17 research outputs found
Note préliminaire sur l’habitat de Quinquiris (Castelnaudary, Aude) à la fin du premier âge du Fer
La troisième tranche du projet du PRAE Nicolas Appert au sud de Castelnaudary (Aude) a donné lieu à une fouille préventive au printemps 2012. Le site de Quinquiris a livré des vestiges néolithiques, protohistoriques et gallo-romains. Seule l’occupation de la fin du premier âge du Fer est ici présentée. Elle correspond à un ensemble structuré de plans de bâtiments sur poteaux et parois en torchis, de silos et fosses de rejet attribuables au Ve s. av. J.‑C., concentré au nord de l’emprise de fouille.South of Castelnaudary (Aude), the third phase of the project of the PRAE Nicolas Appert has led to archaeological survey excavations in spring 2012. The neolithic, protohistoric and Gallo-Roman periods are represented on the site of Quinquiris. Only the end of the First Iron Age (5th century BC) is related in this article. It is characterized by a settlement with postholes and claywall defining several buildings, silos and some refuse pits, concentrated in the north of the excavations
Note préliminaire sur l’habitat de Quinquiris (Castelnaudary, Aude) à la fin du premier âge du Fer
La troisième tranche du projet du PRAE Nicolas Appert au sud de Castelnaudary (Aude) a donné lieu à une fouille préventive au printemps 2012. Le site de Quinquiris a livré des vestiges néolithiques, protohistoriques et gallo-romains. Seule l’occupation de la fin du premier âge du Fer est ici présentée. Elle correspond à un ensemble structuré de plans de bâtiments sur poteaux et parois en torchis, de silos et fosses de rejet attribuables au Ve s. av. J.‑C., concentré au nord de l’emprise de fouille.South of Castelnaudary (Aude), the third phase of the project of the PRAE Nicolas Appert has led to archaeological survey excavations in spring 2012. The neolithic, protohistoric and Gallo-Roman periods are represented on the site of Quinquiris. Only the end of the First Iron Age (5th century BC) is related in this article. It is characterized by a settlement with postholes and claywall defining several buildings, silos and some refuse pits, concentrated in the north of the excavations
Bassens – Clos de Bressieux
Le Clos de Bressieux est installé sur le versant sud-est de la chaîne de Revard, au sud du Massif des Bauges, limitrophe de la cluse de Chambéry. L’opération de diagnostic, menée par G. Ayala, a révélé diverses structures dont des trous de poteaux associés à du mobilier céramique attribuable au Bronze final I alpin. Cette découverte a motivé la prescription d’une fouille préventive par le SRA, sur une surface de 900 m2. L’objectif de l’opération était de définir l’emprise du site, d’en précis..
Résultats préliminaires sur l’occupation du premier âge du Fer de Dax, Village Alzheimer (40)
National audienc
L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive
Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue
La nécropole protohistorique de la ZAC Niel à Toulouse (Haute-Garonne): présentation liminaire à partir d’un groupe original de sépultures
International audienceThe ZAC Niel dig of Toulouse has uncovered eighty crematory graves with secondary deposits dating from the end of the Late Bronze Age III to the beginning of the First Iron Age. The graves usually include an urn capped by a cone-shaped plate, while some also include ashes, accompanying vases and metal objects. The grave pits are circular and reflect the dimensions of their deposits. While the vast majority of these tombs fit this description, five of them – located in the same zone – are quite different. These tombs, which are larger and oblong in form, were used for either inhumation or cremation with secondary deposits. Inhumation has only been recorded in this kind of tomb. Furthermore, the ceramic vessels and metallic objects of these tombs are arranged in such a way as to set these graves apart from others found during the excavation. Taken together, these discoveries raise the question of the graves’ chronology within that of the larger necropolis, as well as their status
L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive
Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue
Chaniers (17), Chemin de la Tonnelle. Une exploitation agricole du premier âge du Fer: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive
Préalablement à la construction d’un lotissement, une opération d’archéologie préventive a été réalisée de mars à mai 2022 sur la commune de Chaniers (17) au Chemin de la Tonnelle. Cette intervention, menée sur une emprise prescrite de près de 1,5 ha, a permis de mettre en évidence une exploitation agricole, fréquentée entre la fin du VIIe s. et le début du Ve s. a. C. La fouille a mis au jour près de 400 structures fossoyés, majoritairement des trous de poteau ; les niveaux de sol et les foyers en place sont absents en raison de l’érosion naturelle. Les vestiges ont livré un mobilier restreint, presque exclusivement composé de fragments de céramique, qui s’inscrit dans les traditions régionales du premier âge du Fer et du début du second.Un grand bâtiment circulaire (BAT 01), fondé sur trois rangées concentriques et comprenant un accès ouvert vers le sud-est (fig.a), est accompagné d’un groupement de petites unités sur quatre poteaux, apparentées au stockage, bien qu’elles aient livré peu de carporestes. Ils sont encadrés au centre d’un espace délimité par un enclos palissadé sur file de poteau de forme quadrangulaire. Ce dernier semble avoir subi des transformations au cours du premier âge du Fer. Le premier état affiche deux côtés (ouest et sud), englobant une surface minimum de 4500 m2, avec un accès bâti en corridor au niveau de la branche sud (fig.b). Le second état réduit la surface de l’enclos à 3000 m2. Il se caractérise par une réorganisation des palissades, mise en avant par l’aménagement d’au moins trois systèmes d’entrée complexes (ENT 32, 34 et 35) et la mise en place éventuelle d’un troisième côté à l’est (PAL 31). Ce dernier semble réutiliser de petites unités alignées, rendant à ce côté un aspect ostentatoire par le doublement de poteaux.La partie sud de l’emprise semble consacrer à l’activité agricole du domaine géré par les occupants de la ferme située à l’intérieur de l’enclos palissadé. Elle est compartimentée par un tronçon d’enclos, cette fois sur tranchée de fondation, comprenant aussi une entrée plus simple (ENS 38/39). Plusieurs petites constructions sur quatre poteaux et un bâtiment annexe (BAT 24) sont répartis de part et d’autre de cette partition. L’espace d’exploitation s’étend encore au sud avec les quelques 25 vestiges en creux décelés lors de la fouille de 2009 dans la parcelle voisine de La Pièce des Sept Journaux. En effet, un grenier surélevé et une entrée de type « porche » attribués au Ha D1–Ha D3/LT A ont été mis au jour lors de la fouille de 2009 (Galtié 2014).Par comparaison avec les modèles régionaux plus ou moins contemporains, le site du Chemin de la Tonnelle paraît plus remarquable qu’une simple exploitation. La présence d’un bâtiment circulaire à l’architecture imposante, l’aspect relativement marqué du côté oriental de l’enclos palissadé ou les divers systèmes d’entrées élaborés corroborent dans ce sens. Les unités dédiées au stockage des denrées alimentaires installés au sein de l’enclos sont de contenance plus importante que celles de l’extérieur. Elles mettent en avant une gestion des ressources à une échelle plus étendue que locale. Cette hypothèse est appuyée par l’implantation du centre d’exploitation sur un versant entre deux voies de communication : le fleuve Charente et un chemin situé au nord. Néanmoins pour ce dernier, aucun indice ne témoigne de son utilisation au cours du premier âge du Fer et à La Tène ancienne. Cet emplacement stratégique accorde aux occupants de l’habitat un statut avantageux. Il s’affiche d’autant plus par sa proximité avec des ensembles d’enclos funéraires/cultuels qui se sont développés le long de la terrasse dominant la Charente. L’opération menée à la Pièce des Sept Journaux, où deux monuments circulaires sont implantés parmi les vestiges agraires, a permis d’établir une contemporanéité entre les enclos « funéraires » et les structures du domaine rural.L’occupation protohistorique est implantée sur un gisement de silex local exploité dès le Paléolithique moyen. La parcelle comprend aussi un réseau de fosses de plantation de vigne, établi sur toute la surface de l’emprise. Attesté dès le XVIIIe s. par la carte de Cassini, ce vignoble s’étend aux parcelles voisines, notamment à La Pièce des Sept Journaux
L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive
Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue
Une nécropole à crémation et un dépotoir du Premier âge du Fer à Dax (Landes), “Village Alzheimer, rue Pascal Lafitte”.
Trois opérations archéologiques successives à Dax (Landes), sur l’emplacement du futur village Alzheimer, ont permis l’étude d’un dépotoir marquant la périphérie d’un habitat du Premier âge du Fer et d’une nécropole partiellement contemporaine. Le dépotoir, dominé par des restes en terre crue, signale la présence d’une structure de chauffe à sole perforée associée à des récipients ainsi qu’à des graines carbonisées. Cet assemblage à vocation culinaire, bien connu notamment dans le sud-est de la France, semble lié à des préparations à base de millet, peut-être de la bière. La nécropole, très mal conservée, est composée de cinq sépultures à dépôt secondaire de crémation en urne et vingt fosses charbonneuses dont la chronologie est centrée sur la fin du Premier âge du Fer et perdure jusqu’à La Tène ancienne. La restitution d’un tertre permet d’envisager un schéma d’organisation tumulaire ou mixte. Des contenants périssables au sein des urnes et des litières carbonisées renseignent les pratiques funéraires.Lemaire Alexandre, Ancel Marie-José, Béague Nadine, Camagne Géraldine, Cousteaux Julien, Flottes Laurie, Lemaître Stéphany, Ruzzu Florent. Une nécropole à crémation et un dépotoir du Premier âge du Fer à Dax (Landes), “Village Alzheimer, rue Pascal Lafitte”.. In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 36, 2020. pp. 51-71