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    Déterminants du stress professionnel chez les infirmiers de réanimation

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    La réanimation est un environnement stressant pour les soignants, à risque d épuisement professionnel, mettant en jeu la qualité des soins, et la volonté des soignants de poursuivre en réanimation.Un questionnaire a été envoyé aux infirmiers (IDE) travaillant dans 186 services de réanimation en France pour explorer leur stress professionnel par le score du Job Strain. Le score du Job Strain était évaluable pour 1619 IDE et était en moyenne à 4 [3;5]. Un quart des IDE avait un faible support social, 55% une demande psychologique élevée et 15% un contrôle décisionnel faible. La moitié des IDE pensaient à quitter la réanimation. En analyse multivariée, 5 facteurs ont été identifiés comme protecteurs de Job Strain: la participation des IDE aux visites (p=0,03), l'obtention des jours de repos selon les souhaits (p<0,0001), une note élevée de relation avec le cadre (p<0,0001), une note élevée de communication en ce qui concerne la fin de vie (p=0,02), et une note élevée attribuée à la reconnaissance de leur rôle par leurs collègues (p<0,0001). Trois facteurs de risque de Job Strain ont été identifiés : le nombre de lits (p=0,002), le nombre de décès la semaine précédente (p=0,0002) et une note élevée de sentiment de solitude lors de l'accompagnement d'un patient en fin de vie (p=0,02).Cette étude souligne les facteurs organisationnels qui permettraient de réduire le stress professionnel des IDE et l importance de la prévention des conflits en réanimation. Enfin, elle rappelle la nécessité d améliorer notre prise en charge de la fin de vie qui doit associer médecins et IDE dans les décisions et l'accompagnement des patients et de leurs proches.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocSudocFranceF

    Les méthodes de recherche en didactiques

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    Cet ouvrage rassemble une sélection de contributions issues du premier séminaire international consacré aux méthodes de recherche dans le domaine des didactiques, organisé par les laboratoires DIDIREM et THEODILE et par l'IUFM du Nord/Pas-de-Calais. Leurs auteurs, appartenant à plusieurs pays différents, représentent diverses didactiques : disciplines scientifiques et techniques, français, histoire, mathématiques, STAPS… Ces contributions sont regroupées autour de trois axes de questionnement : celui des intérêts et des problèmes liés aux comparaisons et aux croisements des méthodes de recueil et de traitement des données ; celui de la détermination des indicateurs pertinents et des significations qu'on peut leur accorder ; celui des modalités possibles des techniques de retraitement des données, tels que scripts, chronologies ou synopsis. L'ensemble de ces textes est présenté par Marie-Jeanne Perrin-Glorian et Yves Reuter, ce dernier proposant dans la contribution inaugurale un programme de recherches possibles pour définir et questionner les méthodes de recherche en didactiques, pour justifier aussi les intérêts d'un tel chantier de travail. En effet, en raison des enjeux épistémologiques attachés aux problèmes abordés, qu'ils concernent la définition même des didactiques en tant que disciplines de recherche ou la validité des résultats produits, le séminaire mis en place est appelé à se reproduire régulièrement. Cet ouvrage constitue, en conséquence, le premier d'une série à venir
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