10 research outputs found

    Peut-on actuellement parler d'un droit européen des minorités?

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    Pierré-Caps Stéphane. Peut-on actuellement parler d'un droit européen des minorités?. In: Annuaire français de droit international, volume 40, 1994. pp. 72-105

    ConstituciĂłn francesa y derecho de excepciĂłn

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    If French constitutionalism has always had to deal with the right of exception, it will be necessary to wait for the Second Republic to formalize the legality of exception in the form of the legislation of foresight with the law of August 9, 1849 on the state of siege, the principle of which was inscribed in the Constitution of November 4, 1848. The law of April 3, 1878 adapts the state of siege to the Third Republic by making it an exclusively parliamentary competence, thereby showing the mark of the political regime on the legality of exception. The right of exception has been added, under the Fourth Republic, with the state of emergency with the law of April 3, 1955 in the context of Algeria, before the Fifth Republic standardizes the use of the right of exception for the benefit of the only one President of the Republic, in its two constitutional dimensions (state of siege, crisis powers) and legislative (state of emergency under common right and state of health emergency). It appears that the constitutionality of states of emergency has never been established in principle, either because the public authorities have avoided laying it down, or because the constitutional judge was concerned not to hinder the action of the executive power in a state of emergency. By authorizing the law to create a legality of exception, he considered that the Constitution of 1958 had not limited the right of exception to only states of siege and powers of crisis, even if it means considering that an ordinary law can question constitutional rights and freedoms without necessarily raising the question of its own constitutionalityAunque el constitucionalismo francés siempre ha tenido que lidiar con el derecho de excepción, no fue hasta la Segunda República cuando la legalidad de la excepción se formalizó en forma de lación de previsión con la ley de 9 de agosto de 1849 sobre el estado de sitio, cuyo principio estaba consagrado en la Constitución de 4 de noviembre de 1848. La ley de 3 de abril de 1878 adaptó el estado de sitio a la Tercera República convirtiéndolo en una competencia exclusivamente parlamentaria, dejando así la impronta del régimen político en la legalidad de la excepción. El derecho de excepción se enriqueció bajo la Cuarta República con el estado de emergencia a través de la ley del 3 de abril de 1955 en el contexto de Argelia, antes de que la Quinta República normalizara el uso del derecho de excepción en beneficio exclusivo del Presidente de la República, en sus dos dimensiones: constitucional (estado de sitio y poderes de crisis) y legislativa (estado de emergencia de derecho común y estado de emergencia sanitaria). Parece que la constitucionalidad de los estados de excepción nunca se ha cuestionado, bien porque los poderes públicos han evitado plantearla, bien porque el juez constitucional se ha preocupado de no obstaculizar la actuación del ejecutivo durante dicha situación. Al autorizar al legislador a crear una legalidad de excepción, consideró que la Constitución de 1958 no había limitado el derecho de excepción a los estados de sitio y a los poderes de crisis, aunque ello supusiera que una ley ordinaria pudiera poner en cuestión los derechos y libertades constitucionales sin que se planteara la cuestión de su propia constitucionalidad

    Karl Renner et l'État multinational. Contribution juridique à la solution d'imbroglios politiques contemporains

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    Karl Renner on the Multinational State. A Jurist's Contribution to the Solution of Contemporary Political Imbroglio. European politics are today faced with two currents which are at the same time inextricably linked and antagonistic : supranational integration and nationalistic disintegration. This state of affairs leads us to consider the relationship between State and Nation in a different manner than that offered by the Nation State model. An alternative notion - that of the multinational State - was thought out by the Austrian juris- consult Karl Renner at the beginning of the century. Concerned with designing a constitutional framework allowing the different national groups within a rebuilt Austria-Hungary to live together in harmony, this theory rests on the principle of personal autonomy and leads to a new type of political society based on the separation of State and Nation : the State of Nationalities. This theory can efficiently contribute to European political organisation which has been in question since the fall of the Berlin Wall, by providing a global solution to the constitutional organisation of national pluralism.La politique européenne est aujourd'hui confrontée à deux forces antagonistes et inextricables : l'intégration supranationale et la désagrégation nationaliste. Cette constatation amène à penser le rapport de la nation et de l'État d'une autre manière que celle délivrée par le modèle de l'État-nation. Cette pensée alternative s'incarne dans l'État multinational, œuvre du jurisconsulte autrichien Karl Renner au tournant de ce siècle. Soucieuse de concevoir un statut constitutionnel favorisant la cohabitation des différents groupes nationaux mêlés au sein d'une Autriche-Hongrie rénovée, cette pensée repose sur le principe de l'autonomie personnelle et ouvre la voie à un nouveau type de société politique fondé sur la séparation de la nation et de l'Etat, l'État des nationalités. Prétendant aussi fournir une solution globale à l'aménagement constitutionnel du pluralisme national, cette réflexion peut contribuer efficacement à l'organisation politique européenne en question depuis la chute du mur de Berlin.Pierré-Caps Stéphane. Karl Renner et l'État multinational. Contribution juridique à la solution d'imbroglios politiques contemporains. In: Droit et société, n°27, 1994. Production de la norme juridique. pp. 421-441

    La Ve République et la souveraineté

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    Entretien réalisé par Jean-Michel Blanquer. Le dialogue entre les deux auteurs, qui date de 1998, évoque l’évolution historique de l’idée de souveraineté et son rôle aujourd’hui en France et en Europe. Après avoir constaté la pluralité des approches de la souveraineté, les auteurs relèvent l’intérêt de cette idée dans le cadre de l’évolution de l’État et de la nation, en présentant la souveraineté avant tout comme un instrument de combat politique. La permanence de l’idée de la souveraineté, autour de la responsabilité et de la solidarité, réside avant tout dans le fait que la construction européenne n’est pas le fruit d’une réflexion innovante, mais bien d’un bricolage institutionnel. [Résumé de l'éditeur

    La Ve République et la souveraineté

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    Entretien réalisé par Jean-Michel Blanquer. Le dialogue entre les deux auteurs, qui date de 1998, évoque l’évolution historique de l’idée de souveraineté et son rôle aujourd’hui en France et en Europe. Après avoir constaté la pluralité des approches de la souveraineté, les auteurs relèvent l’intérêt de cette idée dans le cadre de l’évolution de l’État et de la nation, en présentant la souveraineté avant tout comme un instrument de combat politique. La permanence de l’idée de la souveraineté, autour de la responsabilité et de la solidarité, réside avant tout dans le fait que la construction européenne n’est pas le fruit d’une réflexion innovante, mais bien d’un bricolage institutionnel. [Résumé de l'éditeur

    Literaturverzeichnis

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