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A Bounded Domain Property for an Expressive Fragment of First-Order Linear Temporal Logic
First-Order Linear Temporal Logic (FOLTL) is well-suited to specify infinite-state systems. However, FOLTL satisfiability is not even semi-decidable, thus preventing automated verification. To address this, a possible track is to constrain specifications to a decidable fragment of FOLTL, but known fragments are too restricted to be usable in practice. In this paper, we exhibit various fragments of increasing scope that provide a pertinent basis for abstract specification of infinite-state systems. We show that these fragments enjoy the Bounded Domain Property (any satisfiable FOLTL formula has a model with a finite, bounded FO domain), which provides a basis for complete, automated verification by reduction to LTL satisfiability. Finally, we present a simple case study illustrating the applicability and limitations of our results
La terre et les hommes de la provincia Africa, de la loi agraire de 111 avant J.-C. à Jules César
L’Africa, première province d’Afrique, séparée du royaume numide par la Fossa Regia, fut organisée, sous la République, par plusieurs lois : lex Livia après la chute de Carthage en 146, lex Rubria créant la Colonia Iunonia Carthago en 122, loi agraire de 643 a.u.c. (111 avant J.-C), loi césarienne conduisant à la fondation de la Colonia Iulia Concordia Carthago. La source principale est la partie africaine (lignes 43-95) de la Tabula Bembina, une table de bronze sur laquelle est inscrite la loi agraire organisant l’ager locus. Elle assigne une centurie de 200 jugères à chacun des colons de la colonie supprimée (lex Rubria quae fuit), organise le vectigal sur les terres achetées à Rome (ager priuatus uectigalisque), établit des stipendiaires sur les terres des cités juridiquement dissoutes, met à part l’oppidum Carthago détruit, garantit les frontières des alliés africains, dote en terres Utique, les troupes puniques ralliées et les enfants du roi numide Massinissa, inscrit tout le reste comme terres publiques sur le cadastre et en affecte les revenus au trésor public par l’intermédiaire des publicains (censoria locatio). Connaissant une immigration italienne importante et socialement diverse, l’Africa, fut marquée par la création d’une colonia Iulia à Carthage. Elle servit de modèle à la fin de la République et sous le Principat.L’Africa, première province d’Afrique, séparée du royaume numide par la Fossa Regia, fut organisée, sous la République, par plusieurs lois : lex Livia après la chute de Carthage en 146, lex Rubria créant la Colonia Iunonia Carthago en 122, loi agraire de 643 a.u.c. (111 avant J.-C), loi césarienne conduisant à la fondation de la Colonia Iulia Concordia Carthago. La source principale est la partie africaine (lignes 43-95) de la Tabula Bembina, une table de bronze sur laquelle est inscrite la loi agraire organisant l’ager locus. Elle assigne une centurie de 200 jugères à chacun des colons de la colonie supprimée (lex Rubria quae fuit), organise le vectigal sur les terres achetées à Rome (ager priuatus uectigalisque), établit des stipendiaires sur les terres des cités juridiquement dissoutes, met à part l’oppidum Carthago détruit, garantit les frontières des alliés africains, dote en terres Utique, les troupes puniques ralliées et les enfants du roi numide Massinissa, inscrit tout le reste comme terres publiques sur le cadastre et en affecte les revenus au trésor public par l’intermédiaire des publicains (censoria locatio). Connaissant une immigration italienne importante et socialement diverse, l’Africa, fut marquée par la création d’une colonia Iulia à Carthage. Elle servit de modèle à la fin de la République et sous le Principat
Ansarine
Des lieux-dits transcrits « Ansarine » sont attestés en deux endroits différents de la Tunisie. I. Mǎdīnat al-‛Ansārīyyīn Al-Bākri place al-‛Anṣārīyyīn, signalée deux fois (Mǎdīnat al-‛Anṣārīyyīn, p. 46 et ‛ila al-‛Anṣārīyyīn, p. 54), sur la route Qavrawam-Būna par ‛Ağğer (p. 54) et Zāna (p. 52). L'itinéraire passait par les vallées des oueds Siliana et Medjerda (Peyras, 1986 ; Dahmani, 1987), non par Souk-Arrhas (Vanacker, 1973), ni par le Jebel Lanserine (‛Abd-al-Wahhāb, 1929 ; Cuisenier, 1..
Management of riparia in the Roman Empire of Late Antiquity: the views of the land surveyor and agronomist
Au Ve siècle, les géomètres de l’Etat déterminent souvent les limites (fines) au moyen des cours d’eau (riui, aluei, fluuii, aquae uiuae), organisent de petits domaines (casae) en recensant les ressources hydriques, protègent la propriété publique des lits des fleuves. L’agronome Palladius considère les riparia dans le cadre d’un grand domaine privé (uilla). Il utilise les ressources des étangs et de la mer, développe les cultures et l’élevage dans ces zones humides, modifie le milieu ou recrée les conditions ripariennes, tout en se maintenant hors des zones humides insalubres. Le géomètre et l’agronome n’interviennent pas sur les terres des pagi, bien représentés sur les riparia.During the Fifth century, the Imperial Land Surveyors often mark out the ground (fines) with the help of streams (riui, aluei, fluuii, aquae uiuae), manage small estates (casae) of which they check off the hydrous resources, protect the public property of the beds of rivers. The agronomist Palladius considers riparia beetween the space of a large private estate (uilla). He utilizes the resources of marshlands and sea, introduces cultivation and grazing stock in these moist zones, alters environnment or recreates riparian conditions, but remains out of the moist unhealthy regions. Land agrimensor and agronomist do not interfere into the lands of pagi, numerous in ripari
Chiniava
L’inscription C.25450, datable de la fin du iie siècle ou du début du iiie [Peyras et Maurin, 1974] a permis de situer au cœur du Tell nord-est, sur le Henchir Guennba (At. Arch. Tun., f. Mateur, 225), l’oppidum ciuium Romanorum de Pline l’Ancien (Hist. Nat, V, 29), et d’éliminer les leçons Chimauense et Ciniauense de certains manuscrits [Desanges, 1980]. Le suffixe -ensis rend probable le substantif Chiniaua. La confrontation du texte plinien et de l’épigraphe a suscité d’ardentes controvers..
La gestion des riparia dans l'Empire Romain de l'antiquité tardive: les points de vue de l'arpenteur et de l'agronome
Au Ve siècle, les géomètres de l’Etat déterminent souvent les limites (fines) au moyen des cours d’eau (riui, aluei, fluuii, aquae uiuae), organisent de petits domaines (casae) en recensant les ressources hydriques, protègent la propriété publique des lits des fleuves. L’agronome Palladius considère les riparia dans le cadre d’un grand domaine privé (uilla). Il utilise les ressources des étangs et de la mer, développe les cultures et l’élevage dans ces zones humides, modifie le milieu ou recrée les conditions ripariennes, tout en se maintenant hors des zones humides insalubres. Le géomètre et l’agronome n’interviennent pas sur les terres des pagi, bien représentés sur les riparia
Land and people in the Roman province of Africa, between the agrarian law of 111 B.C. and Caesar
L’Africa, première province d’Afrique, séparée du royaume numide par la Fossa Regia, fut organisée, sous la République, par plusieurs lois : lex Livia après la chute de Carthage en 146, lex Rubria créant la Colonia Iunonia Carthago en 122, loi agraire de 643 a.u.c. (111 avant J.-C), loi césarienne conduisant à la fondation de la Colonia Iulia Concordia Carthago. La source principale est la partie africaine (lignes 43-95) de la Tabula Bembina, une table de bronze sur laquelle est inscrite la loi agraire organisant l’ager locus. Elle assigne une centurie de 200 jugères à chacun des colons de la colonie supprimée (lex Rubria quae fuit), organise le vectigal sur les terres achetées à Rome (ager priuatus uectigalisque), établit des stipendiaires sur les terres des cités juridiquement dissoutes, met à part l’oppidum Carthago détruit, garantit les frontières des alliés africains, dote en terres Utique, les troupes puniques ralliées et les enfants du roi numide Massinissa, inscrit tout le reste comme terres publiques sur le cadastre et en affecte les revenus au trésor public par l’intermédiaire des publicains (censoria locatio). Connaissant une immigration italienne importante et socialement diverse, l’Africa, fut marquée par la création d’une colonia Iulia à Carthage. Elle servit de modèle à la fin de la République et sous le Principat.Africa, bordered by Fossa Regia from the Numidian kingdom, was ruled, during the Republican period, by several laws : Lex Livia after Carthage’s downfall in 146, lex Rubria founding Colonia Iunonia Carthago in 122, agrarian law in 643 a. u. c. (111 B.C.), Caesarean law for the foundation of Colonia Iulia Concordia Carthago. The main data source is the African part (lines 43-95) of Tabula Bembina, an iron table which the agrarian law organizing the ager locus is inscribed. It assigns a century of 200 iugera uiritim for each colonist of the disbanded colony (lex Rubria quae fuit), settles stipendiarii on the land of the juridically disbanded towns, puts aside the oppidum Carthago distroyed, warrants secures the borders of the African allies, provides land to Utica, the Punic troops rallied to Rome and Numidian king Massinissa’ children, the remaining land to cadastral public survey and the taxes to the public tresory through the intermediary of the publicans (censoria locatio). Africa was affected by an important and socialy various immigration movement. The founding of a colonia Iulia at Carthage was part of a pattern during the period of the end of the Republic and the Principate27 pp
Cincaris
Le concile de 411 révélait l’opposition entre la catholique Restitutus, episcopus plebis Cincaritanae (Gesta, I, 133) et le donatiste Campanus, episc. Cincaritanus (I, 188) [Lancel, 1972]. L’inscription C. 14769, malgré l’emploi abrégé de l’ethnique ou du substantif (universi curiales тип. Cin.) a permis de connaître le site de la ville, dont les ruines couvrent le Henchir Sinngaris, près de la Majerda (At. arch. Тип., Tébourba, 126-127). Nous en déduisons que le nom antique était certainemen..
Cincaris
Le concile de 411 révélait l’opposition entre la catholique Restitutus, episcopus plebis Cincaritanae (Gesta, I, 133) et le donatiste Campanus, episc. Cincaritanus (I, 188) [Lancel, 1972]. L’inscription C. 14769, malgré l’emploi abrégé de l’ethnique ou du substantif (universi curiales тип. Cin.) a permis de connaître le site de la ville, dont les ruines couvrent le Henchir Sinngaris, près de la Majerda (At. arch. Тип., Tébourba, 126-127). Nous en déduisons que le nom antique était certainemen..
Anda
Le vocable anda qui est probablement une variante de amda et tamda « étang » ou « mare » dans certains dialectes berbères du nord du Maghreb et qui pourrait être rendu par l’arabe garєa, n’est attesté que trois fois dans la toponymie de la Tunisie septentrionale. Les sources, de nature très différente, comprennent les Punica d’Appien, historien alexandrin du iie siècle, le Kitâb al-Masâlik wa l-Mamâlik d’el-Bekri, géographe arabe du xie siècle, la carte au 1/50 000 de Mateur (Atl. arch. Tun.,..
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