Performance and Policy Choices in the Front National
This article proposes a two-level analysis of the Front National (FN) in the 2017 French presidential and parliamentary elections. The first level focuses on the electoral performances of Marine Le Pen and the FN and analyses both elections in terms of gains and losses at the polls. The second level considers FN policy and argues that the party went into these elections with a programme targeting both left- and right-leaning voters, attempting a policy synthesis that partly fitted and partly subverted Kirchheimerâs paradigm of the âcatch-allâ party. Both levels of analysis link to a number of strategic considerations prompting debate within the party over the direction to take in order to improve its future electoral prospects
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