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    Étude de la structure du locus IGH dans les lymphomes B diffus à grandes cellules et dans les lymphomes folliculaires

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    Les lymphomes B diffus Ă  grandes cellules (LBDGC) et les lymphomes folliculaires sont les de~,x types principaux de lymphomes non hodgkiniens. Deux sous-types molĂ©culaires de LBDGC existent : les ABC (Activated B-cell like) et les GCB (Germinal center B-cell like). L'un des enjeux majeurs de la recherche dans ces pathologies est de prĂ©ciser les voies de lymphomagĂ©nĂšse afin d'identifier des cibles thĂ©rapeutiques susceptibles d'amĂ©liorer la prise en charge des patients. Pour prĂ©ciser ces voies, nous avons Ă©valuĂ© les rĂŽles relatifs des processus de mutations somatiques et de commutation de classe dans la lymphomagĂ©nĂšse. Dans un premier temps, le processus de commutation de classe a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© chez 53 patients atteints de LBDGC. Cette Ă©tude a permis de montrer que ce processus Ă©tait dĂ©fectueux dans la plupart des LBDGC de type ABC. Nos rĂ©sultats montrent, en effet, que les LBDGC de type ABC expriment majoritairement une IgM alors que les LBDGC de type GCB expriment le plus souvent une IgG. Ces rĂ©sultats reflĂštent un paradoxe important avec le stade de diffĂ©renciation de ces cellules puisque les LBDGC de type ABC Ă©tant d'origine centro germinative tardive, ils devraient exprimer une immunoglobuline ayant achevĂ© correctement sa maturation. L'isotype de l'immunoglobuline semble donc ĂȘtre un marqueur molĂ©culaire spĂ©cifique. De plus, nos donnĂ©es de survie indiquent que ce marqueur est Ă©galement un facteur pronostique plus discriminant que la distinction molĂ©culaire ABC/GCB. Nous observons une survie plus courte chez les patients exprimant une IgM. Dans la deuxiĂšme partie de notre travail, nous avons Ă©tudiĂ© le processus de mutations somatiques chez 102 patients atteints de LBDGC et 79 patients atteints de LF. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude suggĂšrent qu'un processus de sĂ©lection antigĂ©nique pourrait jouer un rĂŽle important dans la lymphomagĂ©nĂšse comme en tĂ©moigne les taux importants de mutations somatiques observĂ©s. Cette Ă©tude a Ă©galement permis de montrer que les mutations introduites changent dans la plupart des cas la classe physicochimique de l'acide aminĂ© et qu'elles modifient souvent le nombre de motifs de N glycosylation.ROUEN-BU MĂ©decine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Seconde allogreffe : recommandations de la Société Francophone de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire (SFGM-TC)

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    AprĂšs allogreffe de cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques (allo-CSH), la rechute de la maladie initiale et le dysfonctionnement du greffon restent aujourd’hui parmi les causes majeures d’échec de cette thĂ©rapeutique tant pour les hĂ©mopathies malignes que non malignes. Une seconde allo-CSH est une option pour pallier ces situations. Dans le cadre des 8e ateliers d’harmonisation des pratiques de greffe de la SociĂ©tĂ© francophone de greffe de moelle et de thĂ©rapie cellulaire (SFGM-TC), le groupe de travail s’est basĂ© sur les donnĂ©es de la littĂ©rature, afin d’élaborer des recommandations concernant la faisabilitĂ©, les indications, le choix du donneur et le conditionnement de la seconde allo-CSH. En cas de rechute de la maladie, une seconde allogreffe avec conditionnement Ă  intensitĂ© rĂ©duite ou non myĂ©loablatif est une option raisonnable, en particulier chez les patients en bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral (Karnofsky/Lansky > 80 %), avec un faible score de comorbiditĂ©s (score EBMT ≀ 3), ayant une longue rĂ©mission aprĂšs la premiĂšre greffe (> 6 mois) et une faible masse tumorale au moment de seconde allogreffe. Un donneur gĂ©no-identique tend Ă  donner une meilleure survie globale. En cas de dysfonctionnement du greffon (rejet primaire et secondaire), un conditionnement immunoablatif est recommandĂ©. Un changement de donneur reste une option valide, en particulier, en l’absence de maladie du greffon contre l'hĂŽte aprĂšs la premiĂšre allo-CSH.[Second allogeneic hematopoietic stem cell transplant: Guidelines from the francophone Society of bone marrow transplantation and cellular therapy (SFGM-TC)]. Disease recurrence and graft dysfunction after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT) currently remain among the major causes of treatment failure in malignant and non-malignant hematological diseases. A second allo-HSCT is a valuable therapeutic option to salvage those situations. During the 8th annual harmonization workshops of the french Society of bone marrow transplantation and cellular therapy (SFGM-TC), a designated working group reviewed the literature in order to elaborate unified guidelines on feasibility, indications, donor choice and conditioning in the case of a second allo-HSCT. In case of relapse, a second allo-HSCT with reduced intensity or non-myeloablative conditioning is a reasonable option, particularly in patients with a good performance status (Karnofsky/Lansky>80%), low co-morbidity score (EBMT score≀3), a longer remission duration after the first allo-HSCT (>6 months), and who present low disease burden at the time of second allo-HSCT. Matched related donors tend to be associated with better outcomes. In the presence of graft dysfunction (primary and secondary graft rejection), an immunoablative conditioning regimen is recommended. A donor change remains a valid option, especially in the absence of graft-versus-host disease after the first allo-HSCT
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