157 research outputs found

    Vulnerability conditions and risk representations in Latin-America: Framing the territorializing urban risk

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    International audienceIn risk studies, a large scope of approaches has already been defined, from hazard-centered to socially rooted analysis; being social scientists' focus on vulnerability more obvious from the late 1960s on. The present epistemological article locates risk causes in society and states that the production of risks is two fold: these are both material and discursive. The conceptual proposal of the article consists of setting an integrative framework that accounts for material aspects of risk as well as for the performative dimensions of its discourses, representations and conceptions. By performativity we mean that discourses and representations do not only reflect what people see or have in mind, but that they also operate the world and make things exist, having concrete consequences in society and its relations with the environment. The proposed framework is called the territorialization-of-risk framework and requires contextualizing and politicizing risk. We state that such framework lays epistemological and methodological groundwork for such a perspective. Territories are viewed as social constructions that are more than bounded pieces of space where an authority takes place. They are spaces where competing social meanings and identification are ascribed, and their making accounts for both material and ideal social drivers that also do intervene in the production of risk. Drawing on different Latin-American cities' case studies, and mainly on the case of Caracas as former PhD fieldwork, the territorialization-of-risk allows asking critical questions related with power relations, social status, identity and discourses. Actually, risk appears to be the result of a social (both material and ideal) production as it contributes to the shaping of society. It is an outcome and a driver of society at the same time. The territorialization-ofrisk framework sheds the light on the importance of non-material aspects in framing risk, as well as on the factual and discursive consequences of its management and policy

    Une approche territoriale des risques. Vers une géographie sociale et politique des risques et de l'environnement

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    International audienceBased on the critics of modernism stemming from risks and territories, the idea of their coproduction is stated, in relation with a social, temporal and spatial context. The territorial approach of risks is framed as an encompassing and situated framework. It allows analyzing the very different causalities and conditions that lead to the production of risks and its implications for societies. The production perspective (of facts and meaning) leads to assess the (political) definition of risks' boundaries and its content, to investigate the different factors at stake (both material and intangible) and their interactions, to analyze the performativity of risks (what they imply and legitimate), and to embody such issues within a critical debate on the limits of modernity and the relations of societies with the rest of nature. The territorial approach articulates different viewpoints, politicizes them, and aims at integrating the thematic and disciplinary diversity of risk assessment.Sur la base d'une critique du modernisme véhiculé par les termes risque et territoire, on défend l'idée de leur coproduction propre à un contexte social, temporel et spatial. L'approche territoriale des risques est formalisée comme cadre englobant et situé de l'analyse des différents facteurs et conditions de leur production ainsi que de leurs implications. L'entrée par la production (de faits et de sens) amène à étudier la définition (politique) des limites et contenu des risques, à documenter la diversité des facteurs en jeu (matériels et intangibles) et leurs interactions, à analyser la performativité des risques (ce qu'ils impliquent ou légitiment), et invite à articuler ces problématiques au regard critique sur la modernité et sur le rapport des sociétés avec le reste de la nature. L'approche territoriale intègre les regards, les politise, et vise un décloisonnement thématique et disciplinaire de la recherche sur les risques

    Enjeux et défis des politiques locales d'adaptation au changement climatique en Aquitaine

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    La adaptación al cambio climático se impone tanto en las instituciones internacionales como en la academia o en la acción pública, nacional y local. La implementación de estrategias locales de adaptación en Francia es una marca de las leyes Grenelle de l’Environnement. Mientras se cuestionan las relaciones entre sociedades y ambiente, mientras se consolidan dudas e incertidumbres, y mientras se redefinen los actores legítimosa la hora de elaborar e intervenir en la gestión territorial, el análisis de la operacionalización de aquellas estrategias en los territorios de Aquitania presenta tres resultados principales. Subraya la difícil apropiación local de las estrategias, evidencia el abanico de oportunidades que existen para los actores locales a pesar de las dificultades de librarse de un modelo descendiente de acción pública, y hace hincapié en la importancia para las ciencias sociales de conceptualizar la cuestión ambientala partir de sus dimensiones sociopolíticas y humanas mientras que se reduce a menudo a un enfoque de geociencias y a la incertidumbre de la modelización del clima.L’adaptation au changement climatique s’impose tant dans les institutions internationales que dans le débat académique et l’action publique, nationale et locale. La mise en place de stratégies d’adaptation locales est en France la marque des lois liées au Grenelle de l’environnement. Dans un contexte de remise en question des rapports entre sociétés et milieux, de montée des incertitudes, et de redéfinition des acteurs légitimes à élaborer et intervenir dans la gestion territoriale, l’analyse de l’application de ces stratégies sur les territoires d’Aquitaine présente trois enseignements majeurs. Elle montre la difficulté de leur appropriation locale, l’existence d’unchamp d’opportunités pour les acteurs locaux malgré la difficulté à s’extraite d’un modèle descendant de l’action publique, et l’enjeu pour les sciences sociales de saisir les dimensions sociopolitiques et humaines d’une question environnementale trop souvent réduite aux considérations de sciences dites exactes et à l’incertitude des scénarios de climat futur

    Au-delà de la ¡ Revolución !

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    La « Révolution Bolivarienne » fait irruption au terme d’un siècle de changements fondamentaux qui transforment le pays dans les cadres de l’exploitation pétrolière, à l’origine de bien des caractéristiques actuelles. L’élection du président se fait sur l’échec d’une démocratie négociée et au terme de deux décennies de crise qui exacerbent les difficultés sociales. Pour autant, si l’ordre sociopolitique et symbolique est mis en cause, l’ordre économique reste peu affecté. Le chavisme change le visage du Venezuela, affecte à différents degrés la géopolitique régionale, mais peine à consacrer les changements radicaux dont l’annonce est sans cesse repoussée et flirte avec des poussées autoritaristes toujours annoncées.The “Bolivarian Revolution” rises at the end of a century of huge transformations for the country as regards oil exploitation. This still has a lot of consequences today. The election of President is the product of both the failure of a negotiated democracy and two decades of crisis which sharpen inequalities. Nevertheless, both the socio political order and symbolic order can be questioned, but economic order is not really modified. Chavism changes part of the face of Venezuela, affects regional geopolitics on different degrees, but shows some difficulties to make radical changes come true. The worrisome drift of authoritarianism is still potential.La « Revolución Bolivariana » aparece al final de un siglo de cambios profundos que transforman el país en el marco de la explotación petrolera, dando origen a muchas de las características actuales del país. La elección del presidente Chávez es el producto del fracaso de una democracia negociada y de dos décadas de crisis que multiplican las dificultades sociales. Dicho eso, bien puede ser cuestionado el orden sociopolítico y simbólico, pero el orden económico resulta poco afectado. El chavismo cambia la cara de Venezuela, modifica la geopolítica regional a diferentes grados, pero no logra que culminen los cambios radicales siempre pospuestos mientras que la posibilidad de autoritarismo sigue pendiente

    Espace et rapports de domination

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    International audienceDégagée de la plupart de ses contrepouvoirs depuis la fin des années 1980, le projet politique néolibéral et les inégalités qu’il renforce paraissent aujourd’hui sans remède. Est-il si difficile de ne pas céder à la résignation ou, pire, à l’indifférence ? Les outils pour identifier ces inégalités, les expliquer et les dénoncer ne manquent pas. La pensée critique connaît, en France comme ailleurs, un formidable renouveau. Dans toutes les disciplines des sciences sociales, l’apport de nos aînés est revisité et enrichi de nouvelles propositions pour se confronter aux injustices contemporaines, qui semblent rendues acceptables par des manipulations intellectuelles et des ficelles de plus en plus grossières.L’espace est, comme le temps et l’argent, un redoutable allié des dominants. Accaparé, exproprié, spolié, marchandisé, financiarisé, surveillé, refusé, l’espace se révèle être, à toutes les échelles et dans toutes ses configurations, une excellente clef de lecture de la situation des dominés. Confinement, relégation, enfermement en sont les modalités extrêmes, mais bien d’autres, plus subtiles et moins visibles, contribuent à pérenniser des rapports de force à ce point asymétriques qu’il n’est de meilleur terme pour les qualifier que celui de domination. Mais l’espace est aussi l’allié des dominés engagés dans des processus de résistance, de contestation ou de lutte contre l’ordre du capitalisme néolibéral. Dotés de ressources propres, les dominés construisent aussi des stratégies, individuelles ou collectives, qui prennent appui dans l’espace et peuvent faire de ce dernier une ressource pour se faire entendre ou se rendre visible.Dans un contexte académique mondial dominé par les travaux anglophones, en particulier ceux de la géographie radicale, cet ouvrage entend présenter la manière dont les chercheurs et chercheuses francophones travaillant sur les questions spatiales analysent les rapports sociaux de domination, qu’ils soient de classe, de race, de sexe, autant de rapports sociaux qui ont un fondement matériel. Plusieurs entrées thématiques sont explorées, qui renvoient à des champs de recherche bien identifiés : la question urbaine, les études sur le genre, le sexe, la sexualité et l’intersectionnalité, la question des migrations et celle des populations marginalisées et, enfin, l’environnement. Cet ouvrage témoigne donc de la grande vivacité des travaux francophones, tout en réaffirmant l’utilité de penser l’espace dans la critique sociale
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