Tra la «Mappa per i Sette Mari» ed il «Libro della Marina.» di Piri Reis

Taking advantage of the publication of the first two volumes of Kitabi Bahriye (log-book) by Piris Reis, the great man of the sea and Turkish geographer and cartographer who lived between the XVth and the XVIth century, Geo Pistarino draws a concise biography of the author. He analyses his map dated from 1513 and gives us its editorial tradition. He stresses its importance for the history of geographic discoveries and, more precisely, for those of Christopher Colombus, and he underlines some of the problems still discussed today. The map of the New World area, drawn by Piri Reis, indirectly derives from the one prepared by Christopher Colombus in 1498, during his third trip. Christopher Colombus had sent it to the Kings of Spain and it was the base of the successive «Andalusian trips». In Kitab, written in 1521 and the second version in 1525-1526, Piri informs the reader about the continent he calls «Antilles», he affirms that Genova is Christopher Colombus's homeland and makes allusions to Genova's political situation at the time.Saisissant l'occasion de la publication des deux premiers volumes du Kitabi Bahriye, (Livre de la marine) de Piri Reis, le grand homme de la mer, géographe et cartographe turc, qui vécut à cheval sur le 15eme et 16eme siècle, Geo Pistarino trace une biographie sommaire de l’auteur. Il analyse sa carte du 1513 et en donne la tradition éditoriale. Il insiste sur l’importance qu'elle a eu pour l'histoire des découvertes géographiques et tout particulièrement pour celles de Christophe Colomb, et souligne quelques problèmes encore en discussion de nos jours. La carte de la partie du Nouveau Monde, tracée par Piri Reis, dérive, indirectement, de celle dessinée par Colomb en 1498, durant son troisième voyage, qu'il avait lui-même envoyée aux Souverains d'Espagne, et que fut à la base des successifs «Voyages Andalous». Dans le Kitab, rédigé en 1521 et en 1525-26 en ce que concerne sa deuxième version, Piri informe le lecteur sur le continent qu'il appelle «Antilles»; il affirme que Gênes est la patrie de Christophe Colomb et fait allusion à la situation politique de Gênes à son époque