Surveillance épidémiologique des hernies discales opérées en lien avec l’activité professionnelle : Etudes en région Pays de la Loire

Introduction.– La hernie discale opérée (HDO) a été choisie comme indicateur de pathologie rachidienne pour déterminer l’association entre HDO et activité professionnelle et la contribution de celle-ci dans la survenue de cette pathologie. Méthodes.– Les patients furent sélectionnés à partir des bases régionales du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) sur : âge 20 à 59 ans, acte d’HDO, en 2002 à 2003 au CHU de Nantes, pour l’étude pilote, et en 2007 à 2008 dans tous les centres chirurgicaux des Pays de la Loire, pour l’étude régionale. L’histoire médicale et professionnelle fut recueillie par auto-questionnaire postal. Le risque relatif ajusté sur l’âge (RR) permit d’estimer l’association entre HDO et activité professionnelle. La contribution des secteurs d’activité et professions au risque d’HDO fut quantifiée par la fraction de risque attribuable aux facteurs professionnels dans la population (Frap) et par la fraction de risque attribuable chez les exposés (Frae). Résultats.– L’étude pilote incluait 146 répondeurs à l’auto-questionnaire parmi les 272 patients éligibles. L’étude régionale comprenait 1870 répondants parmi les 3135 patients opérés en 2007 à 2008. Le RR d’HDO était, chez les hommes, de 5,1[2,6–10,1] dans les transports et, chez les femmes, de 2,7[1,6–4,5] dans la santé et de 10,2[4,4–23,3] dans l’hôtellerie restauration. Les fractions de risque attribuable les plus élevées étaient associées à l’hôtellerie restauration chez les femmes (Frap = 19 %, Frae = 90 %). Les professions à risque étaient, chez les hommes, les chauffeurs (Frap = 12 %, Frae = 79 %) et les ouvriers non qualifiés de l’industrie (Frap = 17 %, Frae = 80 %) et, chez les femmes, les employées de la fonction publique (Frap = 18 %, Frae = 66 %). Discussion et conclusion.– Ces études ont confirmé l’intérêt d’une surveillance de l’HDO fondée sur le PMSI et ont permis d’identifier les professions à risque d’HDO en population générale

Quel nom pour notre liste ? Les références aux partis nationaux

Qu’est-ce qui relient Ginette Renard, VEGA (Vert et Gauche), Intérêts Franchimontois réunis ? Pas grand-chose si ce n’est le nom d’une liste candidate aux élections communales d’octobre 2012. Une particularité des élections au niveau local par rapport aux élections aux autres niveaux de pouvoir est que les noms des listes varient fortement. En effet, un grand nombre des listes qui se présentent – un peu moins de la moitié – portent des noms qui sont généralement inconnus dans la politique européenne, fédérale, régionale voire même locale. Cela ne manque pas d’inviter à explorer cette thématique linguistico-politique. Quel nom va être choisi pour une liste ? Une multitude de solutions existent, en sachant que l’on passe de @ction ou @venir jusqu’à Waremme Ensemble ou WBCN, en passant par les classiques « Intérêts communaux » ou des jeux de mots tels que « 7 avec vous » mais aussi par le nom partis nationaux tels que cdH, MR, PS, Ecolo ou encore FDF et PTB, pour ne citer que quelques exemples, loin d’être exhaustifs. À chaque fois, en outre, de nombreuses variations sont possibles et imaginables. Pour explorer cette thématique au cœur des élections communales, ce chapitre propose dans un premier temps une analyse qualitative et une analyse quantitative des noms des listes avant d’élaborer, dans un second temps, une typologie qualitative qui sera quantitativement appliquée à l’ensemble des listes. Cette approche multi-dimensionnelle entend ainsi éclairer sous un jour différent le choix du nom des listes

Essai d’amélioration du taux de fructification des cultivars florifères du complexe Dioscorea cayenensis-Dioscorea rotundata au centre du Bénin

Cultivated yams from the D. cayenensis-D. rotundata species complex are among the major food crops that contribute to food security / sovereignty and poverty reduction in West Africa and in Benin in particular. However, their production is particularly confronted with seed constraints. These yams, although vegetatively propagated plants bloom and fruit with very variable rates between different cultivars and different female feet. The objective of this study is to improve the fruiting rate of flowering cultivars of the Dioscorea cayenensis-D rotundata species complex. In order to ensure security / sovereignty of seeds / seeds to producers who wish to undertake production from seed seeds. Through a participatory approach, the villages of Ouèssè and Lahotan (Municipality of Savalou) Idaho and Soclogbo (Municipality of Dassa-Zoumè) were surveyed. In the different fields, the female and male feet were placed on the same stake. Observations of floral biology were made. At the same time, the inflorescences of the male cultivars were harvested for the study of in vitro pollen germination. The data were subjected to an analysis of variance, the fish test with the General Linear Model (GLM) and the Pearson correlation. The results showed that the fruiting rate observed by natural hybridization according to the peasant system is very low (16% on average). Bringing male and female feet together on the same stake increased the fruiting rate by 10% on average. The male cultivars Flou, Alassoro and Laboko had the highest pollen germination rates (96.66%, 94.44% and 80% respectively) while the cultivars Watchabim and Wetanam had the lowest rates ( 0% and 20% respectively). Coupling with male spawners with a relatively high pollen germination rate has further increased the fruiting rate (at least 15%) and reduced the rate of malformed fruit by at least 12%. The rate of fruiting within cultivated yams of the D.cayenensis-D species complex. rotundata is very weak at present. For its improvement we can adopt a cropping system, which favors the bringing together of male and female feet on the same stake in order to minimize the pollination distance. Therefore, we will have to choose males with vigorous pollen to increase the chance of pollination