168 research outputs found

    Mai 2014:La crise populiste de l'idée européenne

    Get PDF
    Pris dans la globalisation, le vieillissement dĂ©mographique, l’épuisement des finances publiques en gĂ©nĂ©ral et de l’Etat providence en particulier, ou encore les dĂ©fis de l’immigration, les gouvernements europĂ©ens sont entrĂ©s dans une crise profonde depuis le tournant des annĂ©es 1980-1990. Le discrĂ©dit qui les frappe tous, presque sans exception, n’épargne pas non plus l’institution commune qu’ils se sont donnĂ©s. Souvent, dans le dĂ©bat public, l’Union europĂ©enne semble plus responsable que les gouvernements des difficultĂ©s nationales. Face Ă  cela, les chefs d’Etat et de gouvernement, et avec eux les titulaires des grandes fonctions europĂ©ennes, paraissent incapables de tracer, voire de situer, le chemin que nous sommes en train d’emprunter. C’est pourquoi les Ă©lections europĂ©ennes de mai 2014 ont vu le recul des partis pro-europĂ©ens par rapport aux prĂ©cĂ©dentes Ă©lections (2009). Ce recul rĂ©sulte Ă©galement des effets conjuguĂ©s de l’abstention et de l’affirmation d’un vote populiste diversifiĂ© mais nettement dominĂ© par une forme anti-europĂ©enne et xĂ©nophobe. La sanction Ă©lectorale frappe Ă  la fois les partis de gouvernement, de droite et de gauche, et l’Union europĂ©enne

    L’idĂ©e d’une « opinion europĂ©enne »

    Get PDF
    L’hypothĂšse qu’il existe des phĂ©nomĂšnes relevant d’une « opinion europĂ©enne » s’inscrit dans une prĂ©occupation plus large pour les formes transnationales d’expression de prĂ©fĂ©rences et de mobilisations collectives. L’idĂ©e d’une « opinion europĂ©enne » suppose notamment de montrer qu’il existe un fait d’opinion reflĂ©tant une opinion dominante, Ă  un moment donnĂ©, au sein d’un espace europĂ©en pertinent, ici assimilĂ© Ă  l’Union europĂ©enne, et, par ailleurs, que ce fait d’opinion est le propre des EuropĂ©ens. L’idĂ©e d’une « opinion europĂ©enne » n’est que partiellement validĂ©e par les instruments de mesure des phĂ©nomĂšnes d’opinion. L’épreuve de sa consistance suppose Ă©galement la possibilitĂ© de repĂ©rer des formes publiques d’expression d’une opinion collective europĂ©enne, permettant ainsi de passer d’une opinion commune aux EuropĂ©ens, c’est-Ă -dire dominante, Ă  une opinion publique europĂ©enne, c’est-Ă -dire une opinion collective qui soit Ă  la fois europĂ©enne et publiquement affirmĂ©e

    La Cité des hommes et le parti pris des choses

    Get PDF
    Walter benjamin est l'auteur d'un Paris, Capitale du XIXe siĂšcle fameux, quoique laissĂ© Ă  l'Ă©tat d'une Ă©bauche. Dans cet article, il s'agit d'abord de s'interroger sur l'objet vĂ©ritable de cette Ă©tude et sur le statut donnĂ© Ă  la ville "Paris" dans le projet benjaminien qui est de saisir et d'Ă©valuer la modernitĂ©. Une telle Ă©valuation, appuyĂ©e sur une interprĂ©tation de signes parisiens particuliers (passages, etc.) demande Ă  ĂȘtre discutĂ©e. Nous proposons de refaire le parcours suivi par Benjamin Ă  travers "Paris" en admettant la valeur heuristique des sites qu'il a consacrĂ©s. L'intention est d'ouvrir sur leur rĂ©interprĂ©tation et de tenter de comprendre en quoi le projet de la Ville peut s'insĂ©rer dans le projet d'une humanitĂ©

    L’idĂ©e d’une « opinion europĂ©enne »

    Get PDF
    L’hypothĂšse qu’il existe des phĂ©nomĂšnes relevant d’une « opinion europĂ©enne » s’inscrit dans une prĂ©occupation plus large pour les formes transnationales d’expression de prĂ©fĂ©rences et de mobilisations collectives. L’idĂ©e d’une « opinion europĂ©enne » suppose notamment de montrer qu’il existe un fait d’opinion reflĂ©tant une opinion dominante, Ă  un moment donnĂ©, au sein d’un espace europĂ©en pertinent, ici assimilĂ© Ă  l’Union europĂ©enne, et, par ailleurs, que ce fait d’opinion est le propre des EuropĂ©ens. L’idĂ©e d’une « opinion europĂ©enne » n’est que partiellement validĂ©e par les instruments de mesure des phĂ©nomĂšnes d’opinion. L’épreuve de sa consistance suppose Ă©galement la possibilitĂ© de repĂ©rer des formes publiques d’expression d’une opinion collective europĂ©enne, permettant ainsi de passer d’une opinion commune aux EuropĂ©ens, c’est-Ă -dire dominante, Ă  une opinion publique europĂ©enne, c’est-Ă -dire une opinion collective qui soit Ă  la fois europĂ©enne et publiquement affirmĂ©e

    Adresse européenne à Monsieur le Président de la République française

    Get PDF
    2002 est une annĂ©e charniĂšre pour l'Europe. C'est l'annĂ©e de l'avĂšnement de l'Euro. La monnaie unique a Ă©tĂ© acceptĂ©e par les citoyens qui Ă©prouvent ainsi le sentiment d'ĂȘtre un peu plus EuropĂ©ens. C'est aussi l'annĂ©e de la Convention sur l' Avenir de l'Europe chargĂ©e, sous la prĂ©sidence de ValĂ©ry Giscard d'Estaing, de bĂątir une Europe plus forte et de prĂ©parer l'Ă©largissement de l'Union europĂ©enne. L'Union va connaĂźtre de nouveaux horizons. Il n'est donc plus possible de laisser le dĂ©bat europĂ©en Ă  l'Ă©cart de la politique française. Cette formidable aventure qu'est la construction de l'Europe, initiĂ©e par Robert Schuman le 9 mai 1950, doit trouver un nouvel Ă©lan. L'avenir de l'Union europĂ©enne passe par l'invention de nouvelles pratiques qui suscitent l'adhĂ©sion dĂ©mocratique et renforcent les liens entre les citoyens et leurs institutions. Le dĂ©but d'un nouveau mandat prĂ©sidentiel est l'occasion de faire "bouger les lignes". Cette adresse est un appel Ă  dĂ©finir un nouveau projet europĂ©en destinĂ© Ă  ancrer la place de la France en Europe et Ă  permettre Ă  l'Europe de compter dans le Monde

    La Compétitivité passe aussi par la fiscalité:Nos idées pour adapter la loi de finances 2013 au pacte de compétitivité

    Get PDF
    Fruit d’une discussion collective, cette note prĂ©sente les propositions de la Fondation pour rĂ©ajuster les dispositions de la loi de finances 2013 afin de les rendre cohĂ©rentes avec les recommandations du pacte de compĂ©titivitĂ©. Ce texte est issu d’une conversation entre Aldo Cardoso, membre du Conseil de surveillance de la Fondation pour l’innovation politique, Michel Didier, Professeur honoraire au CNAM et prĂ©sident de Coe-Rexecode, Bertrand Jacquillat, Professeur Ă  Sciences Po et prĂ©sident d’AssociĂ©s en Finance, Dominique ReyniĂ© et GrĂ©goire Sentilhes, prĂ©sident de NextStage, des JournĂ©es de l’Entrepreneur et du G20 YES en France

    Les addictions chez les jeunes (14-24 ans):L'urgence d'une politique de santé et de sécurité publiques

    Get PDF
    L’enquĂȘte Les addictions chez les jeunes (14-24 ans) a Ă©tĂ© conçue par la Fondation pour l’innovation politique, la Fondation Gabriel PĂ©ri et le Fonds Actions Addictions. Elle se fonde sur un Ă©chantillon de 1 000 jeunes ĂągĂ©s de 14 Ă  24 ans reprĂ©sentatif de cette population interrogĂ©e par Ipsos. Nous avons Ă©galement souhaitĂ© soumettre notre questionnaire Ă  un Ă©chantillon de parents de jeunes de 14-24 ans (402 parents), ainsi qu’au grand public (2 005 personnes) pour mesurer les Ă©carts de perception entre leur propre rĂ©alitĂ© et celle des jeunes gĂ©nĂ©rations. En raison du nombre d’addictions existantes, nous avons fait le choix de centrer le questionnaire sur l’alcool, le tabac, les drogues les plus frĂ©quentes (cannabis, cocaĂŻne, ecstasy, MDMA et GHB), le porno, les jeux vidĂ©o, les rĂ©seaux sociaux et les jeux d’argent. L’étude s’organise autour de six axes principaux d’observation et d’analyse : ‱ les consommations dĂ©clarĂ©es de produits et de comportements potentiellement addictifs chez les jeunes ; ‱ la perception que les parents d’enfants de 14 Ă  24 ans ont de ces consommations chez les jeunes du mĂȘme Ăąge ; ‱ la perception que le grand public a de ces consommations chez les jeunes de 14 Ă  24 ans ; ‱ le niveau de connaissance des risques encourus ; ‱ le systĂšme d’attribution des responsabilitĂ©s ; ‱ le degrĂ© d’acceptabilitĂ© des diffĂ©rentes mesures de prĂ©vention et de soins concernant ces consommations et ces addictions. Tous les rĂ©sultats de l’enquĂȘte sont en libre accĂšs sur data.fondapol

    Electoral Performance and Policy Choices in the Front National

    Get PDF
    This article proposes a two-level analysis of the Front National (FN) in the 2017 French presidential and parliamentary elections. The first level focuses on the electoral performances of Marine Le Pen and the FN and analyses both elections in terms of gains and losses at the polls. The second level considers FN policy and argues that the party went into these elections with a programme targeting both left- and right-leaning voters, attempting a policy synthesis that partly fitted and partly subverted Kirchheimer’s paradigm of the ‘catch-all’ party. Both levels of analysis link to a number of strategic considerations prompting debate within the party over the direction to take in order to improve its future electoral prospects
    • 

    corecore