The limits of transnational solidarity : the Congress of South African Trade Unions and the Swaziland and Zimbabwean crises

The Congress of South African Trade Unions (COSATU), the main union federation in South Africa, was instrumental in ending apartheid. This paper evaluates COSATU's post-apartheid role in working for democracy elsewhere in Southern Africa through deepening transnational solidarity, focusing on its role in Zimbabwe and Swaziland. Although the federation successfully mobilised trade union members to oppose the contravention of human and labor rights, its ability to affect lasting change was limited by contradictory messages and actions by the South African government, the dualistic nature of institutional formation in these countries, strategic miscalculations and structural limitations on union power

The Challenges Facing the South African Labour Movement : Mobilization of Diverse Constituencies in a Changing Context

There is a growing body of literature on the role and impact of unions in the developing world, and on their ability to mobilize members against a background of neo-liberal reforms. The South African trade union movement represents a source of inspiration to organized labour worldwide, but has faced many challenges over the years. This article engages with debates on union solidarity and worker democracy, and draws on the findings of a nationwide survey of members of the Congress of South African Trade Unions (COSATU) to explore the extent of fragmentation according to gender, age, skill level and ethnicity. The survey reveals regular participation in union affairs, democratic accountability, participation in collective action, and a strong commitment to the labour movement, but variation in levels of engagement between categories of union members indicates significant implications for union policy and practice.Il existe une littérature abondante et croissante sur le rôle et l’influence des syndicats dans les pays en voie de développement et sur leur habileté à mobiliser leurs membres dans un arrière-plan de réformes néolibérales et de restructuration industrielle (Barchiesi et Kenny, 2002 ; von Holdt et Webster, 2008). Le mouvement syndical sud-africain représente une source d’inspiration pour le monde du travail organisé à travers la planète, mais il a dû faire face à bien des défis au cours des ans. Les objectifs principaux de cet essai se veulent une évaluation des défis politiques et économiques auxquels fait face le mouvement syndical sud-africain, une analyse critique des débats actuels sur la solidarité et la démocratie, un questionnement des conclusions d’une enquête à l’échelle nationale auprès des membres du Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), tout cela en vue de reconnaître les fondements d’une mobilisation effective, d’évaluer dans quelle mesure il y a eu une fragmentation selon le sexe, l’âge, le niveau d’habileté et l’ethnicité, en vue de procéder à une réflexion sur les implications pour les syndicats sud-africains et le mouvement ouvrier dans son ensemble.Même dans l’environnement profondément hostile des années 1970, la décennie où les syndicats indépendants ont fait leur apparition, il a été possible d’infléchir les politiques publiques, en cheminant vers une démocratisation complète de la politique. On possède cependant une certaine preuve à l’effet qu’au début des années 2000, les syndicats ont connu un affaiblissement de leur position : l’effectif syndical du secteur manufacturier a diminué, alors qu’on connaissait des pertes d’emploi de grande envergure dans ce même secteur (voir Makgetla et Seidman, 2005 ; Barchiesi et Kenny, 2002) et les représentants syndicaux élus se sont progressivement éloignés des préoccupations réelles de la base ouvrière. De plus, la démocratie au sein même de la fédération est devenue moins efficace, ce qui se reflétait dans les débats internes et dans la prolifération des syndicats cherchant à se désaffilier (Rachleff, 2001).En demeurant dans ce contexte, cet essai analyse les fondements de la mobilisation au sein du COSATU, en retenant les caractéristiques des travailleurs, telles que le sexe, l’âge, le niveau d’aptitudes et l’ethnie, puisqu’elles ont déjà été signalées comme causes éventuelles de clivages au sein du mouvement ouvrier (Berger, 1992 ; Hyman, 1992 ; Moody, 1997 ; Wood et Psoulis, 2001 ; Clarke, 2004 ; Isaacs, 2006). Les conclusions mettent en évidence la continuité d’une forte solidarité interne, un engagement soutenu de la part des membres et une volonté de s’engager dans l’action collective ; ce sont là les signes d’un rebondissement et d’une mobilisation au sein de l’organisation. Au même moment, les conclusions de l’étude révèlent que les femmes sont un peu moins actives que les hommes dans les affaires syndicales, en dépit des efforts périodiques pour corriger ce déséquilibre. Par ailleurs, l’héritage des traditions de différents syndicats laissait croire que des membres non africains affiliés au COSATU semblaient moins intéressés à participer aux affaires internes du syndicat, quoique cette situation ne se traduise pas par une volonté moindre de s’engager dans l’action collective.La situation vécue par le mouvement ouvrier sud-africain au cours des années 1980 montre dans quelle mesure les syndicats peuvent se développer et croître dans un environnement économique et politique contraignant. Cependant, leur aptitude à influencer le changement demeure intimement liée à la force de l’organisation à la base et à la volonté et l’habileté des membres à s’impliquer dans l’organisation collective. Tout comme les syndicats à l’échelle mondiale, leur continuité et leur croissance ne dépendent pas seulement de l’environnement, mais également de choix stratégiques réels, en se centrant sur un engagement continu envers la démocratie en milieu de travail ; à cela s’ajoute le défi de concilier les intérêts de différents commettants. Les dissensions entre les groupements de travailleurs peuvent devenir plus graves dans l’environnement d’une flexibilité accrue du marché du travail et d’une croissance du travail précaire ; en effet, la discrimination selon la race et le sexe s’est effectivement accrue chez les travailleurs marginalisés, qui n’ont pas fait l’objet d’une protection adéquate par la législation (Clarke, 2004). Dans le passé, les déséquilibres au plan des sexes tant au sein des syndicats que dans la société en général ont découragé les femmes d’accepter des positions de leadership au sein des syndicats en Afrique du Sud, une exception importante cependant est celle de l’industrie du vêtement, qui demeure le château fort des femmes (Berger, 1992). En retour, cela signifiait que dans bien des cas les femmes étaient moins impliquées dans la planification des campagnes syndicales, dans l’élaboration des programmes syndicaux et l’établissement des politiques ; ce qui minait à la fois la solidarité à l’interne et l’efficacité (Isaacs, 2006). Le fait que les positions de leadership au sein du COSATU soient occupées par les hommes fait en sorte de sous-estimer la persistance d’inégalités au plan des sexes au sein du mouvement syndical.Existe un cuerpo creciente de literatura sobre el rol y el impacto de los sindicatos en el mundo en desarrollo, y sobre su habilidad para movilizar sus miembros contra una experiencia de la reformas neoliberales. El movimiento sindical de África del Sur representa una fuente de inspiración para el movimiento laboral entero, pero él ha enfrentado muchos desafíos a través los anos. Este artículo entama un debate sobre la solidaridad sindical y la democracia laboral, y aprovecha de los resultados de una encuesta nacional de los miembros del Congreso Sudafricano de trabajadores (COSATU) para explorar la amplitud de la fragmentación según genero, edad, nivel de calificación y etnicidad. La encuesta revela una participación regular en los asuntos sindicales, una gestión democrática, una participación en la acción colectiva y una fuerte implicación en el movimiento laboral; pero la variación en los niveles de compromiso entre las categorías de los miembros sindicales indica ciertas implicaciones significativas para la política y la práctica sindical

Pulled apart, pushed together: diversity and unity within the Congress of South African Trade Unions

This is a study of horizontal and vertical solidarity within a national labour movement, based on a nationwide survey of members of affiliated unions of the Congress of South African Trade Unions. On the one hand, the survey reveals relatively high levels of vertical and horizontal solidarity, despite the persistence of some cleavages on gender and racial lines. On the other hand, the maintenance and deepening of existing horizontal and vertical linkages in a rapidly changing socio-economic context, represents one of many challenges facing organized labour in an industrializing economy. COSATU’s strength is contingent not only on an effective organizational capacity, and a supportive network linking key actors and interest groupings, but also on the ability to meet the concerns of existing constituencies and those assigned to highly marginalized categories of labour

Knowledge transfer within strategic partnerships: the case of HRM in the Brazilian motor industry supply chain

This paper investigates knowledge transfer (KT) of human resource management (HRM) across strategic partnerships in the Brazilian automotive industry, and the contextual factors impacting on KT within the supply chain. Case-study research in automotive companies and suppliers in Brazil is used to illustrate how in automotive industries, relationships with suppliers have traditionally been viewed as close, strategic partnerships, but over time, there has been a move towards more attenuated, supply chains, involving a shift towards more remote suppliers for basic components, and arms length relationships with them. In turn, this has impacted on how knowledge on HR has been transferred from manufacturers to suppliers. Both strategic partnerships and KT have been affected by internal drives towards cost cutting and talent retention, and external factors such as global competition through cheap imports, legislation, taxes, and unions. Evidence on the sometimes contradictory attitudes towards KT contributes towards the broader literatures on international HRM and KT in emerging economies, while the gradual unwinding of relationships has implications for policy and practice

The limits of transnational solidarity: the Congress of South African Trade Unions and the Swaziland and Zimbabwean crises

The Congress of South African Trade Unions (COSATU), the main union federation in South Africa, was instrumental in ending apartheid. This paper evaluates COSATU's post-apartheid role in working for democracy elsewhere in Southern Africa through deepening transnational solidarity, focusing on its role in Zimbabwe and Swaziland. Although the federation successfully mobilised trade union members to oppose the contravention of human and labor rights, its ability to affect lasting change was limited by contradictory messages and actions by the South African government, the dualistic nature of institutional formation in these countries, strategic miscalculations and structural limitations on union power

Institutional legacies and HRM: similarities and differences in HRM practices in Portugal and Mozambique

This is a study of institutional change and continuity, comparing the trajectories followed by Mozambique and its formal colonial power Portugal in HRM, based on two surveys of firm level practices. The colonial power sought to extend the institutions of the metropole in the closing years of its rule, and despite all the adjustments and shocks that have accompanied Mozambique’s post-independence years, the country continues to retain institutional features and associated practices from the past. This suggests that there is a post-colonial impact on human resource management. The implications for HRM theory are that ambitious attempts at institutional substitution may have less dramatic effects than is commonly assumed. Indeed, we encountered remarkable similarities between the two countries in HRM practices, implying that features of supposedly fluid or less mature institutional frameworks (whether in Africa or the Mediterranean world) may be sustained for protracted periods of time, pressures to reform notwithstanding. This highlights the complexities of continuities which transcend formal rules; as post-colonial theories alert us, informal conventions and embedded discourse may result in the persistence of informal power and subordination, despite political and legal changes

The legacies of coercion and the challenges of contingency: Mozambican unions in difficult times

Although insecure work may be found everywhere, the general lack of secure work in emerging economies is a particularly striking feature of the contemporary condition, undermining the continued viability of the labour movement in such countries. Yet, this topic is rarely tackled directly in African studies or business history journals. The two key questions addressed in this paper are, first, to what extent does the labour movement’s past define their present and future, and second, what are the challenges and opportunities affecting their ability to mobilise workers, influence government and effectively tackle employment security? This article details how in Mozambique, unions’ ability to mobilise has been affected by: the post-colonial, post-conflict and post-socialist historical context; the resulting legacies of regional and racial discrimination; international imperatives for liberalisation and privatisation; challenging relationships with the country’s African neighbours; and high levels of informal sector work. In order to remain viable, key imperatives include: effectively influencing national government, engaging internationally and working with organisations representing informal sector workers

The ending of southern Africa's tripartite dream: the cases of South Africa, Namibia and Mozambique

This article examines the rise and decline of tripartite experiments in southern Africa, focusing on South Africa, Mozambique and Namibia, where tripartism emerged as part of the broader processes of democratisation and embedding democratic institutions. Why did these experiments largely fail to achieve the gains for labour that might have been anticipated? In each case, the lack of success can be ascribed to the ecosystemic dominance of neo-liberalism, returning growth fuelled by higher commodities prices, the changing structure of elites, dominant partyism, and structural weaknesses in both organised business and the labour movement