23 research outputs found

    Diabolisation, tolérance, glorification ? La Renaissance et la sculpture antique

    Get PDF
    Le regard portĂ© sur les sculptures de l'AntiquitĂ© commence Ă  changer au cours du XIVe siĂšcle : considĂ©rĂ©es comme des Ɠuvres dĂ©moniaques, elles deviennent des objets dignes d'admiration, pour des raisons artistiques (modĂšles pour l'imitation de la nature) et politiques (images de la " VirtĂč " romaine). Ce mouvement atteint son apogĂ©e au dĂ©but du XVIe siĂšcle ; puis il est menacĂ© par une rĂ©action morale dans la deuxiĂšme moitiĂ© du siĂšcle, aboutissant Ă  l'occultation des statues du BelvĂ©dĂšre. Mais le rĂŽle mĂ©diateur de ces Ɠuvres dans la culture et dans la crĂ©ation artistique, en particulier, exclut toute rechute dans l'iconoclasme. La crĂ©ation du Museo PiĂł Clementino symbolise la glorification de la sculpture antique, tandis que son inauguration par Pie VI et Gustave III de SuĂšde montre que l'AntiquitĂ© est devenue une promesse de tolĂ©rance et de dialogue.The look cast on the antique sculptures begins to change during the XIV teenth century : considered as works of the devil, they turn into objects worth of admiration, for artistic (model for the imitation of nature) or political reasons (reflections of the roman "virtĂč"). This evolution was coming to a climax at the beginning of the XVI teenth century ; and then it was threatened with a moralizing reaction in the second half of the century, that leads to the occultation of the statues in the Belvedere courtyard. But the mediating part of the Antiques in the culture, especially in the artistic creation, rules out a relasp in iconoclasm. The foundation of the Pio Clementino Museo symbolizes the glorification of the antique sculpture, while its inauguration by pope Pius VI and King Gustav III of Sweden shows that Antiquity has turned into a promise of tolerance and dialogue

    Os retratos de Maria Isabel e Maria Francisca de Bragança, de Nicolas-Antoine Taunay

    Get PDF
    Nicolas-Antoine Taunay, French landscape painter, produced also several portraits during his stay at the Rio de Janeiro Court. In this city, in 1816, he paints the queen Carlota Joaquina and all her daughters. In this group, two portraits have a very special way: the paintings still today catalogued as Maria Francisca and Maria Teresa, but probably being Maria Isabel and Maria Francisca de Assis - princesses that, in this year, left Brazil to marry the Spanish King Fernando VII, and his brother Carlos Maria Isidro de Bourbon. In this article, beyond to describe these portraits (and analyse the identities of the portrayed princesses), I analyse their functions in the Court society and the mains artists of this gender in Europe. I will discuss, as well, the hypothesis about the Taunay choices. In this sense, I will analyse the possible circulation of the typologies of portrait between Italy, Portugal, Spain and France, understanding these productions by Taunay and the functions occupied by these portraits in the political relations between Brazil and Europe.Nicolas-Antoine Taunay, pintor de paisagens francĂȘs, tambĂ©m realizou alguns retratos durante sua estadia na corte do Rio de Janeiro. Nessa cidade, em 1816, ele pinta a rainha Carlota Joaquina e todas as suas filhas. Nesse conjunto, dois retratos sobressaem-se de modo especial: os hoje ainda inventariados como de Maria Francisca e de Maria Teresa, mas que provavelmente sĂŁo o de Maria Isabel e o de Maria Francisca de Assis - princesas que, nesse ano, deixavam o Brasil para casar-se, respectivamente, com Fernando VII, o rei espanhol, e com seu irmĂŁo Carlos Isidro de Bourbon. Neste artigo, alĂ©m de descrevermos os retratos (e analisarmos a questĂŁo da identidade das princesas retratadas), abordamos suas funçÔes na sociedade das cortes e os principais artistas do gĂȘnero na Europa. Discutimos, tambĂ©m, as hipĂłteses que permeiam as escolhas de Taunay para sua execução. Nesse sentido, tratamos da possĂ­vel circulação de tipologias entre ItĂĄlia, Portugal, Espanha e França, buscando entender a forma como Taunay os realizou e as funçÔes que doravante tais retratos ocupariam nas relaçÔes entre o Brasil e a Europa.Universidade Federal de SĂŁo Paulo (UNIFESP)UNIFESPSciEL

    Le musée français: guerras napoleÎnicas, coleçÔes artísticas e o longínquo destino de um livro

    Get PDF
    This paper is about Le MusĂ©e Français [The French Museum], a book found in the collection of the library of the Imperial Academy of Fine Arts in Rio de Janeiro. As a catalog of the Napoleon Museum, it bears witness to the reorganization of the arts in Europe as a result of the Napoleonic wars and the project of making Paris a true successor to Athens and Rome, as the center of a new republic of the arts. This process was the object of a dispute where QuatremĂšre de Quincy and Joachim Lebreton played an important role. It was also one of the causes leading to the exile of a group of artists who then helped to lay the foundations for an academic environment in Rio de Janeiro.O artigo trata de Le musĂ©e français, livro que fez parte da coleção da biblioteca da Academia Imperial das Belas Artes, no RiodeJaneiro. Como catĂĄlogo do Museu NapoleĂŁo, Ă© testemunho do processo de reordenamento, resultante das guerras napoleĂŽnicas, do universo das artes na Europa e do projeto de fazer de Paris a legĂ­tima herdeira de Atenas e Roma, como centro de uma nova idĂ©ia de repĂșblica das artes. Processo esse que foi objeto de disputa, em que se destacaram QuatremĂšre de Quincy eJoachim Lebreton, e foi uma das causas do exĂ­lio do grupo de artistas que esteve na origem da formação do ambiente acadĂȘmico no Rio de Janeiro

    La rencontre des arts et son image dans l’Italie de la Renaissance

    No full text
    Deux phrases qui, Ă  une soixantaine d’annĂ©es de distance, parlent de la rencontre et, mĂȘme, de la rĂ©union des « arts », c’est-Ă -dire de toutes les activitĂ©s par lesquelles l’homme exerce son pouvoir de crĂ©er, et de reprĂ©senter des objets, d’expliquer et de commenter l’ordre du monde, et de toutes les dĂ©marches qui lui permettent d’apporter des agrĂ©ments Ă  la vie quotidienne. La premiĂšre marque le dĂ©but de la page par laquelle Leon Battista Alberti dĂ©dicace, vers 1435, son traitĂ© De Pictura Ă  ..

    La beautĂ© et la tempĂȘte aspects de la mer Ă  la Renaissance

    No full text
    Au dĂ©but de la troisiĂšme partie de la Divine ComĂ©die, Dante Ă©voque son ascension, en compagnie de BĂ©atrice, vers le Paradis ; et c’est Ă  l’image d’une mer d’un calme surnaturel qu’il a recours pour parler de son voyage vers la lumiĂšre, avec cette expression d’une beautĂ© irrĂ©elle, « mon navire qui vogue en chantant ». Peu importe que cette mer soit restĂ©e encore inexplorĂ©e, puisque la barque du poĂšte est poussĂ©e par les brises de l’esprit : « Minerve me pousse de son souffle, Apollon me condui..

    Images du Musée dans la deuxiÚme moitié du xviiie siÚcle

    No full text
    « Je monte bien souvent au Capitole... La premiĂšre fois que j’y entrai, je sentis le coup de l’électricité ; je ne saurais vous dĂ©crire l’impression que me firent tant de richesses rassemblĂ©es. Ce n’est plus un cabinet ; c’est le sĂ©jour des dieux de l’ancienne Rome, c’est le lycĂ©e des philosophes, c’est un sĂ©nat composĂ© des rois de l’Orient : que vous dirais-je ? un peuple de statues habite le Capitole ; c’est le grand livre des antiquaires ». Le musĂ©e est dĂ©jĂ  prĂ©sent dans la littĂ©rature du ..

    Le voyage de Taddeo

    No full text
    Tel est le conseil donnĂ© par Cennino Cennini, dans son traitĂ© Il libro dell’arte, Ă©crit sans doute vers 1400, premier jalon de cette littĂ©rature artistique inventĂ©e par l’Italie de la Renaissance. Dans ce chapitre, l’auteur jette les bases de la formation qu’il recommande aux jeunes peintres : copier quelques bons maĂźtres, soigneusement choisis, avant de franchir « la porte triomphale du dessin d’aprĂšs-nature ». Quand on songe Ă  la descendance de ces prĂ©ceptes on serait tentĂ© de qualifier de ..

    Notes sur la couleur dans la littérature artistique de la renaissance en Italie

    No full text
    Dans la premiĂšre Ă©dition de ses Vies (1550), Vasari cite l’épitaphe de Gentile da Fabriano, mort Ă  Rome en 1427 et dont une Ɠuvre comme l'Adoration des Mages, peinte en 1423 pour la SantĂ  TrinitĂ  de Florence, nous permet encore aujourd’hui d’apprĂ©cier le merveilleux talent de coloriste, comme l’avaient fait ses contemporains. Il n’y aurait donc pas de prĂ©jugĂ© florentin Ă  l’encontre de la couleur. La question complexe et embrouillĂ©e de la couleur dans les traitĂ©s de la Renaissance doit ĂȘtre ab..

    Winckelmann : l’art entre la norme et l’histoire

    Get PDF
    La formule selon laquelle Winckelmann serait l’« inventeur » de l’histoire de l’art est frĂ©quemment remise en question aujourd’hui. Ce sont pourtant les Ă©rudits français (et italiens) de la fin du xviiie siĂšcle qui l’ont imposĂ©e, en essayant de dĂ©finir ce que Winckelmann leur avait apportĂ©. Sans doute la prĂ©figuration de cette nouvelle discipline apparaĂźt-elle dans son Ɠuvre au confluent de deux lignes de force : l’ouverture aux mĂ©thodes « scientifiques » de la mĂ©decine et le besoin de dĂ©passer l’érudition appliquĂ©e au classement de la bibliothĂšque de Nöthnitz, d’une part ; l’admiration passionnĂ©e de la GrĂšce antique, dont le modĂšle artistique s’impose Ă  tout projet de rĂ©gĂ©nĂ©ration de la sociĂ©tĂ© contemporaine, d’autre part. En essayant de donner Ă  l’art grec une « historicité », c’est-Ă -dire en l’intĂ©grant dans une culture qui se dĂ©ploie dans le temps, en fonction de facteurs politiques et sociaux, Winckelmann ouvre la voie Ă  une histoire de l’art dont le premier rĂ©sultat est pour lui le douloureux constat de l’impossible rĂ©surrection de l’AthĂšnes du Ve siĂšcle.Die Vorstellung von Winckelmann als « Erfinder »der Kungstgeschichte wird heute hĂ€ufig in Frage gestellt. Es sind jedoch die französischen (und italienischen) Gelehrten des ausgehenden 18. Jahrhunderts, die ihm diesen Ruf verschafft haben bei dem Versuch, zu definieren, welche Bedeutung der Beitrag Winckelmanns fĂŒr ihre Arbeit hatte. Sicher nimmt sein Werk bereits diese neue Disziplin vorweg, indem es zwei gedankliche Hauptachsen entwickelt : einerseits die Hinwendung zu den « wissenschaftlichen » Methoden der Medizin und der Wunsch, die bei der Klassifizierung der Bibliothek von Nötnitz angewandte Gelehrsamkeit hinter sich zu lassen ; andererseits die leidenschaftliche Bewunderung des antiken Griechenland, unumgĂ€ngliches Kunstvorbild aller Erneuerungsprojekte der damaligen GeseĂŒschaft. Indem Winckelmann der griechischen Kunst eine « Geschichtlichkeit » verleihen will, d. h. indem er sie in eine Kultur einbindet, die sich im Zusammenhang politischer und sozialer Faktoren epochengebunden entwickelt, ist er wegweisend fĂŒr eine Geschichte der Kunst, deren erstes Ergebnis fĂŒr ihn in der schmerzlichen Feststellung mĂŒndet, daß ein Wiederauferstehen des Athens des V. Jahrhunderts unmöglich ist.The criteria according to which Winckelmann would be the « inventor »of art history is nowadays frequently questioned. It was nevertheless the French (and Italian) scholars from the end of the XVIII Century who conferred this on him in trying to define that which Winckelmann had given to them. Without doubt, the foreshadowing of this new discipline appears in his work as a convergence of two lines of force. On the one hand, the opening to « scientific methods »like medicine as well as the need to surpass the applied scholarship of classification of the Nöthnitz library ;on the other hand, the passionate admiration of Greek antiquity leading to the artistic model which was essential to all regenerative projects of the contemporary society. In trying to give Greek art a « historicity », that is to say, in integrating it in a culture which was then in the process of expanding, in relation to political and social factors, Winckelmann paved the way for a history of art ;the first result of which was, for him, the painful observation of the impossible resurrection of the Athens of the fifth century
    corecore