10 research outputs found
L’evolució del nucli emmurallat medieval
El perĂmetre de les muralles que varen defensar la vila medieval de Figueres Ă©s un tema encara poc estudiat. La troballa d’unes restes arqueològiques durant unes recents obres d’urbanitzaciĂł ha portat a fer-ne una revisiĂł. Es planteja la hipòtesi de l’existència de tres recintes emmurallats successius en el temps. Els dos primers, els mĂ©s desconeguts, sĂłn anteriors a la decisiĂł del rei Jaume I de fixar els lĂmits del nou circuit de la vila, amb l’atorgament de la Carta Pobla. El tercer, conseqüència d’aquesta carta de privilegis, encara avui s’entreveu a la topografia urbana de la ciutatThe perimeter of the walls which defended the medieval town of Figueres is still a little studied subject. The discovery of archaeological remains during recent urban development constructions has led to review its study. Here we propose a hypothesis of the existence of three walled enclosures successive in time. The first two and less known, were prior to the decision of King James I to establish the limits of the town's new circuit with the granting of the Town Charter. The third, consequence of this letter of privileges, can still be detected in the city's urban topography today
Caractérisation des ateliers céramiques de Rhodè (Roses, Catalogne)
El artĂculo se centrará en los principales rasgos que caracterizan los talleres y los diversos tipos cerámicos que produjeron, y en el marco cronolĂłgico que justifica su apariciĂłn en la segunda mitad del siglo IV a. de C. y su final en el 195 a. de C. En primer lugar debemos abandonar la clasificaciĂłn de los talleres de Roses en funciĂłn de sus formas y/o combinaciones decorativas, pues no existen concordancias evidentes. La producciĂłn más conocida de los talleres es la vajilla de barniz negro, que inicia su producciĂłn en el Ăşltimo cuarto del siglo IV a. de C., y evoluciona y se estandariza a partir del siglo III. Una de las hipĂłtesis que se plantean en torno a los talleres de Roses es su filiaciĂłn massaliota. Los talleres empiezan produciendo cerámica de pastas claras ya en la segunda mitad del siglo IV a. de C., antes de la fabricaciĂłn de barniz negro, elaborando las formas más comunes y de mayor tradiciĂłn de los talleres de Marsella. Otros productos secundarios de los talleres son las cerámicas de cocina, y una cerámica gris, que entronca con la cerámica gris de la costa catalana.L’article se concentrera sur les principaux Ă©lĂ©ments qui caractĂ©risent les divers ateliers et types cĂ©ramiques produites, et sur les Ă©lĂ©ments qui permettent de dater son apparition dans la seconde moitiĂ© du IVe s. av. J.-C. et sa fin vers 195 av. J.-C. En premier lieu, il faut abandonner la classification des productions de Roses par ateliers en fonction des formes et/ou des combinaisons dĂ©coratives, car il n’existe pas de concordances Ă©videntes. La plus cĂ©lèbre production des ateliers est la vaisselle Ă vernis noir, dont la production dĂ©bute dans le dernier quart du IVe s. av. n. è. ouĂŻs Ă©volue et se standardise Ă partir du IIIe s. av. n. è. Une des hypothèses proposĂ©es sur les ateliers de Roses est leur filiation massaliète. Les ateliers commencent Ă produire des pâtes cĂ©ramiques dans la seconde moitiĂ© du IVe s. av. J.-C., avant la fabrication de vernis noir, en dĂ©veloppant les formes les plus courantes et les plus traditionnelles des ateliers de Marseille. D’autres productions secondaires sont issues des ateliers comme des cĂ©ramiques de cuisine et de la poterie grise, qui correspond Ă la cĂ©ramique grise de la cĂ´te catalane
La cel•la abans del monestir: Sant Pere de Rodes als segles VIII i IX
A la fi de la romanitat i durant el perĂode visigot, la cristianitzaciĂł s’estenguĂ© cap als Ă mbits rurals i va portar aparellada una primera organitzaciĂł eclesiĂ stica en el marc de les diòcesis. Aquesta tasca va deixar sobre el territori una xarxa d’esglĂ©sies i cenobis, que la invasiĂł sarraĂŻna es va ocupar de destruir i que no es va poder recuperar, tot i que parcialment, fins a la reorganitzaciĂł i la repoblaciĂł de territori impulsada pels monarques carolingis, cap a la fi del segle VIII. No tenim dades fefaents de l’existència d’aquesta xarxa en el territori de l’antiga diòcesi d’EmpĂşries. Alguns escassos documents aporten referències indirectes que la donarien per existent, però la manca d’intervencions arqueològiques no permet corroborar-ho. Sant Pere de Rodes n’és l’excepciĂł: les campanyes portades a terme entre els anys 1989 i 1995 posaren al descobert les restes de l’antiga cel•la de Sancti Petri.Christianisation extended to the rural areas at the end of the Roman era and during the Visigoth period and introduced a primary ecclesiastic organisation based on dioceses. The resulting network of churches and monasteries in the territory was destroyed during the Saracen invasion and could not be recovered, or only partially, until the reorganisation and resettlement initiated by the Carolingian monarchs towards the end of the eight century. There are no reliable sources on the existence of such network in the territory of the ancient diocese of EmpĂşries. Indirect references in a few documents indicate its existence but the lack of archaeological interventions does not allow to confirm it. With the exception of Sant Pere de Rodes: during the 1989 and 1995 excavation campaigns the remains of the ancient cell of Sancti Petri were discovered
Les pellofes del monestir de Sant Pere de Rodes
Les excavacions arqueològiques realitzades els anys 1991 i 1992 a la zona dels claustres del monestir de Sant Pere de Rodes (el Port de la Selva, Alt Empordà ) van proporcionar 26 objectes paramonetals del tipus pellofa. Concretament es van identificar tres models diferents, amb una tipologia molt particular que no estava recollida en cap dels catà legs de referència publicats. L’estudi iconogrà fic, la recerca de paral•lels i, sobretot, les dades proporcionades per la troballa en context arqueològic de les peces, permeten atribuir les 26 pellofes documentades per a ús intern dels monjos del monestir en el segle XVII o primers anys del segle XVIII.Archaeological excavations conducted in 1991 and 1992 in the area of the cloisters of the monastery of Sant Pere de Rodes (Port de la Selva, Alt Empordà ) provided 26 items paramonetary type “pellofes” or church tokens. Specifically, we identified three different models of tokens, with a very particular type was not included in any of the catalogs published reference. The iconographic study, research on parallel and all the data provided by the finding in archaeological context of the pieces, 26 tokens can be attributed to the internal use of the monks in the seventeenth century and the early years of the century XVIII
Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire
Le programme de travail qui aboutit à ce livre s’inscrit dans le cadre du réseau d’excellence européen Ramses2, initié par la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme. Une demi-douzaine de tables rondes ont réuni entre 2006 et 2008, d’un bout à l’autre de la Méditerranée (à Empúries, Aix-en-Provence, Palerme, Naples, Athènes), quelque soixante-dix chercheurs essentiellement français, italiens et espagnols, mais aussi anglais, grecs, bulgares, roumains, canadiens et russes. Il s’agissait d’étudier les rapports d’acculturation entre colons grecs et populations indigènes, en tenant compte des différences géographiques et chronologiques mais aussi de l’historiographie et des habitudes de recherche des diverses institutions. Les nombreuses communications qui ont jalonné les six tables rondes sont ici la plupart du temps précédées de textes introductifs. Une première partie, consacrée aux approches régionales, permet d’illustrer l’état de la recherche dans quelques régions choisies (autour d’Empuries, d’Himère, de Marseille, de Vélia, en Thrace et en mer Noire). La seconde partie, thématique, aborde un certain nombre de thèmes de recherche dans les régions précédentes, mais aussi dans d’autres régions du monde de la colonisation grecque. Le point de vue adopté dans ce livre est d’abord celui de la culture matérielle ; l’approche en est essentiellement archéologique. On se demandera par exemple quels sont les indices archéologiques qui permettent de dire si un site est habité par des Grecs, par des indigènes ou par une population “mixte”, et comment ces indices ont été appréciés selon les périodes et selon les régions. Beaucoup de communications présentent des synthèses régionales ou thématiques, mais une large place est faite également à des sites inédits, pour lesquels on n’a pas hésité à livrer une abondante documentation (plans, matériel de fouille). C’est en effet par le renouvellement de la documentation archéologique que nous pouvons espérer avancer dans la compréhension des rapports d’acculturation entre les colons grecs et les populations locales
Contacts et acculturations en Méditerranée occidentale
La question des contacts entre les différents peuples qui bordent les rives de la Méditerranée nord occidentale est l’un des sujets phares de la recherche archéologique de ces trente dernières années. Que l’on parle d’époque archaïque et classique ou de Protohistoire et d’âge du Fer, les échanges et les processus d’acculturation de ces peuples qui entrèrent alors en contact les uns avec les autres : Grecs, Celtes, Phéniciens, Ibères, Ligures, Étrusques, ont retenu l’attention des chercheurs travaillant sur l’expansion grecque dans ces régions, sur les trafics commerciaux, sur les échanges culturels. L’œuvre de Michel Bats (Directeur de recherche honoraire du CNRS) traverse toutes ces thématiques : la présence des Phocéens et des Étrusques dans le bassin occidental de la Méditerranée, l’acculturation et les identités ethno-culturelles, les recherches sur la céramique et ses usages dans une perspective anthropologique, l’appropriation de l’écriture par les sociétés protohistoriques. Ses collègues et amis, en organisant ce colloque et en participant à ces actes, entendent lui témoigner leur amitié et leur dette intellectuelle. Ce volume réunit des articles des meilleurs spécialistes, actuels de la question - des chercheurs de toute la Méditerranée - autour des quatre grands thèmes que nous venons d’évoquer afin tout à la fois de dresser un bilan et de définir de nouvelles perspectives. Cet ouvrage présente donc aussi bien des synthèses - sur la présence grecque en Espagne, sur l’origine de l’écriture, sur les pratiques funéraires, sur les identités culturelles et ethniques - que des découvertes récentes concernant la thématique des contacts et de l’acculturation en Méditerranée nord occidentale : l’agglomération du Premier âge du Fer de La Cougourlude (Lattes, Hérault) fouillée durant l’été 2010 ; le sanctuaire hellénistique de Cumes et les fouilles récentes de Fratte en Italie ; les ateliers de potiers de Rosas en Espagne ; les dernières découvertes d’Olbia de Provence
Excavaciones arqueológicas en la ciudad griega de Emporion (2018–2021) y el proyecto Groundcheck »Ampurias’ Future – Learning from the Past. Sea Level Development and Climate Change from 5500 BC until AD 2100«: Informe preliminar
Das Deutsche Archäologische Institut Madrid (DAI Madrid) und die AuĂźenstelle EmpĂşries des Archäologischen Museums Kataloniens/Museu d’Arqueologia de Catalunya (MAC EmpĂşries) fĂĽhrten zwischen 2019 und 2021 diachrone multidisziplinäre Forschungen mit einem Schwerpunkt in EmpĂşries (l’Escala, Girona) und seiner Umgebung durch. Die Arbeiten sind Teil einer Kooperationsvereinbarung zwischen beiden Institutionen, die seit 2020 durch das DAI Projekt »Groundcheck – Cultural Heritage and Climate Change« einen besonderen Impuls erhielt. Die Untersuchungen sind noch im Gange. Dieser Artikel liefert einen Vorbericht der bisherigen Ergebnisse. Hervorzuheben ist die Grabung, die an der Meeresfront die frĂĽhesten griechischen Siedlungshorizonte aufdeckte, eine detaillierte Stratigraphie und eine groĂźe Anzahl aussagekräftiger Funde ergab und damit Phasen sowie Subphasen ab dem dritten Viertel des 6. Jahrhunderts v. Chr. dokumentieren lieĂź. AuĂźerdem konnten bei einer Grabung in der Nähe des Naturhafens am Nordrand der archaischen Neápolis der fast vollständige Grundriss eines griechischen Hauses aus dem dritten Viertel des 6. Jahrhunderts v. Chr. belegt und Hinweise auf ein Hafenheiligtum festgestellt werden. Erstmalige geophysikalisch-bathymetrische Untersuchungen vor EmpĂşries haben Felsformationen zu erkennen gegeben, welche die kĂĽstennahen Gebäude der antiken Stadt vor dem offenen Meer schĂĽtzten. Neue geologischgeografische Untersuchungen ermöglichten zusammen mit eigenen Ergebnissen frĂĽherer geoarchäologischer Forschungen die Rekonstruktion der regionalen Landschaftsgeschichte ab dem Neolithikum und die Visualisierung von Szenarien der wichtigsten historisch-kulturellen Phasen der letzten 7.500 Jahre in einem interaktiven 3D-Modell sowie, unter BerĂĽcksichtigung der Berechnungen des IPPC (Intergovernmental Panel on Climate Change) 2021, Prognosen von Ăśberflutungen aufgrund des Anstiegs des Meeresspiegels und der Zunahme von StĂĽrmen.Between 2019 and 2021, the Madrid Department of the German Archaeological Institute (DAI Madrid) and the EmpĂşries branch of the Museu d’Arqueologia de Catalunya (MAC EmpĂşries) carried out a diachronic and multidisciplinary research project in EmpĂşries (l’Escala, Girona) and its surroundings. The work is part of a cooperation agreement between these two institutions, which since 2020 has been receiving a particular impulse from the DAI project »Groundcheck – Cultural Heritage and Climate Change«. The research is still ongoing; this article offers a first account of the results and insights gained so far. We would like to highlight the data about Emporion, particulary the first Greek settlement in the vicinity of the beach for which it was possible to determine phases and subphases beginning in the third quarter of the 6th century BC as well as the nearly complete ground plan of a Greek house from the third quarter of the 6th century BC. Geophysical-bathymetric tests identified rock formations, which once served to protect the buildings on the coast against the open sea. Geological and geographical studies, together with earlier geo-archaeological research, enabled us to reconstruct the palaeolandscape of the region from the Neolithic onwards and to visualise scenarios from the most important historic-cultural phases of the last 7500 years by means of an interactive 3D model; taking the 2021 calculations of the IPPC (Intergovernmental Panel on Climate Change) into account, it was also possible to make a prognosis about future floodings as a result of the rising sea level and the increasing number of storm surges.El departamento de Madrid del Instituto ArqueolĂłgico Alemán (DAI Madrid) y la sede de EmpĂşries del Museu d’Arqueologia de Catalunya (MAC EmpĂşries) han llevado a cabo, entre 2019 y 2021, investigaciones multidisciplinarias diacrĂłnicas centradas en EmpĂşries (l’Escala, Girona) y su entorno. Los trabajos se inscriben en el marco de un acuerdo de colaboraciĂłn entre ambas instituciones, impulsada desde 2020 tambiĂ©n a travĂ©s del programa »Groundcheck – Cultural Heritage and Climate Change« promovido por el DAI. Las investigaciones aĂşn están en curso y este artĂculo es un primer informe de los resultados obtenidos hasta ahora. Cabe destacar las informaciones sobre secuencias de fases y subfases, asĂ como la ingente cantidad de hallazgos del primer asentamiento griego prĂłximo a la playa, datables con precisiĂłn a partir del tercer cuarto del siglo VI a. C., la planta casi completa de una casa griega tambiĂ©n del tercer cuarto del siglo VI a. C. edificada en el extremo oeste de la fachada portuaria de la ciudad griega e indicios relacionables con un santuario existente en este sector norte del nĂşcleo arcaico de la Neápolis. Prospecciones geofĂsico-batimĂ©tricas llevdas a cabo en un amplia area frente a EmpĂşries, han revelado la presencia de formaciones rocosas que en su dĂa protegĂan del mar abierto las construcciones prĂłximas al litoral. Los nuevos estudios geolĂłgico-geográficos, unidos a las investigaciones geoarqueolĂłgicas anteriores, permiten reconstruir el paleopaisaje del entorno desde el NeolĂtico y visualizar en un modelo 3D interactivo los escenarios de las principales etapas histĂłrico-culturales de los Ăşltimo 7.500 años, e incluso prever el futuro de la zona teniendo en cuenta los cálculos del IPPC (Intergovernamental Panel on Climate Change) 2021 sobre el aumento del nivel del mar y de la frecuencia e intensidad de los temporales